Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Childebert afemble un Boncile à Metx

confpiration. La Reine eftant en couche d'un enfant qui mourut peu de jours après fa naiffance, entendit quelques paroles qui lui donnerent du foupçon, elle en avertit le Roy. Il fit aufli-toft arrefter la Gouvernante & le Gouverneur, qui dans la queftion avoüerent leur crime & toutes les circonftances. Le Roy d'Auftrafie neanmoins ne voulant plus répandre de fang, fe contenta de leur ofter à tous leurs Emplois & leurs appointemens, & de les envoyer en exil. Fâcheufe condition des Princes ou trop jeunes ou incapables de gouverner par eux-mêmes! Chacun tâche de s'emparer de leur efprit & de leur autorité, fouvent ils font le joüet, & quelquefois la victime de l'ambition de ceux qui ne les fervent que pourles dominer.

Le Conneftable dans la queftion avoit accufé l'Evêque de Reims d'avoir confpiré contre la vie du Roy avec les trois Ducs Raucingue, Ur fion & Berthefrede, dont on venoit de faire juftice. Sur cette dépofition le Roy envoya à Reims enlever l'Eરે vêque, qui ne faifoit que de fortir d'une longue maladie, & le fit tranf porter à Metz, où il fut mis en prifon. Le Roy convoqua auffi-toft un Concile des Evêques de fon Royaume à Verdun pour le mois d'Octobre, afin d'y faire juger l'accufé.

Plufieurs Evêques écrivirent au Roy, pour fe plaindre de ce que fur la timple dépofition d'un Laïque, il avoit ainfi fait enlever avec fcandale un Evêque au milieu de fa Ville Epifcopale, fans avoir fait d'autres informations, & fans l'avoir oui. Sur quoy le Roy qui avoit beaucoup de veneration pour les perfonnes de ce rang, le renvoya à Reims, & differa bid le Concile jufqu'au mois de Novembre: mais quelques difficultez qu'ils fiffent enfuite, de s'aflembler pour

un tel fujet, alleguant la rigueur de la faifon qui eftoit très-rude, les mauvais chemins, les inondations des rivieres, il fallut obéir & fe rendre à Metz, où l'on tint le Concile qu'on avoit d'a bord refolu de tenir à Verdun.

Le Roy commit pour cette affaire le Duc Ennode. Il interrogea l'Evêque dans le Concile, & d'abord lui objecta les grandes liaisons qu'il avoit eûës avec Chilperic l'ennemi declaré de fon Maiftre, qui avoit fait affaffiner Sigebert, arrefté Brunehaut, & envahi les Places d'Auftrafie, & qu'il avoit reçû de ce Prince, des Terres dépendantes de ces mêmes Villes, dont il s'eftoit faifi. Il ré pondit qu'il ne pouvoit pas nier que Chilperic n'eût eu beaucoup de bonté & de confideration pour lui, mais qu'il n'en avoit jamais abufé contre les interefts de fon Maiftre; que pour les Terres dont on lui parloit, il les avoit reçûes avec l'agrément & par l'autorité du Roy, & produifit en même temps les Actes de la donation que le Roy luy en avoit faite. Ces Actes ayant efté portez au Roy, il protefta qu'il n'avoit point fait ces donations: on les porta au Chancelier Othon pour y reconnoistre fon feing qu'on y voyoit ; il dit que ces Lettres n'avoient jamais efté fignées de lui, & l'Evêque fut convaincų d'une falfification manifefte.

On produifit en fecond lieu contre lui des Lettres qu'il écrivoit à Chilperic, & d'autres que Chilperic lui avoit écrites elles eftoient pleines les unes & les autres de chofes atroces contre la Reine Brunehaut, & entre autres on lifoit ces mots dans une de ces Lettres : Si l'on ne coupe ls racine,nous ne viendrons pas à bout de faire fécher le rejetton. Ces paroles n'étoient pas trop obfcures, elles vouloient dire qu'il étoit difficile de faire périr le jeune Roy Childebert,tandis que la Rei

Ibid.

ne Brunehaut fa mere feroit en vie. L'Evêque nia qu'il euft écrit ces Lettres, ou que le Roy Chilperic lui en cuft écrit de telles : mais on lui confronta un de fes domeftiques qui lui en reprefenta les originaux, ce qui lui бta tout moyen de fe défendre fur cet article.

