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L. f. Les No 6 et 8 de l'impasse si bien surnommée trou de Saint-Roch, sont deux assemblages de demeures encombrées par 14 ménages pauvres, dont plusieurs croupissa: t dans la saleté et sur de la paille en partie passée à l'état de fumier, constituent autant de foyers d'infection. Bien d'autres maisons encore de cette impasse sont mauvaises et mal disposées ; celle marquée No 12 se distingue entre toutes: là, après avoir visité la chambre humide et froide du rez-de-chaussée et nous être informé du lieu où couchait toute la famille, puisque nous ne voyions aucun vestige de lit ou de paillasse, on nous montra une petite lucarne au-dessus de la porte de la chambre; on nous fit gravir quelques marches dégradées et nous étions à l'entrée d'une soupente de 6 pieds carrés sur 4 de hauteur, n'ayant d'autre jour et d'air que ce que pouvait lui en fournir la petite lucarne, et servant cependant de chambre à coucher au père, à la mère et à quatre enfants!

Un vice capital et que nous avons eu rarement l'occasion de signaler jusqu'à présent, se rencontre dans cette triste localité. C'est le manque absolu d'eau, soit de source, soit de pluie. Les habitants de l'impasse Saint-Roch sont obligés, la plupart du temps, d'aller en chercher à la pompe de la rue Nuitet-Jour; car celle de la rue des Trois-Têtes, un peu plus voisine, quoique encore bien éloignée, se trouve souvent hors d'état, ainsi que nous l'avons déjà fait observer.

Malgré toutes les conditions défavorables de cette localité, et dont nous venons de signaler les principales, il est remarquable combien la surveillance active du maître des pauvres de cette série, habitée par la classe la plus nécessiteuse, a pu obtenir de propreté chez ceux de ses habitants dont les demeures pouvaient s'y prêter.

Nous venons de voir combien l'aération est vicieuse dans le trou SaintRoch. Il serait cependant facile de corriger beaucoup ce vice, si on ne le faisait complétement disparaître, et voici comment entre les Nos 6 et 8 se trouvent deux murs séparés par une ruelle fermée, de nul usage, appartenant, à ce qu'il paraît, à la ville et encombrée d'immondices. Il s'agirait de démolir ces murs, ainsi que la voûte qui conduit au N° 8, et l'on obtiendrait ainsi une circulation d'air bien plus large. Une ventilation continue et fort avantageuse pourrait aussi peut-être s'établir en ouvrant le passage qui me paraît exister au fond de l'impasse et se diriger vers la rue des Sols. Ensuite, la descente vers la rue des Carrières, espèce d'escalier constamment inondé d'immondices et en fort mauvais état d'entretien, devrait être réparée et mieux entretenue. Enfin, une pompe, à établir, compléterait, avec les réparations auxquelles les propriétaires des maisons seraient obligés, les améliorations possibles de cet endroit si insalubre.

L. g. Toutes les maisons de la rue Nuit et Jour sont privées de pompe, de sorte que la pompe publique qui se trouve dans cette rue ne peut suffire à la

nombreuse population qui l'occupe, d'autant plus qu'elle est fort souvent miseà contribution par les pauvres du trou Saint-Roch qui n'ont pas d'eau du tout. La plupart des demeures de la même rue n'ont point de cours et sont enclavées entre d'autres bâtiments, disposition qui est des plus vicieuses. Elle empêche notamment l'ouverture de fenêtres qui devraient être percées dans des murs mitoyens et donneraient directement chez les voisins. De là nécessairement défaut de lumière, d'air et de ventilation. Enfin, les lieux d'aisance, presque partout placés sous les escaliers, viennent par leurs émanations concentrées augmenter encore l'insalubrité.

Les maisons No 6, 19, 25, 35 et 35, méritent plus particulièrement d'ètre signalées, car elles sont les plus vicieuses. Au défaut de cours, de caves, d'air, de lumière, viennent se joindre le plus grand délabrement, des constructions des plus mauvaises, telles qu'escaliers sombres, tortueux, finissant par des échelles conduisant à de mauvaises mansardes sous les tuiles et cependant habitées; enfin des latrines infectes placées au premier étage sur de petits paliers sans air ni jour contre des chambres dont elles ne sont séparées que par une cloison en planches et qui cependant sont habitées par des ménages entiers. Ainsi aux No 33 et 35, toutes ces masures devraient être fermées et condamnées complétement, car ce sont de vrais cloaques encombrés d'habitants et formant des foyers d'infection d'autant plus dangereux qu'ils se trouvent dans un des centres les plus populeux de la ville.

