Fo 107 ro.

15. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE BUISSI.

Fo 111 ro.

46. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHastellerie de Saint-EsmenoT (1). Fo 119 ro.

17. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE BAR-SUS-AUBE.

Fo 126 ro.

18. [CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE SULaines] (2).

Fo 127 ro.

19. CE SUNT LI FIÉ DE LA FERTÉ.

Fo 134 ro.

20. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE RÔNAI.

Fo 143 r°.

21. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE WASSI.

Fo 147 ro.

22. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE NOGENT.

Fo 149 r°.

23. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE PONZ-SUS-SAIGNE.

Fo 154 r.

24. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE CHANTE-MELLE.

Fo 160 ro.

25. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE de Sézenne.

Fo 168 ro.

26. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE VERTU.

Fo 176 ro.

27. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE MAROIL.

Fo 184 ro.

28. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE D'ESPARNAI.

(1) Sainte-Menehould.

(2) Addition du XIIIe siècle.

Fo 189 v°.

29. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE MONT-FELIS.

Fo 192 ro.

30. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE DE MÉRI.

F° 196 r°.

31. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE VILLEMOR.

Fo 199 r.

32. LI FIÉ DOU VAL ROUGNON.

Fo 200 ro.

33. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTÉLERIE DE CHAUMONT.

Fo 204 ro.

34. CE SUNT LI FIÉ DE LA CHASTELLERIE de Paienz.

Ce précieux manuscrit, rédigé comme on le voit en français, est intitulé: Inventaire et registre des noms des vassaux du comté de Champagne de l'an mil deux cens dix. Mais ce titre a été écrit au XVIIIe siècle. La date précise qu'il nous donne est contredite par le texte même qui semble prouver que la rédaction a eu lieu dans les dernières années de la régence de Blanche, et dans tous les cas après 1214. En effet ce manuscrit paraît, sauf quelques retouches peu importantes, avoir été tout entier écrit d'un seul jet, et on y trouve la traduction de l'art. 360, p. xxviii de notre édition du Feoda, lequel article concerne la bataille de Bouvines (1). On ne peut donc rien conclure des pas

(4) « Manesiers de Cosances, escuier mi sires li rois, hom » liges à Madame la contessé de sa méson fort o tot le por» pris et de L arpanz de terre que Madame la contesse li

sages où il est question de faits antérieurs (4). A la suite des extraits du Feoda Campania et du Registre des hommages de Thibaut V, nous avons placé trois annexes. Ces pièces sont aussi tirées des manuscrits de Lévesque de La Ravallière.

Ce sont 1° une enquête sur les limites du domaine royal et du comté de Champagne dans le département actuel de Seine-et-Marne. Cette enquête est de l'année 1234 au plus tôt, de l'année 1274 au plus tard (2). Elle avait été communiquée à Lévesque de La Ravallière par Lancelot.

2o Un état des localités où le comte de Champagne avait le droit de gîte. Cet état indique le nombre des gîtes dus annuellement, et les sommes

» donna à essarter, quant il aporta les lettres de la victoire » mi sires li rois, que les contes de Flandres, de Bouloigne » et de Salebéré estoient pris (fo 32 ro). » On remarquera la manière rigoureusement étymologique dont la règle de l'S est appliquée dans ce texte qui remonte au plus tard, je pense, à l'année 1222.

(1) Voir fo 444 ro, la traduction de notre art. 238 (p. xvi) et les deux passages suivants : « L'an de grace м et cc et x, » Henri de Avilli dona à Madame la contesse fiez que Miles » de Tornans, Miles de la Parai et Oudins de Chasuelle tien» nent de celui (fo 146 ro). » << Henri de Baazo fist homage » à Madame la contesse Blanche et dona plège dou rachat » Ansiau de Triangnel; mès il ne set nomer le fié ne ne sa» voit qu'il fût lige ou non. Mès dedanz la feste de touz sainz » d'icel an, c'est à savoir mo cco et x, dut le fié nomer et mons>> trer où il doit estre lige (fo 497 vo).

(2) Annexe A, p. LVI-LIX.

d'argent moyennant lesquelles les vassaux pouvaient se dispenser de cette charge (1). On peut comparer ce document avec les articles 429-441 du Feoda Campaniæ, p. XXXVI-XXXVIII. Lévesque de La Ravallière l'avait copié sur un des mémoriaux de la chambre des Comptes.

Ces deux premières annexes, comme le Feoda Campania et le registre des hommages de Thibaut V, nous font connaître une partie importante des vassaux du comté de Champagne, mais ne nous donnent que des indications fort incomplètes sur le domaine de ces comtes. Elles nous apprennent seulement, en fait de domaines, les noms des chefslieux de prévôté.

Le document le plus étendu que nous connaissions sur le domaine des comtes de Champagne, est le registre des Archives de l'Empire, coté K 1154, et intitulé Extenta comitatus Campanie et Brie. Malheureusement, quoiqu'il contienne un grand nombre de pièces antérieures à l'année 1285, où l'avènement de Philippe-le-Bel au trône de France réunit la Champagne à la couronne, il est évidemment postérieur à cette date. D'une part, en effet, son écriture est du XIVe siècle; de l'autre, la suppression du bailliage de Sézanne atteste une date plus récente que le décès de Blanche d'Artois dont ce bailliage formait le

(4) Annexe B, p. LX-LXII.

douaire (4). Ce registre, d'ailleurs, était trop volumineux pour entrer dans le cadre du présent ouvrage. Nous nous bornerons à donner ici la table que nous en avons dressée; souhaitant qu'un jour, comme le registre P 1114, il puisse trouver un éditeur.

C'est la teneur de la franchise de la Villeneuve (1475).

(4) M. A. Lefèvre, dans son mémoire intitulé: Les finances de la Champagne, p. 6-7, croit l'Extenta plus ancien. Tout en rendant justice aux mérites qui distinguent le travail de M. Lefèvre, et en constatant que nous lui devons la connaissance d'un bon nombre de faits importants, nous ne sommes pas sous ce point de l'avis du savant auteur.