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L. 9. c. 20.

autres freres morts avant lui. Chacun en avoit enlevé de fon cofté ce qu'il avoit pû, & s'en eftoit mis en pofleffion, felon qu'il eftoit plus ou moins fort, en divers endroits de la France. Ce qui fut reglé par ce Traité peut fe reduire à dix ou onze articles.

On convint I. que Gontran demeureroit en poffeffion de la partie de la Ville & du Territoire de Paris, que Sigebert Roy d'Auftrafie avoit poffede après la mort du Roy Caribert; que Chafteaudun & Vendôme lui refteroient avec la partie du païs d'Etampes & du païs Chartrain que Sigebert avoit auffi poffedez, & qu'on ne lui difputeroit rien de tout ce qu'il avoit eu de la fucceffion de Caribert du vivant du feu Roy Sigebert.

II. Que Childebert feroit mis ou demeureroit en poffeffion de Meaux, de Tours, de Poitiers, d'Avranches, d'Aire, de Conferans, de Bayonne, d'Albi, & de deux portions de Sen

lis.

III. Que celui de ces deux Princes qui mourroit fans enfans mafles, feroit l'autre l'heritier unique de fon Etat.

IV. Que Childebert venant à furvivre à fon oncle Gontran, la Princeffe Clotilde fa coufine & fille de Gontran, joüiroit paifiblement de tous les biens que fon pere lui avoit donnez, & qu'il pourroit encore lui donner dans la fuite; qu'elle auroit liberté entiere d'en difpofer comme elle le jugeroit à propos, fans que les donations qu'elle en feroit, puffent eftre ni caffées ni revoquées ; qu'il la protegeroit & prendroit en main fes interefts.

V. Qu'en cas que Childebert mourut le premier, Gontran regarderoit Theodebert & Thiery, & les autres enfans que Childebert pourroit avoir dans la fuite, comme fes propres en

fans; qu'il ne demembreroit rien de leur Etat; qu'il protegeroit la Reine Brunehaut comme fa propre fœur, & la Princeffe Clodofvinde fœur de Childebert, & la Reine Faileube fa femme, comme fes propres filles, qu'elles joüiroient en paix de tous leurs revenus, & qu'elles pourroient en difpofer à leur volonté.

VI. Les Villes de Bordeaux, de Limoges, de Cahors, de Bearn (c'est à dire la Ville de Lefcar) & Bigorre avoient efté données comme en dot ou en appanage à la Princeffe Gofvinde fœur de Brunchaut, lorfqu'elle époufa Chilperic, & eftoient devoluës après la mort de cette Princeffe à Brunehaut, par un jugement de Gontran même qui fut tran même qui fut pris pour arbitre de cette affaire; mais il eftoit furvenu des difficultez là-deffus. Par cet article du Traité on convint que Brunehaut joüiroit de Cahors & de fes dependances ; que Gontran fa vie durant auroit la poffeffion pleine & entiere des quatre autres Villes, & qu'après fa mort elles retourneroient à Brunehaut & à fes heritiers.

VII. Que Senlis feroit tout entier à Childebert, & qu'il dedommageroit Gontran, à qui appartenoit la troifiéme partie de cette Ville,en lui faifant la ceffion d'une troifiéme partie qu'il poffedoit de la Ville de Roffon. Il y a vers Soiffons un Bourg nommé Roffon le long, & un autre vers Beauvais appellé Roffon fur Aronde; c'eftoit apparemment un de ces deux Bourgs qui eftoit alors une Ville, dont il s'agilfoit dans cet Article.

VIII. Que les Vaffaux de Gontran, qui depuis la mort de Clotaire fon pere eftoient paffez dans le Royaume d'Auftrafie fans fa permiffion, feroient contrains de revenir dans le fien ; & que pareillement ceux de Childebert qui auroient paffé dans celui de Gon

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tran, retourneroient fous leur ancien Prince.

IX. Que les donations faites par les deux Rois aux Eglifes ou à leurs Vaffaux, qui par cet accord changeroient de Maître en quelques endroits, feroient confirmées.

X. Que les sujets de Gontran pourroient fans eftre inquietez, jouir des biens qu'ils auroient legitimement acquis dans le Royaume de Childebert, & que pareillement les Sujets de Childebert joüiroient de ceux qu'ils poffederoient à juste titre dans celui de Gontran ; & que fi l'on avoit fait quelque tort à quelques-uns d'eux durant les troubles du Royaume, on écouteroit leurs plaintes, & qu'on les

fatisferoit.

XI. Que les Sujets de l'un auroient liberté d'entrer dans le Royaume de l'autre, foit pour y traiter des affaires publiques, foit pour leurs affaires particulieres, fans aucun empêchement; mais que part ni d'autre on ne folliciteroit point les Vaffaux pour les engager à quitter leur legiti me Prince; qu'on ne les recevroit point, & qu'on les lui renvoyeroit, fuppofé qu'ils le quittaflent fans fa permiffion.

