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pe.

Après le Concile, les Evêques étoient revenus en France, ayant laiffé Rome affez tranquille,fans neanmoins que le Pape euft encore pu amener le Roy des Lombards à l'entier accompliffement du Traité de Pavie, fait depuis plus de quatorze ans. Ce Roy reculoit toûjours dans l'efperance de trouver avec le temps, quelque moyen de brouiller la France avec le Pape,qui auroit efté après cela à fa difcretion. C'eftoit-là uniquement à quoi il vifoit. C'eftoit dans cette veuë qu'il avoit traité cette année-là mefme du mariage de fa fille avec Charlemagne. Mais il ufa encore d'une autre rufe. - Le Pape avoit toûjours pour Miniftres ces deux hommes Chriftophle & Serge, à qui il étoit redevable de fon exaltation. Il n'agiffoit que par leurs confeils, & il s'en trouvoit bien; mais ils lui faifoient fur tout comprendre, de quelle importance il lui étoit d'être toûjours appuyé de l'autorité du Roy de France, avec qui euxmefmes avoient foin d'entretenir toûjours une grande correfpondance. Le Roy des Lombards vit bien que tandis qu'ils gouverneroient ainfi le Pape, il ne viendroit jamais à bout de fon Anaftafius deffein. Il refolut de les faire périr à quelque prix que ce fuft.

Le Pape avoit alors pour Camerier * Cubicula- *un nommé Paul Afinete, fort jaloux du credit & du grand pouvoir de ces deux Favoris. Ce fut avec lui que Di

mus.

Tome I.

dier concerta la maniere de les perdre. Il fit dire au Pape qu'il avoit def fein de venir par devotion vifiter l'Eglife de faint Pierre, qui étoit alors hors de la Ville. Christophle & Serge qui foupçonnerent que ce pelerí nage couvroit quelque autre deffein confeillerent au Pape de prendre fes précautions. Ils firent venir des Milices de Tofcane, de la Champagne, du Duché de Peroufe, les firent entrer dans Rome, dont ils armerent auffi une partie des Habitans. Ils firent mefme murer promoment quelques-unes des Portes de Rome, & en firent faire de plus petites & plus aifées à garder.

Leur prévoyance eftoit à propos. Le Roy des Lombards vint faire fes devotions à S. Pierre, mais accompagné d'une Armée entiere, refolu d'entrer dans Rome, s'il l'euft trouvée moins bien gardée. Comme il vit fes mefures rompues, il envoya faluer le Pape de fa part, & le prier de venir le voir dans l'Eglife de S. Pierre. Le Pape le voulut bien, quoique Chrif tophle & Serge l'en diffuadaffent. L'entreveue fe paffa dans des plaintes mutuelles: Didier fe plaignant de la défiance du Pape, & le Pape de ce qu'il n'executoit point le Traité de Pavie. Mais tandis qu'ils s'entretenoient ainfi,on vint dire au Pape qu'il y avoit dans la Ville un commencement de fédition contre fes deux Miniftres; c'étoit le Camerier, qui sousmain avoit foulevé contre eux une partie du Peuple, fous prétexte qu'ils empêchoient la paix & la bonne intelligence entre le Pape & le Roy des Lombards, & qu'ils étoient caufe par là des ravages que ce Prince faifoit à l'entour de Rome. Le Pape quitta fur le champ la conference, & rentra dans Rome, où Christophle & Serge ayant fait prendre les armes aux Troupes qu'ils y avoient, arrêterent Ecc

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Codice Ca

les mutins; mais ils firent plus.

Chagrins de ce que le Pape contre leur confeil étoit forti de Rome pour aller trouver le Roy des Lombards, ils voulurent lui faire peur à lui-mefme, & entrerent avec des gens armez Epift. 46. in dans le Palais de Latran, où ils lui firent & des reproches & des menaces fur la conduite qu'il tenoit, de concert avec Dodon, Envoyé de Carloman, qui vivoit encore, & avec quelques autres François, à qui ce commerce du Pape avec le Roy des Lombards, déplaifoit fort.

rolino.

Cette maniere d'agir irrita beaucoup le Pape, qui dès le lendemain alla voir le Roy des Lombards, & eut dans l'Eglife de S.Pierre une nouvelle conference avec lui touchant leurs mutuelles prétentions, & les moyens de s'accommoder mais elle fe paffa tout autrement que celle du jour précedent. Si-tôt que le Pape fut entré dans l'Eglife de S. Pierre avec tous ceux qui l'accompagnoient, Didier en fit fermer les portes, & declara qu'aucun des gens du Pape n'en fortiroit, qu'on ne lui euft livré fes deux ennemis Chriftophle & Serge, difant que c'étoient deux boute-feux qui ne faifoient que remplir de foupçons l'efprit du Pape, & entretenir leur mcintelligence, qu'elle ne finiroit jamais, tandis qu'il les auroit auprès de lui, & qu'il vouloit au moins que fur le champ ils fortiffent de Rome.

