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la Nation Françoise, il leur remit devant les yeux ce qui s'eftoit paffé à la journée de Tolbiac; leur dit que cette revolution heurcufe & fubite, qui de vaincus qu'ils eftoient, les avoit en un instant rendu vainqueurs, eftoit un coup du Ciel, & la fuite de la priere qu'il avoit faite au Dieu des Chrétiens, dont plufieurs de ceux qui l'écoutoient, & qui eftoient auprès de lui dans la bataille, avoient efté les témoins; qu'un Dieu fi puiffant qui préfidoit fi vifiblement à ces grands évenemens, qui difpofoit fi abfolument & fi promptement de la victoire, meritoit feul l'encens & l'adoration des hommes ; que pour lui en particulier il eftoit refolu d'adreffer deformais à ce Dieu fi grand & puiffant tous fes vœux & tous fes facrifices; que fon deffein en les affemblant, n'avoit efté que de leur propofer de reconnoître tous ensemble pour Maiftre fouverain ce Dieu des batailles, fans plus faire entrer en concurrence avec lui des Divinitez, dont ils avoient experimenté l'impuiffance,& qui les abandonnoient au befoin.

Soit que la victoire de Tolbiac euft efté effectivement regardée par les Soldats comme un veritable prodige, ainfi qu'elle l'eftoit en effet; foit que, l'eftime, le refpe&t, l'amour qu'ils avoient pour leur Roy, & la maniere animée dont il leur parloit renouvellaffent l'impreffion, qu'un évenement fi furprenant devoit avoir fait fur l'efprit des plus incredules; foit que Clovis euft eu foin de gagner les plus accreditez des Chefs, & qu'ils fe fuffent placez exprès en divers endroits de l'affemblée, il s'éleva de tous côtez des voix, & il fe fit tout à coup des acclamations qui interrompirent le difcours du Prince. La plus grande partie des Soldats commencerent à crier comme de concert; Nous renonçons aux Dieux mortels, & nous ne vou

lons plus adorer que l'immortel nous ne reconnoiffons plus d'autre Dieu que celui que le faint Evêque Remi nous prêche.

Le Roy infiniment content de ce fuccès, s'eftant fait faire filence, témoigna en peu de mots la joye extrême qu'il avoit d'un confentement fi general de toute la Nation pour un deffein fi faint & fi jufte: après quoi il renvoya cette grande affemblée; ayant en cette occafion, fi j'ofe m'exprimer ainfi, moins parlé en Roy des François qu'en Prédicateur & enApô tre de ce même peuple, avant même que de porter la qualité de Chrétien.

Nicetius in

Rien donc n'empêchoit plus l'ac- Ileft baptifé compliffement des vœux de la Reine & du faint Prélat, à qui Clovis laiffa le choix du temps & du lieu de fon epift. ad CloBaptême, auffi-bien que le foin de re- dofv, gler felon l'ufage de l'Eglife Catholique toutes les ceremonies & la pompe avec laquelle il fe devoit faire. Le lieu fut l'Eglife de S. Martin hors des portes de Reims, & le jour fut celui de Noël.

An.495.

Avitus in

L'Eglife & les rues qui y conduifoient furent magnifiquement parées: on les tendit des plus belles tapifferies ep ft. ad Cloavec des courtines blanches, couleur dov. fort en ufage en de pareilles ceremonies, comme pour marquer l'effet du Sacrement dans l'ame de ceux qui le reçoivent. Les cierges qui y brûloient en grand nombre eftoient compofez d'une cire mêlée d'effences précieufes qui s'exhaloient avec la flamme, & qui jointe au beaume & aux autres Greg. Turon. matieres odoriferantes dont on avoit rempli l'Eglife, y répandoient une très-agreable odeur. L'Hiftorien qui rapporte ce détail, ne dit rien de la marche du Roy depuis fon Palais jufqu'à l'Eglife, ni de toute l'ordonnance de cette Fefte, dont le fpectacle dût eftre auffi magnifique qu'il eftoit nouveau & touchant. Car il eft certain que le Roy avec toute fa famille

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Avitus in

y parut à la tefte de plus de trois mil le hommes choifis dans fa Cour & dans fon Armée du grand nombre de ceux qui avoient demandé le Baptê

me.

Le Roy en habit blane, felon l'ufage obfervé alors dans l'Eglife, s'avança avec la troupe des trois mille Cathecumenes veftus de même couleur, jufqu'aux fonts baptifmaux. Il epift. ad Clo- y trouva faint Remi accompagné des doy, Miniftres de l'Eglife en habits de ceremonie, & de plufieurs autres Evêques des Gaules. Le Saint Prélat l'y reçût avec un difcours qui marquoit fa joye & celle des peuples nouvellement foumis à l'Empire des François, & en même temps l'autorité fpirituel le que lui donnoit fa qualité de Pafteur fur celui qu'il recevoit au nombre de fes ouailles.

