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la charge de protéger les habitants; 2o le droit de s'y faire fournir un repas dans sa vie sans le payer; 3o la moitié du droit de pasnage dû pour les porcs. Il avait donné ces coutumes en fief à Eudes de Bray, il les lui retira sur la demande du chapitre de NotreDame de Paris, seigneur de Rosoy (1).

14°. Sacy (2). Voir ce que nous avons dit au sixième article de cette liste.

15°. Sézanne. En 1119, Adèle et Thibaut donnèrent à l'abbaye de Molesme leur foire de Sézanne (3).

16°. L'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre. Vers 1096, Etienne-Henri et Adèle en donèrent la direction spirituelle à l'abbaye de Cluny (4).

(1) Guérard, Cart. de Notre-Dame de Paris, 265-266. Le savant éditeur n'a pas deviné que le comte Etienne, de qui cette charte émane, est notre comte Etienne-Henri. Ce fait cependant résulte évidemment de deux circonstances: 1° Eudes 1er, ayeul d'Etienne-Henry, était déjà avoué de Rosoy (voir plus haut p. 34); 2° cette pièce porte le seing d'Adèle, épouse d'Etienne-Henri, et de deux de ses fils, Guillaume et Etienne.

(2) Sacy, Marne, arr. de Reims, cant. de Ville-en-Tardenois. (3) Archives de la Côte-d'Or, premier Cartulaire de Molesme, fo 97 r. Voir plus haut, p. 253.

(4) Gesta abbatum S. Germani autissiod., ap. D. Bouquet, XII, 306 C. Original, à la Bibl. imp., chartes de Cluny, publié par Quantin, Cart. de l'Yonne, II, 37; cf. Gall. Christ., XII, 366 et 379. La garde de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre resta entre les mains des comtes de Champagne jusqu'en 1218, année où elle passa aux comtes de Nevers, comme le prouve une charte du comte Hervée, datée du mois de juillet de cette année. Nous avons parlé dans notre t. I, p. 383, d'une expédition militaire envoyée contre l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, par Thibaut Ier, père d'Etienne-Henri.

17. Saint-Pathus (1). La donation de l'église de Saint-Pathus, faite en 1102, à l'abbaye de Molesme, par Eudes, seigneur du lieu, est datée du règne d'Etienne (lisez Etienne-Henri), comte, et d'Halète (lisez Adèle), sa femme (2).

18°. Vertus. On se rappelle qu'en 977 Herbert II avait obtenu la concession viagère de cette ville par le chapitre de Reims (3). Les premiers successeurs d'Herbert avaient sans doute fait renouveler cette concession. Le nécrologe du chapitre de Reims nous apprend qu'elle le fut au profit d'Adèle et d'un héritier (4).

Enfin, nous voyons dans quelques diplômes se grouper autour d'Etienne-Henri, d'Adèle et de Thibaut, les personnages suivants, que nous pensons être leurs vassaux :

Milon d'Acy (5);

André de Baudement (6);

Gaucher Ier, seigneur de Châtillon-sur-Marne (7);

(1) Saint-Pathus, Seine-et-Marne, arr. de Meaux, cant. de Dammartin.

(2) T. Du Plessis, Hist. de l'église de Meaux, II, 18.

(3) Voir notre t. I, p. 154-155, 455-456.

(4) Fo 62 v°, Arch. admin. de Reims, 1, 290.

(5) Acy, Aisne, arr. de Soissons, cant. de Braisne. Charte de 1117, ap. Duchesne, Hist. de la maison de Châtillon, pr., p. 21-22.

(6) Baudement, Marne, arr. d'Epernay, cant. d'Anglure.

(7) Châtillon-sur-Marne, Marne, arr. de Reims, chef-lieu de canton. Voir notre t. I, p. 509, pièce justificative LXIX (année 1090-1095).

Henri I, son fils (1), et Guermond, son frère (2);

Hugues de Lizy (3);

Hugues de Méry (4);

Bernerede de Montanglaust (5);

Hélie de Montmirail (6);

Albert de Montmort (7):

Hugues, dit Cholet, comte de Roucy (8);
Payen de Verzy (9).

