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d'une armée de cent cinquante mille hommes, avec laquelle il alla mettre le fiege devant Rome, qui fut fouftenu un an entier par Belifaire, & enfin levé. Ce ficge eft une des plus belles parties de l'Hiftoire Romaine de ce temps-là. On y voit tout ce que peuvent produire de beau en une occafion de cette importance, la vaillance, la prudence, la fermeté, la conftance, l'habileté dans l'art militaire, qualitez que Belifaire enfermé dans la place pour la deffendre, poffedoit au fouverain degré, & qui n'eftoient gueres moindres dans le An.537. Roy des Gots qui l'attaquoit. Les 1.2. de Bel. particularitez en font rapportées par 'Hiftorien Procope, qui y eftoit auprès de Belifaire ; mais ce détail m'écarteroit trop de mon fujet, qui ne m'oblige ou pluftoft, qui ne me permet de toucher cette guerre qu'autant qu'il en eft befoin, pour marquer la part que les François y eurent dans fes commencemens, & dans tout le temps qu'elle dura.

Goth.

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Ils en eurent beaucoup dans un grand échec que reçûrent les Romains, qui confola un peu Vitigez de la levée du fiege de Rome, & des autres malheurs qui la fuivirent. Quelque temps avant qu'il le levât, Dacius Evêque de Milan & les principaux citoyens de cette grande Ville encore plus confiderable en ce tempslà qu'elle ne l'eft aujourd'hui, voulurent à l'exemple des Romains Tecouer le joug des Barbares & de l'Arianifme. Ils firent dire à Belifaire, que pour peu qu'il leur envoyaft de fecours, ils eftoient en eftat de mettre leur Ville en liberté, & de chaffer ies Oftrogots de toute la Liguric. Belifaire leur promit de leur en envoyer le pluftoft qu'il lui feroit poffible; & il le fit fi-toft que les Of trogots fe furent retirez de devant Rome

Il détacha mille hommes fous la cap.12. conduite du General Mundilas, qui après avoir débarqué à Genes, paffé le Pô auprès de Pavie, mis en déroute un corps de Gots qui eftoit forti de cette Ville pour le charger, entra dans Milan fans refiftance, & y reçut au nom de l'Empereur les hommages de tout le païs.

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Vitigez reffentit vivement cette perte; mais il ne défefpera pas de la Milan réparer. Il fit avancer un affez grand nombre de troupes fous le commandement d'un de fes Generaux nommé Vraya fils de fa fœur ; & lui ordonna de joindre inceffamment dix mille Bourguignons que le Roy Theodebert envoyoit à fon fecours, & qui devoient fe rendre aux environs de Milan. Theodebert fatisfaifoit par là au traité que lui & fes oncles avoient fait avec Vitigez pour la Provence, & prétendoit ne pas contrevenir à celui qu'il avoit fait avec l'Empereur, avec qui il eftoit convenu que les François ne fe joindroient point aux Gots contre lui: les Bourguignons n'eftant pas réputez François; & de plus, pour fauver encore mieux les apparences, nonfeulement ils ne marchoient point fous les eftendards de France; mais meme ils n'en avoient aucun ; allant par troupes & débandez, faifant femblant d'aller d'eux-memes en Italie & fans aveu de leur Prince. Cela fervit encore à couvrir leur marche ; & Mundilas fat fort furpris de fe voir tout d'un coup afficgé dans Milan pir tant de troupes, qui arrivoient de tous coftez au camp des Gots.

Il en fut d'autant plus inquiet, qu'il y avoit très-peu de vivres dans là Ville, n'ayant pas eu le temps de la ravitailler, & qu'il s'y trouva renfermé avec trois cens foldats feulement, ayant diftribué le refte dans Bergame, Come, Novare & quel

Ibid.

An. 538.

Cap. 21.

ques autres places qu'il avoit trou-
vées fans garnifon, & qui s'eftoient
données à lui. De forte que les habi-
tans de Milan furent obligez de parta-
ger les gardes & les autres travaux
militaires avec les foldats.

Ce fiege fut commencé au milieu
de l'hyver, & continué malgré la ri-
gueur de la faifon. Belifaire n'eut pas
pluftoft avis du danger où Milan
cftoit, qu'il détacha deux de fes Licu-
tenans, l'un nommé Martin, & l'au-
tre Uliaris, avec un fort gros corps
de troupes pour aller au fecours de
la place. Ils marcherent & fe campe-
rent fur le Pô à une journée du camp
ennemi, pour déliberer s'ils hazarde-
roient le paffage ou non, & laifferent
couler plufieurs jours dans cette in-
certitude. Mundilas ayant fçu leur
arrivée leur envoya un brave foldat
qui paffa au travers du camp des
Gots, parvint jufqu'au bord de la
riviere, & la traverfa à la nage mal-
gré le froid qu'il faifoit alors.

les attaquer fans témérité avec le peu
de monde qu'ils avoient. Ce retarde-
ment, & quelques autres obftacles
qui furvinrent, furent la caufe de la
perte de cette malheureufe Ville.

