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dre.

Ils font dé- Le nombre de ces Barbares eftoit faits par Theodebert fi grand, que Thierri fut obligé fon fils. d'envoyer contre eux une armée conGreg. Turon. fiderable, à la tefte de laquelle il mit Theodebert fon fils, jeune Prince d'environ dix-huit ans. Il fit auffi équiper promptement quelques vaiffeaux pour les attaquer en mêmetemps fur la mer & fur la terre. La flote des François & leur armée de terre joignirent les ennemis comme ils eftoient fur le point de fe retirer. Les Danois avoient déja chargé leurs vaiffeaux d'un grand nombre de captifs & de quantité de butin, & leur Roy nommé Cochiliac eftoit encore à terre avec fes Troupes pour couvrir l'embarquement. Theodebert ne tarda pas à le charger, & le fit avec tant de vigueur & de fuccez, qu'il le défit, & le tua lui-même. Les vaiffeaux François attaquerent en même temps la flote Danoife plus chargée de butin que munic de Soldats, & on la prit prefque toute. Après quoi le jeune Prince ayant mis en liberté tous les François qu'on emmenoit. captifs, & fait rendre aux habitans. du païs ce qu'on leur avoit enlevé, s'en retourna comblé de gloire vers le $20. ou 51. Roy fon pere. Nous le verrons dans. la fuite foûtenir ces beaux commen

Vers l'an

cemens, & fe rendre également redoutable aux Gots d'Italie & à l'Empereur d'Orient.

Les préparatifs que le Roy d'Auf- Thierri fait des préparatrafie faifoit pour une guerre plus tifs pour en confiderable furent apparemment trer dans la caufe qu'il ne marcha pas en perfon- Turinge ne contre les Danois. Il fongeoit à entrer au pluftoft avec une armée dans la Turinge, où l'ambition effrenée d'une femme mit tout en com→ buftion. Cette femme eftoit Amalberge niéce de Theodoric, que ce Prince avoit mariée à Hermanfroy Souverain d'une partie de la Turinge, dont l'autre eftoit poffedée par Balderic frere d'Hermanfroy. Cette fiere Reine ne pouvoit s'accommoder de ce partage, & animoit fans ceffe fon mari à fe rendre maiftre de tout. Il avoit déja fait perir un autre 1.3. c.4. Gregor. Tur de fes freres nommé Berthaire, & s'eftoit faifi de fes Eftats : mais il avoit peine à fe refoudre à un nouveau crime, & laiffoit regner Balderic en paix. Amalberge qui lui en faifoit de continuels reproches le voyant un jour fort ébranlé, acheva enfin de le déterminer par une efpece d'infulte qu'elle lui fit; & qui marquoit autant l'afcendant qu'elle avoit pris fur fon efprit, que la foibleffe de ce Prince & la condefcendance aveugle qu'il avoit pour les paffions de fa

femme.

Elle donna ordre aux Officiers de la Table du Roy de ne la couvrir qu'à moitié. Le Roy venant pour dîner furpris de cette nouvelle maniere, en demanda la caufe; à quor la Reine répondit fierement, qu'un Prince qui fouffroit patiemment de fe voir privé de la moitié d'un Royaume qu'il devoit poffeder tout entier, ne devoit pas fe choquer qu'on ne fervift fa table qu'à demi. Là-deffus lui montrant la facilité de l'entrepri pour peu qu'il fçût engager les

fe

Ibid

Il fe ligue

avec Hermanfroy contre Balderic.

Vers l'an 522.

Il eft trompé

froy.

genio.

Autor vitæ Theodoric.

François dans fon parti, elle le fit enfin refoudre à déclarer la guerre à fon frere.

Hermanfroy envoya donc au Roy d'Auftrafie une perfonne de confiance pour traiter avec lui. Ce Prince qui ne demandoit pas mieux que d'augmenter fes Eftats d'une partie de la Turinge dont ils cftoient frontieres, écouta volontiers la propofition qu'on lui faifoit; & le traité fut conclu à condition de partager éga

lement entre eux le Domaine de Balderic. Thierri peu de temps après entra dans la Turinge avec fon armée, & s'y joignit à Hermanfroy. Balderic qui avoit eu le temps de fe mettre en défense, les combattit à la tefte de la fienne; mais il fut défait & tué dans le combat. Tout fe foumit à Hermanfroy, qui pria le Roy d'Auftrafie de trouver bon qu'il differaft l'execution du Traité, de peur d'aigrir les efprits des Turingiens; & il fit fi bien, qu'il lui perfuada de retirer fes Troupes de la Turinge, en lui promettant avec ferment de lui donner dans peu la part des conqueftes qui lui eftoit dûë.

crimi

Mais Amalberge n'avoit pas engapar Herman- gé fon mari en cette guerre Vir acer & nelle pour lui en voir partager le agilis animo, fruit avec un autre. Quand Hermanhello porens & aftutus in- froy fe vit paifible poffeffeur de toute la Turinge il fe moqua de fon allié, qui felon le caractere que lui Abb. Rhe- donne un ancien Hiftorien, n'eftant pas moins fin & moins politique, que vaillant & grand Capitaine, diffimula fon reffentiment tandis que Theodoric oncle de la Reine de Turinge vécut; mais il le fit éclater d'une maniere terrible après la mort de ce Prince, ainfi que je le dirai bien-toft.

mens.

