niaque Azil dans laquelle H est remplacé

Pharmacie. par la méthyle. Elle est isomère de la propylamine, se trouve toute formée dans le chenopodium vulvaria, auquel elle donne SUR LA DIVERSITÉ DE COLORATION DE LA DÉson odeur repoussante, ct a été récemment COCTION DE RACINE DE GUIMAUVE; par G. très-vantée en Russie et en Allemagne SELLE. L'auteur ayant fait des obsercomme un spécifique contre la goutte. vations suivies sur la couleur de la décoc

Mais revenons à notre expertise. Après lion de racine d'althæa, a trouvé que lorsavoir délayé dans un peu d'eau la farine que cette racine avait été bien séchée et suspecte, on l'introduit dans un tube et on conservée dans un état parfait de siccité, la recouvre d'une couche de solution de elle ne donnait au liquide, qu'on la trailát potasse caustique. Au bout de peu de soit à l'eau chaude, soit à l'eau froide, temps, il se dégage unc odeur de saumure qu'une teinte légèrement jaunâtre. Si, au très-prononcée et qui se développe plus contraire, au moment de la récolte, cette rapidement par l'emploi de la chaleur. Il racine n'est pas séchée avec les soins conest cependant préférable d'opérer à froid, venables ou d'une manière assez rapide, car l'odeur développée par la chaleur ne ou si, ayant été bien séchée, elle a repris tarde pas à disparaitre. M. Wittstein proa

de nouveau de l'humidité ou a un peu posc donc de mettre le mélange dans un moisi, elle fournit des infusions et des détube et de le boucher. Alors on voit la fa- coctions d'une couleur jaune très-prorine prendre la consistance d'empois et noncée. devenir jaune : en même temps se produit La production de celte coloration est due l'odeur caractéristique.

à ce que la décomposition partielle des La simplicité de ces deux procédés d'a- principes constituant la racine de guimauve nalyse nous semble devoir mériter l'alten- inet en liberté de l'ammoniaque, laquelle tion de nos confrères de la campagne, n'est jamais détruite complétement mème (Répertoire de pharm., mars 1861.) par une sorte dessiccation. – On voit d'a

près ce qui précède que la couleur que

prend la décoction de racine de guimauve MOYEN DE DÉCOUVRIR LA PRÉSENCE DE peut servir à faire apprécier la qualité et L'HUILE DE RICIN DANS LES HUILES VOLATILES.

la valeur de cette racine. Dr D...É. – M. H. N. Draper recommande le moyen (Sweizerische Zeitschrift für Pharm., mai.) suivant pour découvrir la présence de l'huile de ricin dans les huiles volatiles. Versez 20 gouttes de l'huile suspecte dans BORATES A BASES DE QUININE ET DE CINC00une petite capsule de porcelaine, et chauf- NINE; par C. PAVESI, pharmacien à Morfez au bain de sable jusqu'à ce que l'odeur lara. -- Traduit de l'italien par le pharparticulière de cette huile cesse d'être per- macien de fre classe ACAR. - L'acide boriçue. Au résidu, s'il y en a, ajoutez 5 ou 6 que était considéré autrefois comme un bon gouttes d'acide nitrique, et, après l'action, calmant, adoucissant et antispasmodique, diluez avec une solution de carbonate de et vanté dans les fièvres avec délire, les soude. S'il y a de l'huile de ricin, l'odeur maladies nerveuses, etc. Sans vouloir disde l'acide ænanthylique sera immédiate- cuter si la faveur dont ce médicament ment perçue, odeur qui, une fois qu'elle jouissait était méritée ou non et si c'est à a été sentie, ne peut guère ètre confondue tort qu'il a été abandonné, il a semblé à avec aucune autre, Cependant, et bien M. Pavesi que la recherche des combinaiqu'elle puisse difficilement être comparéc sons de cet acide avec quelques alcaloides, à quelque autre odcur connue, on sera et particulièrement avec ceux de la quibien, quand on aura à faire cet essai, de nine, pourrait offrir quelque intérêt tant sc livrer d'abord à une expérience préa- sous le rapport thérapeutique que sous le lable avec l'huile de ricin pure, afin de se point de vue chimique, ces composés familiariser d'abord avec l'odeur en ques- m'ayant pas été étudiés jusqu'à ce jour. tion. Par ce moyen, M. Draper a pu recon- Chose remarquable, ces sels se présentent naitre l'addition de 8 pour 100 d'huile de sous forme de cristaux très-blancs, peu soricin dans les huiles volatiles, et il ne doute lubles dans l'eau froide et très-solubles dans pas que même des proportions beaucoup l'eau bouillante; ils ne sont que légèremoins considérables pourraient être appré- ment amers. Cette dernière propriété est ciécs.

