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qui ne fe font jamais mis fort en peine d'en lier les évenemens, & encore moins de defcendre dans le détail du gouvernement politique de ce temps-là, nous laiffent à deviner ce qui arriva du Royaume d'Orleans après la mort de Clodomir. Ils nous difent bien que la Reine Clotilde fe chargea de l'éducation des trois jeunes Princes; mais en même temps ils nous donnent affez à entendre qu'elle ne quitta pas pour cela fa vie privée; & il paroift qu'elle n'eût jamais la conduite ni la regence de leur Eftat. Un Hiftorien de l'Empire a écrit que les freres de Clodomir fe faifignum rece- rent chacun d'une partie de fon Royaume; & c'est ce qu'il y a de Gregor. Tu plus vraisemblable, & ce qui donna lieu à Godemar de fe relever encore une fois, tandis que fes ennemis eftoient occupez à envahir ce qui à envahir ce qui eftoit à leur bienféance de la fuccef fion de leur frere.

Agathias.

Godemarus iterum re

pit.

zon.l.2. c 6.

Il reconquit fon Royaume, c'eftà-dire, la plus grande partie de ce que les François avoient pris fur lui: car on avoit fait en même temps une autre bréche qui ne fut pas en fon pouvoir de reparer.

Theodoric Roy d'Italie_voyant les François fondre fur la Bourgogne, jugea à propos d'envoyer une armée dans la partie de la Provence qui lui appartenoit, de peur qu'il ne leur prît envie, après avoir fubjugué le Royaume de Bourgogne, de pouffer leurs conqueftes jufques dans fes Eftats qui en cftoient fron

tiercs.

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gifmond; & leur perfuada qu'eftant fur le point de changer de maistre, ils trouveroient autant leur comptepour le moins à fe foumettre au Roy d'Italie qu'aux Princes François. De forte qu'après la prise de Sigifmond ils fe donnerent à Tulus, qui fans coup ferir, acquit à fon Maiftre les Vilies de Cavaillon, d'Apt, de Carpentras, d'Orange, de Troifchafteaux, de Gap, dont les Evêques qui avoient foufcrit l'an cinq cens dix-fept au Concile d'Epaone convoqué par l'ordre de Sigifmond, fe trouvent depuis avoir foufcrit au quatriéme Concile d'Arles affemblé par la permiffion & dans le Royaume de Theodoric l'année 524. qui fut celle de la mort de Clodomir.

Mort Theodorico

Par les reflexions que l'on peut faire fur l'Hiftoire de ces temps-là, on voit que les guerres ne finiffoient pas toûjours par des traitez de paix écrits & faits dans les formes. Šouvent les deux partis lassez de la guerre fe tenoient en repos comme de concert, & demeuroient comme ils fe trouvoient: & c'eft ainfi que fe termina celle-ci entre les Bourguignons & les François : Godemar ne pouvant mieux faire, fe contenta de ce qui lui reftoit après leur retraite, & laiffa aux Gots ce qu'ils avoient pris entre le Rhône & la Durance. Ainfi les Gaules demeurerent affez tranquilles près de deux ans, à moins qu'on ne place dans cet intervalle les excurfions de quelques Barbares du Nort, dont il eft parlé dans la Vie de faint Maur Abbé. Ces Barbares exercerent de grandes cruautez, prin- Mauri. cipalement fur les Terres de Clotai re; mais elles n'eurent point d'autres fuites. Il eft fait auffi mention vers ce temps-là de quelques differends entre ce Prince & Childebert, qui fe terminerent à quelques courfes & à quelques ravages que l'on fit de part

&

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Vita fan&i

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& d'autre. Mais la mort du grand Theodoric Roy d'Italie qui arriva à Ravenne deux ans après celle de Clodomir, caufa bien du changement dans les affaires des Gaules & d'Italie, & donna commencement à de grands

mouvemens.

