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tions s'eftant faites en Germanie contre fa perfonne, il fe contenta de punir les conjurez de l'exil, iln'y en eut que trois à qui il en coûta la vie, & qui furent tuez s'eftant mis en déEginard. in fenfe, lorfqu'il les envoya arrefter. Vita Caroli Il pleura la mort du Pape Hadrien I. comme il auroit fait celle de fon frefre, & c'est une des louanges que lui donne l'Auteur de fa vie à cette occafion, qu'il n'y eut jamais de meilleur & de plus conftant ami que lui.

M.

Il charmoit fes Courtisans par fon humeur honneste & aifée, & fön Peuple par fes manieres populaires. Il admettoit à fon lever non-feulement les gens de fa Cour, mais encore, s'il y avoit quelque different ou quelque procez que le Comte du Palais fut embarraffé à décider entre les Officiers du Palais, il les faifoit venir en ce temps-là,les écoutoit durant qu'on l'habilloit, & terminoit l'affaire.

L'application qu'il avoit au Gouvernement ne paroiffoit pas feulement dans les Confeils fréquens qu'il tenoit,dans les Aflemblées desSeigneurs, & dans les Conciles qu'il convoquoit; mais dans l'emploi ordinaire de fon temps: prefque tout le jour fe paffoit à donner des ordres, à écouter les Couriers qui lui venoient de divers endroits, & à conferer avec fes Miniftres. On a des détails qu'il faifoit mettre par écrit fur les chofes qu'il devoit propofer dans les Affemblées touchant les devoirs des Evêques, des Abbez, des Comtes; on y voit les motifs qu'il devoit leur apporter, pour les engager à faire chacun leur devoir, à ne point empieter fur la Jurifdiction les uns des autres, & à ne fe point chicaner dans les fonc tions de leurs Emplois.

J'ai remarqué en parlant de fes guerres de Germanie,qu'il avoit pour maxime de ne jamais laiffer impunie aucune infulte de ses voilins de ce

cofté-là, ni aucune revolte de fes Tributaires, perfuadé que la feule crainte contenoit dans le devoir ces Peuples encore feroces. Il eftoit plus indulgent pour ceux d'Italie, peuteftre à caufe du voifinage des Grecs, toûjours attentifs à profiter du mécontentement de ceux qui auroient voulu fe réunir à l'Empire d'Orient.

Monachus

Lib.c

Il avoit encore une maxime en matiere de recompenfes, c'eftoit de les Engolifn, répandre fur le plus de perfonnes qu'il pouvoit : il ne donnoit jamais plufieurs Comtez à un feul Comte, excepté à ceux des Frontieres, jugeant qu'il falloit que ceux-ci euffent plus d'autorité & de puiffance, & plus de facilité à aflembler un plus grand nombre de Troupes contre les ennemis dans l'occafion. Mais il ne donnoit jamais, ou que très-rarement, d'Abbayes aux Evêques, ni d'autres Benefices de Fondation Royale. Sa raifon eftoit, qu'en partageant ainfi fes graces, il fe faifoit plus de ferviteurs, & s'attachoit plus de perfonnes, que s'il euft mis beaucoup de Charges & d'honneurs fur une feule tefte.

La maniere dont il fe comportoit dans fon domestique, pouvoit fervir de modele à tous fes Sujets: il eut pour la Reine Bertrade fa mere tout le refpect, toute la tendreffe, & toute la complaifance poffible. Il ne la chagrina jamais, excepté à une feule occafion : ce fut lors qu'il répudia la fille de Didier Roy des Lombards, dont elle avoit negocié le mariage elle-même, qu'elle regardoit comme fon ouvrage.

