Images de page
PDF
ePub

a été mise à la diète lactée; on lui a fait des frictions mercurielles sur le ventre combinées avec du landanum intùs et extrà et de l'extrait gommeux d'opium à la dose de 0 gr. 10 centig.

Enfin, le 30 août, la malade entrait en pleine convalescence. L'amélioration a paru coïncider avec l'écoulement par le vagin, d'un liquide roussâtre très-fétide et très

abondant. M. Panas pense que cet écoulement était constitué par du liquide péritonéal accumulé dans l'excavation pelvienne et aspiré par la trompe coupée agissant ici à la manière d'un siphon.

Aujourd'hui cette femme jouit de la santé la plus parfaite; les règles ont reparu après la guérison définitive. (Union médicale.)

Chimie médicale et pharmaceutique.

De la valeur d'un désinfectant; par M. J.-B. GILLE, pharmacien militaire de 4re classe, président de la Société de pharmacie d'Anvers.

La question des désinfectants est maintenant à l'ordre du jour dans un grand nombre de recueils scientifiques. Dans les discussions qui ont surgi à cette occasion, il est un point essentiel sur lequel on ne s'est pas assez arrêté; une question de mot si l'on veut, mais qu'il faut, à mon avis, bien préciser, si l'on désire que le débat s'établisse et continue sur son véritable terrain je veux parler de la signification propre du mot désinfectant.

Ne voyons-nous pas, en effet, des hommes, d'un mérite reconnu, prétendre que tel agent est un meilleur désinfectant que tel autre?

Ne voyons-nous pas aussi se produire à cet égard les opinions les plus contradictoires?

La cause principale de ces appréciations si diverses réside, pour la plupart des cas, dans la signification donnée au mot désinfectant, et dans le défaut de raisonnement quant à l'action intime des agents employés pour désinfecter.

Dans l'acception la plus généralement admise, le désinfectant est évidemment l'agent qui fait disparaître l'infection.

Mais que doit-on entendre par infection? Voilà une première question sur laquelle il importe de se mettre d'accord.

En remontant à l'étymologie du mot, on voit que infection vient de inficere (gâter). On doit, par conséquent, considérer cette expression comme signifiant l'action exercée sur l'économie par les produits volatils de la putréfaction des matières animales et végétales.

On pourrait appeler ces produits les infectants.

Mais quels sont ces corps constituant l'effluve qui se dégage des matières en décomposition? Voilà le second point dont il est utile de se rendre compte lorsqu'on veut désinfecter.

On sait parfaitement que ces produits peuvent varier selon les conditions dans lesquelles les matières organiques se trouvent, et selon que la décomposition s'opère dans des composés ternaires ou quaternaires, ou même renfermant d'autres éléments, tels que le soufre, etc.

Les effluves paludéens, dont on parle si souvent, sans bien les connaitre, ne nous donnent-ils pas 'la preuve qu'il reste beaucoup à démontrer dans la constatation des causes d'infection?

Ne nous prouvent-ils pas qu'il y a autre chose que les gaz fétides qui occasionnent des maladies infectieuses?

A ce sujet, il est bon de rappeler ici que M. Salisbury a prouvé la présence constante de sporules dans l'atmosphère humide des régions palustres, où les fièvres intermittentes et rémittentes sont endémiques. Il a démontré, par preuves directes, la puissance fébrigène de ces sporules. Et M. van den Corput, dont le talent est bien connu, n'a-t-il pas appuyé cette démonstration de faits qu'il a lui-même observés ?

La science, du reste, possède de nombreux faits qui tendent à prouver que certaines maladies portent avec elles des microphytes ou des microzoaires.

M. le professeur Hallier, d'Iéna, n'a-t-il pas aussi constaté des microphytes, du genre mucor, dans le sang, les ganglions, les reins des cholériques ?

N'a-t-on pas rencontré un micrococcus dans la clavelée du mouton, et des productions analogues dans le sang des individus atteints de rougeole ou de typhus exanthématique ?

[blocks in formation]

Enfin, n'avons nous pas toute une série de parasites bien connus, qui se retrouvent toujours dans certaines maladies, et dont chacun d'eux est propre à une affection particulière, comme, par exemple : la teigne, le muguet, etc.?

Et puis les palmelles trouvés dans l'urine et dans les déjections alvines?