Ce fut avec ce ton d'autorité plus foûtenu encore par la fainteté de sa vic & par l'éminence de fon caractere qu'il lui adreffa ces paroles fur le point de le baptifer: Humiliez-vous, lui ditil, Prince, fous la toute-puissante main du Maiftre de l'Univers; respectez maintenant fes Temples que vous reduifiez autrefois en cendre, & refolvez-vous à jetter au feu ces idoles que vous avez adoré fi long-temps. Auffi-toft lui ayant fait faire fa profeffion de foy & confeffer un Dieu tout-puiffant en trois Perfonnes, il le baptifa au nom du Pere & du Fils & du S. Efprit. Il l'oignit en même temps du faint Chrême, en faifant le Signe de la Croix fur luy; c'eftà-dire qu'il lui adminiftra le Sacrement de Confirmation que l'on conferoit alors avec celui du Baptême. Alboflede fœur de Clovis reçût après lui la grace du même Sacrement,dont

elle profita fi bien, qu'elle fe confacra à Dieu, renonçant au mariage pour vivre en perpetuelle virginité. Elle ne fut pas long-temps fans en recevoir la recompenfe, car elle mourut un peu après.Sa mort caufa une extrême douleur à Clovis, & faint Remi tâcha de l'en confoler par une Lettre que nos Epift.Remige

Hiftoriens ont eu foin de nous confer

ver.

Lantilde autre fœur de Clovis s'eftoit déja fait Chrétienne quelquetemps auparavant; mais par malheur voulant fe faire inftruire, elle eftoit tombée entre les mains d'un heretique, qui au lieu de lui communiquer les lumieres de la vraye Foy, l'avoit infectée des erreurs d'Arius. Dieu lui fit la grace de l'éclairer; elle abjura l'Arianifme, & entra dans le fein de l'Eglife Catholique par l'Onction du faint Chrême qu'elle reçût en cette même occafion.

On ne fait point mention ici du Baptême du jeune Thierri fils aîné de Clovis, que ce Prince avoit eu avant que d'époufer Clotilde. Vrai-femblablement il ne fut point baptifé alors pour quelque raifon que rien ne peut nous aider à deviner, Il eft certain qu'il le fut depuis, s'il ne l'avoit pas efté auparavant ;car il eftoit Chrétien, lorfqu'après la mort de fon pere il partagea la fucceffion avec les trois autres fils de Clovis & de Clotilde. Après le Bapteme de la Famille Royale, les Seigneurs & tous les autres à qui on avoit fait l'honneur de les choifir pour eftre confacrez à Dieu par le Sacrement comme les premices du peuple François, furent auffi baptifez. Ce bonheur s'étendit en peu de temps fur prefque toute la Nation, qui fui

*Cette Onation de la Princeflè Lantil de pourroit au moins faire douter, fi ce que dit S. Gregoire Pape 1. 9. epift. 61. eft univerfellement vray, que la maniere de recevoir les Ariens à la Communion de l'Eglife Catholique eftoit differente dans l'Eglife d'Orient & dans l'Eglife d'Occident, en ce que dans l'Orient ils étoient reconciliez par l'Ontion du Saint Chrême, & dans l'accident par l'impofition des mains. Lą Reine Brunehaut femme de Sigebert Roy d'Auftrafic, & la Reine Golivvinde femme du Roy Chilperic facut auffi reconciliées par l'Qnction comine Lantilde.

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ad Clodoy

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Avitus Vien

nenfis in ep.

ad Clodoy,

vit à l'envi l'exemple que lui donnoit fon Prince, & dont peu demeurerent attachez au culte des Idoles, en comparaison de ceux qui fe converti

rent.

Entre autres actions de pieté dont Clovis voulut fanctifier cette heureufe journée, il donna la liberté à quantité de Captifs qu'il avoit pris dans toutes fes guerres, & dont la délivrance, dit un Evêque de ce temps-là, lui fit autant d'honneur devant les hommes, qu'elle lui acquist de merite auprès de Dieu.

La nouvelle du Baptême du Roy & de la converfion du peuple François répanduë bien-tost par toute l'Europe, caufa beaucoup de joye à ceux que leur zele pour la Religion Catholique rendoit fenfibles à fes accroiffemens. Le Pape Anaftafe qui venoit d'eftre élevé à Rome fur le Siege Apoftolique, lui écrivit pour l'en feliciter, & il lui marquoit dans fa Lettre l'efperance certaine qu'il avoit de rencontrer en fa perfonne & dans fa puiffance un ferme appuy de l'Eglife Catholique.

