Collection compléte des mémoires relatifs á l'histoire de France, depuis le régne de Philippe Auguste jusquáu commencement du dix-septiéme siécle

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Pagina 350 - Mais quoique ma tendresse pour mes peuples ne soit pas moins vive que celle que j'ai pour mes propres enfants, quoique je partage tous les maux que la guerre fait souffrir à des sujets aussi fidèles, et que j'aie fait voir à toute l'Europe que je désirais...
Pagina 71 - pas plus tôt les yeux fermés , qu'il y aura une con« fusion générale , excitée par la division des grands , « le mécontentement général des peuples , et la mi« sère à laquelle ils sont réduits par la cherté de « toutes choses; et s'il n'ya point de justice ni de « police à présent , on en doit encore moins attendre « dans cet événement. Le général des peuples est « tellement porté en faveur de la France, qu'il ya « beaucoup d'apparence qu'ils viendront à moi , aussi «...
Pagina 71 - Majesté aura la bonté de me donner ses ordres po« sitifs, ou de demeurer ici jusqu'à ce qu'elle m'or« donne d'en sortir, ou de m'en tirer, sous le prétexte « d'aller recevoir ses ordres pour assister aux cours, « ne voyant point qu'il reste rien à faire dans cette « occasion à un ambassadeur de Votre Majesté pour « ses intérêts. » Le dernier article de la lettre portoit :
Pagina 205 - Je me suis toujours soumis, dit Louis XIV en l'envoyant, à la volonté divine, et les maux dont il lui plaît d'affliger mon royaume ne me permettent plus de douter du sacrifice qu'elle demande que je lui fasse de tout ce qui me pouvait être le plus sensible.
Pagina 57 - ... suivit jusqu'à Passaw, où ce prince lui dit d'attendre; qu'il feroit toutes les tentatives possibles auprès de l'Empereur pour le faire venir, et que si elles étoient inutiles, il lui enverroit un courrier. Elles ne pouvoient guère réussir : le courrier arriva, et le marquis de Villars profita de la permission que le Roi lui avoit donnée de revenir en France pour le temps que dureroit la campagne de Hongrie, s'il ne lui étoit pas possible de la faire. Il passa par Ratisbonne, où il vit...
Pagina 350 - ... à quelques-unes de mes provinces frontières. Je passe sous silence les insinuations qu'ils m'ont faites de joindre mes forces à celles de la ligue et de contraindre le Roi, mon petit-fils, à descendre du trône, s'il ne consentait pas volontairement à vivre désormais sans tlats et à se réduire à la simple condition d'un particulier.
Pagina 23 - La perte de Barcelone lui fut plus sensible qu'aucune autre, parce que cette ville, capitale de la Catalogne, et située dans le continent de l'Espagne, lui étoit plus connue que les villes de Flandre, dont il ignoroit l'importance, au point de croire que Mons appartenoit au roi d'Angleterre , et de le plaindre lorsque le Roi fit la conquête de cette province.
Pagina 28 - ... la même faculté, à plus forte raison, étoit réservée nécessairement aux enfans privés, par quelque acte que ce pût être, d'une succession légitime. Les grâces accordées aux Allemands, préférés aux Espagnols par le crédit de la Reine, augmentèrent chaque jour la haine que la nation avoit pour eux : les peuples, accablés d'impôts, fatigués d'un gouvernement étranger, espéroient qu'un prince français, établissant chez eux une juste domination...
Pagina 350 - Ils refusoient de prendre de leur côté d'autre engagement que de faire cesser tous actes d'hostilités jusqu'au premier du mois d'août, se réservant la liberté d'agir alors par la voie des armes, si le roi d'Espagne mon petit-fils persistoit dans la résolution de défendre la couronne que Dieu lui a donnée, et de périr plutôt que d'abandonner des peuples fidèles qui depuis neuf ans le reconnoissent pour leur roi légitime.
Pagina 75 - Roi leur maître venoit à mourir, la justice fût « rendue aux légitimes héritiers; mais ce ne sont que « de simples vœux sans effet , et je n'ai pas vu la « moindre démarche en faveur de mon fils ou de mes « petits-fils pendant que l'ambassadeur de l'Empereur « avoit le crédit de changer le conseil du roi d'Es...

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