Jamais un Prince de ce caractere & de cette puiffance ne meurt après un long regne, que la fcene du monde ne change, à moins qu'il n'ait un fucceffeur capable de tenir toutes chofes en eftat, & d'étouffer d'abord toutes les femence de revolution; ce qui ne fe trouva pas alors. Ce Prince avoit regné plus de trentetrois ans, gouvernant en maiftre abfolu un très-vafte Empire, redouté de tous fes voifins, aimé & refpecté de fes Sujets. Il n'avoit point d'enfans mâles, mais feulement deux petis-fils enfans de deux de fes filles, l'une defquelles nommée Amalazunthe avoit efté mariée à Eutharic Prince de l'illuftre famille des Amales dont Theodoric eftoit lui-même, & l'autre appellée Theodecufe qui avoit époufé Alaric Roy des Vifigots. Ces deux Princes eftoient morts du vivant de Theodoric. Le fils d'Alaric & de Theodecufe eftoit le jeune Amalaric, dont j'ai parlé à l'occafion de la mort de fon pere tué par Clovis à la bataille de Voüillé. Le fils. d'Eutharic & d'Amalazunthe s'appelloit Athalaric. C'eftoit à celui-ci que Theodoric avoit toûjours deftiné le Royaume d'Italie ou l'Empire des Oftrogots; & il avoit confervé à l'autre le Royaume des Vifigots, dont on ne pouvoit lui difputer la poffeffion depuis la mort de fon pere:

Alaric..

eft partagée fit à l'amiable. Athalaric avec l'ItaLe partage de cette fucceffion fe lie & tout ce qui en dépendoit du cofté de l'Empire d'Orient, eut la Provence dans les Gaules. Amalaric Tome L

outre ce qui lui appartenoit au delà des Pyrenées dans l'Espagne, eut en deçalaSeptimanie ou Languedoc, & établit le fiege de fon Empire à Narbonne. Quoiqu'Athalaric n'euft que neuf à dix ans, les Oftrogots cependant ne firent nulle difficulté de le reconnoiftre pour leur Roy, & confentirent que pendant fa minorité Amalazunthe euft la regence de l'Eftat. Ce fut une des Princeffes des plus habiles & des plus malheureu- c. 9. fes qui furent jamais, & qui malgré les furieufes traverfes que lui cauferent les plus puiffans de la Cour & du Royaume, le maintint toûjours en paix pendant fon gouvernement, dont la fin fut la ruine de toute la Nation Oftrogotique.

Les deux plus grands ennemis qu'elle eut à craindre au dehors furent du cofté de l'Orient l'Empereur Juftinien, qui fucceda à fon oncle l'Empereur Juftin peu de temps après la mort de Theodoric, & du cofté de l'Occident Thierri Roy d'Auftrafic. Le premier ne fut pas pluftoft fur le Throne, qu'il fongea à profiter de la minorité d'Athalaric pour reconquerir l'Italie: & le fecond crut que le temps eftoit venu d'unir à l'Empire des François le peu qui reftoit: aux Gots dans les Gaules. Mais tous deux eurent des raifons de ne fe pas fi-toft declarer, & de ne pas attaquer d'abord directement les of trogots.

Jornandes

Ibide

Juftinien jugea que dans le deffein qu'il avoit formé de réunir à l'Empire ces grands & bons païs que les Barbares en avoient démembrez, il falloit commencer par l'Afrique, & tâcher d'y exterminer les Vandales avant que de venir aux Gots d'Italie.. Il fe contenta de fomenter les divifions parmi ceux-ci, & pour cela il entretint toûjours des correspondances avec Amalazunthe, & en même 3,

Procop.l.1.de bello Goths.

An. 531

Hermanfroy

eft défait par Thierri. Gregor. Tur.

1. 3. 9. 7.