Eginard.in

Il apportoit beaucoup d'application à l'éducation de fes enfans. Il leur choifit toûjours de très-habiles Précepteurs, pour leur apprendre les belles Lettres. Dès qu'il les voyoit Magni. affez forts pour foûtenir la fatigue du cheval, de la chasse, de la guerre, il

Vira Caroli

les occupoit de ces exercices, & les y endurciffoit. Il s'appliqua fur tout à former Louis le cadet de tous, comme par une espece de preffentiment qu'il devoit eftre un jour fon fucceffeur. Après qu'il l'eut fait Roy d'Aquitaine à l'âge de trois ans, il le faifoit venir de temps en temps à fa Cour, pour s'affûrer par lui-même des progrez qu'il faifoit, & de l'application de fes Gouverneurs, & pour empêcher qu'en prenant ce qu'il y avoit de bon dans les manieres du païs où il regnoit, il n'en prift auffi les défauts. Pour les Princeffes fes filles, il avoit grand foin de les avertir d'éviter une certaine oifiveté, qui rend aux perfonnes de ce rang, la vie ou ennuyeufe ou trop molle & trop voluptueufe, & il vouloit que hors des temps deftinez à leurs divertiffemens, elles travaillaffent & s'occupaffent d'ouvrages propres de leur fexe; un peu plus de fermeté à leur faire pratiquer les fages avis qu'il leur donnoit, les leur auroit rendus plus utiles. Les grands progrez que la Religion fit à la faveur de fes armes, jufques dans la Suede, fi nous en croyons l'Auteur de l'Hif toire Ecclefiaftique de ce païs, la protection qu'il donna à l'Eglife Romaine, les grandes donations qu'il lui fit, fon zele pour l'obfervation des Canons, pour la Discipline Ecclefiaftique, pour le reglement & la célébration du Service divin, fa pieté dont il donnoit un très-grand exemple, par la maniere dont il affiftoit aux divins Myfteres, par les lectures qu'il faifoit faire à fa table, par la vénération qu'il avoit pour les faints Livres, & pour ceux des Saints Peres, des jeûnes reglez & d'autres mortifications très-grandes qu'il pratiquoit, le foin qu'il avoit de faire rendre juftice aux pauvres, aux veuves, aux orphelins, qui paroift dans tous fes Capitulaires, les Eglifes & les Monaftères qu'il

baftit & qu'il fonda, le zele qu'il eut pour les Lieux faints de la Palestine, pour l'extinction des Herefies, une infinité d'autres bonnes œuvres, qui ne peuvent partir que d'un grand fonds de pieté, tout cela lui a mérité le nom de Saint, comme fes grands exploits lui ont fait donner celui de Grand; & quoique l'Eglife Romaine n'ait jamais foufcrit à fa Canonifation faite par un Antipape du temps de l'Empereur Frederic Barberouffe, on l'honore cependant comme Saint en quelques Eglifes particulieres d'Allemagne, des Pais-Bas, de France & d'Espagne. Une chofe incompatible avec la fainteté, peut lui faire contefter ce glorieux titre, c'eft fon incontinence, en cas qu'elle fut auffi-bien averée que plufieurs le prétendent. On attaque la réputation de cePrince fur ce point-là par des argumens plus fpecieux, ce me femble, que folides. Ce que j'ai dit ailleurs en parlant d'un autre de nos Rois*, fur le nom de concubine, *Gontran. qui fignifioit alors une femme mariée, mais fans certaines formalitez, & qui n'avoit pas certaines prérogatives, à caufe de l'inégalité de la condition & le défaut de dot, fuffit pour difculper ce grand Roy: & après avoir bien pefé tout ce qui fe dit fur ce fujet pour & contre, la verité paroift eftre du côté de ceux qui le défendent.

Il avoit une paffion extrême pour les belles Lettres, & n'obmit rien pour faire fleurir toutes fortes de Sciences dans fon Etat. Il fit venir de fçavans Hommes de divers endroits, & entre autres le fameux Alcuin, qu'il obtint d'Offa Roy des Merciens en Angle-terre. Il en fit fon favori, le combla de bienfaits, concerta avec lui les moyens de bannir l'ignorance & la barbarie de fon Royaume & de fa Cour, & de rendre fes Sujets auffi fçavans & auffi polis, qu'on l'eftoit à Rome & à Conftantinople. Sous for Sff ij,

Theganus. Cap.7.