On voit à la fin de ce Traité le ferment que les deux Rois firent de l'obferver fidellement. Gregoire de Tours fut chargé avec un autre Evêque nommé Felix, de le porter au Roy de Bourgogne, pour y mettre la derniere main. Ils arriverent à Châlons fur Saone, & eurent audience du Prince, qui ne les reçût pas fort

bien.

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L'Evêque répondit que c'eftoit l'intention de fon Maître, que tout ce qui avoit efté reglé s'executât; qu'on n'attendoit que les Deputez de Bourgogne pour expedier l'affaire de Senlis; & que pour ce qui regardoit les perfonnes qu'il vouloit qu'on en chaffat, il n'avoit qu'à envoyer leurs noms, & qu'on fuivroit fur cela les ordres qu'il donneroit. Le Roy de Bourgogne fatisfait de cette réponse fe fit lire le Traité, le figna, & fit ferment de l'obferver avec toute l'exactitude poffible.

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Quand cette affaire fut achevée, le Roy continuant de s'entretenir avec les Ambassadeurs,dit en raillant à l'Evêque Felix: „ vêque Felix:,, Où eft maintenant la negociation dont vous vous eftes chargé? La reconciliation eft-elle faite entre la Reine d'Auftrafie vo→ ,,tre Maîtreffe & Fredegonde? car ce Prince n'apprehendoit rien tant que l'union de ces deux dangereux efprits, qui lui auroient fait bien des affaires fi elles avoient jamais pû se réunir.

L'Evêque répondit, qu'il ne s'en eftoit jamais mellé, & que le Roy ne devoit avoir de lui aucun foupçon làdeffus. L'Evêque de Tours prit la parole,& dit qu'il avoit des preuves cer taines que jamais elles n'avoient esté plus mal ensemble qu'elles eftoient alors. alors.,, Mais, Seigneur, ajoûta-t-il, ,, je ne fçai fi le Roy mon Maiftre ,, n'auroit point fujet de fe plaindre

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fur ce point-là mefme; car à cn ju"ger par la maniere dont vous rece

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vez ceux qui vous viennent de la » part de la Reine Fredegonde, & par

.

Abid.

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Sur cela ce bon Prince foûrit aux Ambaffadeurs, & leur parla d'une maniere tout-à-fait cordiale fur le chapitre de fon neveu Childebert. Il leur dit qu'il ne devoit point prendre ombrage de la maniere dont il ufoit envers Fredegonde; qu'il fe croyoit obligé de la ménager en certaines chofes; qu'on devoit bien penfer qu'une Princeffe qui avoit voulu attenter plus d'une fois à fa vie, ne feroit jamais l'objet de fa tendreffe; qu'il eftoit vrai qu'il donnoit par fon Teftament quel ques Places à fon neveu Clotaire;mais qu'il ne lui en donnoit que deux ou trois, & feulement pour marquer qu'il ne l'avoit pas entierement desherité; qu'enfin fon cœur & fes bienfaits ne seroient jamais gueres partagez.

L'Evêque Felix voyant le Roy dans ces bonnes difpofitions, lui dit qu'il avoit ordre de lui faire deux propofitions; la premiere, de lui demander du fecours pour la guerre d'Italie contre les Lombards que le Roy leur Maiftre alié dans cette guerre avec l'Empereur, prétendoit chaffer des Places qui y avoient appartenu au feu Roy Sigebert; la feconde, de trouver bon qu'on accordaft au Roy d'Efpagne la Princeffe Clodofinde, qu'il faifoit demander en mariage, & que le Roy d'Auftrafie avoit differé à répondre fur cet article,jufqu'à ce qu'il euft fçû fes intentions.

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Le Roy de Bourgogne répondit fur la premiere demande, qu'il n'en feroit rien, & qu'il ne pouvoit fe refoudre à envoyer des Troupes en Italie, pour les faire périr par la pefte qui y ravageoit tout. Pour le fecond point, il dit que ce mariage n'eftoit point de fon gouft; qu'il eftoit de l'honneur de la France & en particulier de celui du Roy d'Auftrafie de venger la mort de la Princeffe Ingunde; mais qu'après tout il laiffoit la chofe à la difpofition de fon neveu; & que s'il croyoit ce mariage avantageux pour lui, il ne trouveroit pas mauvais qu'il le concluft. Les Ambaffadeurs après avoir terminé encore quelques autres affaires moins importantes,après avoir esté regalez & avoir reçû du Roy de beaux prefens & de grandes marques de fa bonté, s'en retournerent. Ce traité fut appellé le traité d'Andelau, du lieu où il avoit efté projetté entre la Reine Brunehaut & le Roy de Bourgogne l'an 587. au mois de Novembre; c'est apparemment Andelot en Champagne, ou Andlau en Alface, autrefois Ville Imperiale: mais la deftinée de Recarede n'eftoit point de s'allier avec la Famille Royale de France.

