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Ibid.

Eginard. quatre mille cinq cens de ceux qui avoient affifté au combat de Sontal, & les ayant fait conduire auprès de Verden fur la riviere d'Alre, qui fe décharge dans le Vefer, il leur fit à tous couper la tefte.

Revolte generale des Saxons.

Charlemagne

Après ce chastiment terrible fait en pleine Campagne, où le nombre des corps morts representoit pluftoft une fanglante défaite, que l'execution de l'Arreft d'un Prince prononcé contre des coupables, Charles s'en alla paffer l'hiver à Thionville, où il perdit la Reine Hildegarde, Princeffe également cherie & du Roy & de toute la Nation.

Le premier effet que produifit ce carnage épouventable, fut une confternation generale qui fe répandit dans tout le païs, mais qui fe changea bien-toft en rage & en defefpoir. Vitikinde avec un autre Duc nommé Albion courut pendant l'hiver tous les Cantons de la Saxe, animant les Peuples par le recit de ce massacre, à fe venger de l'exterminateur de leur Nation, quoiqu'il en duft coûter. Il fut écouté, & Charlemagne apprit bientoft la nouvelle du foulevement general de toute la Saxe depuis la Frontiere de la France Germanique, où touchoient les Saxons Veftphaliens jufqu'aux extremitez du Nord.

Čet effort ne leur réiiffit pas mieux les défait dans que les autres pendant deux ans que trois batailles. dura cette revolte generale. Charlemagne les défit dans trois fanglantes An 783.784. batailles, & porta le ravage jufqu'à la riviere d'Elbe: & afin de ne leur An. 785. pas laiffer le temps de refpirer, il fe de refpirer, il fe refolut de paffer l'hiver de l'année 785. dans le Fort d'Eresbourg. Il y fit venir fes deux fils aînez & la Reine Faftrade fille d'un Comte François, qu'il avoit époufée quelques mois après la mort de la Reine Hildegarde. Il fit aux Saxons une guerre continuelle pendant une faifon où ils a

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voient coûtume de fe remettre des pertes fouffertes durant l'été, & de fe ranimer les uns les autres par l'efperance de quelque fuccès plusheureux. Ce ne fut durant tout cet hiver que courfes des François dans la Saxe, qu'incendies, que ravages.

Le Roy courut alors un grand danger, par une conjuration qui fe fit contre fa perfonne, dont les Auteurs eftoient quelques Seigneurs de Turinge: la chofe ayant efté découverte, les uns furent envoyez en exil, les autres furent condamnez à avoir les yeux crevez, & elle n'eut point d'autres fuites.

Cependant le Roy ennuyé de cette guerre qui lui coutoit bien du fang, bien des fatigues, & bien de la dépenfe, euft bien voulu la voir finir. Il crut que tant de pertes & tant de maux pourroient avoir rendu ce Peuple un peu plus traitable, & que leurs Chefs qui les leur avoient attirez en feroient eux-mêmes ou touchez ou rebutez. Il fçut que Vitikinde & Albion eftoient dans la Saxe Septentrionale, au-delà de l'Elbe. Il choifit parmi les Saxons qu'il avoit fait prifon. niers quelques-uns des plus moderez, & les leur envoya pour leur reprefenter les malheurs que leur obftination dans la revolte avoit caufez à leur patrie; qu'il ne vouloit pas les exterminer; que la rigueur dont il avoit ufé depuis trois ans, n'étoit que pour les contraindre à fe foumettre & à rentrer dans leur devoir ; que s'ils vouloient eux-mêmes le venir trouver fur fa parole Royale, il leur donneroit des marques de fa bonté, & leur feroit des conditions avantageufes pour eux & pour leur Nation.

