Traité des eaux minérales de Spa

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Rongier-Duvivier, 1816 - 252 pages
 

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Fréquemment cités

Page 146 - Sauvenière ayant ré" tabli la santé de madame la duchesse d'Orléans, ses " enfans ont voulu embellir les environs de la fontaine, " et ont eux-mêmes tracé les routes et défriché ce " bois avec plus d'ardeur et d'assiduité que les ouvriers " qui ont travaillé sous leurs ordres.
Page 116 - Le bon Joseph aux préjugés fatal; » Du plus grand roi que l'Europe révère, » Ce fier Henri le frère et le rival, » Sourds aux clameurs des rives de la Seine » Au bord fleuri de mon humble fontaine » Des vils cagots t'ont bien vengé, RaynaH...
Page 145 - Sauvenière lui ayant fait du bien, ses enfants firent autour de cette fontaine une promenade réellement ravissante , dans un bois qui était inculte et plein de pierres et de rochers. On enleva les pierres et les roches qui étaient dans les chemins , on traça des routes, les bois furent éclaircis et ornés de bancs, des ponts furent posés sur des torrents , et les bois parsemés de charmantes bruyères en fleur. A l'extrémité de cette promenade , qui est très-vaste, on...
Page 90 - ... d'une brune piquante sur les épaules d'une belle blonde. Lubin avait cet air décidé , ouvert et joyeux , qui annonce un cœur libre et content. Son regard était celui du désir ; son rire , celui de la joie. En éclatant , il laissait voir des dents plus blanches que l'ivoire. La fraîcheur de ses joues arrondies invitait la main à les flatter. Ajoutez à cela un nez en l'air , une fossette au menton , des cheveux blonds argentins , bouclés des mains de la nature , une taille leste , une...
Page 116 - D'êtres rampants sous le joug abattus. Vers toi l'Europe a les bras étendus. Venge ses droits et sa cause sacrée, Fais voir aux rois la sainte vérité, Fais-leur aimer la douce bienfaisance Nous te devons notre félicité, Et dans ton cœur sera ta récompense (13).
Page 237 - Aux amans mélancoliques, Vous n'inspirez aucun effroi. Je me livre en vos ténèbres Au chagrin qui me poursuit ; Je m'y plais aux cris funèbres Des tristes oiseaux de la nuit. Hélas ! depuis qu'une ingrate A trahi le plus tendre amour, II n'est plus rien qui me flatte , Et je fuis la clarté du jour. Je n'aime que la nuit sombre Où je rêve à mon malheur; Dans le silence et dans l'ombre , Je jouis mieux de ma douleur.
Page 115 - Sous mes berceaux, malgré la calomnie, •» L'intolérance et ses affreux suppôts, •» L'amant sacré de la philosophie » Fut couronné par la main des héros. » Salut à vous! ô princes magnanimes, » Qui, déchirant le bandeau de l'erreur, » Suivez le cri de vos âmes sublimes » Et des humains cimentez le bonheur. » Oui, des Germains l'espérance première, » Le bon Joseph aux préjugés fatal;
Page 90 - Ses lèvres de rose appelaient le baiser. Son teint , bruni par le soleil , était animé de cette légère nuance de pourpre qui colore le duvet de la pêche. Tout ce que les voiles de la pudeur...
Page 146 - ... de fleurs de bruyères et des rubans violets. Je laissai tous les hommes à l'entrée, et je fis placer, dans l'intérieur de la promenade , toutes les femmes différemment groupées , les unes se promenant , les autres assises, etc.
Page 147 - Après cette explication, ses enfants la quittèrent, et, par le chemin le plus court, furent se rendre au bosquet de l'autel. Toutes les allées étaient décorées de guirlandes de bruyères , dont la couleur violet-tendre formait un effet charmant avec la verdure. Les tapis des mêmes fleurs, qui couvraient en entier le bois; la profusion des guirlandes entrelacées aux arbres ; les ruisseaux qui coupaient le gazon, dont plusieurs, rou(I) Surtout M.

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