La Princeffe Ringunthe fille de Chilperic lui avoit efté promise il y avoit quelques années, & elle eftoit déja en chemin pour l'Espagne, comme nous avons vu, lorfque la mort de Chilperic qui furvint, fit prendre d'autres mefures; & pour ce qui eft de Clodofinde, le mariage ne fe fit point non plus, & l'on voulut apparemment avoir cette complaifance pour le Roy de Bourgogne. Cette Princeffe fut promise à deux Rois, à Recarede Roy d'Espagne, & à Autharis Roy des Lombards, fans époufer ni l'un ni l'autre*, & l Histoire ne nous apprend point ce qu'elle devint.

Herman & Sigebert difent que le mariage de Recarede & de Ciodofinde fe fit: mais ni les Auteurs Epagnols ou Vifigots, ni Gregoire de Tours n'en difent rien & l'on voit pour la preuve du contraire, la Reing Ан

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1.9. c. 31.

An.$89.

Au refte, il y a lieu de douter fi dans cette occafion le Roy d'Auftrafie ne ménagea point une tréve entre les Rois d'Efpagne & de Bourgogne.Jean Evêque de Gironne, autrement dit l'Abbé de Biclare, Auteur Espagnol & contemporain, qui nous a laiffe une Chronique affez exacte, où il marque par années les guerres des François avec les Efpagnols, ne marque aucun acte d'hoftilité entre les deux Nations pendant la feconde année de Recarede, qui répond à peu près à l'an de Nôtre Seigneur 588. à la vingt-feptiéme année du Regne du Roy de Bourgogne, & à la treiziéme de celui de Childebert; mais la fuivante fut très-funefte aux François dans le Languedoc.

Le Duc Didier ayant efté tué à la journée de Carcaffonne, le Comte Auftrevalde qui commandoit fous lui en cette occafion fut fait Duc en fa place, & envoyé avec une Armée en Languedoc dès le commencement de la Campagne fuivante. Il y entra, s'y rendit Maiftre de Carcaffonne,& obliGregor. Tur. gea les peuples de la dépendance de cette Ville à faire ferment de fidelité au Roy de Bourgogne: il fut fuivi d'une plus grande Armée commandée par le Duc Bofon, different de celui dont j'ai parlé tant de fois, & il avoit le commandement general. Celui-ci jaloux des fuccès du Duc Auftrevalde, le maltraita en arrivant, fur ce qu'il eftoit entré dans Carcaffonne fans fes ordres, & avant qu'il fuft arrivé. Il campa affez près de cette Ville avec fon Corps d'Armée, compofée de Troupes de la Xaintonge, du Perigord, de Bourdeaux, d'Agen & de Toulouse, avec lesquelles il fe difpofoit à attaquer les principales Places

du Languedoc. Cette mefintelligence
des Chefs vint à la connoiffance des
ennemis, qui beaucoup moins forts
que les François, eurent recours au
ftratagême. Claude Duc de Lufitanie
eftoit à la tefte de quelques Troupes
Espagnoles, pour tâcher de s'oppofer
aux premiers efforts des François. Il
fçut qu'enflez de leur premier avan-
tage, & que fe fiant fur leur grand
nombre, ils fe divertiffoient dans leur
Camp, & y faifoient grande chere. Il
efpera pouvoir les y furprendre, il
s'en approcha avec l'armée qui à peu
de distance du camp des François s'ar-
resta & fe rangea en bataille. De plus
il mit en avant quelques détachemens
en embuscade, & arriva à la tefte du
fien, lors que les François s'y atten-
doient le moins. Il donna avec beau-
coup de refolution, enleva quelques
Quartiers; mais enfin le Duc Bofon
ayant promptement rangé quelques
Troupes, vint l'attaquer. Claude fit
ferme quelque temps, puis il com-
mença à fe battre en retraite.