Ils fe fentoient fi coupables, qu'ils eurent peine à fe perfuader que le Roy les ayant une fois en fa puiffance, puft fe refoudre à leur pardonner. Ils confentirent neanmoins à fe

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rendre auprès de lui, pourvû qu'il voulut donner quelques ôtages pour leur feureté. Les Saxons étant revenus apporter cette réponse, Charles les renvoya pour leur dire qu'il vouloit bien avoir pour eux cette condefcendance; que pour marquer qu'il aimoit encore les Saxons, nonobftant tant de perfidies réïterées, il alloit faire ceffer tous les actes d'hoftilité, & fe retirer lui-même de la Saxe, & qu'il leur envoyeroit inceffamment des ôtages. En effet, il reprit le chemin de la France, & envoya au-delà de l'Elbe une perfonne de fa Cour nommé Amalvín, pour y conduire les ôtages, & en amener Vitikinde & Albion.

Amalvin leur ayant livré les ôtages, & renouvellé de la part du Roy les affurances qu'ils avoient demandées, revint avec ces deux Chefs en France, & les conduifit à Attigni fur la riviere d'Aifne, où le Roy eftoit avec toute la Cour. Il les y reçut avec une bonté qui les charma, & non feulement il les gagna, mais encore il en fit une conquefte à la Religion. Car ayant confenti à fe faire inftruire, ils furent baptifez quelque temps après, & eftant retournez dans leur pais, ils y vêcurent en Chrêtiens, dans la fidelité qu'ils avoient promife, & maintinrent au moins pendant quelques années les Peuples dans la fou

million.

Lorfque Charlemagne eftoit encoVita Ludo re en Germanie, il donna un fpectacle à fa Cour & à fon Armée, qui leur fut affez agréable. Il y avoit quatre ans que le jeune Loüis eftoit dans fes Etats d'Aquitaine fans en eftre encore forti. Le Roy voulut le voir, & s'affurer par lui-même, fi fes Gouverneurs & fes Maiftres en l'élevant dans les manieres du païs, avoient foin de lui infpirer en même-temps une certaine politeffe dont ce Prince fe pi

quoit fort, & qui en effet diftinguoit fa Cour de celles de tous fes predeceffeurs.

Il donna ordre au Duc Arnolde, qui Vita Luda eftoit chargé de tout le Gouverne- vici Pii, ment du Royaume d'Aquitaine, de lui amener le petit Prince, après avoir mis en feureté toutes les Frontieres, & avoir établi par tout des Marquis; *c'eft le terme qui eftoit alors en ufa- * Marchiones ge, pour fignifier les Commandans des Milices, qui devoient veiller à la garde des Marches, c'est-à-dire, des Frontieres, & c'eft de ce nom de Marche, que quelques Cantons de la France portent encore, qu'eft venu celui de Marquis aujourd'huy fi com

mun.

Le jeune Roy qui avoit alors fept ans, vint trouver le Roy fon pere à Paderborne, & y fit fon entrée à cheval, vêtu à la maniere des Gafcons portant un petit manteau rond, les manches de la chemise fort amples, des bottines où les éperons n'eftoient pas liez avec des courroies, mais enfoncez dans le haut du talon de la bottinc, & un javelot à la main. Il eftoit accompagné dans cette cavalcade de quantité de jeunes gens de qualité du païs, de même âge, habillez comme lui, & tous auffi à cheval. Le Roy prit plaifir à voir l'air guerrier de ce jeune Prince, & après l'avoir tenu quelque temps auprès de lui, il le renvoya en Aquitaine à la fin de l'au

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La tranquillité de toutes ces Nations differentes, qui faifoit tant nouveau voya

ge au-de-là d'honneur au Souverain, lui permit des Alpes de faire un nouveau voyage au-delà des Alpes. C'eftoit le quatriéme depuis le commencement de fon Regne, qui n'avoit efté jufqu'alors qu'une fuite de voyages & d'expeditions, qu'il ne fit gueres inutilement. Dans celui-ci il reprima l'infolence du Duc de Benevent, qui eftoit toûjours ce même Aragife Lombard, qu'il avoit confirmé dans ce Duché après la prife du Roy Didier. C'eftoit un homme inquiet & remuant, qui fe broüilloit tantoft avec le Pape, tantoft avec les Gouverneurs Grecs, & dont l'humeur entreprenante auroit été à craindre fous un autre Regne. Neanmoins Charlemagne qui vouloit fe faire aimer en Italie, lui pardonna, & fe contenta de prendre quelques ôtages, du nombre defquels furent les deux fils de ce Duc, dont il lui rendit toutefois l'aîné. Les Ambaffadeurs de