très-avantageuse, en ce sens qu'elle per(Bull. général de thérapeut. med. ci chi- mettrait peut-être de les administrer aux rurg., 30 mars 1861.)

enfants et aux adultes qui ne supportent que difficilement l'excessive amertume des

10

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aulres composés solubles de quinine et de genre, en faisant distiller de l'eau sur du cinchoninc.

copahu el en recueillant le produit dans M. Pavesi propose un mode de prépara- un récipient florentin. Dans notre Cahier tion très-simple qui donne des produits d'avril p. 375, nous avons indiqué l'emtrès-beaux et très-purs.

ploi de ce médicament; pour compléter cet Préparation. On dissout dans une article nous donnons aujourd'hui les forcapsule de porcelaine une partie d'acide mules des injections que M. Langlebert horique pur dans huit parties d'eau dis- prescrit le plus fréquemment : lillée bouillante ; on entretient l'ébullition : Eau distillée de copahu.

100 grammies. et on ajoute par petites parties de la qui

Sulfate de zinc.

30 i 60 centigr. Teinture de cachou

I gramme. ninc pulvérisée en agitant avec une tige

Melez. de verre; l'on continue ainsi jusqu'à ce

Eau distillée de copahu.

100 grammes. que la solution refuse de dissoudre la qui

Sulfate de zinc.

20 à 40 centigr. ninc; à ce point, on ajoute une très-petite Laudanum de Rousseau. I à 5 grammes. quantité d'acide borique (la liqueur doit Melez. rougir sensiblement la teinture de tour- Eau distillée de copabu.

100 grammes. nesol); on la décolore avec du charbon Sulfate de zinc.

50 centigr.

Pierre divine animal, on la filtre bouillante et le liquide

Mélez. filtré est concentré jusqu'à ce qu'on y voic

Eau distilléc de copahu.

100 grammes. apparaître des petits cristaux; on retire

Sulfate de zinc.

40 centigr. alors du feu et on place dans un licu froid Oxyde de zinc porphyrisé.

grammes. jusqu'à ce que la cristallisation soit effec- Melcz. tuée. On recueille le sel sur un filtre de Eau distillée de copahu.

100 grammes. papier. L'eau-mère, suffisamment évapo- Acide lann. ou exur: de cachou. I gradme. rée, donnera de nouveaux cristaux, mais

Mèlez. moins bien formés que les premiers.

(Bulletin gen. de thérap., 15 mars 1861.) On peut préparer de la mêine manière le borate de cinchoninc.

Propriétés du borate de quinine. Le NOTE SUR L'ALTÉRATION DE L'IODURE SIMborale de quinine est d'un blanc éclatant;

PLE D'ARSENIC ET SUR LA PRÉPARATION DE il cristallisc en aiguilles groupées, soyeu

L'10DURE DOUBLE D'ARSENIC ET DE MERCURE; ses; il est d'une saveur beaucoup moins par M. J.-V. RANWEZ, pharmacien à amère que le sulfate de quinine; peu so

Ouffet. M. Landerer rapporte, dans un luble dans l'eau froide, assez soluble dans article publié dans l'Écho médical de Neul'eau bouillante, dans l'alcool faible et l'al- chatel (1), sur la préparation de l'iodure cool concentré. Les réactifs réagissent sur simple d'arsenic et de l'iodure double d'arce composé comme sur la quinine. Les aci- senic et de mercure, qu'il a observé que des concentrés décomposent la solution

ce dernier sel subit, à la longue, une altéconcentrée de borale de quinine, l'acide ration remarquable, qui consiste, dit-il, borique se précipite en petits cristaux et le ce qu'une quantité notable d'iode se sel de quinine reste en solution.

