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Gregor. Tur.
L5.c. 49.

l'execution de ce deffein.

Il y avoit eu à Tours peu de temps auparavant un Comte ou un Gouver neur nommé Leudafte, homme de très-basse naissance, mais qui par fon efprit & par fon adreffe s'eftoit pouf fé, & avoit obtenu ce Gouvernement fous le regne du Roy Caribert. Après la mort de ce Prince, Sigebert Roy d'Auftrafie ayant eu la Ville de Tours dans le partage de la fucceffion, y mit un autre Gouverneur, ce qui obligea Leudaste a fe retirer à la Cour de Chilperic. Pendant la guerre que ces deux Rois fe firent, Tours ayant efté repris par le Prince Theodebert à qui il s'eftoit attaché, on le remit en poffeffion de ce Gouvernement: Sigebert s'en eftant encore rendu maiftre, Leudafte s'eftoit retiré en Bretagne & y eftoit demeuré jufqu'après la mort de ce Prince : la même Ville eftant encore retombée fous la puiffance de Chilperic,il la confia de nouveau à Leudafte; mais il l'en retira quelque temps après, fur les grandes plaintes qu'on lui fit de fes violences, & principalement fur les Memoires que l'Evêque de Tours avoit prefenté contre lui.

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Leudafte connoiffant le pouvoir que Fredegonde avoit dans le Gouvernement de l'Etat, s'eftoit de tout temps devoüé abfolument à elle, & il n'avoit rien omis par cette raifon pour furprendre & pour faire perir Merovée dans le temps qu'il eftoit refugié dans l'Eglife de faint Martin. Quand il fe vit dépouillé de fon Gouvernement & abandonné par la Reine en cette occafion, il tourna fes vûës. du cofté du Prince Clovis, & fongea à fe l'acquerir par quelque fervice fignalé. Il fçavoit fa haine pour Fredegonde,& que le chemin affuré pour parvenir à fes bonnes graces eftoit de la perdre. Il ofa concevoir ce defsein, & s'en ouvrir à deux Ecclefiaftiques

Tome Lo

de l'Eglife de Tours fes confidens, gens intriguans, hardis, ambitieux, capables de tout en matiere de calomnie & ennemis de l'Evêque qu'il vouloit perdre avec la Reine. Cês Ecclefiaftiques s'appelloient tous deux Riculphe, l'un eftoit Prêtre & l'autre Soûdiacre; la recompenfe du Prestre devoit eftre l'Evêché de Tours, & celle du Soûdiacre devoit cftre l'Archidiaconat de cette même Ville."

Ils convinrent que Leudafte iroit au plûtôt à la Cour, qu'il prendroit fon temps pour affurer le Roy que l'Evêque de Tours (c'eftoit toûjours Gregoire l'Ecrivain de l'Hiftoire de France) avoit des intelligences avec le Roy d'Auftrafie, & penfoit à lui li– vrer la Ville de Tours, & de plus: qu'il s'eftoit vanté de fçavoir de bonne part que Bertrand Evêque de Bourdeaux avoit un commerce criminel avec la Reine.

Pour donner plus de couleur au premier article de l'accufation, ils s'aviferent d'un artifice. Le Soûdiacre Riculphe s'eftoit jetté dans le parti du Gouverneur contre l'Evêque, il fit femblant de revenir à lui après quelques mois, & l'Evêque eut la bonté de le recevoir auffi-toft après ce fourbe lui faifant une fauffe confidence, lui dit qu'à la perfuafion de Leu-dafte il avoit imprudemment tenu certains difcours qui ne manque roient pas d'eftre rapportez au Roy, qu'il en apprehendoit de fâcheufes fuites, & qu'il le prioit de lui procurer par le credit qu'il avoit auprès des Rois Childebert & Gontran une retraite dans le Royaume d'un de ces deux Princes. Gregoire lui répondit qu'il fe tiraft comme il pourroit de cet embarras, qu'il ne feroit aucune démarche auprès du Roy d'Auftrafie ni auprès du Roy de Bourgogne en fa faveur, qu'il connoiffoit l'efprit foupçonneux du Roy, & que la

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Cap.49*

Ibid.

moindre chose de cette nature eftant fçûë à la Cour, fuffiroit pour l'y rendre fufpect & criminel d'Eftat.

