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ration donne issue à un kilogramme de liquide brunâtre, qui, essayé par l'acide nitrique, donne un précipité abondant d'albumine; les dernières portions extraites sont constituées par une matière plus épaisse, offrant la consistance du miel. La tumeur s'étant reproduite très-rapidement, malgré l'emploi des moyens opportuns, la ponction dut être pratiquée de nouveau le 21 du même mois; seulement, M. Namias se décida à associer cette fois à l'opération l'emploi de l'électricité pour essayer l'effet de cet agent puissant sur les parois du kyste.

Dans ce but, il commença par plonger deux trois-quarts à droite et à gauche dans la tumeur, ayant extrait les poinçons, il mit chaque canule, préalablement obturée par un bouchon, en communication avec les réophores d'une pile galvanique composée de 55 éléments, et chargée d'eau fortement salée. Afin d'obtenir un courant d'une intensité constante, l'opérateur eut soin de transporter toutes les trois minutes les fils conducteurs de cet appareil aux piles d'un autre électro-moteur de même force, ce qui permettait au premier appareil de reprendre son énergie première par l'interruption du courant.

L'opération dura 30 minutes, et ne fut suivie d'aucun accident. Comme la première fois, on évacua un kilogramme de liquide, filant, de couleur jaune-brun. Nulle réaction fébrile dans la soirée; le ventre resta souple et indolore à la pression. Mais les jours suivants, l'épanchement séreux, qui s'était formé dans le péritoine à la suite de la première ponction, augmenta de volume; en même temps la malade se plaignait de dyspnée et de la présence d'aphthes sur la langue. Quelques grammes de chlorate de potasse dissous dans une décoction de graines de lin et l'application d'un vésicatoire sur la région précordiale combattirent victorieusement ces complications symptomatiques, mais ni l'emploi du nitre associé à la scille et au bitartrate de potasse, ni l'acétate de potasse, ni les frictions d'iodure de potassium et de ciguë ne purent diminuer la collection séreuse du péritoine. Le 4 août il fallut recourir à la paracentèse, qui donna issue à environ 12 kilogrammes de sérosité limpide. La déplétion du ventre permit alors de constater qu'il n'existait plus qu'une simple dureté de la dimension d'un œuf de poule dans l'endroit occupé jadis par la tumeur. Dès ce moment les urines, qui jusqu'alors avaient été troubles et rares, devinrent claires et copieuses. En outre l'épanchement léger qui s'était formé dans le péritoine pendant les premiers jours qui suivirent l'opération, se dissipa complétement les jours suivants. La malade fut mise à un régime analeptique, à l'emploi de l'huile de foie de morue et du lait nitré. Ce traitement rationnel eut pour résultat d'améliorer la nutrition de la malade qui fut bientôt en état de se lever; au bout de six mois l'épanchement ne s'était pas reproduit et la guérison de l'altération locale était complète.

La qualité du liquide extrait par la ponction, permettait de considérer la tumeur dont il est question comme formée par un kyste multiloculaire de l'ovaire droit. Ce qui est certain c'est que les complications et toutes les circonstances qui ont accompagné cette maladie rendent vraiment extraordinaires les résul

tats obtenus par l'électricité. En effet, on avait à combattre, d'une part, les symptômes d'un vice organique de l'aorte et de la valvule mitrale; d'autre part, la tendance du kyste ovarique à reproduire son contenu fut mise hors de doute par sa réplétion rapide après la première ponction. La pression mécanique exercée par le volume de la tumeur, et la prédisposition aux épanchements séreux, due surtout aux lésions du centre circulatoire, donnèrent ensuite naissance à l'ascite. Malgré toutes ces complications, l'électricité appliquée sur deux points des parois du kyste eut pour résultat d'en rétrécir le volume et de le rendre en quelque sorte incapable de renouveler le produit de sa sécrétion habituelle. La paracentèse permit ensuite de constater que l'épanchement ne s'était plus reproduit ultérieurement, et que la guérison de l'hydropisie ovarique était complète.

