Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Gregor. Tur. c. 9.

de divers crimes.

Commandant de ces Troupes mit des Corps de Gardes à toutes les portes, & on n'en ouvroit qu'une petite, par où on laiffoit paffer quelques Clercs les uns après les autres, feulement pour chanter l'Office. Chilperic envoya auffi des Troupes en Champagne où il croyoit que le Prince fe fuft caché, avec défenfe neanmoins de faire aucun acte d'hostilité; mais feulement pour tâcher de découvrir fa retraite. Il s'eftoit en effet retiré du cofté de Reims, où il s'arrefta quelque temps fans eftre reconnu.

Tandis que Chilperic fervant la paffion de Fredegonde, poursuivoit ainfi fon fils à toute outrance, on procedoit juridiquement contre ceux qui avoient eu le plus de liaison avec lui. Prétextat Evêque de Rouen qui avoit fait le mariage du Prince avec la Reine d'Auftrafie, paroiffoit un des plus coupables.C'eftoit un bon & faint Prélat, mais un peu trop fimple, qui fe laiffa engager dans cette mauvaife affaire par les careffes de Brunchaut, & par fa tendrefle pour Merovée qu'il

avoit tenu autrefois fur les fonts de Baptême. Quoi qu'en dife l'Evêque de Tours pour le défendre, il y avoit de fâcheufes préfomptions contre lui, & à en juger même par le rapport qu'il fait du procès, l'injuftice de Chilperic n'eftoit pas fi vifible qu'il le prétend.

Prétextet Après que la Reine Brunehaut fut Evêque de partie de Rouen,& qu'elle fut retour Rower accufé née dans fes Etats d'Auftrafie, Chilperic fut averti que Prétextat faifoit de grandes largeffes à bien des gens, & on lui fit entendre que c'eftoit pour les gagner en faveur de Merovée. Sur ces avis le Roy l'appella à la Cour, & dans l'examen qu'il y fubit, il avoia que Brunehaut lui avoit laiffé entre les mains quantité de meubles. Le Roy les envoya faifir, & fit arrefter l'Evêque jufqu'au Concile qu'il vouloit af

fembler pour l'y faire juger. Ce Cortcile s'affembla en effet quelque temps An $77. après à Paris,& fe tint dans l'Eglife de S. Pierre qui eft aujourd'hui fainte Geneviève. On y accufa l'Evêque de Rouen premierement d'avoir marié contre la volonté du Roy le Prince Merovée fon fils rebelle, & de l'avoir marié avec la veuve de fon oncle; ca qui eftoit manifeftement contre les Canons: ce fait eftoit inconteftable, & l'Evêque n'eut rien à y répondre.

Secondement, qu'il avoit confpiré avec le jeune Prince contre la vie du Roy, qu'il avoit fait des presens à diverfes perfonnes pour les engager dans la confpiration,qu'il avoit diftribué de l'argent à la populace de Roüen pour la débaucher, la faire declarer en faveur de Merovée,& le faire Roy. Ce fecond chef d'accufation ayant efté rapporté au peuple qui eftoit hors de l'Eglife, y excita tant d'indignation contre l'Évêque, que peu s'en fallut qu'on ne rompift les portes, tous criant qu'on le leur mist entre les mains afin de le lapider & de le mettre en pieces: mais le Roy appaifa le peuple en lui promettant de faire juf

tice.

L'Evêque nia cet article. Auffi-toft on lui produifit des témoins, qui tenant en main une partie des presens qu'il leur avoit faits, voilà, lui direntils, ce que vous nous avez donné en nous follicitant d'entrer dans le parti de Merovée. Il avoua qu'il leur avoit fait ces prefens; mais il nia que ce fuft pour les foulever contre le Roy. Il ajoûta qu'ils lui avoient eux-mêmes donné de très-beaux chevaux & diverfes autres chofes, & que c'eftoit par pure reconnoiffance qu'il leur avoit fait à fon tour ces liberalitez. On n'alla pas plus loin dans cette premiere feance, & le Roy qui y eftoit prefent fe leva.

