Images de page
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Le rhumatisme vague général, toujours à l'état chronique, avec des alternatives d'améliorations et de recrudescences selon les vents dominants et le plus ou moins de sécheresse ou d'humidité de l'atmosphère a été, ainsi qu'on le voit au tableau ci-dessus, l'une des maladies les plus fréquentes chez les indigents. L'on n'en sera pas étonné si l'on réfléchit à l'humidité de leurs demeures et à la privation d'habillements suffisants et convenables pour s'opposer efficacement aux fâcheuses impressions des variations subites de la température. C'est néanmoins plutôt à la 1o qu'à la 2o de ces causes que je crois devoir attribuer cette fréquence, et mon opinion est fondée sur les deux observations suivantes qui me sont également fournies par le tableau:

1° L'on sait généralement que dans la classe aisée les hommes sont plus souvent affectés de cette maladie que les femmes, et c'est le contraire que nous observons ici. N'est-il donc pas rationnel de supposer que le séjour plus continuel des femmes que des hommes dans leurs demeures insalubres est la cause de cette préférence? 2o Les observateurs nous disent aussi que cette maladie règne plus particulièrement dans les saisons du printemps et de l'automne, et c'est effectivement pendant ces parties de l'année que les gens aisés s'en plaignent le plus, mais il n'en est pas ainsi chez les pauvres qui habitent des rez-de-chaussée humides pendant toute l'année et chez lesquels, probablement pour cette raison, le rhumatisme vague général sévit à peu près avec la même intensité pendant toute l'année. Ce n'a été que fort exceptionnellement que j'ai été consulté au début de cette maladie qui existait la plupart du temps depuis des mois et des années, ayant été chronique dès son commencement et qui était souvent accompagnée d'un état de cachexie générale qui nécessitait l'usage de l'huile de foie de morue que j'ai presque toujours administrée dans ces cas avec le plus grand succès. Cet état d'atonie accompagnant le rhumatisme vague, quelquefois porté à l'anémie, m'a été particulièrement offert par les malheureux habitants des rez-de-chaussée des allées de Dieghem, de la Porte d'Eppekens et des autres localités de même genre privées d'air et de soleil, que j'ai signalées dans la première partie de ce travail.

La pleurodynie et le lumbago, également plus fréquents chez les femmes que chez les hommes, se sont présentés aussi souvent sous la forme aiguë qu'à

l'état chronique chez les femmes, mais toujours à l'état aigu chez les hommes el paraissent, dans ces derniers cas, être plus particulièrement le résultat d'une vicissitude atmosphérique.

Les ruptures de fibres musculeuses, aponévroliques ou tendineuses ne m'ont été offertes que par des gens qui avaient exécuté des mouvements qui exigeaient un déploiement momentané de beaucoup de force. C'est ainsi que deux cochers de vigilantes se rompirent des fibres de la masse sacro-lombaire en chargeant de lourdes malles sur leurs voitures. Les parents des deux piedsbots se refusèrent à toute opération de ténotomie que je leur avais offert de pratiquer sur leurs enfants.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

qu'of

Sous la dénomination générale de scrofules, j'ai rangé ces états si divers dépendant tous de la complexion scrofuleuse et dans lesquels, à défaut de symptômes assez dominants pour les classer ailleurs, j'ai été consulté par les parents pour la pâleur, la faiblesse, le retard dans la progression, dans la dentition; un ventre empâté, la digestion languissante, etc., etc., fraient soit leurs filles, soit leurs garçons avant l'âge de puberté, en nombre à peu près égal, ayant toujours des frères et des sœurs présentant ou ayant présenté le même état pathologique ou des affections scrofuleuses bien déterminées et dont le père ou la mère, et souvent l'un et l'autre, portaient euxmêmes des traces de la diathèse scrofuleuse qu'ils avaient évidemment transmise par la génération à leur progéniture. Les habitations froides, mal aérées et sans insolation des endroits que j'ai signalés, une nourriture trop peu abondante, exclusivement végétale et grossière, une lactation trop prolongée étaient généralement les causes secondaires auxquelles j'ai pu attribuer le développement plus facile du vice scrofuleux chez ces sujets où la prédisposition pouvait toujours, ainsi que je viens de le dire, se rattacher à une cause originelle.

J'aurais pu ranger dans ce tableau encore bien d'autres maladies évidemment développées sous la même fatale influence héréditaire, mais comme elles appartenaient aussi à d'autres catégories, j'ai préféré les y laisser figurer, me réservant de réunir plus tard dans un tableau spécial toutes les maladies développées sous l'influence du vice scrofuleux, afin d'en démontrer la fré quence chez la population pauvre de Bruxelles.