C'eftoit en effet l'unique Souverain fur lequel il puft compter fürement alors. Anaftafe Empereur de Conftantinople fuivoit & foûtenoit avec opiniâtreté l'herefie d'Eutychez: Theodoric Roy d'Italie, Alaric Roy des Vifigots dans les Gaules & dans l'Espagne, Gondebaud Roy des Bourguignons, Thrafamond Roy des Vandales dans l'Afrique, , les Sueves dans la Galice, les Lombards dans la Pannonic, les Gepides dans la Dacie, faifoient tous profeffion de l'Arianifme: les Rois des autres Nations eftoient encore idolâtres. Le feul Clovis eftoit Chrétien & Catholique, & pour cela même digne dès

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Avitus Evêque de Vienne qui eftoit alors du Royaume de Bourgogne, écrivit auffi à Clovis fur le même fujet. Il lui fit porter fa lettre par un jeune homme de qualité qui eftoit ou prifonnier ou en oftage en Bourgogne, & dont Clovis, à la priere de l'Empereur Anaftafe, avoit fortement follicité la délivrance. L'Evêque lui difoit qu'il avoit obtenu l'agrément du Roy Gondebaud pour le départ de ce jeune Seigneur ; mais fans doute qu'il ne le lui demanda pas pour écrire dans les termes dont il ufa en cette rencontre. Il y en a plufieurs dans la Lettre, qui pourroient peut-estre servir à justifier la défiance, que les Princes de ce temps-là consûrent des Evêques Catholiques de leurs Royaumes, comme des gens aufquels un intereft de Religion donnoit trop de penchant pour un voífin, que leurs Souverains avoient fujet de craindre: mais nous apprenons par cette Lettre une autre circonftance confiderable: c'eft que dès-lors le Roy de Bourgogne s'eftoit fait Vaffal de Clovis * de Clovis *, & qu'en cette qualité il s'eftoit obligé à lui fournir des Troupes, comme il le fit en effet dans la fuite en une occafion importante.

L'Evêque de Vienne dans la même Lettre exhortoit Clovis à ne pas bor ner fon zele à l'inftruction de fes Su

* Ut dirigi ad vos fervi veftri Laurentii filium PRINCIPALI ORACULO JUBERETIS. Quod apud dominum meum fuæ quidem gentis Regem, Sed MILITEM VESTRUM obtinuifle me Fuggero.

Clovis

tra

jets, & le conjuroit, puifque Dieu lui avoit fait la grace d'embraffer la Reli gion Chrétienne dans toute fa pureté, de vouloir bien rendre participans de ce bonheur tant de Nations voifines de fon Royaume encore enfevelies dans les tenebres du Paganifme. Il lui propofoit d'y envoyer des Ambafladeurs pour ce fujet, & l'affûroit qu'el les feroient d'autant plus difpofécs à recevoir la verité, qu'on n'y avoit point encore femé la méchante doctrine, qui en avoit corrompu tant d'autres dans le même temps qu'on leur donnoit le Baptême, & le nom de

Chrétien.

Les bonnes difpofitions où Clovis vaille à la fe trouvoit alors ne nous permettent converfion de pas de douter qu'il n'écoutât volonfes fujets. tiers de fi fages confeils, & qu'il ne fecondât de fi faintes intentions. Il s'appliqua neanmoins encore plus particulierement à avancer la converfion du refte de fes Sujets ; & ce fut dans cette vûë, & par l'eftime qu'il avoit conçue de la vertu de faint Vaft, auffi-bien que par reconnoiffance des inftructions qu'il avoit reçûës de lui, qu'il le deftina de concert avec faint Remy pour le gouvernement de l'Eglife d'Arras. Saint Melaine fe trouve Tous le même Regne avoir efté Evêque de Rennes, & Saint Godard Evêque de Rouen, & plufieurs autres que la voix du peuple, & le confentement de l'Eglife a honorez du même titre de Saints, furent élevez à de pareilles dignitez: on ne fçait pas fi précisément le temps de leur promotion; mais on peut aisément conjecturer par la quafité des Pafteurs, combien les Eglifes du Royaume de Clovis furent alors floriffantes.

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à ce qu'il avoit à craindre du cofté de la Loire, d'Alaric Roy des Gots ennemi couvert de fa perfonne autant que de la Nation. Ce jeune Prince n'avoit pas oublié la maniere haute dont Clovis, après la bataille de Soiffons, l'avoit forcé de lui remettre entre les mains le General de l'Armée Romaine qui s'eftoit refugié chez lui. La défaite des Allemans, & la conquefte que les François avoient faite de leur païs, avoient redoublé fon inquietude & augmenté fa jaloufie. D'ailleurs Clovis, dont les victoires faifoient croiftre la confiance & la fierté, attendoit avec impatience qu'il fe déclaraft. Dans cette difpofition d'efprit de part & d'autre, les moindres mécontentemens devoient produire une rupture ouverte. Ils prétendoient en avoir chacun de leur cofté, quoique fur des fujets affez legers, ainfi que nous le difent en general fans rien fpecifier davantage, les lettres de Theodoric Roy des Oftrogots, dont l'autorité fufpendit pour quelque-temps l'effet de ces animofitez. La fagefle de ce Prince, fon âge, fa reputation lui donnoient beaucoup de pouvoir fur l'efprit de ces deux jeunes Rois, jufques-là qu'en leur écrivant, il prenoit à leur égard le nom de pere, & leur donnoit celui de fils. Ces qualitez, felon toutes les apparences, eftoient fondées fur l'adoption par les armes, ceremonie affez ordinaire entre les Princes de ce temps-là; & Theodoric lui-même a-. voit efté ainfi adopté par l'Empereur Zenon.