sublime sur les parois du bocal renferPropriétés du borate de cinchoninc. mant la préparation; une autre parlic Le borate de cinchonine se présente en

forme de l'iodure rouge de mercure, et prismes blancs ; il est d'une saveur légè- l'arsenic se transforme en acide arsénieux. rement amère, peu soluble dans l'eau Nous croyons devoir appuyer et comfroide, très-soluble dans l'eau bouillante, pléter cette observation de M. Landerer, dans l'alcool dilué et l'alcool concentré. en portant à la connaissance de la Société Traité par les réactifs qui servent à déce- de pharmacie, que nous avons eu occasion ler la cinchoninc, on obtient les mêmes de constater que l'iodure simple d'arsenic résultats; les acides concentrés, qui for- peut présenter lui-même, à la longue, une ment avec la cinchonine des sels solubles, altération aussi remarquable que celle de en précipitent l'acide borique et se combi- l'iodure double en question. En effet, nent avec la cinchonine.

l'iode d'une petite dose d'iodure d'arsenic (Giornale di farmacia, di chimica et Archi- que nous avions préparé par la voic huc'es belges de méd. milit., mars 1861.) mide en 1848, et conservé dans un bocal

à l'abri de la lumière, s'en était éliminé

complétement, environ cinq ans après, et FORMULES POUR L'EMPLOI DE L'EAU DISTIL

s'était condensé, en une magnifique crisLÉE DE COPAHU, par le docteur LANGLE- tallisation, sous la forme de losanges L'eau distillée de copahu se

rhombo-octaedriques. prépare comme tous les hydrolats du même (1) Voir notre cabier de mars 1861.

en

BERT.

L'élimination de l'iode n'avait pu se langé à des doses variables d'iode, d'iodurc produire, dans cette circonstance, que par mercurique, d'acide arsénieux et d'arseson déplacement pur et simple par l'oxy- nic. (J. de pharm. d'Anvers, mars 1861.) gènc de l'air atmosphérique, qui avait eu accès facile dans le bocal imparfaitement bouché; et de la sorte, les trois équiva- DU SULFATE SIMPLE D'ALUMINE ET DC SULlents d'iode de cet iodure avaient été in- FATE D'ALUMINE ET DE ZINC, ET DE LEUR USAGE sensiblement éliminés et remplacés par THÉRAPEUTIQUE. Le sulfate simple d'alutrois équivalents d'oxygène. La lentour minc, substitué depuis quelques années à avec laquelle la condensation de l'iode l'alun dans certaines industries, a été inavait pu se faire sur les parois internes troduit dans la thérapeutique médicale par du bocal, explique la magnifique et tout M. le docteur Homolle. Le sulsale d'aluexceptionnelle forme cristalline sous la- mine (1), tel que le commerce le fournit, quelle il se présentait.

est en masses blanches confusément crisUne des conditions essentielles pour tallines et légèrement hygrométriques. Il bien conserver l'iodure simple d'arsenic, contient un excès d'acide, une ccrlaine ainsi que l'iodure double d'arsenic et de proportion de fer et un peu de sulfate doumercure, c'est donc de les tenir dans de ble. Pour l'usage médical, on le purifie co petits bocaux qui en soient bien remplis précipitant le fer par le ferrocyanure de et hermétiquement clos.

potassium; on sature l'acide libre par l'aRappelons ici, d'après Plisson, qu'une lumine en gelée. Enfin, la différence de petite quantité d'eau décompose l'iodide solubilité permet de séparer l'alun cristalarsénicux, avec production d'iodide hy- lisé ; le sulfate simple, est en effet, remardrique et dépot de paillettes cristallines quable par sa très-grande solubilité ; deux blanches, composées d'acide et d'iodide parties d'eau peuvent dissoudre trois pararsénieux et d'eau, cn rapports variables. licules d'alun interposées dans la masse.

