Poésies nouvellesGarnier, 1859 - 370 pagina's |
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Pagina 14
... on lave les morts pour les mettre au tombeau ; C'est toi qui , cette nuit , quand elle est arrivée , Aux lueurs des éclairs , courais sous son manteau ! Hélas ! qui peut savoir pour quelle destinée , En 14 POÉSIES NOUVELLES .
... on lave les morts pour les mettre au tombeau ; C'est toi qui , cette nuit , quand elle est arrivée , Aux lueurs des éclairs , courais sous son manteau ! Hélas ! qui peut savoir pour quelle destinée , En 14 POÉSIES NOUVELLES .
Pagina 15
... hélas ! c'est la misère , Et non l'amour de l'or . - Telle que la voilà Sous les rideaux honteux de ce hideux repaire , Dans cet infâme lit , elle donne à sa mère , En rentrant au logis , ce qu'elle a gagné là . Vous ne la plaignez pas ...
... hélas ! c'est la misère , Et non l'amour de l'or . - Telle que la voilà Sous les rideaux honteux de ce hideux repaire , Dans cet infâme lit , elle donne à sa mère , En rentrant au logis , ce qu'elle a gagné là . Vous ne la plaignez pas ...
Pagina 36
... Hélas ! ce n'était guères . C'était bien vite fait de leur vider les mains . Ils regardaient alors toutes ces étrangères , Cet or , ces voluptés , ces belles passagères , Tout ce monde enchanté de la saison des bains , Qui s'en va sans ...
... Hélas ! ce n'était guères . C'était bien vite fait de leur vider les mains . Ils regardaient alors toutes ces étrangères , Cet or , ces voluptés , ces belles passagères , Tout ce monde enchanté de la saison des bains , Qui s'en va sans ...
Pagina 43
... hélas ! à sa froide patrie Rapportant dans son cœur un rayon de soleil . XXXIX Nous causâmes longtemps , elle était simple et bonne . Ne sachant pas le mal , elle faisait le bien ; Des richesses du cœur elle me fit l'aumône , Et , tout ...
... hélas ! à sa froide patrie Rapportant dans son cœur un rayon de soleil . XXXIX Nous causâmes longtemps , elle était simple et bonne . Ne sachant pas le mal , elle faisait le bien ; Des richesses du cœur elle me fit l'aumône , Et , tout ...
Pagina 50
... hélas ! ne vaut pas mieux ; Fût - ce même pour de la prose , Vos cadeaux sont trop dangereux . Que votre charité timide Garde son argent et son or , Car en ouvrant votre main vide , Vous pouvez donner un trésor . 1835 . LA NUIT DE MAI ...
... hélas ! ne vaut pas mieux ; Fût - ce même pour de la prose , Vos cadeaux sont trop dangereux . Que votre charité timide Garde son argent et son or , Car en ouvrant votre main vide , Vous pouvez donner un trésor . 1835 . LA NUIT DE MAI ...
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Populaire passages
Pagina 56 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 75 - J'ai posé mon front dans mes mains Et sangloté comme une femme; Partout où j'ai, comme un mouton Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme; Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Pagina 225 - Écoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi.
Pagina 129 - Je ne puis; — malgré moi l'infini me tourmente; Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir, Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Pagina 132 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux I » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.
Pagina 89 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme : Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore ; Tu dis que le passé te voile l'avenir. Ne te plains pas d'hier ; laisse venir l'aurore : Ton âme est immortelle, et le temps va s'enfuir.
Pagina 209 - Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Pagina 99 - C'est un pêcheur qui chante au bord du grand che[min, Et de tant de beauté, de gloire et d'espérance, De tant d'accords si doux d'un instrument divin, Pas un faible soupir, pas un écho lointain ! vn Une croix ! et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais celui d'un époux.
Pagina 1 - Marchait et respirait dans un peuple de dieux ; Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Pagina 18 - Cloîtres silencieux, voûtes des monastères, C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer ! Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres, Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.