La part que ce fameux Roy & Conqucrant d'Italie prit alors, & continua toûjours depuis à prendre dans les affaires des Gaules; l'application qu'il eut tant qu'il vêcut à balancer la puiffance de Clovis, tantoft par fes negociations, tantost en partageant avec lui fes conqueftes, tantoft en s'y op

Avantures

pofant par fes armées, demandent que je le faffe connoiftre ici un peu plus particulierement. Voici en peu de mots ce que l'hiftoire de l'Empire Romain & celle de la Nation des Gots nous en apprennent.

Theodoric fut fils naturel de Vade Theodoric. lamir, & felon d'autres de Theodemir; ces deux Princes avec leur troifiéme frere Videmir gouvernoient alors la nombreuse Nation des Oftrogots dans la Pannonie, portans tous trois la qualité de Roy chacun dans leur district. Ils la gouvernerent ainfi tandis qu'ils vêcurent, & toûjours

avec une union entre eux & une in

telligence dont on voit peu d'exemples dans l'Hiftoire. Mécontens de l'Empereur Martien fur la fin de fon regne, ils lui firent la guerre & l'obligerent à leur demander la paix qu'il acheta d'eux par des préfens confiderables; à condition neanmoins que pour plus grande affûrance de leur parole, le jeune Theodoric seroit envoyé en oftage à la Cour de Conftantinople: ce qui fut executé au commencement du regne de Leon, qui fucceda à Martien peu de temps après la conclufion de ce traité.

Theodoric n'avoit alors que huit ans, & il en paffa dix à Conftantinople. Il profita fi bien de ce féjour, & des foins qu'on y eut de fon éducation, qu'il ne lui refta prefque plus rien de barbare que le nom. Leon ne l'euft pas plûtoft rendu à fes parens & à fa Nation, qu'il fe fignala par la défaite du Roy des Sarmates qu'il furprit, & qu'il tua. Il fe déclara pour le parti de l'Empereur Zenon fuccefleur de Leon, contre Bafilifcus qui s'eftoit emparé du Throne de l'Empire, & il contribua beaucoup à fon rétablissement.

Toutefois, foit que Zenon n'cuft pas affez bien reconnu un fi grand fervice, foit que les Oftrogots s'en

nuyaffent de la paix qui les appauvriffoit, ils recommencerent à diver fes reprises leurs courfes & leurs ravages fur les terres de l'Empire fous la conduite de Theodoric. Theodemir fon pere ou fon oncle eftant mort le dernier des trois Rois des Oftrogots, toute la Nation entiere le reconnût pour fon unique Roy. Zenon prit à tâche dans cette occafion de le gagner, & de fe l'attacher tellement qu'il n'euft plus rien à apprehender pour le repos & la fûreté de l'Empire. Il l'envoya feliciter de fon élevation fur le Thrône des Oftrogots, & l'invita à venir le voir à Conftantinople. Il l'y reçût avec tous les honneurs qu'il pouvoit efperer: il l'honora de la qualité de Patrice ; & pour l'engager à regarder deformais les interefts de l'Empire comme les fiens propres, il le crea Conful ordinaire, lui accorda l'honneur du triomphe, fans doute pour quelque victoire qu'il remporta alors fur les ennemis de l'Empire, & que les Hiftoriens ne marquent point. Il lui fie élever une ftatue équeftre devant la porte du Palais Imperial de Conftantinople; lui donna se commandement de la Milice Prétorienne, & pour derniere marque d'eftime & d'amitié, il le déclara fon fils par une espece d'adoption militaire, qui ne lui donnoit pas à la verité droit de fucceffion à l'Empire; mais qui en faifoit, fi l'on peut s'exprimer ainfi, comme le fils honoraire de l'Empereur.

Cependant comme dans la fuite Theodoric voulut quelque chofe de plus folide; & que l'on differoit à lui rendre certaines terres, dont ceux de fa Nation avoient efté autrefois en poffeffion, il fit ou laiffa faire à fes Oftrogots quelqués défordres dans l'Illyrie & dans la Thrace jufqu'aux portes de la Ville Imperiale; ce qui obligea Zenon de lui abandonner une

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