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M. le docteur Wasseige, fils, de Liége, a soumis à l'appréciation de l'Académie une observation d'opération césarienne. Commissaires: MM. Hubert et Marinus.

Conformément au désir qui lui en avait été exprimé par le Bureau, au nom de l'Académie, M. le professeur Melsens a transmis le résumé de son mémoire sur l'emploi de l'iodure de potassium, pour combattre les affections saturnines, mercurielles et les accidents consécutifs de la syphilis. Commissaires MM. Hairion et Thiry.

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A l'appui de la demande qu'il a faite d'être porté sur la liste des aspirants au titre de correspondant, demande qui a été communiquée à l'Académie dans sa séance du 29 du mois d'avril dernier, M. le docteur Martinenq, de Grasse (France), signale spécialement à l'attention de la Compagnie son ouvrage sur la fièvre puerpérale. Il invoque aussi, dans le même but, la théorie organicienne qu'il a exposée dans les divers écrits dont il lui a fait hommage. Il soumet en même temps à son appréciation un travail manuscrit sur la vaccine. - Commissaires MM. Sovet et Vleminckx.

M. le docteur Grenson, prosecteur à l'Université de Liége, soumet à l'Académie une communication relative à un procédé de préparation anatomique des organes creux, et joint à son travail un cœur humain préparé d'après ce procédé. Commissaires MM. Gluge et Van Kempen.

M. le docteur Janssens, de Bruxelles, soumet à la Compagnie un mémoire intitulé: Essai de topographie médicale de la ville de Bruxelles, pour l'année 1865. -Commissaires : MM. Bellefroid et Marinus.

Depuis sa dernière séance et avant le jour fixé pour la clôture du concours, l'Académie a reçu cinq nouveaux mé

moires en réponse à la question relative aux effets de l'usage et de l'abus du tabac. Ils portent pour devises:

Le premier :

«Fumez, si vous voulez; mais ne soyez point oisif. C'est dans le travail qu'est la santé et c'est la santé seule qui permet d'user impunément du tabac. »

Le deuxième :

<< Tandis que la civilisation avance si lentement, une herbe
fétide a conquis le monde en moins de deux siècles. »
(Michel Lévy, Traité d'hygiène.)

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La Commission chargée de l'appréciation des mémoires du concours sur le tabac, a été nommée dans le comité secret de la séance. Ce sont MM. Fallot, Gluge et Tallois qui la composent.

Bien que son travail ne soit pas dans les conditions voulues pour le concours, M. Jolly, membre de l'Académie de médecine de Paris, fait hommage à la Compagnie de son opuscule intitulé Études hygiéniques et médicales sur le tabac, ce

travail renfermant, à son avis, des faits et des documents qui peuvent apporter quelques lumières nouvelles à la question dont il s'agit.

M. le professeur Louis Chierici, de Bologne, a transmis aussi, dans le but de prendre part au concours, une brochure publiée en langue italienne et intitulée De l'usage et de l'abus du tabac et de ses pernicieux effets sur l'économie animale. Cet opuscule est accompagné de quelques pages manuscrites traitant le même sujet.

Ce travail n'étant point dans les conditions exigées par le programme, ne peut être admis au concours.

Les écrits de MM. Jolly et Chierici seront communiqués à la Commission qui est chargée d'apprécier les mémoires envoyés au concours en réponse à la question relative au tabac.

En rappelant les quelques travaux qu'il a offerts, l'année dernière, à la Compagnie, M. le docteur Lancereaux, de Paris, envoie une nouvelle publication sur l'alcoolisme et demande à être porté sur la liste des aspirants au titre de correspondant.

MM. Michaux, Hairion, Soupart, Van Roosbroeck, Graux, Hubert, Sovet et Gouzée proposent de porter sur la liste des candidats au titre de correspondant: MM. Michon, chirurgien honoraire des hôpitaux et M. Mattei, professeur d'accouchements, à Paris.

tion.

Renvoi à la Commission de présenta

M. le docteur Stilling, membre honoraire de l'Académie, à Cassel, fait hommage du premier volume de ses nouvelles recherches anatomiques sur le cervelet de l'homme. Cet ouvrage est accompagné d'un atlas de neuf planches photographiées.

Les titres des publications dont il vient d'être fait mention et ceux de diverses autres qui ont été offertes à la Compagnie, seront insérés au bulletin de la séance. Des remercîments

sont votés pour l'envoi de ces travaux.

III. NOMMINATION D'UNE COMMISSION.

L'Académie ayant décidé, dans sa séance du 25 février de l'année courante, que des élections de membres honoraires et de correspondants auront lieu au mois d'octobre prochain, les sections se réunissent pour désigner, chacune dans son sein, le membre qui fera partie de la Commission de présentation.

Le dépouillement des procès-verbaux constate que MM. Fallot, Van Coetsem, Michaux, Sovet, Depaire et Gaudy ont été élus.

Aux termes de l'art. 20 du règlement, M. le président de l'Académie fait partie de droit de ladite Commission.

IV.

DÉPOT ET LECTURE D'UNE PROPOSITION.

Après l'avoir déposée sur le Bureau, M. Gluge est autorisé, conformément à l'art. 99 du règlement, à donner lecture de la proposition suivante :

Messieurs,

Vous savez que la chair du porc renferme quelquefois un ver, la trichina spiralis. Les observations de M. Zenker, auquel l'Institut de France a donné une récompense bien méritée

ont démontré que le développement de ce ver chez l'homme constitue une maladie grave souvent mortelle. Par les recherches de M. Virchow, nous savons que les vers introduits dans le canal digestif y développent des organes sexuels. Les embryons immigrent de là dans la chair musculaire de l'homme et ses fibres deviennent leur habitation et leur nourriture. La trichinose compte déjà des centaines de victimes. La maladie est relativement rare, parmi les porcs, mais un seul animal suffit pour empoisonner un grand nombre de personnes. Ainsi il est vrai qu'à Brunswick, un seul cas a été trouvé sur 12,000 animaux, mais à Hettstädt la chair d'un seul animal a suffi pour produire la maladie chez cent et cinquante-trois personnes dont vingt-trois ont succombé. Il parait du reste que la viande bien cuite et très-salée n'offre pas de dangers. Il me semble donc qu'il y a lieu de ne pas trop nous laisser dévancer par nos voisins et qu'il y a aussi quelques mesures de prudence à prendre en Belgique. Je demande à l'Académie de vouloir bien attirer l'attention des autorités médicales compétentes sur ce sujet par l'intermédiaire du Gouvernement.

Dans les villes où il existe comme généralement en Belgique un abattoir, la surveillance sera facile, par un médecin vétérinaire, pourvu qu'il ait préalablement acquis les connaissances nécessaires.

Cette dernière réflexion n'est peut-être pas superflue, en considérant combien les études de l'enseignement supérieur se sont affaiblies chez nous en tout ce qui concerne les connaissances anatomiques et physiologiques sans lesquelles les progrès de l'art de guérir sont impossibles.

Cette proposition est adoptée.

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