Joan. Biclar,

route l'armée
de France.

a

1

Le Duc Bofon dont les Troupes Les Espagnols
augmentoient à chaque moment, le mettent en dé
fuivit, & comptoit déja fur la défaite
de ce petit Corps, lors qu'engagé dans
l'embufcade où le General Efpagnol
l'avoit attiré, il fe vit chargé de tous
coftez, de front par l'armée ennemie
& en flanc par les troupes embufquées
qui mirent les fiennes en déroute. Il Joan. Biclar.
en demeura cinq mille hommes fur la Ifid. Hifpal.
place; & trois mille furent faits pri-
fonniers. Deux Historiens Espagnols
difent que l'armée Françoise eftoit de
foixante mille hommes ; l'un des deux
ne donne que trois cens hommes au
Duc de Lufitanie, ce qui doit s'enten-
dre de ceux qui donnerent fur le
Camp, & qui furent fecondez par un

d'Espagne nommée Baddon avec le Roy Recare de fon mari, foufcrire à une Formule de Foy dans le troifié-
me Concile de Tolede l'année 627. de l'Ere Efpagnole, c'eft-à-dire, l'an 589. qui feroit le temps du maria-
ge de Clodofinde, s'il s'eftoit fait, & de plus il eft certain par Gregoire de Tours 1. 9. cap. 28. que Clodofinde
eftoit encore en France cette même année.là,

Tome I.

Ff

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Gregor. Tur. 1. 9. c. 32.

Soiffons fe donne au Roy d'Auftrafie. Cap.36.

An.589.

beaucoup plus grand nombre d'autres que le General François n'avoit pas crû eftre fi proche.L'autre ajoûte,que ce fut la plus belle victoire qui euft jamais efté remportée par ceux de fon païs; & les Vifigots Catholiques la regarderent comme une recompenfe de la converfion de leur Prince à la veritable Religion, & de l'application qu'il avoit à l'étendre dans tout fon Etat.

La nouvelle de cette défaite chagrina extraordinairement le Roy de Bourgogne, dont les Generaux pour fe difculper, lui remplirent l'efprit de foupçons contre le Roy d'Auftrafie & contre la Reine Brunehaut. Il s'imagina qu'ils l'avoient trahi, & qu'ils avoient fait avorter tous fes deffeins par les avis donnez aux Efpagnols; que la jaloufie qu'ils avoient de fa puiffance, leur avoit fait faire la paix avec eux; qu'ils n'apprehendoient rien tant que de lui voir chaffer les Espagnols du Languedoc, & de l'en voir le Maiftre, & qu'ils avoient empêché par leurs intrigues, que les autres Villes ne fe rendiffent à la vûë de fes grandes forces, comme avoit fait Carcaffonne.

Ces foupçons furent augmentez par une autre nouvelle qu'il apprit.La Ville de Soiffons autrefois la Capitale & la demeure ordinaire de Chilperic, voyant que Fredegonde avec le petit Prince Clotaire fon fils continuoit toujours de demeurer au Vaudreuil ou à Rouen, réfolut de fe donner au Roy d'Auftrafie, & les Habitans lui envoyerent demander le Prince Theodebert fon fils âgé de trois ou quatre ans pour le faire leur Roy, en l'affûrant qu'ils n'en auroient jamais d'autre. Childebert reçût ces Envoyez à Strafbourg avec ceux de Meaux, qui eftoit déja à lui, & ne balança pas à accepter leur offre; il fit incontinent la Maison du petit Prin

ce, lui donna un Gouverneur, tous les Officiers d'un Roy, des Comtes, des Maires, & l'envoya à Soiffons, où il fut reçû avec tous les honneurs qu'on rend à un Roy. Gontran fe fuft fort peu embaraffé de l'affaire de Soiffons par rapport aux interests de Fredegonde; mais il s'imagina, & cette Reine n'eut pas beaucoup de peine à le lui perfuader, qu'on vouloit par là approcher Theodebert de cap. 321 Paris ; que le deffein de fon pere & de Brunehaut eftoit de l'y faire declarer Roy, de fe faifir de cette Ville, & de fe frayer ainfi un chemin à la Monarchie univerfelle de l'Empire François. On lui perfuada encore que la Reine Brunehaut entretenoit des correfpondances à Conftantinople avec un des fils de Gondebaud, & qu'elle le faifoit folliciter de venir en France pour fe marier avec lui.

Le Roy de Bourgogne agité de ces inquietudes, envoya des Troupes fur toutes fes Frontieres, il mit des gardes à tous les paffages, pour empêcher que perfonne du Royaume d'Auftralie n'entraft dans celui de Bourgogne, & rompit tout commerce avec les Auftrafiens. Il convoqua un Concile pour le premier jour de Novembre, afin de s'y plaindre en prefence des Evêques, de la conduite de fon neveu & de la Reine Brunehaut, & pour y prendre avec eux des mefures pour fá fûreté & celle de fon Etat.

La Reine Brunehaut qui ne penfoit à rien moins qu'à tout ce que s'imaginoit le Roy de Bourgogne, avoit fait faire peu auparavant un fort beau Bouclier couvert de lames d'or & orné de pierres précieufes, & deux vafes d'un bois fort rare enrichis auffi de pierreries, qu'elle deftinoit au Roy d'Espagne, comme au futur époux de fa fille Clodofinde. Elle envoya ces prefens par un Seigneur de

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Cap. 25

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