Psychologie du peuple françaisAncienne librairie Germer Baillière et Cie, 1898 - 391 pagina's |
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Populaire passages
Pagina 343 - L'alcoolisme fait, de nos jours, plus de ravages que ces trois fléaux historiques : la famine, la peste et la guerre; plus que la famine et la peste, il décime; plus que la guerre, il tue; il fait plus que tuer, il déshonore!
Pagina 296 - Code civil chez vous, il consolide votre puissance, puisque, par lui, tout ce qui n'est pas fidéicommis tombe, et qu'il ne reste plus de grandes maisons que celles que vous érigez en fiefs. C'est ce qui m'a fait prêcher un Code civil et m'a porté à l'établir.
Pagina 57 - Depuis plus de treize siècles la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée. Elle s'appelle la révolution.
Pagina 38 - Vous trouverez dans les climats du nord des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays du midi , vous croirez vous éloigner de la morale même; des passions plus vives multiplieront les crimes ; chacun cherchera à prendre sur les autres tous les avantages qui peuvent favoriser ces mêmes passions.
Pagina 140 - Si on les irrite, ils marchent ensemble droit à l'ennemi, et l'attaquent de front, sans s'informer d'autre chose. Aussi, par la ruse, on en vient aisément à bout ; on les attire au combat quand on veut, où l'on veut, peu importent les motifs; ils sont toujours prêts, n'eussent-ils d'autre arme que leur force et leur audace.
Pagina 58 - Nous sommes les fils des hommes du tiers état; le tiers état sortit des communes, les communes furent l'asile des serfs; les serfs étaient les vaincus de la conquête. Ainsi, de formule en formule, à travers l'intervalle de quinze siècles, nous sommes conduits au terme extrême d'une conquête qu'il s'agit d'effacer.
Pagina 185 - C'est de là que résulte cette admirable clarté, base éternelle de notre langue. Ce qui n'est pas clair n'est pas français; ce qui n'est pas clair est encore anglais, italien, grec ou latin.
Pagina 224 - Je m'embarrasse très peu des cris des Parisiens ' ; ce sont des frelons qui bourdonnent toujours; leurs brocards sont comme les injures des perroquets, et leurs jugements aussi graves que les décisions d'un sapajou sur des matières métaphysiques. Comment voulez-vous que je trouve à redire que les...
Pagina 126 - Oui, ce sont mes aïeux, à moi. Car j'ai beau vivre En France ; je ne suis ni Latin ni Gaulois. J'ai les os fins, la peau jaune, des yeux de cuivre, Un torse d'écuyer et le mépris des lois. Oui, je suis leur bâtard ! Leur sang bout dans mes veines, Leur sang qui m'a donné cet esprit mécréant, Cet amour du grand air et des courses lointaines, L'horreur de l'Idéal et la soif du Néant.
Pagina 165 - ... s'éprit d'un goût très vif pour ceux qui s'étaient montrés les ennemis les plus acharnés de l'empire, c'està-dire pour l'Angleterre et pour l'Allemagne. A partir de ce moment, les études historiques en France furent dirigées tout entières vers la glorification de ces deux pays. On se figura une Angleterre qui avait toujours été sage, toujours libre, toujours prospère; on se représenta une Allemagne toujours laborieuse, vertueuse, intelligente. Pour faire de tout cela autant d'axiomes...