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Il envoye ane Armée au

Sarrazins.

28. 797.

choient qu'ils ne chaffaffent les François du païs d'en deçà de la Riviere d'Ebre ce qu'ils auroient pû faire aifément fans cela, vû le peu de Troupes que le Roy d'Aquitaine entretenoit au-delà des Pyrenées.

On apprit donc à la Cour, que les delà des Pyre troubles d'Espagne augmentoient nées contre les tous les jours; qu'un Emir Sarrazin Eginard ad nommé Zara, qui s'eftoit rendu maître de Barcelone, & de tout ce Territoire, eftoit réfolu de fe foumettre avec cette Ville à la domination Françoife, & qu'il devoit dans peu de temps venir en perfonne trouver Charlemagne, pour lui faire hommage, & fe déclarer fon Vaffal. L'Emir arriva en effet à Aix-la-Chapelle au commencement de l'efté; il fut bien reçu de Charlemagne, qui fur les avis qu'il lui donna du defordre des Sarrazins, ordonna au Roy d'Aquitaine de paffer les Pyrenées avec une Armée du cofté de l'Arragon, & de mettre le fiege devant Huefca. Les Hiftoriens ne difent point le fuccès de ce fiege, qui peut - eftre même ne fe fit pas. Car noftre Hiftoire, toûjours fort confufe fur les affaires d'Ef pagne, nous laiffe entrevoir, que le Duc Sarrazin, qui commandoit dans montagnes d'Aquitaine,c'eft-à-dire, dans les montagnes des païs dédes païs dépendans d'Aquitaine, demanda la paix, & fe foùmit, & ce Duc eftoit apparemment le Gouverneur de Huefca. Neanmoins Louis, avant Vita tudo que de repaffer les Pyrenées, fit relever les murailles d'Auxone, de Cardone, & de quelques autres Places, dont il donna le commandement à un Comte nommé Burel, avec des Troupes fuffifantes pour fe maintenir dans ces Places.

vici Pii.

les

Charlemagne après un voyage qu'il fit dans la Saxe, où il fe faifoit toûjours de nouveaux mouvemens, trouva à fon retour à Aix-la-Chapelle,

Abdalla oncle de Alhaca nouveau Roy de Cordoue, contre lequel il lui demanda fa protection & fon fecours. Le dernier Calife Ifem, qui eftoit fon frere, l'avoit privé de la partie qu'il prétendoit lui eftre dûë; & depuis la mort d'Ifem, Abdalla s'eftoit fait un parti pour foûtenir ses droits, & venoit prier Charlemagne de l'appuyer.

Ce Prince lui donna de bonnes ef perances, & le mena avec lui en Saxe, où il retourna pour y faire prendre des quartiers d'hiver à fes Troupes. Le Roy d'Aquitaine, après fon expedition d'Efpagne vint l'y trouver, & partit peu de temps après avec Abdalla, pour le conduire en Espagne, & y foûtenir le parti de ce Prince Sarrazin.

Charlemagne eut fans doute beaucoup plus profité des guerres civiles des Sarrazins tant pour la Religion, que pour l'étendue de fon Empire, s'il n'en cuft efté empêché par l'obftination & la fierté des Saxons, que ni les ravages, ni les défaites ne pouvoient dompter, & tout cela ne fervoit qu'à augmenter la haine implacable qu'ils avoient conçûë de la domination Françoise. Sa feule prefence les maintenoit dans le devoir. Il réfolut de paffer l'hiver de cette annéc-là dans le païs ; il vint camper fur le Vefer, il y fortifia fon Camp, y fit bâtir des maifons, & en fit comme une Ville, à laquelle il donna le nom d'Heriftal, qui eftoit celui d'une Maifon Royale, qu'il avoit en Auftrafie dans le païs de Liege. Il en fit fa Place d'Armes, & diftribua fes Troupes en divers quartiers entre le Vefer & l'Elbe. Il reçut en ce lieu diverfes Ambaffades. Les Princes Huns ou Abares devenus fes Tributaires, y vinrent de la Pannonie lui rendre leurs hommages. Alphonfe le Chafte Roy des Afturies, avec qui il eut toût

jours

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jours beaucoup de liaison, y envoya auffi des Ambafladeurs, pour lui faire part des grands avantages qu'il avoit remportez fur les Sarrazins, & pour lui faire des prefens. C'eft ainfi que Charlemagne, comme l'Arbitre general des affaires de l'Europe, eftoit recherché de prefque tous les Princes tant Chreftiens qu'infideles refpecté & redouté par tout.