Les leptothrix des dents gâtées, du tartre, de la langue saburrale?

Les leptomites des ulcères de l'œsophage?

Sans doute, il faut, pour le développement de ces êtres, une économie disposée à les multiplier, mais tous ont leurs moyens de reproduction.

Ce court exposé suffit, je pense, pour étayer le principe que j'ai établi en commençant, à savoir que pour désinfecter,

il faut d'abord et avant tout se rendre compte, autant que l'état de la science le permet, des produits dangereux à faire disparaître.

Parmi ceux qui se dégagent des matières en décomposition, il en est qui annoncent leur présence par une odeur désagréable, parfois même repoussante; mais si l'on tient compte de la diversité de ces odeurs, des nuances même que l'on observe dans celles d'une même substance, on doit admettre que les composés fétides, qui se répandent dans l'atmosphère, sont beaucoup plus nombreux que la science ne nous le révèle. Celle-ci nous reproduit certains corps odorants, mais elle n'est pas encore parvenue à reproduire une multitude d'odeurs de pourriture que tout le monde a pu percevoir.

Mais à côté, ou plutôt en compagnie de ces composés fétides, il en est d'autres, ordinairement inodores, les uns gazeux, les autres solides, et dont les derniers principalement peuvent semer certaines maladies et contribuer ainsi, pour une large part, au développement des épidémies. Je veux surtout parler des germes de quelques phytozoaires dont la présence a été si bien démontrée par M. Pasteur, à propos du défi jeté, il y a peu d'années, au sein de l'Académie des sciences de Paris, dans la question des prétendues générations spontanées.

A la manière des ferments, ces phytozoaires, dont les formes peuvent varier selon les circonstances, se développent et assurent, dans certaines conditions, la reproduction de leurs espèces. La décomposition spontanée des matières végétales et animales est une de ces conditions.

Il y a donc, pendant la putréfaction, deux catégories bien distinctes de produits qui se répandent dans l'atmosphère et qui empoisonnent l'air que nous respirons.

Un désinfectant ne remplit donc son but qu'imparfaitement s'il ne débarrasse l'air que d'une catégorie de ces infectants.

Maintenant je vais passer en revue les produits les plus employés pour combattre les infections, en faisant connaître succinctement les qualités désinfectantes de chacun d'eux. Je parlerai ensuite de l'acide phénique, dont les propriétés antiputrides ne peuvent plus être contestées aujourd'hui.

Le sulfate de fer agit sur les matières en putréfaction, en décomposant le sulfhydrate et le carbonate d'ammoniaque, etc.

Le perchlorure de fer, tout en précipitant les matières albuminoïdes, pour les rendre imputrescibles, agit de la même manière, en y ajoutant l'action bien connue du chlore.

La chaux désinfecte les matières organiques, en fixant les acides carboniques et sulfhydrique et en décomposant le sulfhydrate d'ammoniaque.

Le permanganate de potasse, qui est un agent d'oxydation des plus énergiques, décompose l'acide sulfhydrique, détruit les matières organiques et agit sur les composés fixes sans avoir aucune puissance sur les gaz fétides qui infectent l'air.

Mon honorable collègue, M. Gosselin, dans une note qu'il a publiée, en 1864 (1), sur le permanganate de potasse, déclare que M. Decaisne n'a pas eu à se louer de ce désinfectant, lorsqu'il l'a employé à l'amphithéâtre de dissection de l'hôpital d'Anvers; les résultats de ses expériences, dit-il, ont été négatifs.

Le chlorate de potasse, mélangé à l'acide chlorhydrique, constitue un procédé fort commode pour désinfecter par le chlore.

On verse dans une fiole ou dans une terrine une partie de chlorate de potasse et quatre parties d'acide chlorhydrique d'une densité de 1,20. Il se dégage aussitôt des torrents de chlore, même à froid.

Pour éviter une explosion, il est important de ne pas chauffer le récipient qui contient le mélange ou de ne le faire qu'avec beaucoup de prudence.

Ce moyen de désinfection est à recommander surtout pour les endroits qui sont d'un accès difficile, tels que : égouts, fosses d'aisance, etc. Il suffit de suspendre le ré

(1) Arch. médic. belges, t. XXXIV, p. 102.

cipient à une ficelle et de le descendre dans l'endroit à désinfecter.