Le Pape irrité de l'infulte que Chriftophle & Serge lui avoient faite le jour précedent, ne fe récria pas fort contre cette violence, & envoya de concert avec le Roy des Lombards, Jourdan Evêque de Porto, & André Evêque de Paleftrine, à la porte de la Ville la plus proche de S. Pierre, où il fçavoit que Chriftophle & Serge l'attendoient. Ils leur dirent le danger où étoit le Pape, & celui où ils étoient cux-mefmes, s'ils ne prenoient un des

deux partis qu'ils venoient leur propofer de fa part; l'un de fe retirer inceffamment dans quelque Monastere pour n'en plus fortir; l'autre de venir à l'Eglife de S. Pierre trouver le Pape & le Roy des Lombards, pour fe juftifier des chofes dont on les accufoit.

Chriftophle & Serge, que la retraite dans un Monaftere n'accommo doit pas, & qui d'ailleurs n'ofoient se fier au Roy des Lombards, répondirent que s'ils avoient à estre mis en pieces, ils aimoient mieux que ce fuft par les mains de leurs Concitoyens que par celles des Lombards, & auf fi-toft ils entrerent dans Rome,afin de déliberer de ce qu'ils avoient à faire pour leur feureté avec leurs amis;mais ils en trouverent peu de refte, fi-toft que la nouvelle fe fut répanduë dans la Ville, que le Pape les abandonnoit au Roy des Lombards. Un Seigneur Romain entre autres nommé Gratio fus, parent de Serge, ayant la nuit fuivante raffemblé la plufpart de ceux qu'il avoit amenez à Rome, en fit rompre une des portes; alla trouver le Pape, & lui dit en l'abordant, que c'étoit de lui feul qu'il vouloit rece voir fes ordres.

Serge ne fçachant que devenir, fe fit dès la mefme nuit defcendre des murailles dans le foffe, Christophle en fit autant, ils vouloient aller fe jetter aux pieds du Pape, mais ils furent arrêtez par les Gardes Lombards,qui les conduifirent à leur Roy. Il les renvoya au Pape, qui leur fit entendre que pour fauver leur vie, il falloit fe refoudre à fe faire Moines. Ils le promirent, & on s'affeura d'eux. Le Roy des Lombards fort content du peu qu'il avoit fait, mais dont il efperoit des fuites plus importantes, prit dès le lendemain congé du Pape,avec mil- Anaftafius le fermens qu'il lui fit de le fatisfaire in Haatiane. au pluftoft fur fes prétentions. Ce

Ibid.

Epitt. 46. in

Iolino.

pendant le Camerier Paul de concert avec ce Prince & avec plufieurs Lombards qui cftoient à Rome, enleva dès ce mefme jour Chriftophle & Serge de l'Eglife de S. Pierre, & leur fit erever les yeux. Chriftophle en mourut trois jours après, & Serge fut enfermé dans un Monaftere, d'où il ne fut tiré quelque temps après, que pour eftre cruellement mis à mort.

Eftienne après avoir ainfi abandonné fes deux Miniftres & fes deux bienfaiteurs à la rage de leurs ennemis, continua de preffer le Roy des Lombards de lui tenir parole, & de lui reftituer enfin le refte des Places qu'il lui retenoit, comme il le lui avoit promis par de nouveaux fermens dans l'Eglife de S. Pierre. Mais ce fut alors que ce Pape trop credule, reconnut la maligne politique du Roy Lombard. Didier répondit que le Pape lui étoit fort obligé de l'avoir délivré de deux Tyrans qui le gouvernoient en maîtres; que ce bon office meritoit bien d'être reconnu, & qu'il ne lui parlât plus de la reftitution des Places; qu'il falloit que deformais il fongeât feulement à ménager fes bonnes graces; que bon gré malgré il auroit bientôt recours à lui; que le traitement qu'on avoit fait à Chriftophle & à Serge qui étoient fous la protection des Rois François, & qui agiffoient

par
leurs ordres, avoit irrité ces Prin-
ces; que Carloman fur tout en étoit
fort en colere, & qu'on le verroit
bientôt en Italie avec une Armée
pour s'en venger; que le Pape pour
éviter fa perte, n'avoit point d'autre
parti à prendre que de s'allier avec les
Lombards; qu'il lui offroit fa protec-
tion, & qu'il lui confeilloit fort de ne
la pas refufer.