D'après la manière dont M. Landerer ex- Les autres sels d'alumine ne sont qu'asplique l'altération subie par l'iodure d'arsc- tringents, comme l'acétate et le tartrate, nicet de mercure, préparé, comme il le rap- ou présentent à un bien moindre degré porte, en triturant parfaitement ensemble l'action topique spéciale du sulfate : ce 790 p. d'iode, 470 p. d'arsenic ct 101 P.

dc sont le nitrate et le chlorhydrale. mercure, avec un peu d'alcool, jusqu'à pro- La saveur du sulfate d'alumine est sran. duction d'une poudre rougeâtre et dispa- chement styptique, sans arrière-gout désrition totalc, même à la loupe, des glo- agréable. bules de mercure, nous devons croire qu'il C'est la solution saturée (3 parties de sel considère ce sel comme une véritable com- pour 2 parties d'eau), marquant 130 debinaison de proto-iodure de mercurc ct grés au densimètre, que M. Homolle a d'iodure d'arsenic.

adoptée comme plus active cl d'un emploi Selon nous, s'il contenait du proto-iodure plus facile. de mercure, celui-ci ne pourrait s'y trou- L'application se fait au moyen d'un piover qu'en liberté; et, malgré l'excès d'ar- ccau à lavis qui n'est pas altéré par le sel. scnic prescrit dans la préparation de ce On peut la prolonger plus ou moins ; mais, produit, il est évident que le proto-iodurc, le plus ordinairement, le simple contact qui tout d'abord peut se produire pendant avec le tissu qu'on veut modifier produit la triluration, ne tarde pas, vu son peu une impression suflisante, et l'on peut, au de stabilité, à se transformer en deuto- moyen d'unc injection d'eau, la rendre jodure de mercurc, qui, sans doute, en aussi légère et aussi peu durable qu'on le présence de l'iodide arsénicux, est plus désire. capable de produire une combinaison Dans les cas où l'on veut oblenir des réelle, véritable iodoscl, qui pourrait être effets plus énergiques, l'application peut désigné sous le nom technique d'iodure se faire au moyen de charpie ou d'amianto arsénioso-mercurique.

imbibée de la solution salurée, de manière En tout cas, la préparation de cet iodo-- à former une pâte qu'on applique en cousel, faite d'après les indications rapportées ches minces sur la surfacc ulcérée et qu'on par M. Landerer, est très-défectucuse, en peut laisser plusieurs heures en place. ce sens qu'elle ne pourrait le fournir, ainsi Pour enlever l'acide libre, qui a l'inconque l'analyse nous l'a démontré, que mé- vénient de brûler le linge avec lequel le

(1) L'habitude, pour beaucoup de médecins, de le sulfate d'alumine est usité en pharmacie. Ce designer l'alun sous le nom de sulfate d'alumine, serait une erreur. Aujourd'hui encore ils ne tro:au lieu de sulfate l'alumine el de potasse, pourra veraient ce sel que dans un petit nombre d'olfiluire croire à quelques-uns d'entre cux que déjà

scl peut être en contact, ct d'altérer l'acier queux des fosses nasales; 4o l'onglc indes instruments, M. Homolle a eu l'idée de carné; fjo les ulcères scrofuleux; 6° les le saturer par l'oxyde de zinc, au lieu de nævi et les végétations vasculaires; 7° les l'alumine en gelée.

affections inflammatoires du col de l'utéOn opère de la manière suivante : " rus; 8° les déplacements de cet organe; La solution saturéc, préparée comme il

9° enfin les cancroïdes et les cancers ulcérés. a été dit plus haut, et filtrée pour en sépa- Dans plusicurs cas où les amygdales, rer l'alun déposé, pèse 1,305, et repré- hypertrophiées au point de gèner la désente par kilogramme, approximativement, glutition et la respiration, semblaient ré600 grammes de sulfate simple d'alumine. clamer l'excision comme le seul moyen On y ajoute peu à peu, dans une capsule efficace, M. Homolle a vu, dit-il, cet ende porcelaine, en ayant le soin d'agiter gorgement chronique céder à l'application avec une tige de verre, 60 grammes quotidienne de la solution saturée de suld'oxyde blanc de zinc, soit une partie pour fate simple d'alumine, portée au moyen dix de sulfate. La dissolution de l'oxyde a d'un fort pinceau sur les amygdales. lieu avec dégagement de chaleur et d'acide L'angine granuleusc pharyngienne, parcarbonique, et la liqueur reste opaline, fois si tenace, a cédé à l'emploi de ce moyen avec un léger dépôt grisâtre; filtrée, elle mieux qu'à aucun autre, soit en application pèse 1,585.