Comme complément de cette observation, M. Namias nous apprend que depuis la publication de ce qui précède, son opérée a succombé aux suites de l'affection organique du cœur dont elle était atteinte. L'autopsie lui a permis de constater la guérison du kyste ovarique, transformé en un petit noyau entièrement fibreux, et de vérifier l'ossification aortique, l'épaississement de la valvule mitrale, et le rétrécissement de l'ouverture artérielle qu'il avait diagnos. tiqués pendant la vie.

Le succès obtenu par M. Namias, rapproché des cas d'hydrocèle guéris également à l'aide de l'électricité par M. Rodolfi (voir Presse médicale, 1857, p. 415), par M. Pétrequin (ibid., 1859, p. 77), par notre collaborateur, M. Delstanche (J. de la Société des Sc. méd. et nat. de Brux., vol. 29, p. 22) et plus récemment encore par M. Gamberini (Bull. delle scienze mediche, 1860, p. 100) doivent encourager les praticiens à soumettre à de nouvelles épreuves la valeur du moyen imaginé par le savant médecin de Venise. Espérons qu'une méthode, qui s'est montrée aussi simple dans son application que rapide et efficace dans ses résultats, pourra recevoir la consécration de l'expérience, et être, dans certains cas, substituée avec avantage aux nombreux procédés non moins dangereux que compliqués qui ont été successivement préconisés pour le traitement radical des hydropisies enkystées de l'ovaire.

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férente, tantôt très-froide, tantôt humide, tantôt encore chauffée artificiellement. D'autres fois il a soumis ces animaux à une alimentation exclusivement végétale, on bien à une diète très-rigoureuse; dans une autre expérience il a étudié l'action des eaux impures, en donnant à plusieurs jeunes chiens de l'eau d'un marais pour toute boisson pendant trois mois, il a aussi expérimenté l'influence d'une demeure trop restreinte et celle des passions, en renfermant dans une cage une chienne qui avait mis bas, et dont il a fait allaiter les jeunes par une autre chienne, confinée dans la même chambre; il a aussi emprisonné dans plusieurs cages deux chiennes et deux chattes en chaleur, et placé dans le même appartement un nombre égal d'animaux males; dans une autre expérience il a confiné ensemble un chien jeune et bien conformé avec plusieurs chiennes en chaleur.

Tous ces animaux ont été sacrifiés au bout d'un temps plus ou moins long, après avoir été assujettis aux expériences indiquées, et ce sont les résultats des autopsies pratiquées, que l'auteur expose dans les conclusions suivantes, qui résument son travail :

1° Aucune des causes morbides qui ont fait l'objet de ces expériences, n'est par elle-même capable d'engendrer les tubercules, car s'il en était ainsi, elles devraient toujours produire les mêmes effets, ce qui n'a pas lieu.

20 L'action du froid ne suffit pas pour provoquer la tuberculose, qui ne se développe que sous l'influence simultanée d'au

tres causes.

3o Le froid humide engendre plus facilement les infiltrations séreuses que les concrétions tuberculeuses. On ne voit se développer ceux-ci que quand d'autres influences ont agi en même temps.

4° L'action de la chaleur, des aliments insuffisants et de mauvaise qualité, ainsi que de l'eau impure pour boisson, a pour résultat d'affaiblir et d'user la trame organique, mais ne peut être considérée comme capable de développer par elle-même le dépôt tuberculeux..

50 L'absence d'exercice peut concourir puissamment au développement de ce produit hétérologue, surtout chez les animaux habitués aux mouvements violents.

6o Plusieurs passions ont aussi une grande influence pour provoquer le même résultat.

7° L'inflammation est insuffisante, à elle seule, pour engendrer les tubercules.

8° Le jeune âge et le sexe féminin ren

dent plus délétères les effets des causes précitées.

9o Le siége du dépôt tuberculeux est variable.

(Traduit de l'italien par le Dr E. J.)

