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fe fit point neanmoins, c'eftoit-là la destinée de cette Princeffe, qui avoit efté déja demandée en vain par l'Empereur Conftantin pour fon fils; elle ne fut enfin ni Imperatrice, ni Reine, mais Religieufe.

Pour ce qui eft du mariage de la fille du Roy des Lombards avec Char• lemagne, ou avec fon frere, il y avoit un grand obstacle; c'eft que ces Princes eftoient tous deux mariez. Cela n'empêcha pas pourtant, que l'on n'écoutaft cette propofition. La Reine Bertrade mere des deux Rois, la reçût avec joye. Elle voyoit avec beaucoup d'inquietude fes deux fils aigris l'un contre l'autre, & eftoit perfuadée que la reconciliation, qui s'eftoit faite depuis peu, n'eftoit pas fincere, au moins du cofté de Carloman. Elle fçavoit que le Roy des Lombards, & le Duc de Baviere allumoient le feu fous-main, & animoient fans ceffe ce jeune Prince, mécontent de fon partage, à fe dédommager par la voye des armes; que tous deux avoient toûjours pour but d'exciter une guerre civile en France, le Duc de Baviere pour fecoier le joug François,comme lui & fes prédeceffeurs avoient fouvent tâché de faire ; & l'autre, pour venir plus facilement à bout du Pape, & reprendre fur lui tout ce qu'il avoit efté obligé de ceder en vertu du Traité de Pavie.

La Reine Bertrade crut donc, que ce mariage, que le Roy des Lombards fouhaittoit paffionnément, feroit un moyen de rompre les liaisons qu'il avoit avec le Duc de Baviere contre la France; que par l'alliance de fa fille avec Charlemagne, il fe détacheroit auffi des interefts de Carloman; & que celui-ci n'ayant plus cet appui, feroit obligé de fe tenir en repos, & fe trouveroit hors d'état de troubler la tranquillité de la Fran

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Cette negociation ne put eftre fi fes crete, que le Pape n'en fut informé. C'eftoit Etienne III. Il en prévit les conféquences, & crut que la fuite du mariage, dont il s'agilfoit, feroit l'union étroite du Roy des Lombards avec la France; qu'une des conditions du Traité feroit au moins quelques temperamens, & quelques explications des Articles de celui de Pavie en faveur des Lombards, & qu'au lieu de l'entiere execution que les Papes preffoient en vain depuis long-temps, il avoit à craindre de le voir caffer ou modifier aux dépens des avantages extrêmes que l'Eglife de Rome en avoit tirez jufqu'alors, & qu'elle en efperoit encore.

Codice Ca

Ces reflexions importantes, qui n'eftoient pas fans un grand fonde- Epift. 45. is ment, déterminerent le Pape à en- rolino. voyer inceffamment deux Legats en France aux deux Rois, & de leur écrire une Lettre dont le contenu eftoit, qu'il avoit apris avec bien de la douleur, qu'on n'euft pas rejetté, fans déliberer, les propofitions faites par le Roy des Lombards touchant le mariage de fa fille avec un des deux Rois, & celui de fon fils avec la Princeffe Gifelle; qu'il ne comprenoit pas comment eftant tous deux déja mariez, on pouvoit écouter une telle propofition; que les François n'eftoient plus Payens, & que le divorce, pour s'engager dans un autre mariage, eftoit un crime énorme parmi les Chrétiens; que le feu Roy Pepin ayant eu quelque deffein de repudier la Reine leur mere, le Pape Etienne II. lui avoit fait concevoir la grandeur de ce peché, & l'en avoit détourné ; que ces Alliances avec les ennemis de l'Eglife eftoient évidemment contre la volonté de Dieu; que le Roy leur pere, par ce motif, n'avoit jamais voulu confentir au mariage de la Princeffe Gifelle

An. 770.