topique, soit en gargarismes. Abandonnée à l'évaporation spontanée L'angine tonsillaire pultacée a été rapidans une capsule, elle cristallisc en mamc- dement modifiée par des applications de lons rayonnés non déliquescents et pré- sulfate simple d'aluminc renouvelées quasente les caractères d'un sel double plutôt trc à cinq fois dans les vingt-quatre heures. que d'un simple mélange de deux sels de L'angine couenneuse diphthéritique , solubilité différente.

avant que le larynx eût été envahi, a cédé Le sulfate d'alumine et de zinc étant à ces mêmes applications. doué d'une action plus énergique sur les

Dans un cas de polype muqueux des tissus hétéromorphes, que le sulfate simple fosses nasales, qui avait plusieurs fois red'alumine, M. Homolle lui a donné la pré- pullulé après arrachement, les applications férence dans tous les cas où il a à modifier de la solution de sulfate d'alumine débarprofondément une surface muqueuse alte- rassèrent le malade d'une manière défiréc ou à détruire un tissu accidentel, réser- nitive. vant le sulfate simple pour les affections de

L'ongle incarné guérit par l'application Le mode d'application est, journalière de sulfate d'alumine combinée d'ailleurs, le même. On peut toutefois,

avec l'emploi d'un doigtier de sparadrap avec la solution saturée, épaissie au moyen

roulé autour de l'orteil ct maintenu jusqu'à de la poudre de guimauve jusqu'à consi- ce que l'ongle ait acquis assez de longueur stance de pâte un peu ferme, préparer des pour couvrir et dépasser la pulpe de l'extrochisques, des pastilles et des olives qui trémité de l'orteil. permettent d'obtenir, par une application

Les ulcères scrofuleux, touchés chaque prolongée, une action plus profonde.

jour avec le sulfate d'alumine, se régulaEn mêlant la solution saturée avec par risent; leurs fongosités s'effacent et la citié égale de glycérine pure, on obtient unc catrisation a lieu , tandis que les ulcères préparation d'un emploi facile pour appli- syphilitiques ne sont nullement modifiés cations et pansements, et qui n'offre plus par ce sel. l'inconvénient de se dessécher à la surface L'engorgement hypertrophique du col des tissus.

utérin, l'inflammation érythémateuse, graL'on peut aussi préparer pour panse

nuleuse ou ulcéreusc dc ses lèvres antéments un cérat selon la formule suivante : rieure ou postérieure, traités par les ap

plications directes de sulfate d'aluminc ct PR. Solution salurée de sulfate d'aluinine et de

de zinc, au moyen du spéculum et par les zine.

5 grammes.

injections additionnées de quelques gouttes Huile d'amandes douces: 10

par verre de cette même solution, ont été Cérat blanc

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rapidement et heureusement modifiés et Mêlez dans un mortier de porcelaine. guéris.

Les affections dans lesquelles M. Ho- Quelques applications, répétées matin et molle dit avoir obtenu de bons effets de soir, ont suffi pour faire disparaître chez l'emploi de ce puissant modificateur de la un jeune enfant un nævus vasculaire. vitalité de nos tissus, sont : 1° les angines Les végétations vasculaires implantées tonsillaires et pharyngiennes ; 2° l'hyper- sur des surfaces muqueuses ont été détrui. trophic des amygdales; 3° le polype mu- les par son emploi.

la gorge.