(1) Charte de 1117, dans l'Hist. de la maison de Châtillon, pr., p. 21-22.

(2) Ibid.; charte de 1101 au plus tard, dans le Gall. Christ., VIII, Instr., p. 309.

(3) Lizy, Seine-et-Marne, arr. de Meaux, chef-lieu de canton. Charte de l'année 1123 dans le Gall. Christ., X, Instr., p. 110.

(4) Méry, Marne, arr. de Reims, cant. de Ville-en-Tardenois. Charte de l'année 1123, dans le Gall. Christ., X, Instr., p. 110.

(5) Montanglaust, com. de Coulommiers. Berneredus de Monte Engleadi, témoin dans une charte de 1101, Gall. Christ. nova, I, 53-54.

(6) Montmirail, prononcez Montmirel, Marne, arr. d'Epernay, chef-lieu de canton: Helias dominus de Montemirello, témoin en 1123, Gall. Christ., X, Instr., 110. Il paraît que dès le x1° siècle ce nom de lieu se prononçait comme aujourd'hui.

(7) Montmort, Marne, arr. d'Epernay, chef-lieu de canton. Charte de l'année 1102, ap. T. Du Plessis, Hist. de l'église de Meaux, II, 16-18, et Gall. Christ. nov., I, Instr., p. 53-54.

(8) Roucy, Aisne, arr. de Laon, cant. de Neufchâteau. Hugues Cholet régna de 1104, au plus tôt, à 1160 environ. La charte où il figure est de 1117, Hist. de la maison de Châtillon, pr., p. 2122. Il résulte formellement de cette pièce que Hugues était vassal de Thibaut.

(9) Verzy, Marne, arr. de Reims, chef-lieu de canton. Charte de l'année 1101 au plus tard, Gail. Christ., VIII, Instr., p. 309.

A la même époque, le comte de Blois avait des prévôts au moins dans les localités suivantes :

1° Château-Thierry (1),

2o Coulommiers (2),

3° Mons (3),

4° Provins (4).

(1) Stephanus prepositus, dans une charte datée de ChâteauThierry, 1123, Gall. Christ., X, Instr., p. 110.

(2) Lambertus Columbariensis prepositus, dans une charte de 1101, Gall. Christ. nov., I, Instr., p. 53-54.

(3) Frotmundus prepositus Montis. Charte de 1118, Gall. Christ., XII, Instr., 21 C.

(4) Herbertus prepositus de Pruvigno. Charte de 1118 dans le Gall. Christ., XII, Instr., 21 C.

CHAPITRE VII.

Thibaut, deuxième du nom comme comte de Champagne, quatrième du nom comme comte de Blois. Seconde partie : depuis l'avènement de Thibaut au comté de Champagne, dans les premiers mois de l'année 1125, jusqu'à la mort de son oncle Henri Ier, roi d'Angleterre, en décembre 1135.

Maître de Troyes, Vitry, Bar-sur-Aube, et du reste des états de son oncle Hugues, Thibaut pouvait devenir pour le roi d'Angleterre un allié beaucoup plus utile, pour le roi de France un ennemi beaucoup plus redoutable; mais nous n'avons connaissance d'aucun acte d'hostilité dirigé par lui contre Louis VI dans la période dont nous allons nous occuper. Suger nous dit bien que notre comte était en guerre avec le roi, mais cette guerre ne semble avoir eu dès-lors de la part de Thibaut qu'un caractère purement défensif. Suger, tout entier à la louange du roi de France, son héros, ne parle de cette guerre que pour faire ressortir la multiplicité des difficultés dont la vieillesse active, quoique prématurée de ce prince (1), triomphait pour sa gloire personnelle et pour l'honneur du pays. Ainsi, Charles le Bon,

(1) Louis VI serait né vers la fin de l'année 1081, d'après Hariulfe, Vita S. Arnulfi Suessionensis episcopi, ap. D. Bouquet, XIV, 58 A. Suivant Brial, ibid., note, cette date pourrait s'entendre des premiers mois de l'année 1082; mais ceci n'est pas rigoureusement prouvé, ce nous semble, et c'est d'ailleurs en contradic

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