An 787.

l'Empereur vinrent le complimenter, & l'affurerent de fa conftance dans la refolution d'époufer la Princesse Rotrulde, quand il feroient tous deux en âge.

Comme il eftoit encore à Rome arriverent les Envoyez du Duc de Baviere, pour prier le Pape de s'entremettre auprès du Roy en faveur de leur Maiftre, qui depuis l'hommage qu'il avoit rendu à Vormes six ans auparavant, s'eftoit rendu fufpect, à caufe de quelques liaisons qu'il en

tretenoit avec certaines Nations Fron

tieres de l'Empire François au-delà du Rhin. Le Pape parla de cette affaire à Charlemagne, qui lui témoigna qu'il eftoit difpofé à rendre fes bonnes graces au Duc, pourvû que de fon cofté il ne fift rien qui l'en rendift indigne. Et en même temps fe tournant vers les Ambassadeurs, il leur demanda quelles affurances ils prétendoient luy donner de la conduite de leur Maistre pour l'avenir, & quelle

Annalat

fatisfaction ils avoient à lui faire pour le paffé. Ils répondirent qu'ils n'étoient chargez de rien à cet égard, mais qu'ils avoient feulement ordre de rapporter à leur Maiftre la réponfe qu'on leur feroit, touchant l'entremife du Pape, qu'ils avoient propofée. Le Pape choqué de ces paroles, Francer. qui lui faifoient entrevoir la mauvaife foy du Duc, fe mit en colere, menaça de l'excommunier & tous ceux de fon Confeil, s'ils violoient jamais la fidelité qu'ils devoient au Roy, & les renvoya fans autre réponse.

Le Roy à fon retour de Rome paffa par Pavie, y affembla les Seigneurs Lombards, & en obligea quelquesuns, dont il fe défioit, de le fuivre en France.

Comme il vit bien qu'il falloit au moins faire peur au Duc de Baviere, pour le reduire à fon devoir:il ordonna à fon fils Pepin Roy de Lombardie,de tenir des Troupes preftes pour le printemps, & il envoya ordre à celles d'Auftrafie & de Saxe de fe preparer à marcher auffi - toft que la faifon le permettroit. Enfuite eftant retourné en France, il tint une Diete à Vormes. Il y expofa les fujets de plainte qu'il avoit du Duc de Baviere, les foupçons qu'on lui donnoit de fa fidelité, & il y fut réfolu de l'aller forcer par les armes à rendre hommage, & à renouveller fon ferment de fidelité.

jetter à fes

chir.

Sur la fin de May, le jeune Roy Le Duc Taf des Lombards ne manqua pas de faire fillon vient fe filer des Troupes vers la Baviere par pieds: le Roy la Vallée de Trente, une Armée de faille fe François Auftraficns & de Saxons s'affembla fur le bord du Danube, & le Roy marcha en perfonne avec une autre Armée jufqu'à la riviere de Eginard, Lech, qui feparoit le païs des Allemans d'avec celui des Bavarois, & fe campa aux Faux - bourgs de la Ville dAulbourg. Le Duc Ťaffillon vit

bien qu'il eftoit perdu, & à la veille d'eftre dépouillé de fon Duché, comme le Duc d'Aquitaine l'avoit efté du fien, & Didier de fon Royaume; il eut recours à la clemence du Roy, vint fe jetter à fes pieds, fans demander aucune feureté, & le pria de lui pardonner tout le paffé. Le Roy fe laiffa fléchir, il l'obligea feulement à lui donner fon fils aîné en ôtage, & quelques autres perfonnes qu'il lui marqua, & après lui avoir fait rendre hommage, & reçu de nouveau fon ferment de fidelité, il le renvoya dans fes Etats: mais toutes ces foumiffions forcées ne faifoient qu'aigrir de plus en plus l'efprit d'un Prince fier & indomptable, qui regardoit la dépendance comme le plus grand & le plus honteux de tous les maux.

