Poésies nouvellesGarnier, 1859 - 370 pagina's |
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... soir d'automne , Se vit à dix - neuf ans maître de sa personne , Et n'ayant dans la main ni talent ni métier . Il eût trouvé d'ailleurs tout travail impossible ; Un gagne - pain quelconque , un métier de valet , Soulevait sur sa lèvre ...
... soir d'automne , Se vit à dix - neuf ans maître de sa personne , Et n'ayant dans la main ni talent ni métier . Il eût trouvé d'ailleurs tout travail impossible ; Un gagne - pain quelconque , un métier de valet , Soulevait sur sa lèvre ...
Pagina 8
... soupir ; Un soupir plus léger que ceux des algues vertes , Quand , le soir , sur les mers voltige le zéphyr , Et que , sentant fléchir ses ailes embaumées Sous les baisers ardents de ses fleurs bien - aimées 8 POÉSIES NOUVELLES .
... soupir ; Un soupir plus léger que ceux des algues vertes , Quand , le soir , sur les mers voltige le zéphyr , Et que , sentant fléchir ses ailes embaumées Sous les baisers ardents de ses fleurs bien - aimées 8 POÉSIES NOUVELLES .
Pagina 9
... soir Sentait sur ce beau corps frémir son manteau noir ? Les pas silencieux du prêtre dans l'enceinte Font tressaillir le cœur d'une terreur moins sainte , O vierge ! que le bruit de tes soupirs légers . Regardez cette chambre et ces ...
... soir Sentait sur ce beau corps frémir son manteau noir ? Les pas silencieux du prêtre dans l'enceinte Font tressaillir le cœur d'une terreur moins sainte , O vierge ! que le bruit de tes soupirs légers . Regardez cette chambre et ces ...
Pagina 14
... soir en s'endormant ... - Prié ! Qui donc , grand Dieu ! C'est toi qu'en cette vie - Il faut qu'à deux genoux elle conjure et prie ; C'est toi qui , chuchotant dans le souffle du vent , Au milieu des sanglots d'une insomnie amère , Es ...
... soir en s'endormant ... - Prié ! Qui donc , grand Dieu ! C'est toi qu'en cette vie - Il faut qu'à deux genoux elle conjure et prie ; C'est toi qui , chuchotant dans le souffle du vent , Au milieu des sanglots d'une insomnie amère , Es ...
Pagina 16
... soir - Berce tes rideaux blancs dans ton joyeux miroir . C'est une belle nuit , c'est moi qui l'ai payée . Le Christ à son souper sentit moins de terreur Que je ne sens au mien de gaîté dans le cœur . Allons ! vive l'amour que l'ivresse ...
... soir - Berce tes rideaux blancs dans ton joyeux miroir . C'est une belle nuit , c'est moi qui l'ai payée . Le Christ à son souper sentit moins de terreur Que je ne sens au mien de gaîté dans le cœur . Allons ! vive l'amour que l'ivresse ...
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Populaire passages
Pagina 56 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 75 - J'ai posé mon front dans mes mains Et sangloté comme une femme; Partout où j'ai, comme un mouton Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme; Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Pagina 225 - Écoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi.
Pagina 129 - Je ne puis; — malgré moi l'infini me tourmente; Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir, Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Pagina 132 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux I » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.
Pagina 89 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme : Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore ; Tu dis que le passé te voile l'avenir. Ne te plains pas d'hier ; laisse venir l'aurore : Ton âme est immortelle, et le temps va s'enfuir.
Pagina 209 - Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Pagina 99 - C'est un pêcheur qui chante au bord du grand che[min, Et de tant de beauté, de gloire et d'espérance, De tant d'accords si doux d'un instrument divin, Pas un faible soupir, pas un écho lointain ! vn Une croix ! et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais celui d'un époux.
Pagina 1 - Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Pagina 18 - Cloîtres silencieux, voûtes des monastères, C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer ! Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres, Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.