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des Images : ils prévoyoient bien l'effet que ces Actes produiroient en France, où le Roy eftoit mécontent de l'Imperatrice, & où ils fçavoient qu'une grande partie des Theologiens n'eftoient point pour l'adoration des Images, & ils ne fe trompe

rent pas.

Il 'eft encore certain que ces Actes fur lefquels ce Livre fut fait, eftoient differens de ceux que le Pape Hadrien 1. envoya au Roy, pour eftre approuvez au Concile de Francfort; car l'endroit odieux où l'on fuppofoit que le Concile de Nicée avoit défini qu'il falloit honorer les Images comme la fainte Trinité, & le fuffrage de Confsantin Evêque de Conftance en Chypre, où il paroift dire quelque chofe d'approchant, ne font point dans les Actes Latins envoyez par le Pape Hadrien : tout le contraire s'y trouve, & le Pape qui avoit les Actes originaux, n'auroit eu garde de laiffer inferer dans la Traduction Latine qu'il envoyoit en France, de pareils blafphêmes.

Ce Livre ou ces Livres Carolins ayant efté compofez trois ans après le Concile de Nicée, ne furent pas apparemment rendus fort publics; car on ne voit pas qu'ils euffent fait beaucoup de bruit en France jufqu'au Concile de Francfort. Mais quand il fut queftion de faire recevoir le Concile de Nicée par celui de Francfort, & que les Actes envoyez par le Pape furent prefentez, alors on s'oppofa à cette approbation. Premierement, parce qu'on donnoit à ce Concile le nom d'Oecumenique, & qu'en France on prétendoit qu'il ne l'eftoit pas,comme on le voit par les Livres Carolins mêmes. Secondement, parce qu'il décidoit en faveur de l'adoration des Images, ce qui eftoit contre le fentiment des plus habiles Evêques & Theologiens de France. Et en troifiéme lieu,

par un intereft de Nation, & pour fai re fa Cour au Prince, qui eftoit mal avec l'Imperatrice.

Cela fut caufe qu'on contefta la verité des Actes envoyez de Rome, & qu'on y oppofa l'autorité de ceux qu'on avoit reçus de Conftantinople, fur lefquels avoient efté faits les Livres Carolins ; & cela fe fit ainfi, nonfeulement par les raifons que je viens de dire, mais encore parce que ces Actes de Conftantinople eftoient le fondement de cet Ouvrage, qui paroiffoit fous le nom du Roy, lequel s'en'declaroit Auteur,& qu'on n'avoit garde de condamner; c'eft pourquoi le Concile prononçant fur ces Actes envoyez de Conftantinople, fe declara dans fon fecond Canon contre le Concile de Nicée, en lui attribuant des erreurs qui eftoient fort éloignées de fes décifions.C'eft-là ce qui me paroift de plus vrai-femblable fur ce fujet & de mieux fondé.

la conduite de

Que fi nous voulons entrer dans les, Raifons de vûës politiques,que Charlemagne de- Charlemagne voit affez naturellement avoir, nous à l'égard de trouverons encore de grandes raifons Concile de de la conduite de ce Prince & de fes Evêques à l'égard du Concile de Nicée, & de l'Empereur & de l'Imperatrice.

L'Herefie des Brifes-Images, dont les Empereurs de Conftantinople avoient efté les auteurs & les fauteurs, eftoit ce qui avoit mis en fi mauvais état les affaires des Grecs en Italie, & donné lieu à Pepin & à Charlemagne d'y étendre leur domination. Conftantin à qui Irene avoit fait prendre tout le contrepied de fes prédeceffeurs, s'y faifoit regarder non-feulement comme un Prince Catholique, mais encore comme le Protecteur declaré & leDéfenfeur de la vraye Religion. Il n'étoit pas de l'intereft de la France que l'Empereur euft en Italie une réputation fi belle & fi faine; car les:

Nicée.