Il ne fut pas plustost retourné en Le Duc de Baviere, qu'il continua fes pratiques Baviere conti- avec les ennemis de la France. Il trainue fes prati- ta fecretement avec Aragise Duc de

ques. Eginard.

Benevent & avec l'Imperatrice Iréne, pour faire foulever l'Italie, il engagea les Huns à venir faire une irruption dans la Germanie, tandis que lui entreroit de fon cofté avec une Armée fur les Terres de France. La Ducheffe Luitberge fa femme, fille de Didier, & belle-foeur du Duc de Benevent avoit toûjours cfperance de voir fon frere Adalgife remonter fur le Trône de fon pere, par le fecours de l'Empereur:clle n'omettoit rien pour acheminer les affaires à ce but, & c'étoit elle qui animoit le plus fon mari aux dangereufes démarches qu'il faifoit contre la France.

Le Roy fut informé de toutes ces menées, & reçut plufieurs avis làdeffus par les Bavarois mêmes, que l'inquietude de leur Duc expofoit à une guerre funefte, & à tous les maux qu'elle entraîne avec elle. Laffé donc de toutes ces infidelitez, il refolut d'y mettre fin. Il fit femblant d'ignorer

les intrigues dont je viens de parler, & convoqua une Affemblée à Ingelheim, où le Duc de Baviere & tous les autres Vaffaux de l'Empire François furent appellez. Le Duc Y vint fans fe défier de rien. Mais il n'y fut pas plustoft arrivé, qu'on l'arrefta, en lui declarant que c'eftoit pour lui faire fon procez.

Ayant comparu devant l'Affemblée des Seigneurs qui devoient eftre fes Juges, il fut bien furpris de voir que fes accufateurs eftoient fes propres Sujets, qui le chargerent de plufieurs crimes de Leze-Majefté, & en particulier d'avoir traité avec les Huns, pour les engager à faire la guerre à la France. On lui produifit des preuves fi fortes & fi évidentes fur cet article & fur quelques autres,qu'il ne put s'en défendre; & fur ces preuves il fut condamné par l'Affemblée comme coupable de felonie à avoir la teste tranchée.

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An.788

enfermé

Le Roy neanmoins ne pouvant fe left dépouille réfoudre à verfer le fang de fon coufin de fes Etats, germain par la main d'un bourreau, dans un Mocommua la peine, & lui fit dire qu'il nastere. lui donnoit la permiflion & à fes deux Regino. fils de fe retirer dans un Monaftere pour le reste de leur vie. Il accepta cette offre, en demandant en grace qu 'on ne le fit pas paroiftre dans l'Af femblée,ni en presence du Peuple avec les cheveux coupez, & qu'on attendift à le rafer jufqu'à ce qu'il fuft dans le Monaftere. On lui accorda fa demande il fut d'abord relegué au Monastere de S. Goar fur le bord du Rhin, au Diocese de Treves, tout proche de la petite Ville de Rhinsfeld; enfuite il paffa à celui de Lauresheim: fon fils aîné Theudon fut mis dans celui de S. Maximin à Tréves, & Theudebert le cadet dans un autre que l'Hiftoire ne nomme point. La Ducheffe Luitberge eut apparemment un fort pareil; elle avoit deux Hhh iij

filles, une des deux prit le voile à Chelles, dont Gifele fœur de Charlemagne eftoit Abbeffe, & l'autre à Noftre-Dame de Soiffons. Plufieurs Seigneurs Bavarois, qui avoient esté plus avant dans la confidence & dans les deffeins du Duc,furent exilez en di