En troifiéme lieu, on produifit un Traité de Ligue, par lequel Chilperic & Childebert s'uniffoient contre le Roy Gontran, pour le détrôner & partager entre eux fon Etat. Childebert protefta en prefence de ce Concile que ce Traité ne lui avoit point efté communiqué du tout, & adreflant la parole à l'Évêque;

[ocr errors]
[ocr errors]

" Quoi, malheureux, lui dit-il, eft», ce ainfi que vous abufiez de vostre » miniftere, de ma jeunesse & de mon », nom pour mettre la diffention & ,, allumer la guerre entre mes oncles? C'est donc vous qui eftes coupable de tous les defordres & de tous les ,, ravages que le Berri,le païs d'Etam,, pes, celui de Melun fouffrirent dans ,, cette funefte & cruelle guerre?Vous eftes refponfable à Dieu de tant de ,, fang répandu, & il vous demandera ,, compte de la vie de tant de malheu,, reux qui ont péri, & que vous avez facrifiez à voftre ambition & à vof» tre avarice.

[ocr errors]

"

دو

Il n'eut rien à dire à cette accufa tion; car on lui montroit l'original même du Traité qui fe trouva à Chelles parmi les papiers de Chilperic, lors qu'il y fut tué. Tout cela eftoit confirmé par la confeffion d'Epiphane Abbé de faint Remy, autrefois fon confident, qui devoit eftre auffi jugé dans ce Concile, & qui avoüa que l'Evêque avoit au temps de ce Traité,reçu de l'argent & d'autres prefens de Chilperic, marquant les lieux où il les avoit reçûs, la perfonne qui les lui avoit apportez, & toutes les circonftances de cette negociation. Une par

tie de ceux qui avoient efté fes affociez dans l'Ambaffade,où il traita avec Chilperic fur ce fujet, fe trouverent là prefens, & dépoferent qu'après avoir conclu d'autres affaires pour lefquelles ils avoient efté envoyez, l'Evêque eftoit demeuré long-temps feul avec le Roy Chilperic fans leur rien communiquer de ce qu'il avoit traité avec lui, & que n'ayant eu nulle participation de cet article, ils furent furpris de voir la guerre s'allumer entre les trois Royaumes. Tout cela eftoit vrai, & l'Evêque l'avoüa.

Les Prélats du Concile furpris de voir le coupable convaincu de tant de crimes, demanderent au Roy en grace qu'il leur fuft permis d'examiner feulement pendant trois jours la verité de ces accufations, qui malgré l'aveu du coupable, leur paroiffoient prefque incroyables, & ils l'obtinrent. Ils efperoient que l'Evêque dans cet intervalle revenant à lui, trouveroit quelque moyen de défenfe pour diminuer au moins l'atrocité des chofes dont on l'accufoit; mais l'Evêque de Reims,foit par un veritable fentiment de confufion de fes crimes, foit par l'impoffibilité de les déguifer, foit pour attendrir le Roy fur fon malheur, leur dit en paroiffant de nouveau devant le Concile: Pourquoi differez-vous davantage à prononcer l' Arreft à un coupable criminel de Leze-Majefté? J'avoue que j'ai efté infidele au Roy mon Maiftre, & que c'est moi qui ai mis tout l'Empire François en combuftion par les guerres que j'y ai fufcitées ou entretenues.