Après qu'il fe fut retiré, comme Ibid.

[ocr errors]

les Evêques s'entretenoient ensemble
dans la Sacriftie, l'Archidiacre de l'E-
glife de Paris entra, & leur demanda
un moment d'audiance de la part du
Clergé.Il leur dit en peu de mots qu'il
eftoit chargé de leur reprefenter l'im-
portance de l'affaire dont il s'agiffoit ;
qu'ils fe trouvoient dans une conjonc-
ture très-délicate; que leur refolu-
tion & leur fermeté leur feroient
beaucoup d'honneur en cette occa-
fion;mais que s'ils abandonnoient leur
Confrere aux violences de la Cour
qui vouloit le perdre, on ne les re-
garderoit plus deformais comme des
Preftres du Seigneur;mais comme des
gens qui ne fçavoient pas foûtenir leur
rang & leur dignité.

[ocr errors]

leur cour aux dépens de celui de Tours, affeurant le Roy que ce Prélat avoit parlé hautement contre fes intentions, & que c'eftoit un adverfaire declaré qu'il avoit dans le Con

cile.

Le Roy fur le champ l'envoya cher cher. L'Evêque eftant arrivé peu de temps après au Camp, car Chilperic ne demeuroit pas dans Paris; mais il campoit auprès de cette Ville avec quelques Troupes, il le trouva avec l'Evêque de Bourdeaux & l'Evêque de Paris, le premier à fa droite & l'au tre à fa gauche, ayant devant lui une table fur laquelle il y avoit une colla tion. S'eftant approché, le Roy lui dit d'un ton un peu animé :,, Quoi, », vous Evêque, qui en cette qualité devez rendre juftice à tout le mon,, de, j'apprens que vous voulez la refufer à moi-même? Seigneur, ré pondit l'Evêque avec beaucoup de liberté, fi quelqu'un de nous peche ,, contre la juftice, vous avez le pouvoir de nous en punir; mais fi vous vous en écartez vous-même, à qui ,,eft-ce de prendre la liberté de vous

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

Ce compliment fut écouté; mais
perfonne ne vouloit y répondre. Cha-,,
cun craignoit de s'attirer la perfecu-
tion de Fredegonde qui eftoit le pre-
mier mobile de toute cette intrigue
& qui déchargeoit fur l'Evêque ami
de la Reine d'Auftrafie, une partie de
la haine qu'elle portoit à cette Prin-
ceffe. Le feul Gregoire Evêque de
Tours ofa parler, & s'adreffant à toute
l'affemblée lui dit: nous fommes Evê-
ques, nous avons tous droit d'infpirer
au Roy des fentimens de douceur &
de benignité; mais c'est à vous, ajoû-
ta-t'il en regardant quelques-uns des
Evêques en particulier, c'est à vous
qui avez plus de part que les autres
aux bonnes graces du Roy à lui re-
prefenter qu'en voulant faire perir un
Miniftre du Seigneur, il doit craindre
de s'attirer la vangeance du Ciel & de
perdre fon Royaume & fa gloire.

Tout le monde gardant encore la
même contenance fans rien dire, l'E-
vêque de Tours continua de parler
fur le même fujet & concluoit toû-
jours à fauver l'Evêque accufé: mais
ni lui ni l'Archidiacre n'eûrent aucu-
ne réponse. Chacun fe retira & deux
des Evéques allerent auffi-toft faire

en avertir,finon aux Evêques? Nous ,, prenons celle de vous parler, vous ,, nous écoutez fi vous le jugez à pro"pos. Si vous n'avez nul égard à nos ,, avis perfonne de nous ne vous condamnera; mais vous aurez à répondre à celui qui a dit qu'il eftoit la ,, juftice même.