Regne la fcience fut le moyen le plus für pour arriver aux dignitez Ecclefiaftiques, & un titre pour meriter la faveur du Prince. Il parloit bien & fort aifément Latin & fçavoit le Grec; de forte qu'il n'avoit que faire d'interprete pour entendre les Ambaffa deurs des Empereurs de Conftantinople. La Grammaire, la Rhetorique, la Logique, la Theologie n'eftoient pas pour lui des fciences inconnuës. Il dévora les difficultez de l'Arithmetique, fe fit inftruire de ce qui fe difoit alors de plus curieux en matiere d'Aftronomie, & affiftoit avec plaifir aux obfervations que faifoient les Astronomes par fon ordre. Il fit faire de nouvelles Editions des Loix des Lombards, des Bavarois, & des autres Nations foûmifes à fon Empire ; & une des quatre Evangeliftes fur les meilleurs Manufcrits Grecs, Latins & Syriaques : il avoit une très-belle & très-nombreuse Bibliotheque, fe plaifoit fort à lire les Ouvrages de S. Auguftin, & en particulier les Livres de la Cité de Dieu, & s'en faifoit faire la lecture quelquefois pendant qu'il eftoit à table, auffi-bien que de diverfes Hiftoires des grands Princes & des grands Hommes de l'Antiquité. Nonobftant toute fa doctrine, on a dit de lui qu'il ne fçavoit pas écrire, & cela fur un endroit d'Eginard fon Hiftoriographe: mais je croi que l'on a mal pris la penfée de cet Auteur, & qu'il n'a point voulu dire autre chofe, finon que ce Prince fur la fin de fa vie, voulut apprendre à imiter les beaux caracteres des curieux Manufcrits qu'il avoit dans fa Bibliotheque, & que s'y eftant pris trop tard, il ne put y réülfir.

Il parloit fur le champ de toutes fortes de fujets avec beaucoup de facilité & de grace; car il eftoit naturellement difert & éloquent, & fort aguable dans la converfation, il l'aj

moit fur tout avec les perfonnes fçavantes; c'eftoit un de fes divertiffemens; les autres eftoient la chaffe & la courfe des chevaux, exercice où il excelloit auffi-bien que dans l'art de nager, en quoi aucun homme de fon temps ne l'égaloit.

Ces exercices avec une grande fo brieté lui tenoient lieu de tous les remedes, ayant une horreur extrême de tous les regimes de Medccine, qui alloit prefque jufqu'à ne pouvoir fouffrir la prefence d'un Medecin. Sa grande fanté fit qu'il s'en pafla aifément jufqu'aux dernieres années de fa vic. Il eftoit d'un tempérament fort & robufte, d'une taille heroïque,plus grand que le commun des hommes; mais d'une groffeur proportionnée : excepté qu'il avoit le cou un peu court: à cela près, tout eftoit grand & majestueux dans fa perfonne : il avoit un air mafle & agreable, une démarche ferme, un vilage ouvert, une belle tefte, des yeux grands, vifs & gracicux, mais dont les feuls regards, quand il vouloit, contenoient dans le refpect & dans la crainte ceux qui l'approchoient; il avoit une voix claire, mais foible, & d'un fon peu proportionné à la grandeur de fa taille.

Il eut fes défauts comme les au- Ses défauts tres hommes, mais en petit nombre, & on peut dire qu'ils avoient pour principe fes bonnes qualitez mêmes, & fur tout la bonté de fon cœur. La trop grande complaifance qu'il eut pour la Reine Faftrade, femme impericufe & cruelle, fit qu'il diffimula certaines violences aufquelles elle s'emporta quelquefois, & qui irriterent les efprits de plufieurs Seigneurs, jufqu'à les faire penfer à la revolte, & à conjurer même contre lui.