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La guerre s'eftoit faite par les François jufqu'alors en Italie avec fuccès contre les Grecs. Charlemagne avoit pouffé fes conquêtes jufques dans la Pannonie, & jufqu'à la Mer Baltique, plufieurs Empereurs d'Occident avoient porté cet illuftre titre avec une moindre puiffance & une domination moins étendue que la fienne: fi l'Empereur de Conftantinople avoit continué dans l'Herefie comme fes prédeceffeurs, Charlemagne auroit pu prendre dès-lors impunément, & mefme avec applaudiffement ce grand titre, & la converfion de l'Empereur fut pour lui un contre-temps incommode. On le voit de concert avec fes Evêques s'appliquer à rendre par tout la Religion de ce Prince fufpecte. Il étoit de fon intereft de tenir fes intentions très-fecrettes: mais les chofes femblent parler affez d'elles-mefmes, & ce qui fuivit le Concile de Franc fort tendoit encore à ce but.

Car peu de temps après le Concile, le Roy envoya les Livres Carolins, ou du moins de fort longs extraits de ces Livres au Pape & fa Confeffion de Foy fur l'article des Images, afin qu'il les Epift. Ha approuvaft.Il les lui fit porter par Endiani ad Ca- gilbert un de fes Secretaires, homme de beaucoup d'efprit, élevé à la Cour, où il s'eftoit fort diftingué par fon fçavoir, & eftoit devenu un de fes Favoris. Il avoit ordre, comme on le voit par la réponse du Pape, de le folliciter de déclarer l'Empereur Heretique.

volum M.

Le Pape écrit pour la défense de ce

Concile, &

Le Pape fe trouva dans un grand embarras: il avoit approuvé le Concile de Nicée, que les Livres Carolins

contredifoient en tout. Il ne laiffa pas refute les Li de donner une favorable audience à res Carolinsa l'Abbé Engilbert; mais au lieu d'ap prouver ces Livres, ou ce Capitulaire, ainfi qu'il les appelle,il fit un grand écrit pour la défenfe du Concile de Nicée, où il les refutoit.

Il envoya cet écrit à Charlemagne. Il l'afleuroit dans la Préface, qu'en entreprenant la défenfe du Concile de Nicée, il n'avoit point en vûë de foû tenir les interefts d'aucune personne (il vouloit dire ceux de l'Empereur & de l'Imperatrice) mais feulement de défendre l'ancienne Tradition & l'ancien ufage de la fainte Eglife Ca tholique, Apoftolique & Romaine, & que ce qu'il enfeignoit dans cet écrit eftoit la écrit eftoit la pure doctrine de tous fes prédeceffeurs dans la Chaire de S. Pierre. Il répondit enfuite dans tout l'écrit à la plufpart des chofes que les Livres Carolins reprochoient au Con cile de Nicée, fans en oublier même quelques-unes qui touchoient la conduite de l'Empereur & de l'Imperatrice, & en particulier ce qu'on avoit trouvé fort à redire, qu'elle euft affifté elle-même au Concile. Le Pape la défendoit fur ce point-là par l'exemple d'Helene mere de Conftantin, qu'il difoit avoir affifté à Rome avec fon fils à une conférence de Religion entre les Juifs & les Chrétiens, & par l'exemple de l'Imperatrice Pulcherie, qui affifta au Concile de Cal cedoine avec l'Empereur Marcien.

Le Pape s'appliquoit fur tout à faire connoiftre au Roy quel avoit efté le veritable fentiment de Saint Gregoire Pape fur le culte des Images; il ré pondit au Paffage qu'on avoit cité de la Lettre de ce Saint, qui fembloit favorifer l'opinion du Concile de Francfort, & montroit par d'autres Lettres de ce même Pape, qu'il avoit veritablement admis le culte des Images, en reprouvant feulement les

toute cette affaire. Le Pape finiffoit en difant à ce Prince, qu'il fe tenoit für de fon attachement à la vraye Religion, & que cette affùrance faifoit qu'il n'apprehendoit rien des mauvais confeils que pourroient lui donner des perfonnes mal intentionnées.

