Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres, et arts: Sciences et arts, Volume 27 ;Volume 87

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la Bibliothèque universelle, 1824
 

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Fréquemment cités

Page 258 - Hongrie , en réglant l'ordre de ba» taille, avait songé à notre honneur, nous lui » obéirions volontiers; mais croit-il que nous » soyons venus de si loin pour soutenir ses » milices et pour marcher à la suite de gens » des communes ? La coutume des Français » n'est point de donner après les autres, mais » d'encourager par leur exemple les autres à » bien faire. C'est nous faire affront que de » vouloir nous retenir enfermés dans un camp ; » les gens de ce pays-ci en feraient des...
Page 354 - Il conseilla de lui envoyer quelques unes de ces belles tapisseries à personnages qu'on ne savait faire qu'à Arras ; pour les étoffes d'or et de soie, c'était à Damas qu'on les tissait, et il en avait plus que les chrétiens. Le duc de Bourgogne acheta à Arras des tapis qui représentaient l'histoire du grand roi Alexandre. On y joignit des pièces du fameux écarlate de Bruxelles , de la fine toile de Rheims, de grands lévriers, et dix chevaux superbes avec des harnais resplendissans d'or...
Page 263 - ... mais ils commirent une nouvelle imprudence en s'engageant à sa poursuite. Ainsi , ils se livrèrent eux-mêmes aux dispositions habiles de Bajazet. Il avait déployé son armée, qui était fort nombreuse; faisant pour lors avancer ses ailes, au bruit terrible des timbales et des trompettes , il enveloppa les chrétiens , qui bientôt se virent perdus. Les Hongrois , épouvantés , s'enfuirent sans venir au secours des chevaliers. Leur roi fit de vains efforts pour les ramener au combat. Lui-même...
Page 355 - Bourgogne lui envoyait des ambassadeurs chargés de présents , qui allaient arriver pour traiter de la rançon du comte de Nevers, et il demanda à voir ce prince. On le lui permit, mais il ne put lui parler -que devant les Turcs. Le comte fut bien heureux d'avoir des -nouvelles de France, de savoir tout ce qui avait rapport à son père et à sa mère, d'apprendre qu'onallait traiter de sa liberté.
Page 265 - ... grands flots de ses blessures ; et lorsque de loin les chevaliers le virent tomber, il avait jonché la terre autour de lui d'une foule de Sarrasins. Ce fut de la sorte que les Français vendirent chèrement leur vie ; au commencement, les Turcs ne leur faisaient nul quartier, et ne songeaient point à les prendre. Ainsi périrent, avec la fleur de la noblesse française , messire Philippe de Bar, le sire Guillaume de la Tremoille. et Pierre son fils. Lorsque la victoire fut décidée , Bajazet...
Page 235 - ... que tout Grec comprend et sent avec amour, par cela seul qu'il est Grec, qu'il habite le sol et respire l'air de la Grèce; une poésie enfin qui vit, non dans les livres, d'une vie factice et qui n'est souvent qu'apparente, niais dans le peuple lui-même, et de toute la vie du peuple.
Page 362 - ... suffisaient pas encore pour satisfaire à une si énorme dette et à celles que le comte de Nevers avait contractées en revenant de sa prison. Il fallut engager des terres et de l'argenterie , vendre des cens et des redevances seigneuriales. La somme de deux cent mille livres à peu près, qui restait à payer au Duc, acheva de déranger ses finances, déjà si mal en ordre.
Page 362 - ... illustres compagnons, le comte Henri de Bar. Après plusieurs semaines passées à achever les promesses et contrats , au moyen desquels la république de Venise devait rembourser Respondi au compte du roi de Hongrie , le comte prit enfin sa route par Dijon , où il arriva le 28 février 1398; de là il vint à Paris, où le roi le reçut avec joie et bonté , puis il alla retrouver à Gand le duc et la duchesse de Bourgogne.
Page 255 - Guyenne, on avait ouï pareillement des bruits d'armes qui s'entrechoquaient et des gens qui se t combattaient. Ces récits jetaient la peur dans les esprits , mais on s'en souvint et on les remarqua encore plus quand on eut appris l'événement ' . Vers le commencement de décembre , on vit arriver en France de pauvres gens à demi nus , mourant de faim , de froid et de fatigue : ils disaient de tristes nouvelles. C'étaient des fugitifs échappés à la destruction et au massacre de l'armée française....
Page 261 - Il disait que les réjouissances qu'on voyait faire aux gens de la ville n'étaient qu'une ruse grossière. Pourtant il fallut se rendre à l'évidence, et, à l'approche de l'ennemi , lever précipitamment le siège sans avoir fait nul préparatif. Parmi le désordre, une horrible cruauté fut commise ; on massacra les prisonniers à qui l'on avait promis la vie , et qu'on avait reçus à rançon. Les plus honorables chevaliers commencèrent alors à désespérer d'une victoire dont une telle barbarie...

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