Eginad, in

avec le fils de l'Empereur, & qu'il feroit fort furprenant, qu'après l'avoir refufée au premier Prince du monde, on l'accordât à un Lombard; que la Famille où l'on vouloit la faire entrer, étoit une Famille maudite de Dieu; que cette malediction eftoit visible par la lepre dont quelques-uns de cette Maifon eftoient frappez. Enfin il leur reprefentoit les interefts de l'Eglife, & les menaçoit de la colere du Prince des Apoftres, dont ils ne pourroient éviter l'indignation & l'anathême, & enfuite la damnation éternelle, qui y eft attachéc.

Ni ces raifons, dont quelques-unes eftoient fans doute d'un très - grand poids, ni les inftances des Envoyez du Pape n'empêcherent point la Reine Mere d'entrependre le voyage d'Italie, pour negocier ce mariage, & pour diffiper toutes les animofitez, Les femences de guerre, & les difpofitions qu'elle y voyoit dans l'efprit de fon cadet, dans la Cour de Baviere, & dans celle des Lombards; & elle eftoit abfolument refoluë d'ufer de cet expedient, fi elle le jugeoit neceffaire à l'établiffement de la paix. Elle partit dans le temps que CharAnnal. ad an. lemagne tenoit l'Affemblée generale ou le Champ de May à Vormes. Elle s'aboucha d'abord avec fon fils Carloman en un lieu nommé Saloffa ou Poloffa, où elle tâcha de le difpofer à une paix ftable & fincere entre fon frere & lui. De-là elle alla à la Cour de Baviere pour infpirer au Duc de femblables fentimens, & enfin elle paffa en Italie. Elle fut reçûë à Rome avec des honneurs extraordinaires, comme la veuve de Pepin, & la mere des deux Rois François ; & ce fut là qu'elle déclara au Pape le deffein qu'elle avoit de conclure le mariage de la fille du Roy des Lombards avec fon fils Charlemagne.

770.

Monach. Engolim. in

Vita Car. M.

Annal. Franc. & Vi

ta Caroli Ma

gui.

Il répudie fa Jemme pour é

Pour adoucir le chagrin du Pape,

Lombards.

elle agit fi efficacement auprès de Di- poufer la fille dier,qu'il reftitua au S. Siege plufieurs du Roy des Places, dont il s'eftoit emparé. Ce ne Annal. fut qu'à cette condition, qui fut exe- Franc. Petacutée avant fon départ, que le Con- viani & alii. trat de Mariage fut figné; & après que le Roy des Lombards l'eut affurée de laiffer l'Eglife Romaine en repos. Elle partit avec la fille de ce Prince, que Charlemagne époufa fi - toft qu'elle fut arrivée en France. Ainfi, étant devenu par ce mariage gendre du Roy des Lombards, & beau-frere du Duc de Baviere, qui avoit épousé une autre fille du même Roy, tous les efprits parurent réunis, & la paix bien affurée.

Pour faire ce mariage il fallut que Charlemagne répudiât fa femme Himiltrude, qui eftoit fille d'un Seigneur François, & il le fit. C'eftoit un grand defordre, que ces fortes de divorces, dont on ne voit que trop d'exemples en ce fiecle-là. Il s'eftoit tenu quelques années auparavant un Concile à Verberies, Maison Royale auprès de Compiegne, où il fe fit par les Evêques affemblez, des décifions

Conc. Ver

de cas de confcience en cette matiere fort furprenantes, qui donnent de Tomo 1. grandes atteintes à l'indiffolubilité du Cuncil. Gall. mariage, & qui font d'une morale fort relâchée fur un point fi impor