Au refte, Charlemagne en envoyant les Livres Carolins au Pape, ne voulut pas paroiftre rien décider fur l'adoration des Images. Cela fe voit par la Profeffion de Foy qu'il y joignit, où il faifoit affez connoiftre qu'il fufpendoit fon jugement fur cet article. La voici:

دو

abus qui pouvoient s'y eftre gliffez. Enfin fur les plaintes que l'Ambafladeur de France lui avoit faites d'avoir reçu le Concile de Nicée fur les Images, il difoit qu'il n'avoit pû s'empêcher de l'approuver, non-feulement parce qu'on y avoit establi une doctrine Orthodoxe; mais encore parce que s'il euft fait difficulté de le recevoir, il euft eu la douleur de voir tout l'Orient retomber dans l'herefie; que fon attachement aux interests de la France n'auroit pas efté pour lui au Tribunal de la Juftice Divine une excufe fuffifante, d'avoir efté caufe d'un fi grand mal, & de la perte de tant d'ames; que cependant quoiqu'il euft reçû le Concile, il n'avoit point encore fait fur ce fujet aucune réponse aux Lettres qu'il avoit reçûës de Conftantinople depuis fept ans que le Concile avoit efté tenu; que tout content qu'il eftoit de l'Empereur fur Farticle des Images, il avoit fujet d'en eftre fort peu fatisfait fur un autre point; c'eftoit que nonobftant fes inftances & fes prieres réiterées, ce faire; mais aufli nous ne permetPrince ne lui avoit point fait reftituer tons pas de les brifer ou de les abatplufieurs Patrimoines de S. Pierre, fi- tre. Et nous difons hautement que tuez dans les Terres de l'Empire; ,, le fentiment de S. Gregoire dans fa qu'en cas que le Roy ne le trouvaft,,Lettre eft conforme au fentiment de pas mauvais, fa pensée feroit d'écrire », l'Eglife univerfelle.. l'Empereur, pour le congratuler de ce qu'il avoit fait contre l'Herefie des Brifes Images, & en même-temps pour lui parler fortement de la reftitution des Patrimoines, de telle maniere que s'il refufoit d'y fatisfaire, il le declareroit Heretique*.

Cet article de la réponse du Pape fuppofe manifeftement, ainfi que je T'ai déja dit, que l'Ambaffadeur avoit ordre de le folliciter d'excommunier Empereur, en le declarant Hereti que, & confirme ce que j'ai avancé des intentions de Charlemagne dans

J'ai ra lui fidellement ces dernieres paroles de la quiconque lita ce qui fuit, en jugera comme moi..

"

,, Que le Souverain Pontife noftre "Pere & toute l'Eglife Romaine, fçachent que fuivant la Doctrine ,, contenue dans la Lettre du Pape S. Gregoire à Serene Evêque de Marseille, nous permettons l'ufage ,,des Images tant dans les Eglifes. », qu'ailleurs, pour l'amour de Dieu ,, & des Saints: pour ce qui eft de les ,, adorer, nous n'y contraignons per,, fonne de ceux qui refufent de le

"

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"

Ce fut donc là le milieu que prirent les Evêques de Francfort, pour marquer qu'ils avoient en horreur l'Herefie des Brifes-Images, & pour s'éloigner de l'erreur prétendue du Concile de Nicée, qui enfeignoit, comme ils vouloient fe le perfuader, qu'il falloit adorer les Images des. Saints de même que la fainte Trinité. Ils ne voulurent pas comprendre l'explication nette que le Concile de Nicée donnoit de la difference du culte qu'on rendoit aux Saints, comme à des amis de Dieu, qui eftoit un fim

Lettre du Pape : mais je croi ce Texte corrompu, &

ple

Baviere à Charlemagne.