[merged small][ocr errors][merged small]

Les Evêques du Concile voyant qu'après un tel aveu réïteré tant de fois, il n'y avoit pas moyen de le fauver, fe jetterent aux pieds du Roy, déposez. implorant fa mifericorde, & le priant d'accorder la vie à ce malheureux qu'ils alloient punir felon les Canons, en le dépofant de l'Epifcopat. Le Roy fe laifla fiéchir, & aufli-toft les Eve

Mort d'Ingo

Reines de France. Cap. 26.

An. 589.

ques après avoir fait lire les Canons
qui pouvoient avoir du rapport au
procès dont il s'agiffoit, le dépoferent.
Enfuite il fut relegué à Strasbourg,
qu'on lui affigna pour le lieu de fon
exil une partie de fes biens qui ef-
toient grands, fut confifquée au profit
du Roy, & l'autre qu'on fçavoit eftre
des revenus de fon Eglife, fut laiffée à
la difpofition de fon fucceffeur.L'Ab-
bé de S. Remy fut auffi dépofé com-
me fon confident & fon complice.
Le danger que les deux Rois avoient
couru dans cette confpiration, ne fer-
vit qu'à les unir encore davantage, &
ce fut en ce temps-là que le Roy de
Bourgogne remit Brunehaut en pof-
feffion de Cahors, qui lui appartenoit
par un ancien Traité fait du temps de
Chilperic, & qui fut confirmé à cet
égard par celui d'Andelau dont j'ai
parlé.

La plufpart de ces chofes fe paffeberge de rent durant les guerres d'Espagne & Radegonde, d'Italie, & ce fut encore vers ce même temps-là que la France perdit deux Reines veuves de deux Rois, & qui toutes deux avoient vécu & moururent en réputation de grande fainteté. L'une fut Ingoberge, femme du Roy Caribert, agée d'environ 70. ans, qui fut affiftée à la mort par Gregoire de Tours, grande aumôniere,& depuis fa viduité toûjours dans les exercices de la penitence; elle ne laiffa qu'une fille mariée depuis longtemps au fils d'un Roy de Kent dans la partie Orientale de l'Ifle de laGrande Bretagne, dont la Ville Capitale eftoit Cantorberi.

[blocks in formation]

rie fa fœur : elle en fit confirmer l'établiffement par les quatre Rois regnans fils de Clotaire, & par le fecond Concile de Tours tenu en l'année 567. vingt ans avant fa mort; elle avoit vécu comme une Religieufe à la Cour, & dans leMonaftere elle parvint à un fi haut degré de fainteté, que l'Eglife l'a mife depuis au nombre desSaints, dont elle fait une memoire particuliere.

An. 589,

Cependant Fredegonde toûjours la même, entretenoit fes intelligences avec les ennemis du Roy de Bourgogne. Waroc Comte de Bretagne, L. 19. c. 91 homme inquiet, ne pouvoit fe tenir en repos, & dès qu'il voyoit les Rois de France occupez de quelques guerres ou de quelques troubles domestiques, il ne manquoit gueres de fecouer le joug, & de tâcher de s'affranchir de la domination Françoise. Il prit le temps de ces confpirations & de ces guerres civiles pour courir fur les Terres de France du cofté de Rennes & de Nantes. Le Roy de Bourgogne y envoya des Troupes commandées par deux Ducs, l'un eftoit le Duc Beppolen, l'autre s'appelloit Elvachaire. Le premier eftoit l'homme du monde que Fredegonde haïffoit le plus pour les raifons que j'ai déja touchées: ce motif fuffifoit pour lui faire facrifier tous les interefts de la France, & même ceux de fon propre fils, à qui Rennes & Nantes appartenoient,quoique le Roy de Bourgogne s'y confervaft toûjours cette autorité qu'il prétendoit avoir fur tout l'Empire François.

