Les adieux d'Adolphe Monod à ses amis et à l'église: octobre 1855 à mars 1856

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Ch. Meyrueis, 1845 - 189 pages
 

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Page 67 - Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu'à te chercher notre cœur empressé T'offre ses premiers vœux ; et que par toi finisse Le jour par toi saintement commencé. L'astre dont la présence écarte la nuit sombre Viendra bientôt recommencer son tour : O vous, noirs ennemis qui vous glissez dans l'ombre, Disparaissez à l'approche du jour.
Page 155 - Loin de nous cette nuit, dont nos âmes couvertes Dans le chemin du crime ont erré si longtemps. Imitons la lumière pure De l'astre étincelant qui commence son cours : Ennemis du mensonge et de la fraude obscure, Et que la vérité brille en tous nos discours. Que ce jour se passe sans crime; Que nos langues, nos mains, nos yeux soient [innocents. Que tout soit chaste en nous; et qu'un frein légitime Aux lois de la raison asservisse les sens.
Page 122 - Je suis la Résurrection et la Vie ; celui qui croit en moi, vivra, quand même il serait mort ; 26 Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra point pour toujours.
Page 66 - TANDIS que le sommeil, réparant la nature, •*• Tient enchaînés le travail et le bruit, Nous rompons ses liens, ô clarté toujours pure ! Pour te louer dans la profonde nuit. Que dès notre réveil notre voix te bénisse ; Qu'à te chercher notre cœur empressé T'offre ses premiers vœux ; et que par toi finisse Le jour par toi saintement commencé. L'astre dont la présence écarte la nuit sombre Viendra bientôt recommencer son tour...
Page 184 - Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique au monde, afin que tout homme qui croit en lui, ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Page 124 - Quittez, dit-il, la couche oisive Où vous ensevelit une molle langueur : Sobres, chastes et purs, l'œil et l'âme attentive, Veillez : je suis tout proche et frappe à votre cœur.
Page 7 - Seigneur, sous ta sûre conduite, Nous venons de passer le jour ; Que cette nuit soit une suite De tes soins et de ton amour. Sois notre garde et notre asile ; Joins aux biens que tu nous as faits, La douceur d'un sommeil tranquille Et le sentiment de ta paix. Donne-nous de saintes pensées Dans le silence de la nuit ; Et de tes bontés retracées Fais-nous savourer le doux fruit. Eclaire sans cesse notre âme Des rayons d'une vive foi; Entretiens la céleste flamme Dont nous devons brûler pour...
Page 176 - Nous t'implorons, Seigneur ; tes bontés sont nos [armes : De tout péché rends-nous purs à tes yeux; Fais que t'ayant chanté dans ce séjour, de larmes, Nous te chantions dans le repos des cieux. Exauce, Père Saint, notre ardente prière, Verbe, son fils, Esprit, leur nœud divin, Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière, Règnes au ciel sans principe et sans fin. LE MARDI A LAUDES L'oiseau vigilant nous réveille, Et ses chants redoublés semblent chasser la nuit : Jésus se fait entendre...
Page 98 - Gloire à toi, Trinité profonde, Père, Fils, Esprit saint : qu'on t'adore toujours, Tant que l'astre des temps éclairera le monde, Et quand les siècles même auront fini leur cours.
Page 91 - Quand je n'aurais pour moi père ni mère, Quand je n'aurais aucun secours humain, Le Tout-Puissant, en qui mon âme espère, Pour me sauver me prendrait par la main. Conduis-moi donc, ô Dieu qui m'as aimé ! Délivre-moi de mes persécuteurs; Ferme la bouche à mes accusateurs ; Ne permets pas que j'en sois opprimé.

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