ple culte Religieux, d'avec celui qu'on rend à Dieu, comme au Maitre & au Createur Souverain de toutes chofes, qui eft le culte qu'on appelle Latric. Ils ne voulurent pas, disje, comprendre ni voir cette explication dans le Concile de Nicée,eux qui eftoient obligez d'en employer une toute femblable dans leur propre Theologie; car il eft à remarquer que les Evêques de Francfort qui rejettoient le culte des Images, admettoient celui de la Croix & des Reliques des Saints, qui ne pouvoit estre fondé que fur le rapport que la Croix peut avoir avec Jefus-Chrift, & les Reliques des Saints à l'ame des Saints mêmes, avec laquelle elles ont efté autrefois unies.

La droiture du Pape l'empêcha de s'engager à rien faire contre l'Empereur, de ce que la France vouloit lui faire faire, & fa fermeté fufpendit pour quelque temps les vaftes deffeins de Charlemagne ; mais elle ne fit pas changer d'avis aux Evêques François fur le Chapitre des Images. Il fe contenta auffi de publier fa refutation des Livres Carolins, pour prévenir le mal qu'ils pourroient faire; mais il ne preffa point le Roy de recevoir le Concile de Nicée, ni de faire revoquer ce qui s'eftoit fait à Francfort contre ce Concile, attendant avec prudence une conjoncture plus favorable, qui ne fe prefenta pas neanmoins avant fa mort.

Outre la condamnation des erreurs Taffillon cede fon Duché de des Evêques d'Espagne, & la difpute fur les images, il fe paffa encore dans ce Concile une chofe affez remarquable. On y fit paroiftre en habit de Moine Tation, autrefois Duc de Baviere, & on l'y obligea à demander pardon de fes revoltes & de fes infidelitez envers Pepin & envers Charlemagne. Il le fit; mais apparemment cette fatisfaction & cette Tome I.

Tom. II.

penitence publique n'étoit pas le principal motif pour lequel on l'avoit fait fortir de fon Monaftere. On exigea de lui une autre chofe plus importante, qui fut une renonciation dans les formes à tous les droits que lui & fest enfans pouvoient avoir fur la Baviere. Il fut contraint de la faire, & de concil, Gatl declarer qu'il cedoit abfolument tout fon Duché fans réferve, & qu'il recommandoit feulement fes enfans à la bonté du Roy. On fit trois exemplaires de cette ceffion, on en laiffa un Taffillon, on en mit un autre dans les Archives du Palais, & le troifiéme dans la Chapelle du Palais. Le Roy affûra une penfion à ce Prince dépoüillé, qui fe retira avec fes fils, au Monaftere de Jumiege fur la Seine, à quelques lieues de Rouen, où ils pafférent le refte de leur vic.

Ce fut vers le temps de ce Concile Eginard.ad que mourut la Reine Fastrade, Prin- an. 794ceffe fiere, hautaine, cruelle, redou tée & haïe des François, qui s'eftoit attiré l'averfion des Seigneurs du Royaume, jufqu'à mettre le Roy même en danger. Car cette averfion fut la caufe de la conjuration de Ratisbonne & de celle de Turinge, & ce fut, ainfi que nous l'apprend le Secretaire même de Charlemagne, l'efperance & le defir de fe venger des injures reçûës de cette Reine, qui attirerent plufieurs Seigneurs dans le parti de Pepin, pour l'execution du deteftable deffein qu'il avoit conçû contre la vie du Roy fon pere.

xons, en fait

de leur

Tout ce que je viens de raconter fe Charlemagne paffa au commencement de l'efté, & chaffic les Sex n'empêcha pas Charlemagne d'affem- trasporter bler fes Troupes, pour aller châtier une partie herst les Saxons, de la trahifon qu'ils Eginard.." pays. avoient faite au Comte Teuderic & à l'Armée Françoife l'année d'auparavant. Il partagea fon Armée en deux Corps, & il entra dans la Saxe avec celui qu'il commandoit en perfonne LIL

Ar

Chronic. Moiffiac.