Elle convint donc avec le Comte de Bretagne de perdre ce General, & profita de la jaloufie du Duc Elvachaire, pour le faire concourir à ce deffein; elle fit enforte qu'un grand nombre de ces Saxons établis auprès de Bayeux, & qui eftoient fes Sujets, allaffent groffir les Troupes du Com- Ibid, te de Bretagne, & afin qu'on ne les y

Le Comte de Bretagne tail. François.

reconnuft pas, elle leur ordonna de fe couper les cheveux à la maniere des Bretons, & de s'habiller comme eux. Le Duc Elvachaire de fon cofté fe broüilla ouvertement avec Beppolen. Ils pafferent neanmoins enfemble la riviere de Vilaine, firent le dégast audelà, jetterent plufieurs Ponts fur la riviere d'Oude, qui entre vers Rhedon dans la Vilaine, & paffe par Jof felin & Malestroit. Là les deux Generaux fe féparerent; le Duc Elvachaire prit à gauche pour marcher vers la Ville de Vannes, & Beppolen entra plus avant du cofté où eftoit l'Armée du Comte de Bretagne.

Ayant fait quelques lieuës dans le le en pieces les païs, il trouva un Preftre appofté pour le trahir,qui s'offrit à lui fervir de guide, & à le conduire droit au Camp du Comte de Bretagne pour l'y furprendre. Son malheur, ou pluftoft fon imprudence, lui fit accepter les offres de ce traître. Il fit deux jours de marche, pendant lefquels il eut plufieurs avantages fur divers partis de Bretons qu'il défit: mais le troifiéme jour ayant efté engagé par fon guide dans un païs plein de défilez & de marécages, le Comte de Bretagne tomba sur lui tout à coup avec fon Armée, l'inveftit & le tailla en pieces. Le Duc bleffé d'un coup de lance fe défendit jufqu'à la mort, & demeura fur la place avec prefque tous ceux qui l'avoient fuivi.

Le Comte de Bretagne après cette victoire envoya demander la paix au Duc Elvachaire, qui ayant reçû de lui de grands prefens, des oftages & de nouvelles affûrances, de garder mieux dans la fuite les Traitez faits avec les Rois de France, la lui accorda. Il fit de nouveau prefter le ferment de fidelité à l'Evêque de Vannes & aux Habitans du païs, qui euffent bien voulu eftre réunis à l'Empire de France, l'inquietude du Comte de Bretagne les

expofant éternellement aux pillages & aux reprefailles des François.

L'Armée Françoife ne fe fut pas pluftoft éloignée de Vannes, que le Comte de Bretagne oubliant à son ordinaire tous fes fermens, & le péril où il expofoit fes oftages, du nombre defquels eftoit fon defquels eftoit fon propre neveu, détacha fon fils avec un Corps de Troupes, pour aller charger les François, qu'il fçût eftre fort embarraffez à paffer la riviere de Vilaine auprès de fon embouchûre.

Le Prince Breton ayant trouvé une partic de l'Armée qui n'eftoit pas encore paffée, l'attaqua, & en fit un grand carnage, plufieurs voulant fe fauver à la nage furent emportez dans la Mer par le courant de l'eau, d'autres furent emmenez prifonniers, dont la Comteffe de Bretagne obtint quelque temps après la délivrance.

Le Duc Elvachaire foit par trahifon, foit par impuiffance de fe venger de cette infulte, à caufe du mauvais eftat de fes Troupes, ne fongea qu'à continuer fa marche. Il n'ofa s'en retourner par le païs de Rennes, à cause des ravages qu'il y avoit faits en entrant en Bretagne : il marcha droit à Angers, & alla gagner au-deffus du Pont de la riviere de Mayene, où les Païfans, qui à fon approche s'eftoient mis fous les armes, pillerent les bagages de l'Armée,& lui tuerent plufieurs Soldats; il fe dédommagea par les pillages qu'il fit en paffant par paffant par la Touraine, où l'on n'eftoit pas fur fes gardes: mais ce qu'il y eut de pis pour lui, fut que plufieurs Officiers de l'Armée s'étant détachez, prévinrent fon arrivée à la Cour de Bourgogne, l'y accuferent de s'eftre laillé corrompre par l'argent du Comte de Bretagne, & d'avoir par fon avarice fait périr l'Armée; de forte que le Roy après l'avoir fort mal reçû, lui ordonna de fe retirer & de ne plus paroiftre à la Cour.