La difette des vivres avoit déja ré-
duit la garnifon & les habitans à man-
ger les chiens, les rats & les autres
chofes dont on auroit horreur hors
de la neceffité de mourir de faim.
Les afficgeans qui en eftoient parfai-
tement informez, firent proposer à
Mundilas de fe rendre, lui promet-
tant de ne lui faire, ni à fes foldats
aucune violence. Il demanda la mê-
me capitulation pour les habitans;
mais on la lui refufa.

Sur quoi ayant affemblé fes foldats, il leur propofa un expedient pour se tirer des mains des Oftrogots & des Bourguignons ; mais qui eftoit fort dangereux.,, Pourrons-nous, leur », dit-il, nous refoudre à nous ren

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dre prifonniers de guerre entre les ,, mains de ces Barbarcs, & à voir égorger à nos yeux tous ces pauvres ,, citoyens, qui ne font réduits à cet,,te extremité que pour l'amour & la

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"

Eftant arrivé au camp des Ro-
mains, il expofa à Martin & à Ulia-
ris l'extremité où Milan & les Sol-
dats de l'Empereur estoient réduits
avec leur General; de quelle impor-
tance il eftoit de ne pas laiffer pren-
dre cette place la plus confiderable
d'Italie après Rome, & le boulevard
de l'Empire contre les François. A-
près l'avoir écouté ils le renvoyerent,,
avec promeffe de le fuivre au pluftoft.
L'affurance qu'il en donna de leur
part aux habitans de Milan, les rem-
plit de joye & d'efperance.

Mais on ne leur tint pas parole.
L'armée refufa de paffer la riviere:
au moins Martin l'un des Comman-
dans l'écrivit-il ainfi à Belifaire, en
lui reprefentant en meme temps
qu'en effet la partie n'eftoit pas éga-
le, & que l'armée des Gots augmen-
tée de celle des Bourguignons eftoit
devenuë fi forte, qu'ils ne pouvoient

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fidelité qu'ils ont eu pour nous.Mon ,, avis, continua-t-il, eft que nous faffions tous une fortie fur les ennemis qui ne s'attendent à rien ,, moins ; & que fans fonger à rentrer dans la Ville, nous nous faffions l'épée à la main un paffage au ,, travers de leur camp. Peut-eftre y réüffirons-nous: mais noftre pis aller fera de perir glorieufement; ce ,, qui, felon moi, eft préferable à une ,, dure & honteufe captivité.

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Les foldats abattus & affoiblis de cette ville fe fatigues & de faim ne fe fentirent pas rend, & ef autant de grandeur d'ame que leur détruite Capitaine; & l'obligerent à recevoir les offres des ennemis. La Ville fut donc rendue à difcretion, excepté qu'on accordoit la vie au Comman dant & aux Soldats pour demeures

Negociations entre Jufti

༣:༣. Cap. 22.

prifonniers de guerre. Les vainqueurs uferent de tout leur droit: non-feulement ils pillerent la Ville; mais encore ils massacrerent tout ce qui s'y trouva d'hommes & d'enfans mâles, dont le nombre monta jufqu'à trois cens mille; toutes les femmes & les filles furent faites efclaves, & on les donna aux Bourguignons pour recompenfe du fervice qu'ils avoient rendu au fiege. Reparatus Préfet du Prétoire fut mis en pieces,& fes membres déchirez furent jettez aux chiens. La Ville fut rafée & réduite en cendres. Ensuite toutes les autres Villes voifines fe rendirent par compofition; & toute la Ligurie retourna fous la puiffance des Gots.

Quelques fervices que les Bour en & Viti- guignons euffent rendus à Vitigez au fiege de Milan,& dans la réduction de toute la Ligurie, ils commirent tant de violences, & parurent fi peu capables de difcipline, qu'il aima mieux les congedier que les retenir. Il avoit même experimenté fi peu de droiture dans la conduite des Princes François pour l'execution du traité, qu'il refolut de fe paffer d'eux,& il les pria feulement de demeurer neutres dans les affaires d'Italie fans fe liguer avec l'Empereur. Il fit fonder le Roy de la Nation des Lombards dans la Pannonie; mais il le trouva tout-à-fait dans les interefts de fon ennemi. Il eut enfin recours à Chofrocz Roy de Perfe qu'il trouva affez difpofé à rompre avec l'Empire. Juftinien en ayant efté informé penfa à finir au pluftoft la guerre d'Italie: & comme durant le liege de Rome, où il y eut pour quel que-temps une fufpenfion d'armes, Vitigez avoit envoyé à Conftantinople des Ambaffadeurs pour faire des propofitions de paix ; Juftinien commença à les écoûter plus favorablement, & en les lui renvoyant il promit de nommer des Plenipotentiaires

qui fe rendroient inceffamment à Ravenne pour traiter avec lui. De forte que le refte de cette année fe paffa prefque tout en négociation, qui furent pourtant fans effet.

