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reur des Barbares, qui ne leur firent aucun quartier. Il s'enfuit prefque feul, & malgré la haine qu'il portoit à Charles-Martel, il fut obligé d'avoir recours à lui, & de fe jetter entre fes bras.

Charles que la ruïne de l'Espagne & la défolation de l'Aquitaine avertiffoient de ce qu'il devoit apprehender pour l'Empire François,avoit penfé à fe mettre en eftat d'arrefter ce torrent à qui rien ne refiftoit. Il avoit affemblé une Armée compofée non-feulement des Troupes d'en deçà du Roderic.Hift. Rhin, mais encore de fes Sujets de la Arab.cap., Germanie, à qui, comme j'ai déja re

marqué ailleurs, on ne faifoit jamais paffer cette riviere, que dans les preffantes neceffitez de l'Etat. Il s'eftoit avancé vers la Loire pour en défendre le paffage, & le Duc d'Aquitaine de fon cofte,avec le débris de fon Armée & quelques autres Troupes qu'il avoit ramaflées, & dont il avoit fait un Camp volant, devoit agir de concert avec lui dans les occafions qui fe prefenteroient de donner fur les Sarrazins.

Abderame qui avoit réüni toutes fes forces, profitant de la confternation des Peuples, continua fa marche par la Xaintonge & le Perigord, où tout plioit. Il prit Poitiers, pilla & brûla toutes les Eglifes du païs & plufieurs petites Villes, & s'empara de la plufpart de celles du Rhône & de la Saône. Il vint jufqu'à Sens qu'il affiegea, & qu'il ne put prendre, & marcha vers Tours,pour s'en rendre maître. Ce fut entré cette Ville-là & Poiin Vita Car. tiers, & plus près de Poitiers que de Tours, que Charles vint à fa rencontre. Les deux Armées furent en prefence fept jours durant, pendant lefquels il fe fit de continuelles & de groffes efcarmouches enfin l'on en vint à une bataille generale, qui devoit decider du fort de la France.

Eginard.

Magni,

cap. 46.

Les deux Chefs eftoient les plus Paul. Lon grands Capitaines qui fuffent alors en gob. l. 6. Europe. Ils avoient chacun une Armée accoûtumée à vaincre, & qui les ayant à leur tefte, fe croyoient l'une & l'autre invincibles.

L'Armée d'Abderame furpaffoit infiniment en nombre celle de Charles. Cet Arabe, qui fier de fes victoires paffées, croyoit s'emparer de la France encore plus aifément que de l'Efpagne, avoit paflé les Pyrenées avec plus de quatre cens mille ames en comptant les femmes, les enfans & les efclaves qui faifoient une grande partie de cette multitude. Son deifein eftoit d'en peupler la France & de les y eftablir, après avoir exterminé la plufpart des Habitans du païs. Quelques-uns de nos Hiftoriens ont déployé leur éloquence, pour faire une defcription pompeufe de cette bataille. On y voit l'ordonnance & la difpofition de ces deux Armées. Ils font faire aux Generaux de belles harangues, pour animer leurs Soldats, & dans le deifein de divertir leurs Lecteurs, ils ont fourni de leur propre fond, une infinité de circonftances qu'on ne voit point ailleurs. Voici ce que je trouve dans les Auteurs François & Efpagnols les plus anciens,qui ayent parlé de cette journée.

Charles di fait entire ment celle des Sarrazins en

tre Tears Poitiers.