Annales Fuldenfes.

par la Turinge du cofté du Midi : le Prince Charles fon fils aîné ayant paffé le Rhin à Cologne avec les Troupes des Gaules, s'avança dans le païs ennemi du cofté de l'Occident. Les Saxons avoient assemblé leurs Troupes dans la Campagne de Sontfelts au Diocefe de Paderborne, & piroiffoient réfolus à éprouver le fort d'une bataille; mais la prefence d'un Prince tant de fois leur vainqueur, & qu'ils voyoient par tout invincible, leur fit tomber les armes des mains, & ils lui envoyerent demander pardon. Il reçut leurs Deputez à Ercfbourg, & feur répondit, qu'il leur pardonneroit à deux conditions. La premiere, qu'ils recevroient de nouveau les Prêtres Chrétiens qu'ils avoient chaffé de leur païs. La feconde, que dans leur Armée rangée en bataille, il en choifiroit le tiers, & ceux qu'il fçauroit eftre les plus féditieux, pour les tranfporter hors d'un païs où ils ne pouvoient fe tenir en repos. Cette condition, toute rude qu'elle eftoit, fut acceptée auffi-bien que la premiere, & enfuite executée.

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Ce n'eft pas la derniere fois que nous verrons Charlemagne chastier les Saxons de cette maniere. On ne dit point quel fut l'employ de ces Troupes ainfi tranfplantées : felon toutes les apparences, il les envoya à l'autre extrêmité de fon Etat, & s'en fervit à un ufage affez femblable à celui auquel nous avons vu une partie des Milices de ce Royaume deftinées dans Eginard, in nos dernieres guerres. Car un des Vita Caroli Auteurs de la vie de Charlemagne Magni. écrit, que ce Prince attentif à tout, aufli-bien que celui qui nous gouverne aujourd'hui, vouloit que pendant les expeditions ou les voyages qu'il faifoit au-delà des Alpes, ou audelà du Rhin & du Danube, toutes fes Frontieres fuffent parfaitement hors d'infulte. Dès-lors les Danois ou

Normans avec des Flotes qu'ils équipoient dans leur païs, eftoient fans ceffe à roder fur les Coftes de Germanie & de France; c'eft pourquoi il fit faire quantité de Vaiffeaux, où des Soldats bien armez faifoient toûjours la garde aux embouchûres de toutes les rivieres, par où on pouvoit entrer dans le païs François, & il entretenoit des Milices fur toutes les côtes, dans les endroits où l'on pouvoit faire defcente. Les Sarrazins d'Afrique & d'Efpagne n'eftoient pas moins redoutables aux côtes de la Mediterranée: il fit faire la même garde de ce côté-là: & depuis les Pyrenées fur toutes les côtes du Languedoc, de Provence, de Genes, & jufqu'à Rome, il y avoit des Vaiffeaux & des Troupes à la garde de cette grande étenduë de païs. Cette garde fe faifoit fi exactement, que depuis qu'il eut pris cette methode, les Normans & les Sarrazins ne réüffirent qu'une feule fois chacun dans toutes les defcentes qu'il tenterent. Les Sarrazins en prenant par trahifon la Ville qu'on appelle aujourd'hui Civita-Vechia, qu'ils pillerent, & les Normans dans une irruption qu'ils firent dans quelques Ifles de la Frife, d'où ils enleverent beaucoup de butin.

Il me paroift donc fort vrai-semblable que Charlemagne, pour dépaïfer les Saxons dont je parle, & leur ofter l'envie & l'efperance de retourner dans leur païs, les envoya fur les côtes de la Mediterranée, n'ayant garde d'ailleurs de les retenir dans foa Armée de Germanie, qui ne lui fervoit gueres que contre leurs compatrio

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