C'eftoit en effet ce qu'avoit prétendu Riculphe au cas que l'Evêque cuft efté affez imprudent pour donner dans le piege qu'il lui tendoit. Cependant ce calomniateur fe trouva à la Cour en même temps que Leudafte, qui fans tarder alla accufer l'Evêque au Roy, ajoûtant au crime de trahifon qu'il lui imputoit, que ce Prélat parloit de la Reine d'une maniere infolente & fcandaleufe, & publioit que l'Evêque de Bourdeaux eftoit fon amant. Soit que le Roy fe trouvaft alors de mauvaise humeur, foit que Leudafte fe fuft exprimé fur ce fecond point d'une manière un peu trop crue, ou qu'en rapportant les paroles qu'il attribuoit à l'Evêque, il euft voulu lui-même augmenter le foupçon qu'elles pouvoient faire naître dans l'efprit du Roy, il en fut trèsmal reçû, traité d'infolent, & envoyé fur le champ en prifon. On arrefta auffi en même temps le Soûdiacre Riculphe que l'on mit aux fers.

Toutefois le Roy jugea à propos d'aprofondir l'affaire, & ayant fait mettre hors de prifon Leudafte, on arrefta fur fa dépofition l'Archidiacre de Tours nommé Platon & un ami de l'Evêque nommé Gallien en prefence defquels, difoit Leudafte, l'Evêque avoit mal parlé de la Reine. On les envoya à cette Princeffe, & après qui'ls eurent fubi l'interrogatoire, on leur fit deffense de s'éloigner de la Cour.

On crut ne devoir pas ufer de la ufer de la même violence envers l'Evêque pour ne pas caufer de fcandale. Mais fous prétexte d'un bruit que l'on fit courir exprès, que le Roy de Bourgogne avoit quelque deffein fur la Ville de Tours, on y envoya des Troupes

fous le commandement d'un Duc nommé Berulfe & l'on mit des. Corps de Garde aux Portes. C'eftoit, difoit-on, pour prévenir les mauvais deffeins des ennemis du Roy fur la Ville; mais c'eftoit en effet pour empêcher que l'Evêque n'en fortift & ne s'échapât.On eut la malice de lui faire confeiller par quelques faux amis de fe retirer en Auvergne avec ce qu'il pourroit emporter avec lui fans embaras; afin que cette fuite où l'on s'affüroit bien de le furprendre, fuft une preuve du crime qu'on lui imputoit: apparemment il s'en défia, ou du moins für de fon innocence, il ne fuivit pas ce confeil.

La Cour eftoit alors à Soiffons. Le Ibid Roy y manda les Evêques de fon Royaume, & Gregoire de Tours cut auffi ordre de s'y rendre. Il protette

avoir efté témoin lui-même d'un miracle qui fe fit à cette occafion. Un Artifan nommé Modefte ayant rencontré le Soûdiacre Riculphe qu'on avoit mis en liberté, lui dit ces paroles avec zele & indignation:,, Vous ,, eftes un malheureux de vous faire ainfi l'accufateur de voftre Evêque ; ,, vous devriez enfin vous taire, ou » plûtoft vous aller jetter à fes pieds » pour lui demander pardon. Sur le champ Riculfe appelle des témoins, crie que cet homme eft envoyé pour

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le corrompre & l'empêcher de parler, que c'eft un ennemi de la Reine, & qui s'oppose à la justification de fon innocence. Peu de temps après l'Artifan fut arrefté, on lui donna la queftion & on le mit en prifon. Comme il y eftoit la nuit entre deux Gardes qui dormoient, il s'adreffa à Dicu en lui reprefentant fon innocence, implora le fecours de S. Martin & de S. Medard, & tout d'un coup fes chaines tomberent, la porte de la prifon s'ouvrit ; & nous fùmes bien furpris, ajoûte Gregoire de Tours, de

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te voir arriver dans l'Eglife de S. Medard, où nous faifions cette nuit-là une veille.

Les Evêques eftant pour la plufpart arrivez à Soiffons, le Roy leur dit qu'il vouloit que le Concile fe tinft à Brenne; c'eftoit, comme j'ai dit, une Maison Royale fur la petite riviere de Vefle à quelques lieuës de Reims. Si-toft que le Roy y fut arrivé on s'affembla. L'Evêque de Bourdeaux accufa en plein Concile celui de Tours d'avoir chargé la Reine & fui d'un crime auffi faux qu'il eftoit énorme, & il en demanda juftice. Gregoire de Tours nia le fait, & protefta que jamais telle calomnie né lui eftoit échappée.

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Le Roy voyant la fermeté aveclaquelle il fe deffendoit, & eftant d'ailleurs bien prévenu en faveur de fa probité, dit en peu de mots au Concile :,, Le crime qu'on reproche à la ,, Reine retombe fur moi, & ne peut ,,eftre veritable fans me couvrir de confufion, cependant je vous laiffe libres ou de faire parler les témoins »que nous avons ici & d'écouter leurs dépofitions contre l'Evêque de ,, Tours, ou de vous en rapporter à ,, fon ferment. Tout le monde fut furpris de la moderation du Roy en une telle occafion; on la loüa hautement & le Concile l'en remercia. Dès ce moment l'affaire commença à prendre un bon tour pour l'Evêque; on alla aux avis, qui furent que l'Evêque de Tours diroit trois Meffes à trois differens Autels, &qu'après les avoir dites il feroit ferment que jamais il n'avoit parlé de la Reine en mauvaise part fur l'article dont il eftoit queftion. Gregoire de Tours acquiefça à ce jugement, & après l'avoir mis en execution, il fut declaré innocent. Pour l'autre point qui regardoit l'intelligence avec le Roy d'Auftrafie, Chilperic ne voulut ja

mais le croire, & on n'en parla point dans le Concile. Les Evêques voyant leur confrere difculpé, demanderent au Roy justice contre les accufa

teurs.