Hh j

Cap. 17.

Cap. 11.

Cette guerre fut la derniere du regne du Roy de Bourgogne : la France fut tranquille & au dehors & au dedans pendant quatre ans qu'il vécut encore; feulement le Roy d'Auftrafie penfa périr encore une fois par la main d'un des affaffins de Fredegonde, & elle-même eut bien de la peine à fe fauver dans une fédition de la Ville de Tournay, où elle avoit fait tuer dans un feftin trois perfonnes confiderables de la Ville qu'elle y avoit invitez. Si les Troupes de Champagne que Childebert avoit commandées pour foûtenir la revolte des Tournefiens avoient fait affez de diligence, elle ne lui euft pas échappé.

Elle fe vit encore à deux doigts de fa perte par la maladie du petit Prince fon fils, qui fut defefperé des Medecins. Sur cette nouvelle le Roy de Bourgogne eftoit parti de Châlons, & eftoit deja à Sens pour venir à Paris, lorfqu'il apprit qu'il eftoit hors de An. 59o. danger,ce qui l'empêcha de continuer fon chemin. Toute méchante qu'eftoit cette Reine, il n'y en eut jamais de plus dévote en ces fortes d'occafions. Elle envoya de groffes fommes d'argent au Tombeau de faint Martin, pour obtenir de ce Saint la guerifon du Prince; elle dépêcha au Comte de Bretagne des Couriers, pour le prier de donner la liberté aux prifonniers François qu'il avoit faits dans la derniere guerre, & cette charité confirma tout le monde dans le foupçon qu'on avoit eu, que c'eftoit par fes intrigues que le General Beppolen avoit péri avec fon Armée dans l'expedition de Bretagne.

[blocks in formation]

toit ce Roy, pour donner encore cette marque de bonté à une Reine qui l'avoit voulu perdre tant de fois. Il le fit cependant, & donna ordre à quelques Evêques de fe tranfporter à Paris, afin de préparer tout pour la ceremonie; il les fuivit quelque temps après avec toute fa Cour, voulant luimême en faire toute la dépenfe. Il fe logea à Ruel, & ordonna que le Baptême se fift à Nanterre.

Le Roy d'Auftrafie, à qui cette reconciliation de Fredegonde avec Gontran ne plaifoit pas, & qui apprehendoit toûjours l'adreffe de cette Reine, fit tout ce qu'il put pour traverser cette affaire. Il fit faire par fon Ambaffadeur de grandes plaintes à Gontran, de ce qu'il s'oublioit fi aifément de fes promeffes; qu'il lui avoit promis de n'avoir jamais de commerce avec Fredegonde leur commune ennemie; mais qu'il voyoit bien par fes démarches, qu'il vouloit faire Clotaire Roy de Paris.

A cela le Roy de Bourgogne répondit, comme il avoit déja fait une autre fois; que le Roy d'Auftrafie ne devoit point s'inquieter de cette marque de bonté qu'il donnoit au petit Prince Clotaire; qu'eftant prié de le tenir fur les fonts de Baptême, il avoit crû devoir accorder une chofe qu'un bon Chrétien ne peut refufer fans fcandale;que c'eftoit de peur d'offenfer Dieu qu'il en ufoit de la forte ; qu'un Maiftre invité par fon domestique à faire cet honneur à un de fes enfans, ne le refufoit point, & que lui à plus forte raifon ne devoit pas le refufer à fon neveu; que cette complaifance feroit tout-à-fait fans confequence, & que pourvû que lui-même continuast à garder les paroles qu'il lui avoit données,il n'auroit jamais fujet de fe plaindre qu'il manquaft aux fiennes.

Le petit Prince fut baptifé, on lui Baptême de donna au Baptême le nom de Clotai- Clotaire fils

« VorigeDoorgaan »