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fes enfans, pour les faire rafer, & les confiner dans un Monaftere, s'enfuit avec eux & avec tout ce qu'elle put emporter,chez le Roy des Lombards. Quelques-uns des principaux Seigneurs de fon Etat, & les Auteurs de la mefintelligence, qui avoit recommencé entre les deux freres, s'y refugierent auffi, craignant le reffentiment de Charles. Ce Prince apprit cette nouvelle à Valencienne, où il avoit Eginard. in Annal, ad an. tenu une Diete ; & foit fincerement, foit par politique, il fit paroiftre beaucoup de chagrin & d'indignation de cette fuite de la Reine, n'ayant pas, difoit-il, merité d'eftre craint de la forte. Il s'avança neanmoins fur les frontieres de l'État de fon frere, où plufieurs Evêques & plufieurs Seigneurs eftant venu fe donner à lui, & lui offrir un Royaume abandonné, il l'accepta & s'en mit en poffeffion, fans trouver aucune refistance.

771,

Ce Prince n'ayant plus de guerre civile à craindre, & voyant tout tran

quille & parfaitement foumis au de

dans de fon Etat voulut affeurer le repos de fes frontieres. Il n'avoit rien à apprehender du cofté des Alpes. Le Roy des Lombards n'avoit ni le pouvoir ni la volonté d'attaquer la France; & ce Prince euft fouhaitté d'eftre affuré que Charlemagne eftoit dans la même difpofition à fon égard. Les Pyrenées, depuis la conquefte de l'Aquitaine & de la Gascogne, eftoient comme autrefois les barrieres de la France de ce cofté-là; la foibleffe & les divifions des Sarrazins d'Efpagne ne leur permettoient pas de former de nouveaux projets contre l'Empire François. La feule France Germanique au-delà du Rhin, avoit des voiuns incommodes, cent fois châtiez, mais jamais bien domptez, prefque toûjours battus & jamais parfaitement foûmis; c'eft des Saxons dont je parle.

An. 77%

Vita Car, M.

Charlemagne, dans fon Parlement ou Affemblée generale qu'il tint à Vormes, réfolut de leur faire la guerre, & il s'y propofa deux fins; la premiere, de les affoiblir tellement, qu'ils fuffent entierement hors d'état de remuer ; & la feconde, qui eftoit giardin le meilleur moyen qu'il puft prendre pour les rendre dociles, fut d'y détruire l'Idolatrie, & d'y établir le Chriftianifme. Il n'en vint à bout, qu'après trente-trois ans de guerre prefque fans interruption; mais d'une guerre, dit l'Auteur de la Vie de ce Prince, la plus rude & la plus fatiguante que la France euft jamais euë. La longueur & le fuccés de cette guerre, & la frequente mention que je feray obligé d'en faire, m'engagent à donner ici une idée de la fituation du Païs, de la Religion, du Gouvernement de ces Peuples, avec un peu plus de détail, que je n'ai fait dans l'Hiftoire des Regnes precedens, où par la difette des Memoires je n'ai gueres touché qu'en paffant ce qui les concernoit.

Etat de la Saxe du temps

On donnoit en ce temps-là le nom de Saxe à prefque toute cette largeur de Charlem de l'Allemagne d'aujourd'hui, qui eft gue. entre l'Ocean Germanique du côté delOccident, & la Boheme du côté de l'Orient: elle alloit jufqu'à la Mer du côté du Nord, & du côté du Midy jufqu'à la France Germanique, qui s'étendoit le long du bas Rhin, & depuis l'Iffel jufqu'au delà de Mayence. La Saxe eftoit diftinguée en trois parties.

Sa partie la plus Occidentale & la Poëta Saxe plus proche de l'Ocean Germanique, Lib.r. s'appelloit Veftphalie, ancien nom qui eft encore commun aujourd'hui à un affez grand païs de l'Allemagne de ce côté-là. Celle qui lui eftoit oppofée du côté de l'Orient, en tirant vers la Boheme, s'appelloit Oftphalie, & les Saxons qui l'habitoient s'ap

Poěta Saxo

nicus.

pelloient Oftphaliens ou Ofterlingues. Ils étoient voifins des Esclavons, qui s'étoient emparez de la Boheme. Les autres Saxons, qui étoient dans un milieu entre les Veftphales & les Oftphales, s'appelloient Angriens, & confinoient du côté du Midy à la France Germanique, & du côté du Nord à la Mer Septentrionale. C'est-à-dire, que cette troifiéme partie de la Saxe comprenoit les païs qu'on appelle aujourd'hui le Duché de Brunfwik, celui de Lunebourg, Brandebourg, Mexlebourg, & une partie de la Pomeranie.