SIMPLE NOTE POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE L'IODISME. On se rappelle que dans la discussion sur l'iodisme qui a eu lieu récemment à l'Académie de médecine de Paris, plusieurs orateurs, n'osant révoquer en doute l'exactitude des faits observés par M. Rilliet, de Genève, les ont déclarés exceptionnels et dus à une idiosyncrasie, assez rarement observée. Cette opinion qui parait avoir été adoptée par la majorité des académiciens, ne doit cependant être accueillie qu'avec réserve, s'il faut en croire un document que nous empruntons à un travail de M. P. Mantegazza, de Milan, qui a exercé la médecine pendant plusieurs années dans différentes régions de l'Amérique du Sud. Voici la traduction litterale de cette note:

«Dans quelques localités de l'Amérique méridionale, où la race blanche présente les signes les plus évidents d'une constitution débilitée, et où les malades offrent peu de résistance aux maladies comme aux remèdes, j'ai toujours observé une intolérance extraordinaire pour l'iode et ses préparations. A Salta, où le goitre est endémique et où le beau sexe surtout désire en être guéri à tout prix, le vulgaire lui-même a remarqué les effets pernicieux qui sont la conséquence de l'administration de l'iode; aussi lorsqu'il appelle un médecin, le malade commence-t-il toujours par lui demander en grâce de ne pas prescrire ce remède, que quelques indigènes redoutent à l'égal d'un poison. J'ai dû me convaincre par une multitude de faits probants que les exhortations de ces malades n'étaient pas la conséquence d'un préjugé ignorant ou d'une crainte traditionnelle. Souvent des doses minimes d'iode provoquent des symptômes de gastrite, auxquels s'associent parfois une pharyngite et une irritation obstinée de la membrane pituitaire. Si malgré cette intolérance on persévère dans l'emploi du remède, on voit apparaître l'émaciation, et je pourrais citer plusieurs cas de véritable consomption due à l'usage prolongé des préparations iodiques.

» Toutefois, s'il est vrai de dire que ce puissant dissolvant de la trame organique est moins toléré dans ce pays que dans aucune autre partie du monde, je n'ai vu non plus nulle part des effets plus surpre

nants de son action thérapeutique. Fort souvent un malade, martyrisé depuis plusieurs mois par des douleurs ostéocopes nocturnes, et qui invoquait avec des cris déchirants l'arrivée du jour, éprouvait, aussitôt après avoir pris quelques cuillerées d'une solution iodée, une telle amélioration, qu'il lui était permis de dormir pendant plusieurs heures d'un sommeil tranquille, sans avoir fait usage d'aucun narcotique.

» Je serais taxé d'exagération si je rapportais quelques exemples de ce genre qui me sont gravés dans la mémoire, mais je ne puis passer sous silence que j'ai vu guérir dans l'espace de deux ou trois semaines des sujets présentant depuis plusieurs années des exostoses syphilitiques et d'autres symptômes tertiaires. J'ai répété ces observations dans des contrées fort éloignées les unes des autres; il me suffira d'indiquer le Paraguay et les provinces septentrionales de la Confédération argentine. »

(Annali univers. di Medicina, mars 1859.) Dr E. J...

SUR L'USAGE de la salsePAREILLE DANS LES

AFFECTIONS SYPHILITIQUES. Le professeur Sigmund a fait des expériences avec la salsepareille employée seule chez des syphilitiques, afin d'étudier avec soin l'action de cette racine. Il fit prendre de la salseparcille de première qualité; une once de cette racine, coupée en petits morceaux, fut mise à macérer pendant 24 heures dans deux livres d'eau, qui furent ensuite portées et maintenues à l'ébullition, jusqu'à ce que la décoction fût réduite à une livre; les racines soumises à l'ébullition furent exprimées avec soin et le dépôt formé dans la décoction fut toujours remué de façon à être forcément avalé par le malade. Cette décoction, préparée fraichement chaque jour, était donnée au malade en 4 fois dans le courant de la matinée, ainsi par prise de 3 onces. Le régime consista, pour le déjeuner, en soupe, ou lait, ou café au lait, avec une once à une once et demie (2 bis 5 Loth) de pain blanc, pour le diner, en un repas modéré composé de viande, de légumes et d'aliments farineux, et pour le soir, en une simple portion de soupe, de lait ou de café au lait. La seule action sensible de ce moyen fut une excitation modérée de la diurèse et quelques malades présentèrent momentanément des symptômes légers de catarrhe gastrique et intestinal, qui pouvaient toutefois être aussi bien attribués à d'autres causes. La plupart des malades furent sou