"

[ocr errors]

Le Roy offenfé ou faifant femblant de l'eftre de ce qu'il venoit de lui dire, lui fit pour l'intimider quelques menaces; mais il n'en eut point d'autre réponse, finon que Dieu connoiffoit le fond de fon cœur; qu'il y avoit des Canons dans l'Eglife, felon lef quels tout Roy qu'il eftoit il devoit juger, & que s'il entreprenoit de les violer, il en rendroit compte à Dieu Le Roy fe radouciffant tout d'un coup, lui prefenta la main en lui di

[ocr errors][merged small][merged small]

Mais ce Prelat eut encore un autre affaut à foûtenir. La nuit fuivante estant rentré chez lui après Matines, il reçût une vifite de la part de Fredegonde. C'eftoit un des confidens de cette Princeffe qui vint lui representer la part qu'elle prenoit dans ce procès, & lui dire qu'elle le prioit de ne lui eftre point contraire ; qu'elle eftoit déja affûrée des fuffrages de tous les autres; qu'il iroit en vain contre le torrent, & en même-temps il lui prefenta une bourfe pleine d'une groffe fomme d'argent, l'affûrant que la Reine lui donneroit d'autres marques de fa bienveillance, s'il avoit quelque complaifance pour elle en cette occafion. Il refufa l'argent, & lui dit feulement en general, qu'il ne s'éloigneroit en aucune maniere du fentiment de fes confreres tandis qu'ils jugeroient felon les Canons.

Le lendemain quelques Evêques vinrent encore le trouver de la part de Fredegonde pour le folliciter de nouveau; mais ils n'en pûrent point tirer d'autre réponse.

On fe raffembla dans l'Eglife de S. Pierre en presence du Roy pour continuer l'inftruction du procès. On accufa l'Evêque de Rouen d'avoir dérobé au Roy de l'or & divers meubles qu'on avoit trouvez chez lui dans des ballots, que le Roy avoit montré quelques jours auparavant aux Evêques, outre des étoffes de drap d'or dont quelques perfonnes s'eftoient trouvées faifies les ayant reçû de l'Evêque.

Pretextat répondit que ces ballots ui avoient efté confiez par la Rei

ne d'Auftrafie lorfqu'elle partit de Rouen, qu'elle lui avoit depuis en-voyé de fes gens pour les emporter, qu'il n'avoit point voulu leur livrer fans le confentement du Roy, que le Roy lui-même lui avoit permisde le leur remettre entre les mains; parce que cela ne valoit pas la peine de fe broüiller de nouveau avec le Roy d'Auftrafie, que fur cette permiffion du Roy, il en avoit déja livré une partie, qu'il attendoit tous les jours. qu'on vint querir le refte : & que pour ce qui eftoit des étoffes d'or dont il avoit fait prefent à quelques perfonnes qu'on lui avoit déja confrontées, elles appartenoient au Prince Merovée, qu'il en avoit difpofé fçachant qu'il ne le trouveroit pas. mauvais, que c'eftoit fon fils fpirituel, qu'il l'avoit tenu fur les fonts. de Baptême, & qu'il avoit crû pouvoir en ufer avec cette liberté : mais qu'il eftoit abfolument faux qu'il fe fuft fervi de ces presens pour débaucher les Sujets du Roy, & qu'on ne le convaincroit jamais de cette perfidie.

Gregoire de Tours nous affûre que ceux qui l'avoient chargé de ce dernier crime eftoient de faux témoins,& on ne voit pasen effet que l'on eût fait grand fond fur leur dépofition. En exceptant cependant cet article on ne. pouvoit convaincre Pretextat d'aucun. crime qui méritaft la dépofition felon. les Canons. Ainfi finit la feconde féance; après laquelle Chilperic ayant appellé quelques-uns de fes plus zelez confidens leur dit, qu'il voyoit bien que l'Evêque de Rouen n'eftoit pas fix criminel qu'on vouloit qu'il le fuft que cela le jettoit dans l'embarras, que· la Reine eftoit fans ceffe à le tourmenter pour faire dépofer ce Prelat, qu'il avoit peine à la chagriner, & qu'il falloit trouver quelque expedient pour terminer cette affaire d'u

Fleft condam

ne maniere dont elle fuft contente. Telle eftoit la foibleffe de ce Prince, de fe faire ainfi le Miniftre de la fureur de cette femme.