Les feuls Saxons, qui avoient experimenté tant de fois les effets tantoft de fa clemence, & tantoft de fa colere, ne pouvoient prendre à son égard les fentimens des autres Nations.Ceux d'entre l'Elbe & le Vefer n'avoient ofé branler pendant l'hiver, eftant de tous coftez inveftis des Troupes Françoifes, qui s'eftoient logées dans tous les Forts, & faifis de tous les paffages: mais les Saxons Septentrionaux au-delà de l'Elbe, n'ayant pas cc frein, s'abandonnerent de nouveau à leur fureur. Charlemagne fur la fin de l'hiver leur avoit envoyé quelques-uns de fes Officiers pour porter certains ordres dans le païs, rendre juftice à ceux qui la demandoient, punir les coupables, recevoir les hommages au nom du Prince. A peine eurent-ils commencé à faire quelques fonctions de leurs Charges, que la fedition s'éleva contre eux comme contre des violateurs de la liberté Saxone, & la plûpart furent maffa

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l'Elbe, n'avoient agi que de concert avec ceux d'en - deçà.

Il donne au

Eginard.

Ce châtiment ne fit qu'irriter les Saxons Septentrionaux, à qui l'on dience aux donne auffi en cet endroit - là le nom Ambaffaleurs de Normans, auffi - bien qu'aux Da- trice Irene. de l'impera nois; & ne pouvant s'en venger fur les François, ils fe jetterent dans le païs de Meklebourg toûjours fidele & foûmis à la France, & y firent de grands ravages. Le Duc Traficon, qui y commandoit pour Charlemagne depuis la mort du Roy Viltzen tué en trahison par les Saxons, affembla au pluftoft les Milices du païs, & vint attaquer les ennemis ; il fes tailla en pieces, & quatre mille demeurerent fur la place. Cette perte au-delà de l'Elbe, les ravages que le Roy avoit fait faire entre cette Riviere & le Vefer, les Troupes qu'il logea en divers poftes, pour tenir tout le païs en bride, mirent les Saxons hors d'état de remuer fi- toft, & le Roy retourna à Aix-la-Chapelle, où il donna audience aux Ambaffadeurs de l'Imperatrice Irene, qui eftoient venus pour le prevenir, & juftifier cette Princeffe fur un point, fur lequel affurément il eftoit difficile de bien faire fon Apologie.

Irene avoit gouverné l'Empire pendant la jeuneffe de fon fils Conftantin, avec une prudence & une conduite qui lui avoient attiré l'admiration de tout l'Univers, & elle avoit eu la gloire de rétablir en peu de temps la vraye Religion, qui gemiffoit depuis foixante années fous la domination tyrannique des Empereurs Brifes-Images. La paffion la plus naturelle à un genie auffi grand & auffi élevé que le fien, eft celle de gouverner, & elle n'en fut que trop poffedéc. Constantin fon fils, déja parvenu à lâge de vingt ans, ne faifoit rien que par fes Theophanes ordres. Le Patrice Staurace, fous l'autorité de l'Imperatrice, ordonnoit de

Mmm

in Chronico.

Ibid.

tout, difpofoit de toutes les Charges, faifoit toutes les graces, & s'attiroit par là une Cour beaucoup plus groffe, que n'eftoit celle de l'Empereur.

Ce jeune Prince reffentoit vivement cette indignité, & avoit peine à la diffimuler; mais c'eftoit un mal dont il eftoit dangereux pour lui de fe plaindre, & il eftoit encore plus difficile d'y apporter remede. Il s'ouvrit neanmoins à trois ou quatre Seigneurs de fa Cour, dont il fe croyoit für par la haine qu'ils avoient contre Staurace. Ils lui promirent de le fervir de tout le credit qu'ils avoient dans Conftantinople & dans l'Armée, & convinrent, que quand ils auroient leur parti formé, l'Empereur declareroit en plein Senat, qu'il vouloit deformais gouverner par lui-même, & qu'eftant en âge de le faire, l'Empire n'avoit plus befoin des foins de la Regente. Immediatement après cette declaration l'Empereur devoit ôter à l'Imperatrice toute autorité, ne lui donner aucune communication des affaires, & fans attendre long-temps, la releguer en Sicile pour l'empêcher

de broüiller.

Le Patrice Staurace, qui avoit des efpions par tout, & qui veilloit fur toutes les démarches de l'Empereur, & de tous ceux qui l'approchoient, eut bien-toft pénétré le myftere, & déconcerté tout ce deffein. L'Imperatrice fit arrefter tous ces Seigneurs, en envoya quelques-uns en exil, mit les autres en prifon, gagna l'Armée en fa faveur par fes liberalitez, jufqu'à faire jurer les Officiers & Soldats, que tant qu'elle vivroit, ils lui conferveroient toute l'autorité qu'elle avoit euë jufqu'alors, qu'ils ne reconnoiftroient point d'autre maistre qu'elle, & même que fon nom dans les Edits & dans les autres Actes publics feroit deformais placé devant celui de l'Empereur.

