Philon d'Alexandrie: Ecrits historiques; influence, luttes et persécutions des Juifs dans le monde romain

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Didier et cie, 1867 - 389 pages
 

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Fréquemment cités

Page 357 - Quelqu'un parmi vous est-il malade? qu'il appelle les prêtres de l'Eglise , et qu'ils prient sur lui en l'oignant d'huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le soulagera ; et s'il a commis des péchés , ils lui seront remis *. » Toute la tradition chrétienne a vu dans ces dernières paroles le sacrement de l'extrême-onction.
Page 84 - Poignard : c'était la liste de tous ceux qu'il destinait à la mort. On lui trouva aussi une grande cassette pleine de poisons. Claude les fit jeter dans la mer; les flots en furent infectés, et la marée jeta sur le rivage quantité de poissons morts. L. Il avait la taille haute, le teint pâle, le corps énorme, les jambes extrêmement menues, ainsi que le cou, les yeux enfoncés, les tempes creuses, le front large et menaçant, peu de cheveux, et presque point sur le devant de la tête; le reste...
Page 321 - La plupart des prisonniers de guerre amenés en Italie ayant été affranchis, étaient devenus citoyens romains; ils avaient reçu de leurs maîtres la liberté sans qu'on les forçât de renoncer à aucun des usages de leur pays. L'Empereur savait qu'ils avaient des proseuques où ils se réunissaient, surtout les saints jours de sabbat et faisaient publiquement profession de la religion de leurs pères; il savait qu'ils recueillaient des prémisses et envoyaient des sommes d'argent à Jérusalem...
Page 322 - Ces sacrifices se font encore et resteront comme un monument éternel des vertus de l'Empereur. A Rome, chaque fois que le peuple reçut des distributions mensuelles d'argent et de blé, il voulut qu'on n'oubliât point les Juifs ; si cette largesse tombait un jour de sabbat, jour où nos coreligionnaires ne peuvent ni donner ni recevoir, ni faire quoi que ce soit qui concerne la vie, rien surtout en vue du gain, les distributeurs avaient l'ordre de remettre, pour les Juifs, le don public au lendemain...
Page 265 - Un poète d'Atella fut brûlé dans l'arène pour un vers équivoque. Un chevalier romain, exposé aux bêtes, s'écria qu'il était innocent; il le fit revenir, lui fit arracher la langue et le renvoya au supplice. XXVIII. Il demanda un jour à un citoyen qu'il avait rappelé de l'exil, où il était depuis longtemps, ce qu'il avait coutume d'y faire. Celui-ci répondit pour le flatter : « Je demandais aux dieux ce qui est arrivé, que Tibère mourût et que vous régnassiez. » Sur ce propos,...
Page 364 - Jérusalem, dans le pa» lais d'Hérode des boucliers d'or, moins pour honorer Tibère v que pour déplaire au peuple. Ils ne portaient aucune image, » ni rien qui fût expressément interdit, mais seulement une » inscription contenant les noms de celui qui les avait dédiés, » et de celui auquel ils élaientconsacrés. La nouvelle s'en étant » répandue, le peuple se rassembla et députa au Procurateur » les quatre fils du Roi (Hérode...
Page 102 - Strabon, dans la ville de Cyrène des bourgeois, des laboureurs, des étrangers et des Juifs, car ces derniers sont répandus dans toutes les villes, et il serait difficile de trouver en toute la terre un lieu qui ne les ait reçus2.
Page 304 - ... tous ceux qu'il avait commis. Il voulait se retirer à Antium ou à Alexandrie après avoir fait périr tout ce qu'il y avait de plus illustre dans les deux premiers ordres de l'état. On ne saurait en douter, puisque l'on trouva dans ses papiers deux , mémoires intitulés , l'un LE GLAIVE , et l'autre LE POIGNARD : c'était la liste de tous ceux qu'il destinait à la mort. On lui trouva aussi une grande cassette pleine de poisons. Claude les fit jeter dans la mer; les flots en furent infectés,...
Page 364 - ... adjoignit les autres membres de la famille royale et tout ce qu'il y avait de hauts personnages pour le prier de renoncer à cette innovation et d'enlever les boucliers, de ne pas violer les usages de nos ancêtres, jusqu'alors respectés par les rois* et les empereurs. Pilate opposa à ces prières un refus plein de roideur, car il était d'un caractère dur et opiniâtre. « Alors on s'écria : « Ne nous provoque pas à la « révolte et à la guerre ; ne cherche pas à troubler la « paix;...
Page 265 - MAIS ENCORE DES GLAIVES. Un citoyen qui avait été préteur , et qui était retiré à Anticyre pour sa santé , demandait la permission d'y faire un plus long séjour : il ordonna qu'on le tuât , disant qu'il lui fallait une saignée , puisque l'ellébore ne lui servait de rien. Tous les dix jours il faisait la liste des prisonniers qu'il fallait exécuter, et il appelait cela APURER SES COMPTES. Ayant condamné en même temps des Grecs et des Gaulois , il se vantait d'AVOiR SUBJUGUÉ LA GALLOGRÈCE...

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