Voyages de la Chine à la côte nord-ouest d'Amérique,: faits dans les années 1788 et 1789; précédés de la relation d'un autre voyage exécuté en 1786 sur le vaisseau le Nootka, parti du Bengale; d'un recueil d'observations sur la probabilité d'un passage nord-ouest; et d'un traité abrégé du commerce entre le côte nord-ouest et la Chine, etc. etc, Volume 3

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Chez F. Buisson, Libraire, rue Hautefeuille, no. 20, 1795 - 391 pagina's
 

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Pagina 22 - Les canot s dont ils se servent en cette occasion sont d'une grandeur qui tient le milieu entre leurs canots de guerre et ceux qu'ils emploient ordinairement. Ils les construisent d'une forme qui répond parfaitement à l'objet qu'ils se proposent. Dix-huit ou vingt hommes peuvent y tenir à l'aise. • » Les harpons dont ils font usage pour frapper la baleine ou tout autre animal marin , sont faits avec tme habileté merveilleuse.
Pagina 24 - ... l'eau. La baleine expire bientôt , et est traînée sur le rivage avec fracas , et au milieu des cris de joie des assaillant. On la coupe sur le champ en morceaux ; une partie est destinée pour le repas qui termine ce jour de triomphe , et .le reste se distribue entre ceux qui en ont partagé la gloire et les dangers. ( Voyage de la Chine à la côte nord-ouest de l'Amérique, par le capitaine J.
Pagina 23 - ... canots de la même grandeur que le sien , remplis d'hommes armés de harpons , et tout prêts à les employer, si le cas l'exige. Lorsque le monstrueux animal sent la pointe du premier crochet , il plonge à l'instant sous l'eau , et emporte avec lui la perche avec toutes les vessies qui y tiennent. Les canots...
Pagina 23 - IPS suivent à mesure qu'il sillonne l'ean , et chaque fois qu'il reparoît à la surface , les hommes qui sont dedans continuent de lui enfoncer leurs crochets dans le corps, jusqu'à ce qu'enfin le nombre de bouées flottantes qui y sont alors attachées , le mette dans l'impuissance de replonger sons l'eau.
Pagina 23 - Lapérouse. perche flotte sur l'ean par le moyen de peaux de veau marin remplies de vent, ou de vessies de poisson dont on l'a garnie d'une manière très-sûre et trèssolide. » Le chef lui-même est le principal harponneur , et le premier qui frappe la baleine; il se fait accompagner de plusieurs canots de la même grandeur que ]e sien , remplis d'hommes armés de harpons , et tout prêts à les employer, si le cas l'exige.
Pagina 193 - Un chef, nommé Eappo , qui nous avait fait peu de visites , mais que nous connaissions pour un personnage de la première importance , vint , le soir , nous demander la paix de la part de Terreeoboo , et nous apporta des présents.
Pagina 194 - Nous y trouvâriies de plus l'os du métacarpe , et la tête dépouillée de la chair. La chevelure avait été coupée, et elle était séparée du crâne et jointe aux oreilles ; les os de la face manquaient. Nous y trouvâmes aussi ceux des deux bras , auxquels pendait la peau des avantbras; les os des jambes et des cuisses réunis , mais sans pied.
Pagina 7 - Lorsqu'il est tout neuf, et par conséquent encore propre, il a beaucoup d'élégance , sur - tout quand les bords en sont garnis d'une frange étroite de peau de loutre. Mais la mal-propreté de leurs maisons, et celle qu'on remarque continuellement sur eux-mêmes, a bientôt souillé, et, par conséquent, détruit cet éclat. Les naturels appellent ce vêtement un cotsack , et le portent de la même manière que leurs habillemens de peaux ou de fourrures.
Pagina 195 - Eappo nous dit que quelques-uns des chefs s'étaient emparés de la mandibule inférieure et des pieds , et que Terreeoboo mettait en usage tous ses moyens pour les ravoir. Eappo et le fils du roi vinrent à bord le...
Pagina 11 - Il consiste en un manteau ou pourpoint de cuir trèsépais , fait de peau d'élan , taillé en frange aux deux côtés et sur le cou , et orné partout ailleurs de glands de cuir. Il descend depuis le cou jusqu'aux talons. Différentes devises y sont peintes. Ce vêtement est assez fort pour résister aux flèches et même aux javelots lancés par l'ennemi. En effet, comme il flotte mollement sur le corps, il cède à là violence du trait , et, par conséquent , il amortit le coup.

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