SUR DES LAPINS ET SUR DES CHIENS AVEC LE

Enfin, M. Homolle a constaté les effets PROCÉDÉ TRÈS-SIMPLE POUR FAIRE DES CUIsuivants de l'application des agents dont VRAGES ET DES ARGENTURES GALVANIQUES. il s'agit sur le cancer ulcéré :

Placez un vase de cuivre rouge, rempli de Action topique. Ils déterminent l'ex- sulfate acide de cuivre, au milieu d'un aufoliation du tissu morbide par couches suc. tre vase contenant de l'eau acidulée par cessives qui peuvent, dans quelques cas, un seizième d'acide sulfurique. Dans cette acquérir une épaisseur considérable, et les eau plongez un morceau de zinc, qui comescarres ainsi produites conservent, sauf munique par un fil conducteur avec l'obla coloration, l'aspect et la texture des tis- jet à cuivrer, baignant dans le sullale de sus qui les ont formées, ou, en d'autres cuivre. La seule précaution à prendre est termes, ceux-ci ne sont pas désorganisés, d'empêcher que la pièce à cuivrer ne loumais seulement momifiés. Ils diminuent che le vase métallique. Il en doit être de l'exhalation ichorcuse de l'ulcère, en font même pour le zinc. disparaitre l'odeur et modifient les carac- L'opération marche très-vite. Il se dé. tères physiques de cette sécrétion qui se pose 1 grammc de cuivre par heure et par rapproche, sous leur influence, du pus décimètre carré, pour la même quantité louable. Ils s'opposent à la production des de zinc attaqué ct dissous. hémorrhagies, en oblitérant les vaisseaux, Pour argenter, il faudrait que le vase que l'on voit se développer d'une façon si

sût en argent. remarquable dans le voisinage des cancers, Le vase métallique sert d'anode positif. et agissent également comme puissant hé- Il alimente de métal la dissolution de sulmostatique direct. Enfin, ils diminuent et fate de cuivre. même font quelquefois cesser complétement

(L'art dentaire, mars 1861.) les douleurs lancinantes propres au cancer, douleurs que l'on voit si souvent résister aux narcotiques administrés intus et crira

Toxicologie. et à doses élevées.

Effets généraux. Consécutivement à NOTE RELATIVE A DES EXPÉRIENCES FAITES celte action topique, on voit le teint cachectiquc disparaître, les forces revenir avec GRAIN DU LOLIUM TEMULENTUM ; par MM. les l'appétit et le sommeil, la gastralgie et la professeurs FILHOL et BAILLET. - Les dyspepsie cesser, et la santé générale sem- grains employés dans ces expériences ont ble parfois devenir assez belle pour faire été recueillis en juillet 1839, aux environs croire à la possibilité d'une guérison. de Castelnaudary au moment de la nois

Les propositions suivantes résument les cssais et les observations de notre confrère

Six lapins domestiques ont pris à dose sur ce point intéressant de thérapeutique : élevée de l'ivraie enivrante ou des produits

1° Le sulfate d'alumine simple et le sul- provenant de ce grain, et l'on n'a rien fate d'alumine et de zinc constituent dans observé chez eux qui pût être rattaché à la médication externe des agents modifica.

l'action de cette plante. teurs qui se placent, pour leur mode d'ac- Quatre chiens ont été employés à six tion, entre les cathérétiques et les causti- expériences faites avec le même grain et ques;

les mêmes produits, et chez tous ces ear2° Ils se sont montrés particulièrement nassiers il s'est manifesté des symptômes utiles dans les angines pharyngiennes et qui attestent une action évidente du Lolium tonsillaires, et les affections du col de l'u

temulentum sur le système nerveur. térus;

Les phénomènes qui caractérisent celle 3o Ces deux sels possèdent, de plus, une

action de l'ivraie sont, d'après ces expé

riences : action spéciale sur le cancer ulcéré, dont

1° Un tremblement général qui s'est ils enraient ou modifient favorablement la marche, agissant, dans ce cas particulier, sité dans le train postérieur que dans les

presque toujours montré avec plus d'intenà la fois comme caustique, désinfectant

autres régions du corps ; et hémostatique. Souvent ils réussissent micux que les narcoliques à calmer les leur siége dans les muscles des membres,

2. Des contractions spasmodiques ayant douleurs propres au cancer, et retardent du tronc, du cou, de la face, et imprimant notablement le développement de la ca

souvent à tout le corps des secousses comchexie.

parables à celles que pourraient produire (Bull. de thérapeutique midic. cl chirurg., des décharges électriques ; 50 mars 1861.)

3• Une inquiétude plus ou moins marquée, mais toujours évidentc;

son.