(La suite au prochain N°.)

II. REVUE ANALYTIQUE ET CRITIQUE.

Médecine et Chirurgie.

LETTRES SUR LA SYPHILIS, par le Docteur RICORD.

QUATRIÈME LEttre.

Ainsi que je l'ai promis, je vais dire quelques mots de l'incubation de la blennorrhagie.

On a fait de l'incubation une condition de la virulence. Toute maladie virulente doit présenter une période d'incubation. Aussi ceux qui admettent que la blennorrhagie est le produit d'un virus, admettent également que ce virus ne détermine ses premiers effets qu'après un temps d'incu bation plus ou moins long.

Je dis plus ou moins long, et ce n'est pas sans raison. Les auteurs, en effet, de même que pour l'incubation de la syphilis proprement dite, ont admis pour celle de la blennorrhagie une période on ne peut plus commode. Le terme en a été fixé entre quelques heures (Hunter et d'autres) et cinquante et quelques jours (Bell). Voilà assurément une incubation fort élastique.

Vous savez que les choses sont loin de se passer ainsi dans les maladies virulentes où l'incubation est incontestable. Les limites du temps d'incubation peuvent être plus nettement fixées dans la variole, dans la vaccine, dans la scarlatine, dans la rougeole, dans la rage. Les beaux travaux de M. Aubert Roche nous ont même appris la limite certaine de l'incubation de la peste, qui ne dépasse jamais huit jours. Pour la blennorrhagie, c'est bien autre chose, comme vous venez de le voir; ici pas de limites certaines....

Qu'est-ce donc que cette incubation de la blennorrhagie qu'on m'a fait nier, tout récemment encore? Il s'agit de s'entendre: c'est une pure question de mots. Je ne nie pas l'évidence, et par conséquent je ne nie pas qu'entre l'action de la cause et l'apparition des premiers phénomènes de la blennorrhagie il s'écoule un temps plus ou moins long, mais est-ce là une incubation pareille à celle du virus variolique ou vaccinal? Je le conteste, et j'explique ce temps plus ou moins long qui s'écoule entre l'action de la cause et l'apparition des phéno

mènes, par la disposition, par la suscepti bilité particulière des tissus qui ont subi l'influence de la cause. Il n'y a pas là plus d'incubation qu'il n'y en a entre l'action d'un refroidissement des pieds et l'apparition d'un coryza. On ne mouche pas immédiatement du muco-pus après un refroidissement des pieds; il s'écoule un certain temps entre ces deux actes: Appelez-vous ce temps, l'incubation du coryza? Pourquoi donc se servir d'une expression pareille pour la blennorrhagie?

Dans les cas où la blennorrhagie n'apparait que longtemps après qu'on s'est exposé à la cause présumée qui l'a produite, n'estil pas plus rationnel d'admettre une autre cause qui reste inconnue, que cette prétendue incubation que rien n'explique, que rien ne légitime? N'en est-il pas ainsi dans presque toutes les inflammations? Pouvezvous toujours remonter à la cause directe d'une pneumonie, d'une arthrite, d'un phlegmon?

Sans doute, chez l'homme, les relations sexuelles sont la plus puissante cause de la blennorrhagie, mais on tomberait dans d'étranges erreurs si l'on voulait rapporter toutes les blennorrhagies à une cause virulente. Je pourrais vous citer des exemples bien singuliers qui prouvent le contraire, mais je renvoie le lecteur à l'intéressante note dont vous avez accompagné ma précédente lettre.

De cette manière exclusive de considérer l'étiologie de la blennorrhagie résulte souvent dans la pratique une singulière façon d'interpréter les faits. Un homme affecté de blennorrhagie a-t-il eu des relations avec plusieurs femmes, on s'empresse de faire une sorte de choix moral entre ces femmes, et par voie d'élimination on arrive à tomber sur la plus innocente. Cette sorte d'application de la loi des suspects a fait commettre d'étranges erreurs dont j'ai été bien souvent témoin.

Concluons donc sur ce point que les effets de la blennorrhagie peuvent être séparés de la cause qui les produit, mais que rien ne prouve que le temps qui s'écoule entre l'action de la cause et l'apparition des phénomènes morbides soit le résultat d'une véritable incubation virulente.