Les Saxons eftoient Payens, & entr'autres Idoles ils en adoroient une qu'ils nommoient Irminful, nom fous lequel, felon quelques-uns, ils adoroient le Dieu Mars, felon d'autres Mercure, & felon d'autres Junon ; il y en a qui ont cru que cette Idole reprefentoit Arminius ce fameux Défenfeur de la liberté Germanique contre les Romains, qui fit perir leurs Legions commandées par Varus du temps d'Augufte, que cette nouvelle penfa faire mourir de chagrin ; quelques-uns ont penfé, que cet Irminful étoit une de ces Idoles appellées Pantheon en termes d'Antiquaires & de Medailliftes, c'eft-à-dire, un Dieu dont la figure & les fymboles qu'on lui donnoit repréfentoient tous les Dieux ou plufieurs Dieux. Il avoit en effet de fort differens fymboles : il eftoit élevé fur une colomne, armé de toutes pieces, tenant à sa main droite un espece d'étendart où étoit peinte Monumenta une rofe: de la gauche il tenoit une balance; on voyoit la figure d'un Ours fur fa poitrine, & celle d'un Lyon fur fon bouclier. C'étoit, fi nous en croyons les Auteurs qui ont traité des Antiquitez de la Saxe, le Dieu Tutelaire de toute la Nation.

Paderborn. Krantzius.

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Meldenfis.

nité de petits Cantons, qui avoient Vita Sana chacun leur Duc indépendant de tous Faronis Epifc les autres. Quand ils s'uniffoient neanmoins pour faire la guerre à la France, pour fecouer le joug, & ne pas payer le Tribut qu'elle leur avoit impofé, ils élifoient un General, qui des commandoit tous, & qui, felon quelques-uns de nos anciens Hiftoriens, portoit alors le nom de Roy: mais après la guerre fon autorité ne fubfiftoit plus.

Veu l'inquietude & la ferocité de ces Peuples, il eftoit difficile que les Rois François les puffent contenir longtemps dans la foumiffion. Ils étoient frontieres de la France Germanique, felon toute fon étendue, depuis l'Iffel jufqu'au Mein. Dans prefque toute cette largeur de païs, il n'y avoit point de grandes Rivieres qui feparaffent les deux Etats; ainfi quand il prenoit envie à quelque Duc Saxon de venir faire des courfes fur les Terres de France, rien ne l'en empêchoit,& cela arrivoit fouvent. Dans les endroits où il y avoit des Forests & des Montagnes, les Saxons avoient continuellement des partis de voleurs, & des embuscades pour furprendre les François qui s'écartoient, & pour les emmener en captivité. Ces courfes, ces embuscades, le refus de payer le Tribut, c'eft ce qu'on appelle fouvent dans nos anciennes Hiftoires les revoltes des Saxons, & la caufe des ravages qu'on alloit faire dans leur païs en maniere de reprefailles. Ils s'uniffoient alors pour fe défendre; & comme tout ce qui eftoit compris fous le nom de Saxon compofoit un Peuple très-nombreux, c'eft ce qui rendoit ces guerres plus difficiles; & le grand nombre de Ducs, parmi lefquels il y en avoit toûjours quelques mutins, eftoit ce qui les rendoit frequentes.

Charlemagne penfa donc plus fe

Eginard.

guerre aux Sa

xons.