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Pour Thierri avant que d'attaquer cette puiffante Nation, il refolut de détruire ou d'affoiblir les forces d'un Prince qui y avoit cfté extrémement attaché de tout temps, & dont il 'auroit toûjours à craindre une diverfion très-incommode à l'extremité de fes Eftats de la Germanic; c'eftoit Hermanfroy Roy de Turinge. L'infidelité dont nous avons vû que ce Roy avoit ufé à fon égard quelques années auparavant, en refufant de lui faire part des conqueftes qu'ils avoient faites enfemble fur Balderic frere de ce même Roy, eftoient un fujet de guerre que Thierri avoit toûjours tout preft quand il voudroit s'en fervir. I attendit cependant avec patience une conjoncture propre pour le faire plus fürement, & elle fe prefenta vers l'an 531. la mcfintelligence eftant alors extrême dans l'Italie entre Amalazunthe & les plus puiffans Seigneurs Oftrogots: de forte qu'elle n'avoit garde alors de fe broüiller avec les François en faveur d'Hermanfroy.

Thierri engagea Clotaire Roy de Clotaire Roy de Soiffons à le feconder dans cette & à y venir en perfonne guerre, avec fon armée. Ce Prince s'eftant joint au-delà du Rhin auxAuftrafiens dont Theodebert fils de Thierri commandoit une partie fous les ordrès de fon pere, ils marcherent tous trois vers la Turinge. Ils y trouverent Hermanfroy preparé, & qui paroiffoit réfolu à fe bien défendre. Il avoit rangé fon armée dans une vafte plaine, & laiffé devant lui encore un très-grand terrain capable de contenir celle des ennemis. Les François s'y rendirent, & s'y mirent en batailJe, trouvant le lieu très-propre à donfer un combat décifif.

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Les François voyant qu'Hermanfroy ne s'ébranloit point pour venir à eux, marcherent droit à lui pour l'enfoncer. Les premiers Efca drón ne manquerent pas de donner dans le piege; quantité de chevaux & de Cavaliers furent culbutez dans les foffes, & écrafez les uns par les autres, ou tuez à coups de fléches par les Turingiens, ne pouvant dans cet embarras fe fervir de leurs boucliers. Mais le defordre ne dura pas longtemps. Les Princes François en ayant connu la caufe, firent faire alte aux Troupes qui fuivoient, & prirent fur le champ leurs précautions, fans differer pour cela le combat.

fi

Les foffes n'eftoient pas fi proches les unes des autres, que quelques Cavaliers ne pûffent marcher de front entre-deux ; & elles n'eftoient pas cachées qu'on ne puft s'en appercevoir en y prenant garde. Le Roy de Soiffons, le Roy d'Auftrafie & Theodebert ayant fait reconnoiftre tout le champ chacun de leur cofté, firent défiler de leur Cavalerie & de leur Infanterie entre toutes ces foffes en prefence de l'armée des Turingiens qui épouvantez de cette hardieffe au lieu de profiter de leur avantage, commencerent à lâcher le pied. Hermanfroy s'enfuit des premiers ; toute l'armée en déroute le fuivit auffi-toft après; ce ne fut plus un combat mais un carnage. Pour comble de malheur ils avoient derriere eux, à quelque diftance de là, la Riviere d'Unftrud ou Unf

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Ibid.

trut qui n'eftoit pas guéable". Cet obftacle donna le temps aux François de joindre la foule des fuyards, qu'ils trouverent ramaffez fur les bords de cette riviere. Hermanfroy même y avoit fait un ralliement, & fit ferme Gefta Reg. quelque temps; mais il fut encore rompu avec un maffacre fi horrible, que le lit de la Riviere fut rempli de corps morts, qui fervirent de pont aux vainqueurs pour la paffer.

Franc, C. 22.

An. 531.

Fortunati.