Le combat commença de part & d'autre avec grande furie & une égale refolution, les Sarrazins ne doutant pas qu'ils ne dûffent paffer fur le ventre au petit nombre des ennemis qu'ils Roderic.Hift. avoient en tefte; & les François, mais Arab.cap 14. fur tout les Soldats de Germanie, la plufpart d'une très-haute taille, regardant avec mépris les Arabes,qui ne paroiffoient devant eux, que comme des Pygmées. En effet, dès la premiere charge les François Auftrafiens &. les Germains faisant leur ufage ordinaire de la hache & du fabre, renver

ferent

ferent & taillerent en pieces les premiers rangs des Sarrazins, qui ne foûtinrent en aucun endroit ce premier effort: mais comme ils fe rallioient aifément à la maniere de tous les Africains, & qu'Abderame qui fe trouvoit par tout, laffoit au moins les François, en leur oppofant toûjours des Troupes fraîches, le carnage des Sarrazins, quelque grand qu'il fuft, ne mettoit point leur Armée en déroute. D'ailleurs Charles de peur d'eftre enveloppé, eftoit obligé de fe conferver toûjours l'avantage du terrain, & cmpêchoit fes Troupes de trop s'abandonner. Le combat dura ainfi plufieurs heures; lorfque tout d'un coup il s'éleva un grand bruit, & de grands cris du cofté du Camp des Sarrazins, d'où l'on vit fuïr une infinité de gens vers le lieu où l'on fe battoit, & dans toutes les Campagnes d'alentour.C'efPaul. Lon- toit Eude Duc d'Aquitaine, qui avec fon Camp volant, ainfi qu'il en eftoit convenu avec Charles, vint donner brufquement fur le Camp des Sarrazins, le força & tailla en pieces tout ce qu'il y trouva, Soldats, femmes & enfans qui y eftoient en très-grand nombre. Il n'en fallut pas davantage pour jetter la confternation dans l'Armée Sarrazine: Abderame l'arrefta cependant, & il tint toûjours ferme malgré l'horrible carnage que les François faifoient de tous coftez de fes Efcadrons & de fes Bataillons, jufqu'à ce qu'il fuft tué fur la fin du combat; & alors la nuit permit au refte des Sarrazins de fe retirer dans leur Camp, fans eftre pourfuivis.

gob. l. 6. cap. 46.

Eude en eftoit forti, pour mettre en feûreté fa petite Troupe; & le refte de l'Armée Sarrazine y arrivant avec une infinité de bleflez, fut effrayée du meurtre horrible qu'on y avoit fait de leurs femmes & de leurs enfans, dont ils voyoient toutes les Campagnes couvertés. Les Generaux

tinrent Confeil: il fut refolu de deloger fans bruit pendant la nuit, & afin d'avoir plus de temps pour la retraite, d'abandonner tout le bagage, & de laiffer toutes les tentes dreffées pour tromper les François, qui les croyant encore campez, ne penferoient pas fi-toft à les pourfui

vre.

En effet, le lendemain matin, les François voyant les tentes des ennemis à peu près dans le mefme ordre qu'à l'ordinaire, crûrent qu'ils y eftoient encore, & qu'ils vouloient revenir au combat : mais les efpions que Charles envoya pour reconnoiftre l'état des chofes, eftant entrez dans le Camp fans y trouver perfonne, vinrent lui faire leur rapport, & l'affeûrer de la fuite des Sarrazins. Charles après s'eftre precautionné contre' toutes les furprifes, & s'eftre affeûré que les Sarrazins eftoient très - loin fuyant en defordre vers le Languedoc, pour s'y refugier, abandonna le camp ennemi au pillage, & fes Troupes y firent un inestimable butin. Cette journée ne lui coûta que quinze cens hommes tuez dans le combat, & fi nous en croyons Paul Diacre, qui écrivoit fous le Regne de Charlemagne, petit-fils de Charles-Martel, il y perit trois cens foixante & quinze mille Sarrazins ; chofe qui paroift un peu difficile à croire, quand mefme on compteroit dans ce nombre les femmes & les enfans, qui furent tuez dans le Camp par le Duc d'Aquitaine. Cela nous donne au moins à entendre que la defaite des Sarrazins fut eifroyable. On pretend que ce fut de cette victoire, que Charles tira fon nom de Martel, pour avoir, comme un mirteau, écrasé les Sarrazins. On ne voit point cependant que ce nom lui foit donné par les Auteurs contemporains, & on ne le trouve que dans d'autres