Je voudrais, mon cher ami, ne pas faire de trop fréquentes infidélités à mon programme, mais cependant comment ne pas vider quelques questions incidentes quand elles se présentent sous la plume? Telle est celle du siége spécifique de la blennorrhagie; vous savez que ce siége a été très-tourmenté. Chez l'homme on la fait pérégriner d'arrière en avant, d'avant en arrière, avancer, reculer au gré de la féconde imagination des syphilographes. Depuis les voies spermatiques, en passant sucessivement par les glandules de Cowper, la fosse naviculaire et les follicules de Morgagni, le siége de la blennorrhagie a beaucoup voyagé. Il est vrai que Bell, en établissant des degrés différents de la blennorrhagie, a fait rétrograder son siège d'avant en arrière. Mais ce n'est pas de ces questions si connues que je veux vous entretenir. Je vous ferai remarquer cependant une singulière préoccupation de Hunter. Ce grand observateur admettait, vous le savez, une blennorrhagie virulente, identique au chancre; il en plaçait le siége dans la fosse naviculaire; mais il se demande si l'inflammation qui peut se propager de proche en proche vers les parties postérieures de l'urèthre, si cette inflammation continue à être virulente au delà de la fosse naviculaire! Il faut convenir que le génie de Hunter s'est étrangemént laissé dominer par l'esprit de système. Au demeurant, en étudiant Hunter, on voit son génie observateur continuellement en lutte avec sa théorie de la blennorrhagie. Il est parti d'une idée fausse, les faits viennent sans cesse le lui démontrer, mais la théorie est là qui vient mettre un bandeau sur son intelligence, et au lieu de démanteler sa théorie par les faits, il cherche au contraire à accorder les faits avec la théorie. Illustre exemple des dangers des idées préconçues et systématiques dans la culture des sciences d'observation.

Chez la femme, Graff avait placé le siége de la blennorrhagie virulente dans les follicules qui avoisinent l'urèthre. Un de nos confrères de Bordeaux, mort il y a quelques années, Moulinié, avait cru voir dans les glandules vulvaires si bien décrites par Bertholin, dont Boerrhaave avait tracé l'histoire pathologique, reprise et complétée de nos jours par M. Huguier; Moulinié, dis-je, avait cru voir dans ces glandules une sorte d'organe de virulence sous le point de vue blennorrhagique.

Au milieu de toutes ces opinions, ce que l'observation rigoureuse montre, c'est que les parties des muqueuses les plus exposées sont celles qui s'affectent le plus facilement. Il faut reconnaître néanmoins que la muqueuse uréthrale, dans les deux sexes,

est plus souvent malade, à la suite de rapports sexuels, que les autres muqueuses des organes génitaux. Ce fait est un argument pour les partisans de la contagion virulente. Je le corroborerai, si l'on veut, par cette proposition qui me paraît incontestable, qu'une femme atteinte de blennorrhagie uréthrale peut être considérée comme l'ayant le plus souvent contractée avec un homme atteint de blennorrhagie, et vous voyez que cette proposition peut avoir son importance en médecine légale; ainsi, pour mon compte, je serais porté à admettre qu'une femme sur laquelle je reconnaîtrais une blennorrhagie uréthrale l'a reçue d'un homme. Mais ce fait vient-il en aide à l'existence d'une contagion virulente? Non, et je l'explique par cet autre fait, seul vrai et incontestable, que le pus fourni par l'urèthre est le plus irritant de tous les pus pour certaines muqueuses.

Pendant que quelques syphilographes contestent l'existence de la blennorrhagie uréthrale chez la femme, d'autres n'admettent chez elle la blennorrhagie qu'autant qu'elle a son siége dans l'urèthre. Ces deux opinions extrêmes sont erronées. L'observation m'a conduit à admettre toutes les variétés de la blennorrhagie sur toutes les muqueuses.

Pendant que j'y suis, voulez-vous me permettre de me débarrasser de quelques autres questions incidentes, relatives à la blennorrhagie? Je n'en marcherai que plus librement et plus rapidement ensuite dans les grandes questions qui me restent à traiter.

Si j'examine les lésions de tissu que la blennorrhagie produit, quelle que soit la muqueuse affectée, je ne trouve rien que ne puisse produire l'inflammation (simple. C'est tantôt un léger état érythémateux, sans sécrétion. C'est la blennorrhagie sèche de quelques auteurs, dénomination ridicule et absurde, introduite en syphilographie, et devant laquelle on se prend à admirer les persévérants efforts de M. Piorry pour opérer la réforme de la nomenclature. Tantôt on a affaire à l'élément muqueux, catarrhal, et à tous ses produits à différents degrés, muqueux, mucoso-purulents; enfin ce sont de véritables complications phlegmoneuses qu'on rencontre, d'où résultent pour l'urèthre, chez l'homme, la blennorrhagie cordée et la production assez fréquente d'abcès sur le trajet de l'urèthre.