Il fait la rieufement qu'aucun de fes predeceffeurs aux moyens de mettre fes fujets de delà le Rhin à couvert des infultes de ces Barbares. De nouvelles courfes, qu'ils avoient faites fur les Terres des François, furent le fujet de la guerre qu'il leur declara. Il affembla fon Armée à Vormes, y paffa le Rhin, & entra dans la Saxe, où il porta par tout la terreur & le ravage.

Il prend Eresbourg,

Les Saxons, dès le temps de Pepin, avoient bâti des Forts à de certains paffages tant des Rivieres que des bois & des défilez, pour arrefter plus aifément la premiere furie des François, & pour avoir le temps, dans les irruptions fubites de mettre à couvert leurs femmes, leurs enfans & leurs biens. Pepin dans la derniere guerre qu'il leur fit, perdit beaucoup de monde à l'attaque de ces Forts, & pour forcer ces paffages. Il abbatit tous ces retranchemens & rafa tous les Forts. Mais les Saxons les avoient relevez depuis.

Le plus fameux & un des mieux fortifiez fe nommoit Erebourg vers détruit le Paderborne ; c'étoit dans ce Fort qu'Temple d'Irminful. eftoit adoré l'Idole Irminful: on y Monachus voyoit un Temple bâti en fon honEngolifm. In Vita Ca- neur, où il y avoit beaucoup de ri.

rol. M.

Annal. Franc. ad an. 7729

cheffes. Charlemagne l'affiegea, le prit, enleva tout l'or & l'argent du Temple, & employa trois jours à le rafer de fond en comble.

Une circonftance de cette expcdition marquée par tous les anciens Hiftoriens, doit nous convaincre que cette place n'eftoit fituée ni fur le Vefer, comme quelques-uns l'ont écrit, ni fur quelque autre groffe riviere, à moins que ce ne fut très - proche de fa fource. C'eft que le temps fut alors fi fec & fi chaud, que toutes les fources & toutes les petites rivieres ayant tari, l'Armée de Charlemagne fouffrit beaucoup par la difette d'eau du

rant ce fiege, particulierement pendant les deux premiers jours de la démolition du Temple de l'Idole. Mais ce qui encouragea le Soldat, & lui fit aifément oublier fes fatigues paffées, fut une espece de miracle qui fe fit en cette rencontre. Tout d'un coup, lorfqu'on s'y attendoit le moins, fur le midy du fecond jour, les Soldats eftant à fe repofer pendant la chaleur, il fortit d'une montagne voifine du Camp, par une ouverture qui s'y fit, un torrent d'eau fi gros, & qui fe répandit fi abondamment dans la Campagne & dans les Vallées, qu'il y eut de quoi rafraîchir toute l'Armée & abreuver les chevaux. Quoique cette naiffance fubite d'un torrent ne foit pas fans exemple, & que les Hiftoriens de Germanie parlent de celui qu'on appelloit le Torrent de Bullerbon vers ces quartiers - là, qui fortoit ainfi de la terre tout à coup, & tariffoit prefque auffi-toft, néanmoins eu égard à la conjoncture, la chofe fut regardée comme miraculeufe.

11 paren

aux Saxons. Eginard. 2

Annal. ad a

D'Erefbourg après la deftruction du Temple de l'Idole, le Roy s'avança avec fon Armée jufqu'au Vefer, où les Saxons vinrent implorer fa mi- 772. fericorde; il leur pardonna, & prit douze ôtages pour feureté de leur parole. Ils s'eftimerent trop heureux de fauver le refte du païs à ces conditions, qu'ils n'obferverent que jufqu'à ce qu'ils virent Charlemagne éloigné d'eux par les affaires d'Italie, qui devinrent plus importantes que celles de Saxe: je vais en reprendre la fuite d'un peu plus haut.

Peu de temps après que le Papers Eftienne IV. eut efté élû l'an 768. il tale. avoit écrit en France, pour demander la protection des deux Rois, & pour les prier ainfi que je l'ai dit, qu'on envoyât à Rome les Evêques les plus habiles du Royaume, afin d'affister au

Concile

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