L'impasse dite Allée des Radis exige aussi une mention particulière. Une cour mal pavée où, à défaut d'un bon égout, croupit toujours de l'eau sale, une latrine dégoûtante qui s'y trouve, entretiennent un état permanent d'humidité et d'émanations miasmatiques, puantes, qui infectent les trois demeures principales de cette impasse.

Il est impossible de rencontrer ailleurs plus de causes d'insalubrité réunies et ce cloaque est cependant habité par 40 individus au moins, dont huit sont parfois entassés dans le même réduit! Il constitue avec la rue Nuit et Jour, que nous venons de parcourir, l'une des localités les plus malsaines de la paroisse.

Pour améliorer cette série dont la position centrale mérite la plus grande attention, il n'y aurait d'autre moyen, me paraît-il, que d'abattre au moins toutes les maisons d'un des côtés de la rue Nuit et Jour, et de préférence les numéros impairs.

Il serait cependant bien préférable encore de voir s'établir une large communication entre le carrefour de la rue de la Putterie et la rue de l'Impératrice par la démolition des deux rangées de maisons de la rue Nuit et Jour.

Je ne puis oublier de signaler ici le zèle de M. le maitre des pauvres de cette triste série, dont l'activité et la surveillance luttent en vain contre les obstacles insurmontables qui s'opposent à l'entretien de la propreté chez les malheureux confiés à ses soins. Il m'a remis un tableau indiquant la plupart des vices qu'il avait remarqués depuis longtemps dans sa série et que je viens de vous dénoncer, après en avoir vérifié, avec lui, l'exactitude.

Il m'a communiqué également, comme renseignement utile, les noms et les dresses des propriétaires des plus mauvaises habitations de la série sous le 'apport de leur entretien. Ce sont les suivants :

Rue Nuit et Jour, no 6, propriétaire M. Coulon, demeurant même rue. Même rue, no 19, propriétaire M. Fr. Van Haelen, marchand de briques, hors la porte Louise.

Même rue, no 25, propriétaire M. Myhout, plombier, demeurant au coin de la place des Wallons.

Même rue (impasse du Radis), no 27, propriétaire Mme Ve Herman, rue des Vaches.

Même rue, no 33, propriétaire Mme Ve Klerckx, rue du Nord.

Même rue, no 35, Mine V⚫ Coulon, rue de la Régence.

L. h. La plupart des demeures de cette série n'offrent point de prise à la critique; celles des no 6 et 9 de la rue des Sols sont exceptées. Toutes deux sont humides, mal éclairées, mal aérées, trop encombrées d'habitants. La première est composée de 15 chambres qui sont habitées par autant de ménages. La seconde, également trop habitée, nous a offert dès son entrée deux conduits de latrines en si mauvais état qu'ils laissent suinter une partie des matières qu'ils contiennent et ajoutent ainsi à l'infection de cette localité déjà trop insalubre par une foule d'autres causes.

L. i. Tous les ménages de cette série, dont le plus grand nombre habitent deux chambres, sont propres et bien tenus. La seule demeure du maréchal Hancquart, vieillard asthmatique de 70 ans, logé au n° 9, s'écarte de cette règle générale. Toute la famille de cet artisan, n'ayant d'autre réduit qu'un atelier de forge placé au fond d'une petite cour, humide et mal aérée, grimpe le soir sur une échelle fort dangereuse pour aller se blottir la nuit dans une de ces soupentes sans élévation, sans air et obscures comme nous en avons déjà signalé quelques-unes.

Les rez-de-chaussée des autres maisons de cette rue sont, du reste, lous humides, et il n'est pas étonnant que les enfants scrofuleux et rachitiques y dominent comme dans les autres localités du même genre. Une ventilation permanente en perçant, si possible, une communication avec la rue Neuve du Pépin, améliorerait considérablement les habitations multipliées de cette étroite ruelle où se presse une nombreuse population pauvre.

CONCLUSION ET CONSIDÉRATIONS GÉNÉRAles.

Il résulte de la revue que nous venons de faire des quartiers et des demeures de la classe indigente des trois paroisses que j'ai desservies en 1848 comme médecin des pauvres.

1° Que c'est dans la paroisse de Notre-Dame de Finisterre et puis dans celle de St-Jacques-sur-Caudenberg, que se rencontrent les plus nombreuses et les plus graves infractions aux règles hygiéniques et à celles d'une bonne police médicale;

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