Mais, soit dans l'état des tissus, soit dans la nature des produits, nous ne trouverons rien qui puisse être comparé aux accidents de la syphilis proprement dite.

Les conséquences de la blennorrhagie sont-elles comparables à celles de la syphi

lis? On l'a dit, mais on ne l'a point prouvé. Il y a des analogies, sans doute, mais que de notables différences?

Ainsi, un des premiers accidents que peut produire la blennorrhagie, et qui ressemble à un des accidents déterminés par la syphilis, est le bubon. Mais tout d'abord, les adénites sont infiniment plus rares à la suite de la blennorrhagie qu'à la suite du chancre. Ensuite, le bubon ne se rencontre que dans la blennorrhagie uréthrale, dans les deux sexes, les autres variétés ne donnant jamais lieu à l'adénite. Je sais bien qu'un de nos confrères de la Belgique parle des bubons péri-auriculaires qui doivent se manifester dans les blennorrhagies oculaires, mais je dois avouer que je suis encore à en chercher un exemple. Enfin, le bubon blennorrhagique a encore ceci de particulier, c'est que, franchement inflammatoire, il a très-peu de tendance à la suppuration, et lorsque celle-ci arrive, elle n'est jamais inoculable.

Voulez-vous suivre ce que la blennorrhagie peut produire communément sur les deux sexes? Voici l'ophthalmie blennorrhagique qui ne se manifeste jamais que pendant une blennorrhagie uréthrale; de bonne foi, est-il possible, à moins de vouloir tout confondre, d'établir la moindre comparaison entre cette ophthalmie et l'iritis syphilitique?

Voici, l'arthropathie blennorrhagique (le rhumatisme blennorrhagique), est-il raisonnable d'établir la moindre ressemblance entre cette affection et les accidents déterminés par la syphilis sur le système osseux! Y a-t-il rien de plus dissemblable au monde que l'arthrite blennorrhagique et l'exostose, par exemple?

Que dirai-je des affections cutanées, si ce n'est que je suis profondément étonné que des médecins, très-versés dans les maladies de la peau, aient voulu trouver une similitude entre les affections cutanées produites par certains remèdes employés dans le traitement de la blennorrhagie et les dermatoses si spéciales que produit la syphilis. La préoccupation d'une fausse doctrine a déterminé ici de bien étranges confusions. La blennorrhagie, a-t-on dit, produit comme le chancre des affections cutanées; et on a cité pour exemple les roséoles qui succèdent à l'usage du copahu et du cubèbe. J'assure que ces roséoles n'apparaissent que lorsqu'on administre ces résineux. On me répond: - Mais elles n'apparaissent que lorsqu'il y a blennorrhagic. Je réponds à mon tour que l'on ne donne le copahu et le cubèbe que lorsqu'il y a blennorrhagie. J'ajoute et ceci est important que j'ai administré le copahu

dans des cas de catarrhe de vessie et que j'ai vu survenir ces exanthèmes.

Mais ces exanthèmes résineux ont des caractères tellement tranchés, qu'avec la meilleure volonté du monde il est impossible de les confondre avec les exanthèmes véritablement syphilitiques. Ils se développent, en général, avec beaucoup de vivacité; ils sont très-animés, de forme rubéolique, ou se rattachent souvent au lichen urtié; s'ils ne sont pas très-confluents, ils se groupent volontiers au voisinage des articulations et dans le sens de l'extension poignet, coude, genou, coude-pied, le pourtour des oreilles ; ils sont le plus ordinairement accompagnés de beaucoup de prurit, ce qui est le contraire des syphilides; et, condition capitale, c'est qu'on peut dire d'eux sublatâ causâ tollitur effectus; ils survivent rarement, en effet, plus d'un septénaire à la cause qui les a produits.

[ocr errors]
[ocr errors]

Ces exanthèmes syphilitiques ramènent à ma mémoire un fait curieux que je vous demande la permission de vous raconter en forme d'épisode; il a aussi son enseignement.

Il y a deux ou trois ans, un de nos jeunes confrères des plus distingués, se présente chez moi tout effaré. Jusqu'ici, me dit

il, j'avais eu foi en votre doctrine, mais je la trouve en défaut, et sur moi-même; c'est bien cruel. Ce disant, il ôtait ses vêtements, et enlevant sa chemise qu'est-ceci, me

dit-il, me montrant sa poitrine et son dos? J'examine et je réponds :

- C'est une belle roséole syphilitique. Syphilitique, dites-vous? En êtesvous bien sûr?

[ocr errors]
[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
« PrécédentContinuer »