Voici donc le parti que l'on prit.Ces mêmes Courtifans vinrent trouver l'Evêque de Rouen, lui parlerent comme des perfonnes convaincuës de fon innocence & touchées de fon malheur, l'affûrant cependant qu'ils fçavoient de bonne part que fa perte eftoit conclue, qu'il n'y avoit qu'un feul moyen de fe fauver, & qu'ils le prioient par l'amitié qu'ils avoient pour lui de s'en fervir.,, Le Roy, lui ,, dirent-ils, eft trop engagé pour reculer: il s'eft declaré voftre partie, », & il n'en aura pas le démenti. Tous », les Evêques,excepté celui de Tours "font gagnez, & fon fuffrage feul ,, n'est pas capable de vous faire ab

[ocr errors]
[ocr errors][ocr errors]

foudre. Ayez recours à la mifericorde du Roy. Avoüez-vous cou,,pable & demandez-lui pardon. Vô,, tre innocence eft affez connue, & le public comprendra aifément le my,,ftere de voftre aveu. Les Evêques & nous, nous nous jetterons aux pieds du Roy pour demander votre grace, & nous vous répondons ,,de l'obtenir : prenez cette voye uni,,que & fûre de vous tirer de cette ,, méchante affaire.

[ocr errors]
[ocr errors]

Le Prélat fut affez fimple pour donner dans ce piege, & dès le lendemain matin, comme on eut affemblé les Evêques pour la troifiéme fois, le Roy entrant au Concile, Pretextat fe jetta à fes pieds, lui demanda pardon, confeffa que l'amitié qu'il avoit euë pour le Prince Merovée lui avoit fait violer fes devoirs les plus effentiels & la fidelité qu'il devoit à fon Roy, qu'il eftoit coupable des crimes dont on l'avoit accufé, & qu'il mettoit toute fon efperance dans fa mifericorde.

Auffi-toft Chilperic fe profternant

au milieu de l'Eglife & fe tournant né envoyé vers les Evêques :,, vous avez enten- en exil.

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

du, leur dit-il, l'aveu du crime de

la bouche du coupable même; c'eft

à vous à me faire juftice ".En même temps tous les Evêques fortirent de leur place & vinrent relever le Roy, qui commanda auffi-toft à fes Gardes de conduire l'Evêque hors de l'Eglife: après quoi s'en eftant retourné à fon camp il leur envoya un Code de Canons, felon quelques-uns defquels un Evêque convaincu de parjure, ou d'adultere, ou d'homicide, devoit eftre déposé. Le Roy fit demander aux Evêques que la robe de Pretextat fuft déchirée en plein Concile, & qu'on recitaft fur lui les maledictions contenues dans le Pfeaume cent huitiéme comme fur un nouveau Judas, ou que du moins on l'excommuniaft pour toûjours. Gregoire de Tours foufcrivit avec les autres à la condamnation; mais il s'oppofa à ces manieres nouvelles d'execration que le Roy demandoit, & on ne s'en fervit point. L'Evêque fe fauva de fa prifon; mais il fut repris auffi-toft & fort maltraité, & envoyé en exil à une de ces Ifles du Cotantin que l'on appelle aujourd'hui Jarfay & Grenefay. Il ne revint que plufieurs années après à fon Eglife, où il experimenta les plus horribles effets de la haine de Fredegonde.

Sur ces entrefaites on eut quelques avis à Teroüenne, Ville où Fredegonde trouvoit toûjours de zelez miniftres de fa fureur, que le Prince Merovée eftoit aux environs de Reims, & la chofe fe trouva veritable.