Leudafte s'eftoit déja évadé. Le Soûdiacre Riculfe fut condamné à la mort: Gregoire obtint du Roy qu'on n'executeroit pas cet Arreft; mais il ne put empêcher qu'il ne fuft mis à une horrible queftion, où il découvrit enfin ce qu'on n'attendoit pas. Sçavoir que toute cette intrigue avoit efté tramée pour perdre la Reine, quoique l'accufation euft efté faite exprès directement contre l'Evêque de Tours ; qu'on avoit compté que cette accufation jointe à la faveur dont la Reine honoroit l'Evêque de Bourdeaux, fuffiroit pour donner au moins des inquietudes & des foupçons au Roy; qu'on avoit efperé de la ruiner enfuite entierement dans fon efprit, & de la faire chaffer de la Cour; que la refolution avoit efté prise d'affafliner le Roy & les Princes qu'il avoit eûs de la Reine pour élever le Prince Clovis fur le thrône, fous lequel Leudafte efperoit avoir tout pouvoir & eftre fait Duc.

Fredegonde auroit eu beaucoup Chilperic perd plus de joye de la découverte de cet- trois enfans qu'il avoit de te confpiration, fi le Prince Clovis y Fredegonde, avoit eu quelque part: mais il n'y cut aucune dépofition contre lui. Il n'eut que le malheur de voir fon élevation & fes interefts confondus par les Conjurez mêmes avec leurs propres avantages; malheur qui n'eft pas un crime; mais qui en tient fouvent lieu en ces fortes de conjonctures, & qui fait toûjours au moins une fâcheufe impreffion fur l'efprit des Princes. Fredegonde eftoit bien réfoluë de mettre cet accident à profit quand l'occafion s'en prefenteroit: mais Dicu fembla au moins pour quelque temps vouloir confondre les pernicieux pro

Gregor. TuFond. 5. c.35.

jets de cette ame noire, & la punir par les endroits qui lui eftoient les plus fenfibles & qui l'engageoient à tant de crimes.

Elle avoit de Chilperic trois enfans vivans, le premier nommé Clodobert âgé de treize à quatorze ans, un autre nommé Samfon qu'elle mit au monde dans le temps que Sigebert Roy d'Auftrafie la tenoit affiegée dans Tournay avec Chilperic, & le troifiéme prefque encore au berceau nommé Dagobert. C'eftoit pour l'élevation de ces trois enfans au préjudice de ceux du premier lit, qu'elle n'épargnoit ni foins ni crimes, ni vexations des peuples ; mais par un jufte jugement de Dieu, ils lui furent tous trois enlevez prefque en même temps.

Jamais le Ciel n'avoit paru plus en colere contre la France que vers les années 579. & 580. Ce ne furent en divers endroits que tremblemens de terre, qu'inondations de rivieres, qu'incendies, & autres femblables malheurs publics, qui furent fuivis d'une diffenterie très-contagieufe accompagnée d'accidens qui mettoient la Medecine à bout.

Chilperic en fut attaqué, il en réchappa; mais les trois jeunes Princes en moururent. Lorfque Fredegonde en vit un mort & les deux autres à l'extremité, elle reconnut la main de Dieu qui la frappoit. Elle alla trouver le Roy fon mari, & penetrée de douleur & de componction, elle lui parla de la forte:

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Il y a déja long-temps que nous abufons de la bonté & de la patien,, ce de Dieu; depuis quelque temps ,, il nous châtie & nous n'en devenons

pas meilleurs, nous fommes fur le ,,point de perdre nos autres enfans; ,, ce font les larmes des pauvres, les foupirs des veuves & des orphelins que nous avons opprimez, qui atti

,, rent fur nous ces fleaux. Nous re » gorgeons de richeffes, nos coffres ,, font pleins d'or, d'argent, de pier,, reries; à quoi tout cela nous fert„il, fi le Ciel nous enleve ce que », nous avons de plus précieux? Tà,, chons de flêchir la colere de Dieu, ,, par quelque moyen: le meilleur & » qui dépend entierement de nous eft le foulagement des peuples.Contentons-nous de ce qui fuffifoit au ,, feu Roy Clotaire. A quoi bon tous ,, ces impofts & toutes ces nouvelles charges qui accablent nos Sujets? Je vous prie déchirons tous ces nouveaux Edits, & qu'il n'en foit plus » parlé.