Le chlorure de chaux, par le chlore qu'il dégage à l'air, sous l'influence de l'acide carbonique, agit aussi chimiquement sur la plupart des gaz odorants infects. M. le médecin en chef Decaisne, dans la discussion qui eut lieu dernièrement sur ce sujet à la Société de médecine d'Anvers, a déclaré que lorsqu'il a voulu faire disparaître les mauvaises odeurs, il a toujours donné la préférence au chlorure de chaux, qu'il considère comme le meilleur désinfectant.

Mais désinfecte-t-il aussi, comme on l'a prétendu, par l'oxygène qu'il dégage, lorsqu'on le mêle à un oxyde métallique? Je me permets d'en douter: d'abord il ne peut être question là d'oxygène à l'état naissant, comme on l'a dit, attendu que l'intimité du mélange du chlorure de chaux avec la matière en putréfaction ne peut que bien rarement réunir les conditions voulues pour obtenir l'action de l'oxygène à l'état naissant, si état naissant il y a; ensuite il me paraît fort douteux que l'oxygène, dans les conditions qui nous occupent, puisse transformer en composés inodores et inoffensifs les produits de la putréfaction. L'action de l'oxygène ainsi dégagé me paraît plutôt agir sur les organes respiratoires, en leur donnant une quantité plus grande de l'élément essentiel et en paralysant ainsi l'influence nuisible des autres gaz qui vicient en ce moment l'air respiré.

J'ai dit si état naissant il y a, parce que M. Sainte-Claire Deville, de l'Institut de France, a parfaitement caractérisé ce prétendu état naissant, dans la Revue des cours scientifiques du 22 janvier 1870.

On ne suppose un état naissant, disait-il, que pour prêter à la matière un système de propriétés arbitrairement choisies, afin d'expliquer des faits qui n'en sont pas plus clairs.

Quoi qu'il en soit, je me garderai bien de mettre en doute les propriétés du chlorure de chaux; il faut bien lui reconnaître, comme au chlore et à beaucoup d'autres agents, des propriétés désinfectantes, mais en admettant, comme restriction, qu'elles sont limitées à des composés déterminés.

Je ferai cependant encore ici une remarque assez importante sur le chlorure de chaux, c'est qu'il ne possède pas, comme l'acide phénique, dont je parlerai bientôt, la propriété à un haut degré d'arrêter la putréfaction; il transforme les gaz

fétides, mais par la chaux libre qu'il retient parfois, il accélère même, dans certaines circonstances, la putréfaction.

Je pourrais citer bien d'autres désinfectants, ayant leur mérite particulier. Pour n'en donner qu'une preuve, je parlerai de l'acide chlorhydrique employé pour désinfecter les chenils. Beaucoup de personnes connaissent l'odeur repoussante qu'exhalent les endroits où l'on tient un grand nombre de chiens enfermés. Eh bien, il suffit de suspendre dans ces endroits des vases ouverts renfermant de l'acide chlorhydrique pour neutraliser les gaz fétides qui vicient l'air. J'ai vu ce moyen employé avec un plein succès à l'école de médecine vétérinaire de Bruxelles.

L'acide phénique, comme destructeur des phytozoaires ou des germes, et par suite comme antiputride, a fait aussi ses preuves; ses propriétés, sous ce rapport, sont parfaitement démontrées.

Pour que la putréfaction puisse s'établir, on sait qu'il faut la réunion d'un certain nombre de conditions; l'absence de l'une d'elles l'empêche de se développer. En effet, c'est en écartant une ou plusieurs de ces conditions que les antiputrides exercent leur action.

Quant à l'acide phénique et à quelquesuns de ses compagnons qui se trouvent avec lui dans le goudron de gaz, il ne peut plus rester le moindre doute sur leur action antiputride. L'expérience si simple faite par M. Smith et rappelée, il y a peu de temps, à la Société de médecine d'Anvers, par M. Dèle, suffit à elle seule pour prouver cette propriété (1).

J'ai répété cette expérience avec un plein succès, en présence de M. Decaisne, médecin en chef, et des autres officiers de santé attachés à l'hôpital militaire d'An

vers.

Mais comment agit l'acide phénique ? C'est là ce qu'il faut rechercher, si l'on veut sortir de l'empirisme.

