Histoire de la révolution de 1848: Chute de la royauté

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Pagina 213 - La commission espère que, dans cette occasion, tout homme présent se considérera comme un fonctionnaire chargé de faire respecter l'ordre ; elle se confie à la présence des gardes nationaux ; elle se confie aux sentiments de la population parisienne, qui veut la paix publique avec la liberté, et qui sait que, pour assurer le maintien de ses droits, elle n'a besoin que d'une démonstration paisible, comme il convient à une nation intelligente, éclairée...
Pagina 269 - Nous proposons de mettre le ministère en accusation, comme coupable : « 1° D'avoir trahi au dehors l'honneur et les intérêts de la France; « 2° D'avoir faussé les principes de la constitution, violé les garanties de la liberté et attenté aux droits des citoyens ; « 3° D'avoir, par une corruption systématique, tenté de substituer à la libre expression de l'opinion publique les calculs de l'intérêt privé et de pervertir ainsi le gouvernement représentatif;
Pagina 220 - Néanmoins, comme il a déclaré devant la chambre des députés que cette question était de nature à recevoir une solution judiciaire , au lieu de s'opposer par la force à la réunion projetée, il a pris la résolution de laisser constater la contravention en permettant...
Pagina 253 - Hommes du peuple, gardez-vous demain de tout » téméraire entraînement. » Ne fournissez pas au pouvoir l'occasion cherchée » d'un succès sanglant. » Ne donnez pas, à cette Opposition dynastique qui » vous abandonne et qui s'abandonne , un prétexte » dont elle s'empresserait de couvrir sa faiblesse.
Pagina 199 - Constitution, les ruines de votre liberté d'opinion, » l'arbitraire ministériel à la place du droit national! » Nous avons mis le cou de la France sous les pieds » d'un ministre ! (Acclamations). » Non! non! cela n'est pas possible! nous ne serions » plus des hommes! Ce ne serait plus un peuple! Nous » devrions donner à l'instant même notre démission, » disparaître, et nous anéantir dans la déconsidération » publique. (Nouvelles acclamations). » Messieurs, parlons de sang-froid;...
Pagina 139 - ... qui a effacé la fiction constitutionnelle et a mis le roi en cause sur toutes les questions. Il n'ya plus de ministres, leur responsabilité est nulle, tout remonte au roi. Le roi est arrivé à un âge auquel on n'accepte plus les observations; il est habitué à gouverner. Il aime à montrer que c'est lui qui gouverne; son immense expérience, son courage et toutes ses grandes qualités, font qu'il affronte le danger audacieusement; mais le danger n'en existe pas moins.
Pagina 221 - Ici aucun doute n'est possible de bonne foi ; les lois les plus claires, les mieux établies sont violées. Le gouvernement saura les faire respecter; elles sont le fondement et la garantie de l'ordre public. « J'invite tous les bons citoyens à se conformer à ces lois, à ne se joindre à aucun rassemblement, de crainte de donner lieu à des troubles regrettables. Je fais cet appel à leur patriotisme et à leur raison , au nom de nos institutions, du repos public et des intérêts les plus chers...
Pagina 269 - D'avoir, dans le même intérêt, ruiné les finances de l'État et compromis ainsi les forces et la grandeur nationales; 6° D'avoir violemment dépouillé les citoyens d'un droit inhérent à toute constitution libre, et dont l'exercice leur avait été garanti par la charte, par les lois et par les précédents; 7°...
Pagina 339 - L'interruption qui vient de s'élever, reprend M. Guizot, ne me fera rien ajouter ni rien retrancher à mes paroles. Le roi vient d'appeler en ce moment M. le comte Molé pour le charger de former un nouveau cabinet. Tant que le cabinet actuel sera chargé des affaires, il maintiendra ou rétablira l'ordre et fera respecter les lois selon sa conscience, comme il l'a fait jusqu'à présent.
Pagina 99 - Pagnerre, je n'espérais pas, pour nos propositions, un succès aussi prompt et aussi complet. Ces messieurs voient-ils bien où cela peut les conduire? Pour moi, je confesse que je ne le vois pas clairement; mais ce n'est pas à nous radicaux à nous en effrayer. — Vous voyez cet arbre , reprit alors M. Garnier-Pagès; eh bien! gravez sur son écorce le souvenir de ce jour : ce que nous venons de décider, c'est une révolution.

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