Yu

C'eft de cette

victoire que Charla ré rel

fon nom de

Ifidor,

An. 732.

qui ont vécu plus de cent ans après lui. Il y a auprès de Tours une Eglife appelléc S. Martin le Bel; la tradition eft, que c'est une corruption de ce mot Latin, de Bello, qui avoit efté donné comme un furnom à cette Eglife, & qui fignific S. Martin de la guerre ou de la bataille ; parce qu'elle avoit efté baftie en memoire & en action de graces de la grande victoire remportée par Charles-Martel fur les Sarrazins au mefme lieu. Se

lon d'autres ce nom lui vient de celle

que les Tourangeaux remporterent fur les Normans cent cinquante ans après. L'un n'eft gueres plus affeûré que l'autre. Il y en a mefme qui prétendent que cette défaite des Sarrazins entre Tours & Poitiers, eft differente de celle, où ils perdirent trois cens foixante & quinze mille hom

mes.

Quoi qu'il en foit, comme toute l'Europe eftoit dans l'attente, toute la Chretienté dans l'inquietude, & toute la France dans la frayeur fur le fuccès d'une guerre qui devoit avoir tant de fuites, il eft aifé d'imaginer la gloire & la reputation, que la victoire de Charles-Martel lui acquit par toute la Terre, & combien elle augmenta fon autorité dans l'Etat, qui lui eftoit redevable de fon falut, & qui avoit plus de befoin de lui que jamais, pour fa confervation contre des ennemis fi redoutables.

Les Sarrazins dont la puiffance occupoit une grande partie de l'Afie & de l'Afrique, à qui le paffage en Europe eftoit devenu libre & aisé par la conquefte de l'Espagne, eftoient toûjours en état d'inonder la France par des Armées formidables; & la Provence où ils avoient déja quelques Places qu'ils avoient enlevées au commencement de cette fanglante guerre, cftoit exposée à leurs defcentes, fans qu'ils fullent obligez d'aller prendre

un plus grand detour par le Détroit de Gibraltar & par l'Espagne.

Les Gafcons & le Duc d'Aquitaine, qui pendant les guerres civiles des François, s'eftoient emparez de plufieurs Provinces de delà la Loire, eftoient de mauvais exemples pour certains Seigneurs Provençaux, dont on avoit fujet de fe défier; parce qu'outre l'appui des Sarrazins, ils pouvoient eftre encore foûtenus des Lombards d'Italie; & l'on fçavoit que le Duc d'Aquitaine toûjours inquiet & remuant, ennemi perfonnel de Charles, eftoit très-difpofé à se liguer contre la France, dès qu'il trouveroit quelque feûreté à traiter avec les Sarrazins: tout cela tenoit la France dans une fituation très-dangereuse. Pour peu qu'il fe fift de mouvement entre les Alpes & les Pyrenées, les Places qui reftoient aux François audelà de la Loire & du Rhône, couroient rifque de fe perdre. Ces deux rivieres cftoient encore de bonnes barrieres, mais de très-difficile garde, à caufe de leur grande étendue.

Annales

Fredegar.

Ce fut donc de ce cofté - là que. Il défait les Charles Martel tourna fes princi- Friens. paux foins. Il alla dans le Royaume, Metenfes ad de Bourgogne avec une Armée, quel an 733. ques mois après la defaite des Sarrazins, y foumit & punit quelques fé diticux, confia le Gouvernement des Continuat. Villes principales,& en particulier ce- c. 109. lui de Lion à fes fideles, qualité que *Fidelibus, ces Gouverneurs ne portoient pas feulement à caufe de leur fidelité & de leur attachement aux interefts de An. 734 Charles; mais encore parce qu'ils lui faifoient un ferment particulier de fidelité, & lui rendoient certains autres hommages en qualité de fes Vaf-. faux. De- là rappellé en Frife par une nouvelle revolte de ces Peuplestoûjours mutins, il les defit & en fit paffer par le fil de l'épée un très-grand nombre le refte demanda quar

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Mort

Thieri..

de

Annales Metenfes,

756.