Suivant ce qui eftoit fort ordinaire en ce temps-là, & principalement dans ces quartiers de delà le Rhin, où il y avoit très-peu de Villes murées, la victoire rendit les vainqueurs maiftres de tout le païs. La Ville de Turinge qui eftoit la Capitale & donnoit le nom au Royaume, fut prife, mife au pillage, & reduite en cendres, & les habitans furent menez en esclavage. La Reine Amalberge dont l'ambition avoit efté la premieIn Supplem. re fource du malheur de fon mari & de celui de fes Sujets, fe fauva avec fes enfans chez Theodat fon frere qui fut depuis Roy des Oftrogots. Hermanfroy fon mari n'eut pas jetter du baut un fi heureux fort. Il demeura quel le dans le que temps caché ; mais Thierri ayant appris où il eftoit, lui fit dire qu'il pouvoit venir en affûrance le trouver à Tolbiac en deça du Rhin, où il s'eftoit rendu après avoir mis ordre à fes conqueftes. Hermanfroy vint & y fut bien reçû; mais comme quelques jours après ils fe promenoient enfemble fur les murailles de la Ville, Thierri s'eftant un peu écarté, quelqu'un pouffa Hermanfroy, & le jetta du haut de la muraille dans le foffé, où il expira fur le champ.

Qui le fait

d'une murail

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Thierri eut bien de la peine à fe frere Clotaire. difculper de cette mort, & on soup

Thierri vent faire perir fon

çonna toûjours avec beaucoup de
vraisemblance que la chofe s'eftoit
faite par fes ordres. Mais ce fut au
moins en execution de ceux de la
Juftice de Dieu, qui vengea par la
mort funcfte de ce Prince celle de
fes deux freres, aufquels il avoit ofté
les Etats & la vie pour fatisfaire l'in-
fatiable ambition de fa femme encore
plus que la fienne. Ce ne fut pas là.
l'unique occafion où le Roy d'Auf-
trafie fit paroiftre de la cruauté &
de la perfidie enfuite de fa victoire.
Son frere le Roy de Soiffons penfa
perir dans un
perir dans un piege qu'il lui tendit,
lorfqu'ils eftoient encore enfemble
dans Turinge. L'Hiftoire ne nous
marque que le fait, fans nous en ap-
prendre le motif.

Thierri fit entendre à Clotaire qu'il Gregor
avoit quelque chofe de fecret à lui Turon, 6.74
communiquer; & qu'il eftoit necef-
faire qu'ils euffent un entretien en-
femble feul à feul. Clotaire qui ne
fe défioit de rien vint le trouver
chez lui; mais dès la porte de la falle
il apperçût les pieds de quelques Sol-
dats armez qui eftoient cachez der-
riere une tapifferie. Alors entrant en
défiance fans paroiftre cependant ni
étonné ni furpris, il fit figne à fes
gens qui cftoient demeurez dehors,
d'avancer & d'entrer avec lui. Thier-
ri voyant par là fon coup manqué,
ne parut point non plus déconcerté,
& entretint fon frere de diverfes cho-
fes touchant leurs interefts communs.
Il affecta même de lui marquer plus
de cordialité que jamais, & lui fit
prefent d'un fort beau baffin d'ar-
gent, qui eftoit apparemment quel-
que picce du trefor du Roy de Tu
ringe. Clotaire le reçût & l'en re-
mercia avec une égale diffimulation,

a Cette Riviere eft dans ce Can on d'Allemagne qu'on appelle aujourd'hui le païs d'Eichfeld.

Nous app enons que la Capitale de cet Eftat s'appelloit Turinge par une Lettre du Pape Gregoire II. plebi

o fiftenti Turingi. T Concil, Gall. p. 14.

Cette espece de prefent eftoit alorsà la mode, comme on le voit par quelques paffages de Gregoire de

prit congé de lui & s'en retourna a fon camp, bien refolu de ne plus donner dans de pareilles embufcades.