La tendreffe qu'il cut pour fes filles l'empêcha de les marier, afin, difoitde les avoir toujours auprès de lui;

i

ce qui caufa quelques defordres dans fa Famille, & de-là, dit Eginard, tout heureux qu'eftoit d'ailleurs ce Prince, lui venoient de grands fujets de chagrin. Il fçut, ajoute-t-il, les diffimuler, comme s'il euft cfté perfuadé qu'on n'en parloit point dans le monde, & comme s'il n'y euft pas eu le moindre foupçon défavantageux à l'honneur de fa Famille & de fes filles. Chronic. C'eft tout ce que dit fur ce fujet cet Auteur, qui, felon quelques Hiftoires, eut lui-mefme beaucoup de part ces intrigues peu honorables à la Maison Royale.

Lauresha.

menfe.

Accidens ex

traordinaires

Suppofé la fauffeté du reproche de

l'incontinence de ce Prince, ce font là les foibles les plus confiderables dont on l'accufe dans l'Hiftoire, & qui ne font pas capables de le dégrader & de le rendre indigne du rang que nous lui donnons parmi les plus grands Hommes de l'Antiquité: je ne fçai mefme s'il y en a jamais eu qui ayent eu tant de vertus avec fi peu de défauts.

Comme c'eftoit prefque l'unique qui précede grand homme ou l'unique grand Prinrent fa mort, ce qui fuft alors dans le monde, toutes Juivant l'idée les Nations concoururent à lui rendre populaire. Nithardus. propre le nom de Grand. L'idée populaire fut que fa mort avoit efté marquée clairement par quantité d'accidens extraordinaires qui la précederent de frequentes éclipfes de Lune & de Soleil, & d'autres phenomenes qui parurent dans ce temps-là,étoient, difoit-on, des fignes trop vifibles de fa prochaine défaillance. Un grand Portique qu'il avoit bafti avec beaucoup de dépenfe, pour faire la communication entre l'Eglife & fon Palais d'Aixla-Chapelle, s'écroula tout à coup le jour de l'Afcenfion d'un bout à l'autre, comme fi on l'cuft fappé par les fondemens; le Pont de Mayence qu'il avoit efté dix ans à faire bastir, & qui paffoit pour un prodige en cette matiere, fut bruflé en trois heures, fans

qu'il en reftaft rien que ce qui eftoit dans le fond de l'eau. Comme ilmarchoit à la tefte de fon Armée contre Godefroy Roy des Normands,un peu avant le lever du Soleil, le Ciel eftant fort ferain, on vit comme une flamme tomber d'enhaut, qui paffa de fa droite à fa gauche, & au mefme moment fon cheval tomba mort fur la tefte, & le jetta fort loin & fort rudement, de forte que l'agraphe de fon faye, & la boucle de fon baudrier fe rompirent, & le javelot qu'il tenoit à fa main lui ayant échappé, fut porté par cette secouffe à plus de vingt pieds de lui.On s'imagina fouvent fentir une efpece de tremblement dans le Palais d'Aix-laChapelle, le tonnerre tomba fur l'E glife, & abattit une groffe boule d'or, qu'il avoit fait placer au fommet. Ily avoit dans la mefme Eglife une inf cription où eftoient marquez le temps de la Fondation de l'Eglife & le nom du Fondateur, Carolus Princeps, elle eftoit au-deffous d'une Corniche qui regnoit à l'entour de l'Eglife, & féparoit les deux rangs d'Arcades; on remarqua peu de mois avant la mort du Prince, que les lettres qui compofoient le mot Princeps, eftoient tellement effacées, qu'elles ne paroiffoient plus du tout. Il n'ignoroit pas les reflexions qu'on faifoit fur toutes ces chofes parmi le Peuple & à la Cour; mais il affecta toûjours de n'en paroiftre ni émû ni inquiet, parlant de tous ces accidens comme de plufieurs autres qui n'avoient nul rapport à lui.