Mais l'année fuivante la guerre fe ralluma plus fortement que jamais ; & Theodebert fit en Italie un perfonnage,à quoi ni Belifaire ni Vitigez affeurément ne s'attendoient pas.

An. $39.

Cap. 231

Ravenne eftoit la capitale du Royau- Belifaire af me des Oftrogots, belle & grande & fiege Fiefoli Ville, peuplée, forte, munie de tout. C'eftoit-là qu'eftoient tous les threfors de Vitigez; les autres places, dont celle-ci eftoit entourée, n'eftoient pour la plûpart que de petites Villes fortifiées pour la couvrir. C'eftoit à la prendre que tendoient tous les projets de Belifaire, comme à une conquefte décifive qui devoit le rendre maistre de toute l'Italie: mais il falloit auparavant fe faifir de deux poftes très-difficiles à forcer. L'un eftoit Fiefoli à l'extrêmité de la Tofcane entre Rome & Ravenne; & l'autre la Ville d'Ofme dans la Marche d'Ancone toutes deux bien fortifiées & défenduës par une forte Garnifon : & Vitigez avoit dit à celui qui commandoit dans Ofme, qu'en lui confiant cette place il lui mettoit entre les mains les clefs de fon Etat. Belifaire fe refolut à attaquer en même-temps ces deux Villes. Il chargea du fiege de Fiefoli deux de fes Lieutenans, Juftin & Cyprien, & fit en perfonne le fiege d'Ofme. Il pofta un autre corps à Derto

ne,

appellée aujourd'hui Tortone en deçà du Pô proche de cette riviere, pour obferver les ennemis qui avoient leur armée aux environs de Milan, & les empêcher de paffer le Pô, & en cas qu'on ne put pas leur fermer le passage, c'eftoit pour les fuivre & les coftoyer toûjours, & les harceler dans leur marche.

Les chofes cftant ainfi difpofées, & Les Français

les

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les deux fieges formez qui durerent long-temps,& où il y eut bien du fang répandu par la vigoureufe & opiniâtre refiftance des alliegez; Vraya qui commandoit l'armée des Gots du cofté de Milan s'approcha de Pavie, paffa enfuite le Pô, & vint fe camper affez près du corps d'armée que Belifaire avoit pofté à Tortone. Chacun en cet endroit fe tint dans fon camp fans vouloir combattre:les Generaux Romains fe contentant de couvrir les deux fieges; & le General des Oftrogots n'ofant hazarder une bataille, dont le mauvais fuccès auroit efté fuivi de la perte du refte de l'Italie. Ils avoient paffé ainfi quelques mois, lorfque la nouvelle vint aux Gots qu'une groffe armée de François eftoit entrée en Italie.

Ils en furent autant furpris que réjoüis, ne doutant pas que les François ayant appris l'extrêmité où eftoit reduit Vitigez leur allié, ne fe fuffent refolus à venir à fon fecours, pour lui aider à chaffer les Grecs d'Italie. Mais ce n'eftoit pas là tout-à-fait l'intention de Theodebert. Il avoit laiffé jufqu'alors ces deux Nations fe battre l'une contre l'autre, fans fe mettre fort en peine d'executer les traitez de ligue qu'il avoit faits avec les deux partis; & les fçachant tous deux fort affoiblis par les combats & par les fieges,il crut que furvenant là-deffus il pourroit au moins avoir fa part du païs, qui faifoit le fujet de leur querelle, & peut-eftre

donner la loi à tous les deux. Il fe mit à la tefte de cent mille hommes prefque toute infanterie, prit fon chemin par Sufe, entra dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Piémont, & s'avança jufqu'à Pavie fans faire aucun defordre, & marchant comme ami dans le païs de fes Alliez.

L'Hiftorien Procope fait ici une defcription des armes de l'Infanterie Françoise de ce temps-là, & de leur

Tome I.

Procop.c.1.

maniere de combattre, qui a affez de rapport à celle que Sidoine Apollinai- Sidon. re en avoit faite plufieurs années au- Carm. 5. paravant, en décrivant l'irruption qu'ils firent dans les Gaules fous Clodion. Ils n'ont, dit Procope, ni arc, ni fleche; mais un bouclier à une main & une hache en l'autre, dont le fer eft fort gros & à deux tranchants;le manche eft de bois & fort court; au pre→ mier fignal du combat, dès qu'ils font à portée, chacun lance fa hache contre le bouclier de celui qu'il attaque, le caffe, & alors mettant l'épée à la main il fe jette fur lui & le tuë.