Eude avoit laiffé un fils nommé Hunalde ou Hunauld, à qui Charles voulut bien accorder la plus grande partie du Domaine de fon pere, mais comme à un vaffal, après lui avoir fait prefter le ferment de fidelité, qu'il fit non-feulement à lui, mais encore pour l'avenir à Pepin & à Carloman fes deux fils; car Charles fe croyoit alors tout permis, & recommençoit à fuivre les vûës de fon pere & de fes anceftres, de faire entrer infenfiblement le Royaume dans fa famille.

Il fit plus car le Roy Thieri dont on n'avoit fait nulle mention dans le ferment de fidelité, eftant mort auffitôt après cette expedition d'Aquitaine,& après avoir porté le nom de Roy pendant dix-fept ans, Charles ne fe mít point en peine de remplir au moins d'une ombre de Roy,le Trône vacant, & continua de gouverner comme auparavant, tout le Royaume avec la qualité de Duc des François. Il le fit jufqu'à fa mort, toûjours felon la methode & la politique de Pepin fon pere, en fignalant prefque toutes les années de fon Gouvernement par quelque expedition memorable, & fourniflant toûjours quelque nouvelle guerre au feu & à l'inquietude des François.

Cette année fut celebre par la vian. Etoire qu'il remporta fur les Frizons, à qui il femble que Charles ait toûjours voulu laifler aflez de forces,pour

fuivre le penchant qu'ils avoient à la rebellion, & toûjours trop peu pour refifter à celles qu'il employoit à les chaftier. Celui qui les gouvernoit alors eftoit le Duc Popon, auffi fier, auffi inquiet, & auffi attaché au Paga nifme, que le Duc Radbode fon prédeceffeur.

Jufqu'alors, autant qu'on le peut conjecturer par la maniere, dont nos anciens Hiftoriens racontent ces guerres de Frife, Charles n'avoit attaqué les Frifons que du cofté des Terres, & par les endroits où la Frife touchoit la Germanie ou la Gaule Belgique. II jugea à propos de les attaquer cette fois-là du cofté de la Mer, & de porter la guerre jufques dans le cœur du pays. pays. Dès-lors, ce que nous appellons la Frife Occidentale ou l'Oucftfrife entre Groningue & la Mer, eftoit fubdivifée comme aujourd'hui, en deux Cantons, appellez l'un Oftrogou, qui eft le Canton le plus Oriental, & l'autre Oueftrogou, qui eft le Canton le plus Occidental. Nos anciens Auteurs donnent le nom d'Ifle à ces deux parties de l'Ouest-Frife, non pas qu'elles foient feparées du Continent par la Mer, mais parce que les rivieres & les marais en font avec la Mer qui les borde, comme des prefqu'Iffes.

Charles bat

Charles fit defcente dans l'une & dans l'autre, & vint fe camper fur la encore les Frie riviere de Burdion qui les fepare. Le fons. Duc de Frife accepta la bataille, qu'il perdit.Il y fut tué de la main de Charles, & fon Armée entierement défaite. Tout le païs fut ravagé, les Temples des Idoles Temples des Idoles pillez, brûlez, ou abattus, & toute la Frife réunie à la Couronne ; c'eft-à-dire, que deformais elle n'eut plus de Ducs de la Nation Frifonne comme auparavant, ain fi que les Bavarois, les Bretons, les; Gafcons, les Saxons en avoient touss de la leur.

Mabillon, de

Re Diplomat. nic Fontanel.

P. 551. Chro

Lenfe.