Ce ferment fut fait au printemps par l'Armée en l'abfence des Troupes d'Arménie, qui ayant rejoint les autres au mois de Septembre, furent invitées à le faire aufi. La jeune Imperatrice, époufe de Conftantin, eftoit Arméniene. Soit par cette feule raifon, foit par quelque autre motif encore, l'Armée d'Arménie refufa de faire le ferment, difant, qu'il eftoit contre toute forte d'équité, & contre l'honneur de l'Empire, que le nom d'une femme fuft mis dans les Edits avant celui de l'Empereur, & qu'une telle nouveauté n'eftoit ni de l'utilité, ni de la gloire de l'Empire. Irene envoya pour gagner ces Troupes, un Officier de fes Gardes nommé Alexis, qui gagné lui-même fecretement pour le parti de l'Empereur, fe mit à leur tefte, après avoir fait arrester le Duc Nicephore qui les commandoit.

Cet incident étonna la Cour, & fit bruit dans l'Armée ; on commença à y faire diverfes reflexions; quelquesuns loüerent la fermeté & la genero fité des Troupes Arménienes; pluheurs Officiers, qui eftoient affectionnez à l'Empereur, mais qui n'avoient pas ofé fe declarer, fe fervirent de cette conjoncture pour faire remarquer aux Soldats combien eftoit peu reguliere la démarche où l'on les avoit engagez on eut honte d'avoir fait un ferment fi injufte & fi contraire à celui qu'on avoit fait folemnellement à l'Empereur, lorfque Leon fon pere l'avoit affocié à l'Empire à la priere des Peuples & des Armées. Enfin, quelque effort que puffent faire les partifans de l'Imperatrice, toute l'Armée fe joignit aux Arméniens, & on cria par tout le Camp, vive l'Empereur.

Les Soldats de la garde de ce Prince, fuivirent l'exemple des autres ; il vint fe mettre à la tefte de l'Armée, lui marqua, & fur tout aux Armé

ffiens, fa reconnoiffance. Il entra au mois de Decembre comme en triomphe à Conftantinople, dégrada le Patrice Staurace, & l'envoya en exil en Arménie, écarta tous les confidens & tous les Eunuques de l'Imperatrice, & la fit renfermer elle-même dans un Palais, où il lui promit, qu'elle feroit en fûreté, & qu'on l'y traiteroit toûjours en Imperatrice & en mere de l'Empereur.

Ce Prince voulant montrer aux Peuples & aux Soldats, qu'il eftoit digne du Throne où ils l'avoient rétabli, fit diverses entreprises militaires, mais qui lui réüffirent mal. Ce mauvais fuccez donna lieu à quelques perfonnes de fon Confeil, qui eftoient dans les interests d'Irene, de parler à l'Empereur de l'utilité qu'il pourroit tirer des confeils de fa mere, s'il fe reconcilioit avec elle; & ils firent fi bien, qu'avec le temps ils l'engagerent à la tirer de fa prífon, à lui redonner part aux affaires, & enfin à la faire proclamer tout de nouveau Imperatrice. C'eftoit reprendre infenfiblement le joug qu'il avoit eu tant de peine à fecoüer.

En effet, Irene ne fut pas longtemps à la Cour fans fe rendre maitreffe abfoluë de l'efprit de fon fils, à qui elle perfuada peu de temps après de rappeller le Patrice Staurace. L'une & l'autre s'appliquerent à lui ofter tous fes amis, ou à lui faire perfecuter ceux qui l'avoient le plus fidellement fervi. Ils lui perfuaderent, que cet Alexis, à qui il eftoit redevable de fa liberté, penfoit à fe faire lui-même Empereur, & il lui fit crever les yeux. Les Troupes Arménienes qu'Alexis commandoit, & qui l'aimoient, en furent extrêmement irritées, & fe revolterent. Il envoya une Armée pour les chaftier. On donna quelques combats, & enfin les Arméniens trahis par plufieurs de

leurs Officiers, furent prefque tous pris, & traitez avec beaucoup de rigueur & d'ignominie.

Irene n'en demeura pas là. Comme la jeune Imperatrice nommée Marie eftoit Arméniene, & que c'eftoit en fa confideration, que les Arméniens avoient pris le parti de l'Empereur, elle fut enveloppée dans la difgrace de fa Nation. Conftantin, avant que d'époufer cette Princeffe, avoit fait Theophanes. tous fes efforts pour obtenir de fa mere d'époufer la fille de Charlemagne, avec laquelle il avoit d'abord efté accordé. Et quand se vint à conclure le mariage avec l'Arméniene, il falut faire violence à ce jeune Prince, pour l'y faire confentir. Le fervice qu'elle lui avoit rendu en faifant declarer les Arméniens pour lui quand tous les autres l'abandonnoient, le lui avoient entierement gagné. Mais il ne fut pas difficile à Irene de réveiller fes premieres averfions; elle vint à bout de la lui faire repudier, & confiner dans un Monaftere. Il époufa, quelques mois après, une jeune fille de qualité nommée Theodote, fans qu'Irene s'y oppofât.