Ce n'est certainement pas une action chimique, comme celle du chlore. Qu'est-ce donc alors ?

Les expériences de M. Pasteur, à propos de la discussion sur les générations spontanées, répondent à cette question. Les recherches de M. John Tyndall, traduites

(1) M. Smith a versé dans une fiole quelques gouttes d'une solution d'acide phénique et il a constaté que la simple émanation de cet agent suffisait pour empêcher la putréfaction des substances mises au-dessus de la fiole.

de l'anglais dans la Revue des cours scientifiques du mois de mai 1870, viennent les corroborer; celles-ci s'appuient sur les causes de l'action de l'air sur les plaies.

M. Tyndall s'est demandé pourquoi, dans les fractures simples des côtes, si le poumon est pénétré par un fragment osseux, le sang épanché dans la cavité pleurale, bien que mélangé librement à de l'air, ne subit aucune décomposition, alors même que la quantité d'air est parfois si abondante que, passant au travers de la plaie, il infiltre peu peu le tissu cellulaire du corps tout entier.

« C'est ce qui est resté pour moi un » mystère incompréhensible, dit M. Tyn» dall, jusqu'au jour où j'ai entendu » parler de la théorie des germes, appli» quée à la putréfaction. Il me parut alors, >> immédiatement, qu'il était naturel que > l'air se filtrât et abandonnât ses germes » dans les voies aériennes, dont l'une des >> fonctions consiste à arrêter les particules » de poussières inhalées et à les empêcher » de pénétrer dans les lobules pulmo>> naires. >>

« Ce fait de chirurgie pratique, ajoute» t-il, convenablement interprété, apporte > donc en faveur de la théorie des germes » de la putréfaction une preuve aussi >> bonne que toutes celles que pourraient >> fournir toutes les expériences artifi>> cielles. »

M. Tyndall constata, en effet, que l'air expulsé des parties les plus profondes des poumons ne renferme plus une particule, plus un atome de ces corpuscules que l'on met si bien en évidence en établissant un faisceau lumineux.

Ainsi, d'une part, nous voyons dans l'atmosphère des corpuscules qui sont formés, en grande partie, de germes de phytozoaires; de l'autre, nous voyons ces germes favoriser la putréfaction, tout en se multipliant; et, enfin, les vapeurs d'acide phénique les empêcher de provoquer la putréfaction et leur multiplication; je pourrais ajouter que nous voyons l'air privé de ces germes, incapable de favoriser la putréfaction.

Tous ces faits ne doivent-ils pas montrer la place assignée à l'acide phénique comme préservatif des épidémies? Ne démontrentils pas que, dans certaines circonstances, l'acide phénique doit être préféré au chlorure de chaux ?

[ocr errors]

L'acide phénique agit surtout en empêchant la formation des miasmes; le chlo

rure de chaux, au contraire, transforme une partie seulement de ces miasmes.

On peut donc appliquer ici ce qui se dit des maladies: il est plus utile de savoir prévenir que de savoir guérir.

Cette action de l'acide phénique explique les mesures prises à Paris, d'après les recommandations des savants les plus autorisés, pour empêcher la production des gaz fétides résultant de la putréfaction des cadavres ; et celles prises tout récemment à Bruxelles, sur l'avis de la Commission médicale locale, pour paralyser également la putréfaction et pour éviter le développement des maladies contagieuses et épidémiques.

Quant à son odeur, on ne doit pas s'exagérer ses inconvénients, car elle n'est désagréable que quand on emploie cet agent trop impur ou en excès.

De tout ce qui précède, il résulte que tous les désinfectants sont bons, mais il faut savoir les utiliser aveo discernement et selon les produits plus ou moins dangereux que l'on veut faire disparaître.

(Journal de pharmacie d'Anvers.)

Nouveau désinfectant local ; par BOETTGER.— On trempe du fulmi-coton dans une solution de permanganate de potasse et on l'applique ainsi sur les plaies. Cette préparation a dépassé toute attente. Les plaies les plus atoniques et les plus réfractaires aux détersifs prenuent rapidement un brillant aspect et marchent vers une prompte guérison.

Le principe actif là-dedans est le permanganate de potasse qui cède de l'oxygène naissant à la partie au contact de laquelle il se trouve; si on se servait de coton ordinaire, le permanganate serait décomposé. V. D.