Quelques-uns ont conjecturé, mais c'eft unc conjecture toute pure, qu'un deffein fi criminel avoit efté l'effet d'une jaloufie d'amour. Clotaire dans le pillage de la Turinge avoit fait mettre en affûrance dans fa tente une niece d'Hermanfroy encore toute jeune, mais infiniment belle, dont il fut charmé, & qu'il époufa en effet dès qu'elle fut en âge. Elle s'appelloit Radegonde; c'eft elle que fa qualité de Sainte a rendu beaucoup plus illuftre encore que celle de Reine de France. A la verité il n'eft

pas impoffible que Thierri euft cfté pris de la même paffion que Clotaire. Ces deux faits mêmes font rapportez fi proche l'un de l'autre dans nos anciens Auteurs, qu'ils pourroient, felon les regles, fonder l'Episode d'un Roman. Mais ce n'eft pas une raifon fuffifante à un Hiftorien pour les faire ainfi dépendre l'un de l'autre. Si j'avois quelque parti à prendre là-deffus, j'aimerois mieux attribuer un projet fi noir à l'extrême paffion de regner feul dans les Gaules, que tous ces Princes avoient heritée de Clovis leur pere. Cela paroift dans toute leur conduite. C'eftoit l'unique fource de la mauvaise foy dont ils uferent tant de fois les uns avec les autres, & de cette cruauté inouïe dont nous verrons bien-toft encore de nouveaux exemples qui feroient horreur dans des Barbares les plus feroces, & qu'on eft à plus forte raison furpris de trouver dans des Princes

Chrétiens, qui ne vivoient plus dans les marais & dans les bois de la Ger-manie. Mais c'eftoient des reftes du genie barbare, que ni le climat ni le Chriftianifme n'avoient pû encore tout-à-fait adoucir.Cela n'eftoit point particulier aux Rois des François, comme on le voit par tant d'exemples que j'ai rapportez en paffant, des Rois des Gots, des Bourguignons & des Turingiens.

amenée en

In Supple

ment. Fortu

nati.

ron.l.3.c.79

La Princeffe Radegonde avoit en- La Princeffe core un frere qui fut auffi amené avec Radegonde eft elle en France, & qui fut affaffiné France avec quelques années après par l'ordre de un frere, Clotaire, dans le temps qu'il prenoit des mefures pour fe retirer à la Cour de Conftantinople auprès d'un coufin germain, qui s'y eftoit fauvé après la bataille d'Unftrud, & que l'Empereur confideroit beaucoup. Tandis que le Roy d'Auftrafie fou- Gregor.Tu mettoit tout dans la Turinge, & qu'il eftendoit de ce cofté-là les bornes de fon Empire, le bruit fe répandit en Auvergne à l'autre bout de fes Eftats qu'il avoit efté tué dans la bataille contre Hermanfroy. Il n'en fallut pas davantage à Childebert Roy de Paris pour fe déterminer à fondre dans cette Province à deffein de s'en emparer. Il avoit alors une armée fur pied, & eftoit déja en marche pour la raifon que je vais dire.

Amalarie

Amalaric Roy des Vifigots eftant monté fur le Thrône incontinent a- épouse Clotil de fœur des près la mort de Theodoric fon grand- Roi de France pere & fon tuteur, redoutoit la puif- &la maltrai fance des François qui avoit efté li fu- pour la Renefte à Alaric fon pere. Il fongea d'abord à fe les rendre amis; il fit pour cet effet demander en mariage à Chil

Tours, & entre autres par celui du 1. 3. chap. 14. où parmi les prefens que Childebert fit à fou neveu Theodebert, après que ce jeune Prince eut efté élevé fur le Thiône d'Auftrafie, il y avoit une demie douzaine de ces fortes de bains; & aul. 6. c. 2. parmi les prefens que Chilperic envoya à Tibere Conftantin Empereur de Conftantinople, il y avoit un baffin d'or enrichi de pietreries, qui pefoit cinquante livres. L'Hiftorien même appelle ce baffin du nom Mifforium, qui fignifie un prefent que l'on envoye. Sifenande Roy des Vifigets en Elpague fit prefent à Dagobert I. d'un autre qu' Actius avoit autrefois donné à Torifmond', & dans La Vie de S. Martin, il ett dit que le Tyran Maxime lui fit prefent d'un ballin de Porphyre.

te

ligion. Procop. 1. r; de Goth C.139

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