vers lieux. Telle fut la fin de Taffillon Duc de Baviere, femblable à celle de Didier Roy des Lombards. L'un & l'autre, pour n'avoir pas affez fçu fe ménager avec un Prince dont il eftoit dangereux de devenir ennemi, pafferent du Trône dans un lieu de penitence, qui les déroba à la vûë & prefque à la connoiffance & au fouEginatd. in venir des hommes. Alors la Baviere ceffa d'eftre un Etat feparé du Royaume de Charlemagne, elle n'eut plus deformais de Duc Souverain, & fut gouvernée comme les autres Provinces de France, par les Comtes que le Roy y envoyoit.

Vita Caroli Magni.

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Čependant la punition du Duc de Baviere n'empêcha pas l'effet de fes intrigues d'éclater par deux grandes guerres, que Charlemagne fe vit tout à coup fur les bras. Les Huns ou Abares, ainsi qu'ils en eftoient convenus avec ce Duc, entrerent en même temps avec deux nombreufes Armées fur les Terres de France: l'une fit irruption du cofté d'Italie dans le Duché de Frioul, & l'autre dans la Baviere. Ces deux Armées furent défaites à plate-coûture par les Generaux François. Une troifiéme plus nombreufe vint fondre de nouveau en Baviere, où elle eut le même fort, les Bavarois s'eftant picquez en cette occafion, de donner des preuves de leur courage & de leur fidelité au Roy; un très-grand nombre d'Abares demeura fur la place dans le combat, & plufieurs en fuyant fe noyerent da 's le Danube. Cette défaite finit les affaires de ce cofté-là; mais celles que les Grecs fufciterent à

Charlemagne en Italie n'occuperent pas moins fon attention.

L'Imperatrice Irene, nonobftant l'alliance qu'elle avoit contractée avec ce Prince, & le gage mutuel qu'ils s'en eftoient donné l'un à l'autre par les fiançailles de la Princeffe Rotrude avec le jeune Empereur Constantin, avoit beaucoup plus d'envie de rentrer en poffeffion des Provinces d'Italie enlevées à l'Empire, que de marier fon fils avec la Princeffe Françoife. La Ligue du Duc de Baviere avec les Huns contre la France, & les affürances que lui donnoit en mêmetemps Aragife Duc de Benevent d'un foulevement general des Lombards en Italie, lui firent concevoir une grande efperance de venir à bout de fon deffein. Le mariage de la Princeffe & de l'Empereur fut rompu. Si nous en croyons un Auteur Grec Theophanes, contemporain, ce fut Irene qui le rompit: fi nous en croyons le Secretaire de Charlemagne, ce fut ce Prin- Eginard, ad ce lui-même. Ils avoient l'un & l'au- an‍78% tre affez de raisons ou de prétextes de le rompre.

nerent prim nent des me

fares pot

chafer les François a'l

lie

Epift. 88.

Codice Caro

Quoi qu'il en foit, il eft certain l'Empereu que le Roy n'eftoit pas encore hors le Duc de Bed'Italie, à fon retour du dernier voyage qu'il y fit, que le Duc de Benevent, malgré tous fes fermens, recommença fes negociations avec les Grecs: c'eft ce que le Pape écrivit depuis au Roy, après que ce Prince fut retourné en France, & ce qu'il avoit appris, lorfqu'il fit faire ferment de fidelité aux Habitans de Capouë fur le Tombeau de S. Pierre, au nom de ce faint Apoftre, en fon nom, & au nom du Roy de France. Ce fut en vertu de ce ferment, qu'un Prestre nommé Gregoire, qui le fit avec les autres, fe crut obligé en confcience de découvrir au Pape ce qu'il fçavoit fur cette affaire. Il dit que le Duc de Benevent auffi-toft après que le Roy

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