(Annali di chimica.)

Recherches sur les dérivés bromés de l'acide acétique anhydre; par M. H. GAL.

Toutes les tentatives faites jusqu'à présent pour obtenir les dérivés bromes ou chlorés des acides anhydres ont échoué; on sait, en effet, que lorsque l'on fait réagir directement le brome sur l'acide acétique anhydre, par exemple, il ne se produit pas de phénomène de substitution, mais que ce composé se dédouble et donne naissance à un mélange de bromure d'acétyle et d'acide monobromacétique; la for

mule suivante rend compte de cette réaction :

CHO+2Br=C'H302Br + C'H BrO'. Dans l'impossibilité de provoquer une substitution directe, il fallait donc songer à trouver un procédé détourné pour obtenir les composés bromés dérivant des acides anhydres. L'étude de ces dérivés présentait d'autant plus d'intérêt qu'on pouvait espérer trouver parmi eux le premier terme de substitution, ce qui aurait fixé définitivement l'équivalent des acides anhydres.

Le procédé général indiqué par Gerhardt, pour préparer les acides anhydres, consiste à faire réagir le chlorure d'un radical acide sur le sel de potasse ou de soude correspondant; on conçoit facilement qu'en employant un chlorure ayant déjà subi des substitutions de la part du chlore, il se produira un anhydride dans lequel un ou plusieurs équivalents d'hydrogène seront remplacés par le même nombre d'équivalents de chlore.

Les expériences que j'ai l'honneur de soumettre à l'Académie ne sont relatives qu'à l'acide acétique anhydre et, vu la difficulté d'obtenir les dérivés chlorés du chlorure d'acétyle, j'ai eu recours aux dérivés bromés du même radical.

J'ai versé du bromure d'acétyle monobromé (C'H BrO2, Br) sur de l'acétate de soude fondu et pulvérisé, le mélange s'est échauffé et j'ai soumis le tout à la distilla

tion; il est passé un liquide, qui, rectifié, est entré en ébullition à 137 degrés ; la température s'est élevée graduellement jusqu'à 245 degrés; à ce point, elle est restće stationnaire, et j'ai pu recueillir un liquide incolore qui, soumis à l'analyse, a fourni les résultats suivants :

I. 1gr 110 de substance brûlés par l'oxyde de cuivre ont donné 0gr.732 d'acide carbonique et 0gr.180 d'eau.

11. Ogr.450 de matière traités par la potasse et l'azotate d'argent ont produit Ogr.620 de bromure d'argent.

Ces résultats traduits en centièmes donnent

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[blocks in formation]

et que ce composé, sous l'action de la chaleur, se dédouble ensuite de la manière suivante :

2

{

C4H2BrO2
C'H 02

}

C'H O2

02

C'H2BrO2

C'H3O3 } O2 C'H3BrO2 L'acide acétique anhydre bibromé ne se solidifie pas même à zéro. Versé dans l'eau, il se rend au fond de ce liquide et y disparaît peu à peu en se transformant en acide monobromacétique.

On peut obtenir ce dernier parfaitement cristallisé en abandonnant l'acide anhydre à l'air humide. Le nouveau composé se dissout dans l'alcool avec dégagement de chaleur en donnant naissance à de l'éther monobromacétique.

On conçoit qu'en employant du bromure d'acétyle bibromé et tribromé, on obtiendrait de même l'acide acétique anhydre quadribromé ou acide bibromacétique anhydre et l'acide anhydre perbromé ou acide tribromacétique anhydre. Je n'ai pas

[blocks in formation]

cru devoir continuer ces recherches, mon
but principal, en les commençant, étant
de chercher à obtenir le composé
C'H2BrO2
C'H302

[ocr errors]

qui se forme probablement dans la réaction que j'ai décrite, mais qui, malheureusement, se dédouble sous l'action de la chaleur, ainsi que je viens de l'indiquer.

(Journal de pharmacie et de chimie.)

[ocr errors]

Iodomercurate cuivreux; par MM. WILLM et CAVENTOU. Lorsqu'on ajoute du sulfate de cuivre à une solution bouillante d'iodomercurate de potassium Hgk24, il se dégage beaucoup d'iode libre,

« PrécédentContinuer »