mis à une température qui ne descendait jamais au-dessous de 14o R., et le plus souvent, d'ailleurs, leur affection réclamait le repos et la chaleur du lit. Il résulte de toutes les expériences de M. Sigmund : que la salsepareille, administrée seule, n'a pas manifesté la moindre influence appréciable soit sur le cours, soit sur la terminaison des maladies syphilitiques.

D'autres expériences faites avec la décoction de Zittmann, de la Pharmacopée prussienne, ont donné les résultats suivants :

1o Dans les formes secondaires de la syphilis, vierges de tout traitement antérieur, on ne peut remarquer aucune modification dans l'évolution et le cours ordinaires à ces formes, aussi longtemps que la décoction fut administrée seule. Plus de la moitié des malades supporta très-mal l'action dérivative de ce médicament.

2o Dans les formes secondaires ayant été traitées antérieurement soit par les préparations mercurielles soit par les préparations iodiques, ou par ces deux sortes de préparations, sans que celles-ci aient amené la guérison; ou dans les cas de récidives ou de reliquats de ces formes, l'emploi de la décoction ne produisit le plus souvent qu'une amélioration dans les symptômes, et dans quelques cas isolés son usage prolongé amena la guérison. Chez tous ces malades, l'effet immédiat de l'administration de la décoction de Zittmann fut de provoquer des selles fréquentes et copieuses, une abondante sécrétion urinaire et de fortes transpirations; chez ceux où ces excrétions et sécrétions manquèrent, on n'obtint aussi aucune amélioration.

Puisque la salsepareille, administrée seule, ne sollicite ni les excrétions, ni les sécrétions dont il vient d'être question, il est évident que l'action principale de la décoction doit être rapportée aux autres substances qui entrent dans sa composition; on prépara donc une décoction avec ces substances, en négligeant la salsepareille, et les essais faits avec cette décoction fournirent, dans les mêmes circonstances, des résultats complétement semblables à ceux exposés plus haut.

La décoction de Zittmann doit donc être considérée dans la pratique comme d'une valeur très-secondaire et l'action qu'on lui attribue doit être rapportée à l'antimoine et au mercure qu'elle renferme.

Dr D.. E. (Zeits. d. Ges. d. Wien. Aertze et Allg. med. Central-Zeit., No 17.)

TRAITEMENT DE LA VARIOLE PAR L'ACIDE CHLORHYDRIQUE, par le docteur Wм. M.-C. DONALD. Le docteur M.-C. Donald fixe l'attention des praticiens sur les bons effets de l'acide chlorhydrique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, dans le traitement de la variole. L'acide chlorhydrique modère la démangeaison douloureuse si pénible parfois, diminue la tuméfaction, détermine d'une manière plus prompte la maturation des pustules, la desquamation se fait plus vite et la peau reste plus unie que par tout autre moyen. A l'intérieur, on preserit un drachme d'acide du commerce sur douze onces d'eau; dose, une cuillerée à thé dans un verre d'eau, pour être pris souvent. A l'extérieur, on en fait usage pour la face, les mains et les pieds, et on l'applique sur les parties les plus irritées. Pour la face, on emploie un demi-drachme d'acide chlorhydrique sur dix onces d'eau, dont l'application se fait au moyen d'un petit pinceau deux ou trois fois par jour. On joint à cette médication topique le liniment mercuriel ou le cold-cream. Pour la peau des pieds et des mains, la dose d'acide chlorhydrique doit être plus forte. Le docteur M.-C. Donald a expérimenté ce nouveau traitement dans des cas trèsnombreux de variole, et il espère que ses confrères en obtiendront les mêmes succès. (Dublin med. Press et La Presse méd.,No 15.)