Eftienne dans un furieux embarras Codice Ca. écrivit à Charlemagne & à la Reine Mere Bertrade, pour fufpendre l'effet des Lettres que Dodon Envoyé de

France à Rome ne manqua pas d'écrire contre lui, fur les cruels traitemens aufquels il avoit abandonné Chriftophle & Serge, tous deux fi attachez à la France, & fur le commerce qu'il entretenoit avec le Roy des Lombards, nonobftant les remontrances qu'on lui avoit faites, pour l'empêcher de s'aboucher avec ce Prince. Le Pape dans fa Lettre aflûroit le Roy & la Reine que cet Envoyé par une conduite indigne de fon caractere avoit cabalé contre lui avec fes ennemis, jufqu'à vouloir attenter à fa vie; qu'il étoit venu avec eux les armes à la main jufques dans fon Palais ; qu'ils lui avoient refufé l'entrée de la Ville de Rome; que ce qui étoit arrivé à Chriftophle & à Serge étoit un effet de la fureur du Peuple, qu'il n'avoit pû empêcher; qu'il efperoit qu'on lui feroit juftice de la mauvaife conduite de l'Envoyé, qui avoit agi en cette occafion contre les intentions du Roy fon Maître: qu'au refte le Roy des Lombards en ufoit parfaitement bien avec l'Eglife de Rome, & qu'on avoit tout fujet d'être content de lui.

On ne fçait point comment cette Apologie du Pape fut reçûë de Charlemagne: mais la mort de Carloman & celle du Pape mefme, qui arriva An.7717724 trois mois après celle de Carloman, changerent beaucoup la face des affaires.

Il répudie sa feconde femme e épouse Hildegarde.

Charlemagne maître de tout l'Empire François par la mort de Carloman, n'ayant plus de guerre civile à craindre, commença à regarder comme fort inutile l'alliance du Roy des Lombards. Le fcrupule fur fon divorce, ou fon antipathie pour fa nouvelle époufe augmenterent de forte, que fans beaucoup déliberer, & contre l'avis de la Reine-Mere, dont ce mariage avoit efté l'ouvrage, il la répudia, & la renvoya en Lombardie un an après l'avoir époufée: apparem- Eginard. is

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An. 772.

Anaftafius in Hadriano.

Didier indigné du traitement qu'on avoit fait à fa fille, fongea à s'en venger. Il avoit à fa Cour la Reine femme de Carloman, avec fes enfans & les Seigneurs qui l'avoient fuivie dans fa fuite, & fe faifant grand honneur d'eftre le refuge d'une Reine perfecutée, & des Princes fes fils dépoüillez de leurs Etats, il refolut de prendre en main leurs interefts, de tâcher de leur faire un parti en France, & d'y occuper Charlemagne, qui peuteftre fans cela fe laifferoit tenter de la conquefte d'Italie.

Pour en venir plus aisément à bout, & donner plus de relief à fon entreprife, il crut qu'un des meilleurs moyens eftoit de faire entrer le nouveau Pape dans cette caufe, & que le plus grand engagement qu'il puft lui faire prendre, eftoit de l'obliger à facrer les deux fils de Carloman comme Rois du Royaume du feu Roy leur perc.

Rien n'eftoit mieux penfé, & cela n'cuft pas peut-eftre cfté fort difficile à executer fous le Pontificat d'Eftienne, que ce Prince adroit eftoit venu à bout de brouiller avec les François, & de le rendre par là mefme très-dépendant de fes volontez: mais le fucceffeur d'Eftienne eut d'autres vûës. Ce fucceffeur fut Hadrien I. homme d'une prudence & d'une fermeté égale à fa vertu, qui reprenant les maximeş de fes autres prédeceffeurs, ne fut pas pluftoft élû, qu'il penfa tout de bon à agir de concert avec la France, & à fecoüer le joug du Roy Lombard.

Il commença par obliger Paul Afinette, auteur des dernieres broüilleries, à fortir de Rome. Il rappella

tous ceux que ce Chef du parti Lom bard contre celui des François avoit fait exiler, & tira des prifons quel ques autres qu'il y avoit mis. Il reçut toutefois avec beaucoup d'honnêteté les Envoyez du Roy des Lombards, & fur la propofition qu'ils lui firent de renouveller l'alliance avec leur Maiftre, il répondit qu'en qualité de Pere commun il vouloit bien vivre avec tout le monde, & qu'il eftoit refolu d'entretenir la paix & l'union entre les François, les Lombards, & les Romains, pourvu qu'elle fuft fincere de la part du Roy des Lombards: mais comment me fier, ajoûta-t-il, à un Prince qui a violé tant de fermens faits à mon Predeceffeur ? Les Envoyez le prierent de la part de leur Maiftre d'oublier tout le paffé, & l'affûrerent qu'il feroit content pour l'avenir.

