Poésies nouvellesGarnier, 1859 - 370 pagina's |
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Pagina 16
... sourire Voltige - t - il encor sur tes os décharnés ? Ton siècle était , dit - on , trop jeune pour te lire ; Le nôtre doit te plaire , et tes hommes sont nés . Il est tombé sur nous , cet édifice immense Que de tes larges mains tu ...
... sourire Voltige - t - il encor sur tes os décharnés ? Ton siècle était , dit - on , trop jeune pour te lire ; Le nôtre doit te plaire , et tes hommes sont nés . Il est tombé sur nous , cet édifice immense Que de tes larges mains tu ...
Pagina 29
... sourire . Il prit un flacon noir qu'il vida sans rien dire ; Puis , se penchant sur elle , il baisa son collier . Quand elle souleva sa tête appesantie , Ce n'était déjà plus qu'un être inanimé . Dans ce chaste baiser son âme était ...
... sourire . Il prit un flacon noir qu'il vida sans rien dire ; Puis , se penchant sur elle , il baisa son collier . Quand elle souleva sa tête appesantie , Ce n'était déjà plus qu'un être inanimé . Dans ce chaste baiser son âme était ...
Pagina 40
... sourire , D'abord à me répondre hésita quelque temps ; Puis il tendit la main et finit par me dire : Qu'il n'avait pas de quoi donner aux mendiants . » Le ton dont il le dit , je ne peux pas l'écrire . XXXI Mais vous savez , lecteur ...
... sourire , D'abord à me répondre hésita quelque temps ; Puis il tendit la main et finit par me dire : Qu'il n'avait pas de quoi donner aux mendiants . » Le ton dont il le dit , je ne peux pas l'écrire . XXXI Mais vous savez , lecteur ...
Pagina 44
... sourire . Je ne sais quel caprice alors la conseilla ; Elle étendit la main et me dit : « Jouez là . » Par cet ange aux yeux bleus je me laissai conduire , Et je n'ai pas besoin , mon ami , de vous dire Qu'avec quelques louis mon numéro ...
... sourire . Je ne sais quel caprice alors la conseilla ; Elle étendit la main et me dit : « Jouez là . » Par cet ange aux yeux bleus je me laissai conduire , Et je n'ai pas besoin , mon ami , de vous dire Qu'avec quelques louis mon numéro ...
Pagina 47
... sourire semblait d'un ange : elle chanta . Fille de la douleur , Harmonie ! Harmonie ! Langue que pour l'amour inventa le génie ! Qui nous vins d'Italie , et qui lui vins des cieux ! Douce langue du cœur , la seule où la pensée , Cette ...
... sourire semblait d'un ange : elle chanta . Fille de la douleur , Harmonie ! Harmonie ! Langue que pour l'amour inventa le génie ! Qui nous vins d'Italie , et qui lui vins des cieux ! Douce langue du cœur , la seule où la pensée , Cette ...
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Populaire passages
Pagina 56 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 75 - J'ai posé mon front dans mes mains Et sangloté comme une femme; Partout où j'ai, comme un mouton Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme; Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Pagina 225 - Écoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi.
Pagina 129 - Je ne puis; — malgré moi l'infini me tourmente; Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir, Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Pagina 132 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux I » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.
Pagina 89 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme : Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore ; Tu dis que le passé te voile l'avenir. Ne te plains pas d'hier ; laisse venir l'aurore : Ton âme est immortelle, et le temps va s'enfuir.
Pagina 209 - Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Pagina 99 - C'est un pêcheur qui chante au bord du grand che[min, Et de tant de beauté, de gloire et d'espérance, De tant d'accords si doux d'un instrument divin, Pas un faible soupir, pas un écho lointain ! vn Une croix ! et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais celui d'un époux.
Pagina 1 - Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Pagina 18 - Cloîtres silencieux, voûtes des monastères, C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer ! Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres, Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.