Ils mettent

Les François eftant donc arrivez auprès de Pavie, les Gots les reçûrent en déroute les Oftrogots. avec de grandes démonstrations d'amitié & de reconnoiffance, comme un fecours qui leur venoit le plus à propos du monde ; & les troupes de cette Nation qui gardoient un pont du Pô que les Romains avoient fait baftir autrefois affez près de cette Ville-là, les laifferent paffer. Mais les François ayant fait en cet endroit main-baffe fur la garde du pont, fe rendirent maiftres du paffage. Ce qui pût échaper d'Oftrogots fe fauva à Pavie. Les François allerent de ce pas droit à l'armée des Gots, qui eftoit campée affez près de-là. Vraya qui la commandoit, & qui eftoit dans la même perfuafion que les autres Gots,les laiffa approcher & fe ranger dans la plaine à mefure que les bataillons arrivoient. Mais il fut bien étonné de les voir marcher à lui en bataille, & charger fes gens de tous coftez. La surprise fut fi grande, & la fuite fi précipitée, que la plus grande partie fe fauva au travers du camp des Romains, comme j'ai dit, poftez à Tortone pour obferver l'armée de Vraya.

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Cela fit croire aux Romains que Et enfuite Belifaire eftoit venu fondre fur le les Romains camp des Gots, & qu'il les avoit

mis en déroute: de forte qu'ils fe dif

N

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Ils forcent la Ville de Genes.

Epift.Belifar. ad Theodebert. apud Procop. loc. cit.

Les François fe répandirent dans la Ligurie & dans l'Emilie, où ils ravagerent tout ; & ayant forcé la Ville de Genes, la faccagerent & la ruinerent. Ces nouvelles inquieterent fort Belifaire qui apprehenda d'avoir bien-toft lui-même cette armée victorieufe fur les bras, & encore plus qu'elle n'allaft tomber fur celle qui afliegeoit Fiefoli. Il prit fes précautions contre un incident fi imprévû, & cependant écrivit à Theodebert la lettre fuivante.

,, Il me femble, illuftre Theodebert, que la mauvaise foi eft un vice bien indigne d'un Prince aufli cou,, rageux & auffi puiffant que vous ef,, tes: mais de violer des traitez écrits ,, & confirmez par ferment,tout hom,,me, ne fût-il pas Prince, devroit en » avoir honte & horreur. Vous ne pouvez pas nier que vous ne terniffiez voftre gloire & vostre réputation par une action de cette nature. Vous avez fait une ligue offenfive avec mon Maistre contre les Oftro», gots; vous vous eftes depuis contenté de garder la neutralité; & main

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France.

rences, auroit fait peu d'impreffion ramene fon fur l'efprit de Theodebert Prince in- armée en finiment fier, & qui affecta fur tout de l'eftre toûjours à l'égard de l'Empereur de Conftantinople : Mais un motif plus puiffant l'obligca,malgré qu'il en euft, de retourner fur fes pas.

En entrant en Italie il la trouva toute ruinée par les marches des armées & par les courfes continuelles des deux partis; de forte que le pain commença à lui manquer. Les beftiaux, dont la campagne n'eftoit pas encore entierement dépeuplée, & dont il faifoit venir des convois de France, fuppléoient en quelque façon à cette difette; mais une telle nourriture toute feule, les foldats ne beuvant avec cela que de l'eau,caufa une diffenterie dans l'armée qui faifoit mourir beaucoup de monde. Après qu'ils eurent défait les Gots & les Romains, ils s'emparerent de leurs magafins & de leurs pro vifions; mais tout cela fut bien-toft confumé, de maniere que le Roy jugea gea à propos de ramener fon armée, qui toute chargée de richeffes qu'elle eftoit, commençoit à murmurer, & dont le tiers avoit peri quand elle rentra en France.

Il laiffa cependant un de fes Capitaines nommé Bucelin à la garde de quelques poftes au-delà des Alpes ; & ce Capitaine continua à faire des courfes dans l'Italie,d'où il faifoit de temps en temps paffer quantité de butin en France.

C'eft-là à quoi aboutit toute cette expedition, dont Theodebert cependant fe fit un grand honneur à caufe de la victoire remportée fur l'armée des Gots & fur celle des Romains, & de la prise de Genes. Car il me paroift prefque certain que ce font ces victoires qui font marquées fur les médail les que nous avons de ce Prince, qui ont tant exercé les conjectures des fçavans de noftre temps; & fur lesquelles

Paulus Longard. 1. 2 Gregor.Tu ton. l.3.c.32

cap 2.

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