Le Pape qui ne pouvoit pas fe difpenfer de répondre à ces honneftetez par quelques démarches femblables, congedia les Envoyez, en leur promettant qu'il contribuëroit de fon côté de tout fon pouvoir à entretenir une bonne intelligence entre les deux Etats, & fit partir avec eux deux perfonnes de fa Maifon, pour aller faire fes complimens au Roy des Lombards, & pour traiter avec lui, leur ordonnant de demander avant que d'entrer plus avant en negociation, la reftitution de Faenza, de Comachio & du Duché de Ferrare, dont les Lombards s'eftoient faifis fous le Pontificat précedent.

dans l'Exar

Didier leur fit les plus belles pro- Didier fait meffes du monde à fon ordinaire:mais des CONTjes il ne fe paffa pas deux mois que les cat de Ra Lombards commencerent à faire des venne, courfes dans l'Exarcat de Ravenne; à fe faifir de plufieurs Chafteaux, & à couper les vivres à la Capitale, qu'il

reduifit à l'extrémité.

Le Pape touché de la mifere du

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peuple de Ravenne, & à la priere de l'Archevêque, écrivit au Roy des Lombards, pour le prier de fe fouvenir des promeffes qu'il lui avoit faites de vivre en paix avec l'Eglife de Rome, & le conjurer de faire ceffer des hoftilitez auffi injuftes qu'indignes d'un Roy Chrétien. Didier répondit aux Envoyez, qu'il vouloit que le Pape le vint trouver lui-même, & leur ordonna de lui dire, qu'il n'auroit fon amitié ni la paix avec lui qu'à une condition; fçavoir, qu'il donnaft en fa prefence l'Onction Royale aux deux fils du Roy Carloman, qui eftoient à fa Cour, dépouillez de leurs Etats contre toute juftice. Paul Afinette, qui s'eftoit retiré auprès de ce Prince, brûloit d'envie de fe venger du Pape. Il s'offrit d'aller fecretement à Rome pour y ranimer fa faction, & de fi bien faire, qu'il lui ameneroit le Pape pieds & poings liez. Didier accepta fon offre ; mais le Pape ayant efté averti de fon départ & de fon deffein, envoya fecretement ordre à l'Archevêque de Ravenne de l'arrefter ou à Rimini ou à Ravenne,par où il fçavoit qu'il devoit paffer. L'Archevêque ainfi averti le furprit, & le mit en prifon, où il le fit mourir quelque temps après contre les ordres exprès du Pape, mais pour le bien & le repos de l'Italie.

Cette mort irrita furieufement le Roy des Lombards, qui pour s'en yenger entra avec une Armée dans l'Umbrie, où elle vêcut à difcretion, & fit mille défordres ; fes Troupes coururent jufqu'aux portes de Rome, & y exercerent de grandes cruautez. Il envoya encore demander une entrevûë au Pape, qui lui promit de faire ce qu'il fouhaiteroit, & de l'aller trouver s'il vouloit jufqu'à Pavie, ou bien de fe rendre, s'il le jugeoit à propos,à Ravenne ou à Peroufe, ou de l'attendre à Rome pour fçavoir ce

qu'il defiroit de lui; mais qu'avant cela il falloit qu'il executaft lui-même fes anciennes promeffes tant de fois renouvellées, & qu'il rendift les Villes & les Territoires qui appartenoient à l'Eglife de Rome; que fi enfuite il manquoit de l'aller trouver, alors le Roy des Lombards feroit en droit & auroit toute la facilité poffible de reprendre toutes ces Places, & de les garder toûjours, fans que l'on puft deformais les lui redemander,

Le Pape faifoit toutes ces propofitions pluftoft pour tirer les chofes en longueur, que par aucune efperance d'obtenir ce qu'il demandoit'; car il apprehendoit que Didier ne vint affieger Rome, avant qu'il puft recevoir du fecours de Charlemagne. Il écrivit à ce Prince, pour l'informer de l'oppreffion où eftoit l'Eglife Romaine, par l'injuftice du Roy des Lombards, qui avoit envahi la plufpart des Places que le S. Siege tenoit de la liberalité du Roy Pepin ; & pour le prier de fe fouvenir de la promeffe qu'il avoit faite à celui de fes prédeceffeurs qui l'avoit facré Roy du vivant même de Pepin, de ne jamais abandonner la protection des Papes,& la défenfe de l'Églife.

Les Lombard's eftant maiftres de toutes les avenues de Rome & de tous les paffages des Alpes, le Pape fit aller par Mer fon Envoyé, qui ayant débarqué à Marseille,vint trouver Charlemagne à Thionville, où il avoit paffé le quartier d'hiver, après avoir dompté les Saxons.

Eginard.ad

L'Envoyé lui expofa l'eftat des affaires d'Italie, les efforts qu'avoit fait an. 773le Roy des Lombards, pour engager le Pape à donner l'onction Royale aux fils de Carloman, & les deffeins qu'il fondoit fur cette onction. Il lui apprit de plus que le vieux Duc d'Aquitaine échapé de fa prison, s'eftoit rendu à la Cour de Pavie ; qu'il pro❤· Ece iij

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