Ce mariage illegitime caufa un grand scandale; un Abbé nommé Platon, qui eftoit en grande reputation de vertu, fe fépara publiquement de la Communion de Taraife Patriarche de Conftantinople, parce qu'il ne s'eftoit pas oppofé au divorce de l'Empereur, & lui avoit laiffé époufer Theodote. Ses Moines fuivirent fon exemple. L'Empereur fit mettre l'Abbé en prifon, & relegua tous les Moines à Theffalonique avec les neveux de l'Abbé.

Irene, qui avoit engagé fon fils faire toutes ces démarches criminelles, pour le rendre odieux à tout le monde, fut la premiere à le blâmer de la rigueur dont il ufoit envers l'Abbé Platon & envers fes Moines,

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Intrigues d'1.

rene pour faire déposer fen fils.

& affectoit en toute occafion de prendre leur parti, & de louer leur ver

tu.

Il fe fit alors à la Cour une partie de divertiffement, & l'Empereur avec fa mere paffa le Détroit, pour aller prendre les bains de Prufe en Bithynie. L'Empereur reçût là la nouvelle, que l'Imperatrice Theodote eftoit accouchée d'un fils. Il en eut tant de joye, qu'il repaffa auffi-toft le Détroit avec très-peu de fuite, & laiffa l'Imperatrice à Prufe avec prefque toute la Cour.

Elle prit ce temps pour avancer fes intrigues, & fçût fi bien gagner tous les Generaux, & les principaux Officiers des Armées, qu'ils lui promirent non-feulement de lui reftituer le premier rang, qu'ils lui avoient autrefois donné dans l'Empire, mais encore de dépofer l'Empereur, pour la faire regner toute feule: on convint du temps, de la maniere, & de toutes les mesures qu'il falloit prendre pour executer un deffein auffi inoüi que celui-là, & dont on n'avoit jamais vû d'exemple.

On ne fe preffa point cependant, & le mois de Mars de l'année 797. l'Empereur partit à la tefte d'une Armée de vingt mille hommes, pour aller faire la guerre aux Arabes,qui avoient fait des courfes fur les terres de l'Empire. Le Patrice Staurace eftoit de cette expedition avec plufieurs autres Generaux tous dévoüez à Irene. Theophanes, Les Troupes de l'Empereur eftoient très-belles, & il y paroiffoit une ardeur qui déplut à Staurace, parce qu'elle lui fembloit répondre de la victoire. Il tint Confeil avec les Conjurez, & leur reprefenta que fi le combat fe donnoit, infailliblement les Arabes feroient battus; que cette victoire acquerant de la gloire & de la réputation à l'Empereur, il n'en faudroit pas davantage pour ruiner leurs

deffeins: tous conclurent à empêcher que le combat ne fe donnât; & Staurace ayant corrompu les efpions, qui devoient aller reconnoiftre le Camp des Arabes campez à quelques lieuës de l'Armée, ils rapporterent fuivant fes ordres, que les Arabes épouvantez de l'approche de l'Empereur, s'étoient retirez, & qu'il ne paroiffoit plus d'ennemis en campagne. L'Empereur eut un chagrin extrême de cette nouvelle, & d'avoir perdu une occafion d'où il efperoit tirer beaucoup de gloire, & de quoi s'attirer l'eftime de fes Sujets, de laquelle il fçavoit bien qu'il avoit befoin pour affermir

fon autorité.

Eftant de retour à Conftantinople, il promit au Peuple de lui donner le fpectacle d'un combat à cheval dans le Cirque au dix-feptiéme de Juin. L'Imperatrice & les Conjurez prirent ce jour-là même pour executer leur deffein. Comme l'Empereur revenoit du Cirque plufieurs de fes Officiers d'Armée, avec leurs Soldats, vinrent au-devant de lui, & il s'apperçut que ces Soldats s'étendoient à droit & à gauche, comme s'ils avoient voulu l'inveftir. Ce foupçon, qui n'eftoit que trop bien fondé, lui fit prendre fon parti fur le champ; il piqua fon cheval vers le Port, où il fut fuivi par plufieurs de ceux qui l'avoient accompagné au Cirque, fe jetta dans un batteau, & paffa le Détroit, pour aller fe refugier à l'Armée d'Orient, dont il connoiffoit la fidelité.

Irene au defefpoir de voir ainfi fon coup manqué, affembla auffi-toft fes confidens, leur fit connoiftre le danger où elle eftoit aufli-bien qu'eux; que fi une fois l'Empereur pouvoit joindre l'Armée d'Orient, il en feroit infailliblement reçû ; qu'on ne pouvoit pas compter fur une grande partie de celle d'Occident; que le

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