[blocks in formation]
[ocr errors]

An.177.

cuté & poursuivi par tout, lui offrirent retraite dans leur païs & les clefs de leur Ville, l'affeurerent que fi-toft qu'il y feroit arrivé, ils fe declareroient hautement, & donneroient l'exemple à beaucoup d'autres Villes fort mécontentes du gouvernement prefent, d'en faire autant.

Une reffource auffi peu attendue que celle-là remplit le Prince de joye & d'efperance : il congedia incontinent ces Envoyez, les pria de confirmer les habitans de Teroüenne dans leur bonne refolution & de les affeurer qu'il feroit toute fa vie reconnoiffant du fecours qu'ils lui donnoient dans un fi preffant befoin. Il fit en mê me temps avertir tous ceux qui avoient fuivi fa fortune, & qui avoient la plûpart efté diffipez à la deroute d'Auxerre, & s'achemina vers Teroüenne accompagné de quelque peu des plus refolus qui l'avoient rejoint fur cet avis. Mais s'eftant arrefté en chemin pour se repofer dans une maifon au milieu de la campagne, il fut bien furpris de fe voir invefti de tous coftez par une troupe conduite par ceux-là mêmes qui s'eftoient venus offrir à lui. Ils forcerent la maison, fe faifirent de fa perfonne, & envoyerent en même temps donner avis au Roy qu'il eftoit entre leurs mains. Chilperic n'en eut pas plûtôt appris la nouvelle qu'il monta à cheval, & vint lui-même à grande hâte pour em. pêcher que le prifonnier ne s'échapât encore une fois : mais en arrivant il le trouva mort d'un coup d'épée au travers du corps.

Le bruit fut que ce malheureux Prince fe voyant perdu fans reffource, & regardant la mort comme un mal moindre que les infultes de fes ennemis, fe l'eftoit procurée lui-même & qu'il avoit obligé ce même domeftique par qui il avoit esté sauvé quelque temps auparavant des mains

de ceux qui le menoient au Monafte re d'Anille, à lui ofter la vie : mais bien des gens crurent & publierent qu'il avoit efté tué dans cette maison par un affaffin que Fredegonde avoit envoyé exprès, & qui s'eftoit meflê dans la troupe de ceux qui l'arrefterent, & que le bruit dont je viens de parler, n'eftoit qu'une adreffe de cette Reine artificieuse pour cacher au public fa cruauté. On ajoutoit que Gontran - Bofon avec qui elle entretenoit toûjours des intelligences fecrettes, eftoit entré dans la trahifon des habitans de Teroüenne auffi-bien que Gilles Evêque de Reims, qui quoique Sujet du Roy d'Auftrafic eftoit fort avant dans les bonnes graces de cette Princeffe.

Cette mort fut regardée par Chilperic comme celle d'un ennemi & non pas comme celle d'un fils: mais Fredegonde dont elle avançoit fort les deffeins, eut befoin de moderer la joye qu'elle en cut, pour ne la pas fai re trop éclater. Sa pretention eftoit de voir un jour fur le trône ou en état d'y monter quelqu'un de fes enfans, & pour cela il falloit exterminer tous ceux qui Chilperic avoit eût de la Reine Audouére. Le Prince Theodebert l'aîné de tous avoit efté tué à la bataille qu'il perdit en Touraine contre les Generaux d'Auftrafie; Merovée venoit d'eftre facrifié, difoit-on, à la feureté du Roy: il ne reftoit plus que le Prince Clovis, Prince toûjours docile & foumis aux ordres de fon pere; il eût efté difficile de l'engager dans un piege pareil, & il falloit menager fa perte à loifir.

contre Chilpe

On le fit & une confpiration qu'on Confiration découvrit quelque temps après con- ric découverte, tre la perfonne du Roy, contre celles de la Reine & de leurs enfans en faveur de ce Prince,quoique fans fa par ticipation, fut au moins une premiere difpofition & un acheminement à l'execution.

« VorigeDoorgaan »