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Chilperic qui prenoit toutes les impreffions que cette femme imperieuse entreprenoit de lui donner, fut touché de ces paroles, & fe faifant apporter plufieurs Regiftres qui contenoient les revenus de fon épargne, il en fit jetter une grande partie au feu, & envoya par toutes les Provinces ordre à fes Officiers de ne plus lever ni eftablir de nouveaux impofts, fit de grandes largeffes aux Eglifes & aux pauvres ; mais cela n'empêcha pas que les deux petits Princes ne mouruf

fent.

L.9.Carm. 4

Dagobert le cadet fut tranfporté de Brenne, où il avoit efté malade, à Paris & enterré dans l'Eglife de S.Denis. Clodobert qui eftoit malade à Soiffons expira dans l'Eglife de S. Medard auprès du fepulchre du Saint, où on &. l'avoit porté dans l'efperance d'obtenir fa guerifon. Il fut enterré dans l'Eglife des Saints Crefpin & Crefpinien. Fortunat Evêque de Poitiers leur fit à chacun une Epitaphe que nous avons encore parmi fes autres Poëfies.

Mais Fredegonde femblable à Pharaon qui ne reconnoiffoit Dieu, que dans les feuls momens où il reffentoit la pefanteur de fon bras, ne fut pas

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vint à bout.

Il y eut de la faute & de l'indifcretion du cofté de ce Prince. Il n'avoit jamais ignoré les mauvaises intentions de Fredegonde, & le deffein qu'elle avoit toûjours eu d'élever fes enfans fur le thrône à l'exclufion de ceux du premier lit dont il eftoit. Cette injure ne pouvoit pas manquer de lui estre infiniment fenfible, & il eftoit difficile de contenir des reffentimens qui paroiffoient fi juftes: mais la prudence & la politique demandoient qu'il les moderaft. Il ne put gagner fur lui de fe faire violence. Se voyant fi près du trône il prit des manieres conformes fa future grandeur, & commença à parler en maistre & à ne plus trop fe ménager avec ceux qui lui déplaifoient. Eftant à Chelles où le Roy l'avoit fait venir de Brenne, il lui échappa quelques paroles qui marquoient du reffentiment & le deffein où il eftoit de fe venger un jour de ceux qui en avoient jufqu'alors mal ufé à fon égard; mais fur tout il parla de la Reine en quelques occafions d'une maniere à faire connoiftre qu'il la comptoit au nombre de fes ennemis.

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Comme elle eftoit dans cette agitaafe de tion d'efprit une de ces peftes du gen

re humain, dont la Cour ne manque les avoir fait. jamais, vint lui faire contre le Prince empoisonner. la plus horrible calomnie qui pût eftre inventée; mais qui fut pourtant écoutée, parce qu'elle donnoit occafion à Fredegonde d'affouvir fa vengeance & fa fureur. Ce calomniateur que l'Hiftoire ne nomme point, l'affûra que fes trois fils qu'elle avoit perdus en fi peu de jours avoient efté empoifonnez par l'ordre de Clovis; que ce Prince eftant devenu amoureux d'une des filles du Palais, & cette fille ayant répondu à fon inclination, ils avoient concerté ce crime l'un avec l'autre, & que c'eftoit la mere de la fille qui l'avoit executé.

Sur une fi étrange accufation Fre- left arrefte degonde toute furieufe envoye enle- & enfuite ver cette fille, la fait maltraiter cruel- poignardé lement, & lui fait couper les cheveux qu'on alla attacher par fon ordre à la porte de l'appartement de Clovis. Elle fait auffi faifir la mere, & l'ayant fur le champ fait mettre à la queftion, elle l'obligea par la force des tourmens à confeffer un crime qu'elle n'avoit point commis. Enfuite ayant prefenté cette depofition au Roy comme il revenoit de la chaffe, & y ayant joint beaucoup d'autres accufations, le Prince fut arrefté, & trois jours après tranfporté par l'ordre de Fredegonde au delà de la Marne au Château de Noify, où il fut poignardé. On fit accroire au Roy qu'il s'étoit donné la mort lui-même, & qu'on avoit trouvé le poignard auprès de lui.

Ce Roy comme enforcelé par fa femme qui ne laiffoit approcher de lui que des gens qu'elle avoit corrompus, & qui lui eftoient tout devoucz, donnoit aveuglement dans tous ces pieges groffiers & ne temoigna pas la moindre douleur de la mort de fon fils. Tous les domeftiques du Prince furent écartez,, & fon Intendant n'é

Reine

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Fredegonde fait mourir la donére mere de Clovis.

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