Son grand âge, & les infirmitez aufquelles il eftoit fujet depuis quatre ans, l'avertiffoient d'une maniere plus perfuafive de fa mort peu éloignée, & firent qu'il s'y prépara plus ferieufement que jamais, par le renouvellement de fa devotion. Il fit un Teftament particulier de fes meubles, dont il fit le partage entre les enfans qu'il sff iij

avoit eu des Reines,& ceux qu'il avoit eus de fes autres femmes. Il en fit auffi part aux principales Eglifes Metropolitaines de fon Etat, qui eftoient dé fignées dans fon T. ftament; fçavoir, celles deRome,de Ravenne,de Milan, de Forli, de Grado, de Cologne, de Mayence,de Saltzbourg,de Treves,de Sens, de B-fançon, de Lion,de Roüen, deReims,d'Arles,d.Vienne,de Tarantaife, d'Ambrun, de Bourdeaux, de Tours & de Bourges.

Il n'avoit rien déterminé dans fon Teftament touchant fa fepulture, & on délibera du lieu où l'on l'enterreroit. Mais l'on convint que fon corps ne pouvoit repofer plus honorablement, que dans la belle Eglife d'Aixla-Chapelle, qu'il avoit fait baftir à l'honneur de Jefus-Christ,sous le nom de la Sainte Vierge.

toit fouvent pendant fa vie,& par def-
fus fes habits Imperiaux, on lui avoit
mis une grande bourfe de Pelerin
qu'il porta toûjours dans tous les
voyages qu'il fit à Rome.

Après que le corps eut efté exposé
quelques heures de cette maniere,
on l'enterra le mefme jour, & on éle-
va fur fon Tombeau une espece d'Arc
de Triomphe, que l'on dora depuis
le haut jufqu'en bas, on y mit cette
Epitaphe en Latin..

SUB HOC CONDITORIO TUM EST Epitaphe de
CORFUS KAROLI, MAGNI ATQUE OR- Charlemagne,
THODOXI IMPERATORIS, QUI REGNUM
FRANCORUM NOBILITER AMPLIAVIT ET
PER ANNOS XLVII. FELICITER REXIT.
DECESSIT SEPTUAGENARIUS * ANNO AB
INCARNATIONE DOMINI DCCCXIV.
INDICTIONE VII. V. CALEND. Februa-

RIAS.

Son corps embaumé & revêtu de fes habits Imperiaux, fut affis fur un Trône d or, l'épée au cofté, la cou- Cy gift le corps de Charles, le Grand & ronne en tefte, avec une relique de la le Catholique Empereur, qui étendit avec Croix, tenant entre fes mains & fur beaucoup de gloire les bornes du Royaume fes genoux le Livre des Evangiles;de- de France, & le gouverna heureusement vant le corps eftoit fon fceptre & fon pendant quarante-sept ans. Il eft mort bouclier d'or, que le Pape Leon avoit feptuagenaire,l'an de Noftre-Seigneur huit cens quatorze,Indiction septiéme le vingthuitiéme de Fanvier.

beni. On l'avoit revêtu immediate

ment fur la chair, du cilice qu'il por

Il ett furprenant que du vivant de Charlemagne on ne fuft pas parfaitement inftruit de l'âge de ce Prinee. Il eft dit dans fon Epitaphe qual mourut feptuagenaire, fans que l'on marque précifement s'il eftoit dans la foixante & dixién: année, ou s'il l'avoit achevée. C'eft Eginard qui rapporte cette Epitaphe, & qui dit neanmoins quelques lignes auparavant, que ce Prince mourut dans fa foixante & douzième année, c'eft dans la Vie de Charlemagne qu'il parle de la forte, & au contraire dans fes Annales il dit feulement qu'il ayoit environ foixante & onze aus..

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