NOTE SUR UNE forme de délIRE HYPOCHONDRIAQUE, CONSECUTIVE AUX Dyspepsies et caRACTÉRISÉE PRINCIPALEMENT PAR LE REFUS D'ALIMENTS, par le Dr MARCÉ.— Les dyspepsies qui surviennent chez certaines jeunes filles au moment de la puberté et après un développement physique précoce, peuvent déterminer un véritable délire partiel, lorsqu'elles affectent des sujets prédisposés par leurs antécédents héréditaires, à l'aliénation mentale. Vivement impressionnées soit par l'absence d'appétit, soit par la douleur que les digestions déterminent, les malades arrivent à cette conception délirante qu'elles ne doivent ou ne peuvent pas manger. La névrose gastrique se transforme en une névrose cérébrale.

A toutes les instances que l'on fait pour les contraindre à un régime suffisant, les malades opposent alors des ruses infinies et une résistance invincible. L'estomac digère parfaitement ce qui lui est confié, mais il arrive à la longue à se contenter des doses les plus faibles de nourriture. M. Marcé a observé plusieurs sujets (et dans ces cas le soupçon de fraude devait

être entièrement écarté) qui ont vécu pendant six mois, un an et même plus, en prenant chaque jour quelques cuillerées de bouillon, quelques bouchées de confitures et de pâtisseries.

Il est vrai que l'amaigrissement atteint alors les dernières limites; on observe tous les symptômes qui précèdent la mort par inanition. Bientôt la faiblesse est telle que les malades peuvent à peine faire quelques pas sans tomber en syncope. La prédisposition nerveuse s'accroit de toute la débilité de l'organisme, les sentiments affectifs s'altèrent, et toute l'énergie intellectuelle se concentre autour de l'estomac ; incapables de poursuivre le moindre travail, de soutenir la moindre conversation en dehors de leurs idées délirantes, les malheureuses ne reprennent quelque énergie que pour résister aux tentatives d'alimentation.

Parmi ces malades, il en est qui, au bout de plusieurs mois, de plusieurs années, et après de nombreuses oscillations dans leur état, meurent littéralement de faim. Dans un cas de ce genre, où l'autopsie fut faite sous les yeux de M. Marcé, l'estomac était parfaitement intact; la muqueuse était saine, sans injection ni ramollissement, et la capacité du ventricule parfaitement normale.

Aussi l'intervention médicale peut-elle, en raison de l'intégrité anatomique des organes digestifs, être très-puissante, alors même que les sujets paraissent voués à une mort certaine. M. Marcé a vu guérir ainsi trois jeunes filles réduites à un état des plus graves.

Pour obtenir ce résultat, ce n'est, on le comprend sans peine, pas à l'estomac qu'il faut s'adresser, car l'estomac peut digérer et ne souffre que par la privation d'aliments; c'est à l'idée délirante qui constitue le point de départ et l'essence de la maladie: les malades ne sont plus dyspeptiques, elles sont aliénées. Or ce délire ne saurait étre avantageusement combattu tant que les sujets restent au milieu de leur famille et de leur entourage habituel. Il faut modifier l'habitation et confier les malades à des mains étrangères. Si le refus d'aliments persiste malgré toutes les instances, il faut employer l'intimidation et même la force, recourir même, au besoin, à la sonde œsophagienne. Il est d'ailleurs nécessaire de n'augmenter les aliments que progressivement et avec mesure, en les pesant au besoin, pour marcher avec plus de sûreté.

Les amers et les ferrugineux pourront alors être combinés avec avantage à l'alimentation. Quant à l'exercice, aux mouve

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