Souler emen

La Frife eut donc depuis des Ducs ou Gouverneurs François, comme les autres Provinces de France; & Charles les retiroit ou confervoit dans cette dignité, felon qu'il lui plaifoit.

Charles après cette victoire, vint à la tefte d'une Armée avec fa promptitude ordinaire dans le Royaume de Bourgogne, où les Sarrazins d'intelligence avec quelques mutins du païs, s'eftoient faifis de Lion car quelque credit & quelque autorité que les victoires de Charles lui euffent acquis dans l'Empire François, il lui eftoit impoffible de tenir tous les Grands dans fes interefts & dans la foumiffion. Il n'y avoit plus d'obligation d'obeïr, que celle que les Bienfaits ou la crainte impofoient. Les Gouvernemens, & même les biens des Eglifes dont Charles fit des largeffes, lui attachoient ceux qui pouvoient lui nuire le plus, ou le mieux fervir. Mais le defir de croiftre en puiffance eft un mal que les bienfaits ne gueriffent point, & que la crainte ne fçauroit arrefter, quand elle n'eft pas plus grande que l'efperance.

Il eft fait mention dans quelques anciens Monumens, d'une confpiration contre Charles, dont eftoit Widon Abbé de Fontenelle, aujourd'hui S. Vandrille, à qui il fit couper la tefte, & de celle d'un nommé Geoffroy Comte de Paris, qui obligea Charles d'en fortir, & maltraita pendant ce temps-là les Moines de S. Denis. Mais il fe fit un autre foulevement qui eut plus de fuites.

Il y avoit fur les Frontieres de Proen Provence vence un Duc ou Gouverneur nom

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contreCharles, mé Moronte, apparemment un de ceux que Charles y avoit mis, comme un homme dont il fe croyoit für. Moronte fe laiffa tenter de l'envie de fe faire un Etat de fon Gouvernement, comme Eude s'en eftoit fait un

dans l'Aquitaine. Il traita dans ce deffein avec les Sarrazins. Et quoique l'Hiftoire ne dife pas expreffément que ce fut lui qui revolta Lion contre Charles, la fuite des affaires ne laiffe gueres lieu d'en douter.

Ce fut donc fur cette nouvelle que Charles termina promptement les affaires de Frife, & il arriva en Bourgogne bien plutoft qu'on ne l'y attendoit. Son arrivée déconcerta fes ennemis. Il fit fommer Lion, qui tout fortifié qu'il eftoit, fe foumit à fon obéïflance. Il entra avec fon Armée dans la Provence, prit Arles & Marfeille, mit des Gouverneurs fideles dans ces Places, & diffipa le parti des factieux.

Après tout, ces affaires de Provence l'inquietoient beaucoup, d'autant qu'il apprehendoit que les Lombards d'Italie n'entra.Tent dans le parti des rebelles; c'est pourquoi il n'obmit rien pour gagner leur Roy Luitprand, homme ambiticux & guerrier, & par conféquent redoutable & à ménager dans les conjonctures, où l'on fe trouvoit alors. Il lui avoit envoyé l'année d'auparavant fon fils aîné Pépin, afin qu'il l'adoptaft. C'eftoit une ceremonie differente de celle de l'adoption par les Armes, qui fe faifoit entre les Princes, & Paul Diacre en marque une particularité à cette occafion. C'est que le Pere adoptant coupoit quelque partie de la chevelure de celui qu'il adoptoit, & ces cheveux coupez qu'on lui prefentoit, eftoient comme le gage de l'adoption & de l'union, qui devoit eftre dans la fuite entre le pere & le fils. Cette adoption fe faifoit encore d'une autre maniere, fçavoir en touchant la barbe de celui qui eftoit adopté, quand il en avoit déja. Il y a beaucoup d'apparence que dès-lors Charles fit alliance avec ce Prince,pour en être fecouru contre les Sarrazins, en cas qu'ils l'attaquaffent,

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