Cependant Clodomir Roy d'Orleans, Childebert Roy de Paris, & Clotaire Roy de Soiffons regardoicnt

avec envie ces occafions que le Roy d'Auftrafie leur frere & le jeune Theodebert leur neveu avoient eu de fe fignaler. Ces jeunes Princes eftoient tous trois pleins de courage; mais ils n'avoient pas encore eu lieu de le faire paroiftre pour les raifons que j'ai dites, dont la principale ceffa vers ce temps-là ; & leur laiffa la liberté de faire une guerre qu'ils avoient grande envie & grand interest d'entreprendre.

Gondebaud Roy de Bourgogne Sigifmond fuccede à eftoit mort depuis cinq ou fix ans. Gondebaud Ce Prince après fon rétabliffement Roy de Bour dans fes Eftats eftoit toûjours de- gogne, meuré attaché à Clovis, dont il redoutoit alors la puiffance beaucoup plus que celle des Gots. Depuis la mort de Clovis il avoit fait fa paix avec Theodoric qui fut bien-aife de le détacher par-là d'avec les François, & de le voir au moins neutre. Sigifmond fils aîné de Gondebaud lui ayant fuccedé fuivit les vûës de fon pere en fe ménageant avec les deux partis. L'alliance qu'il avoit contractée avec Theodoric dont il avoit épousé la fille, lui répondoit de la protection de ce Prince, & le raffùroit contre les deffeins & les entreprises des François. Mais la mort de la Reine fon époufe, & le defordre de fa maifon qui en fut une fuite, le priva de cet appuy.

Én époufant une feconde femme, Il fait étran dont la naiffance & le nom nous font gler for fis Sigeric. inconnus, il mit le trouble dans fa Gregor. Tufamille. Il avoit un fils de fa pre- ron.l.3.c.s miere femme, nommé Sigeric, déja grand & capable d'appercevoir & de reffentir la jaloufie d'une belle-mere, mais incapable pour fon malheur de diffimuler les chagrins qu'il en recevoit. Ils ne gardoient plus enfemble aucunes mefures: & comme un jour de ceremonie elle paffoit devant lui vétuë à la Royale, il ne

Loid,

Il fait peni

tence de ce Tume.

Ilid.

Cap. 6.

pût s'empêcher de dire tout haut avec indignation, qu'il eftoit beau qu'il eftoit beau de la voir parée des pierreries de celle qui avoit efté fa Maiftreffe & fa Reine. Parole qui lui coûta la vie. Car cette méchante femme qui avoit de longue main rempli d'ombrages l'efprit de fon mari trop crédule, fit si bien par des gens fubornez qu'elle tenoit auprès de lui pour l'execution de fes deffeins, qu'à la fin elle vint à bout de lui perfuader que Sigeric en vouloit à fa Couronne & à fa vie; & que s'il ne le prévenoit, il eftoit perdu: de forte que fans plus déliberer, & fans s'éclaircir davantage d'un crime que l'adreffe des délateurs lui faifoit paroiftre évident, il refolut fa mort, & le fit étrangler fecretement après l'avoir fait enyvrer dans un feftin.

Une execution fi cruelle & fi précipitée fit horreur à peine fut-elle faite, que l'innocence du Prince fut reconnue. Le pere par fon defefpoir & par les tranfports de fa douleur fit une réparation publique à la memoite de fon fils. Ilfe retira au Monaftere d'Agaune appellé aujourd'hui S. Maurice fur le Rhône entre le lac de Geneve & la Ville de Sion en Valais qu'il avoit fondé quelques années auparavant, & s'y abandonna pendant plufieurs mois aux pleurs & à la penitence.

Cependant les Rois François prévoyant bien que Theodoric outré de la mort indigne de fon petit-fils, ne fe mettoit plus fort en peine de proteger Sigifmond, crûrent cette conjoncture favorable pour faire valoir les prétentions qu'ils avoient fur le Royaume de Bourgogne.

Il y a fujet de croire qu'elles eftoient juftes, puifque la Reine Clotilde anima elle-même fes enfans à cette guerre, les faifant fouvenir de la maniere cruelle dont le Roy fon

Gefta Reg.

pere, & la Reine fa mere avoient efté maffacrez par Gondebaud pere Franc.c.20. de Sigifmond. Elle vint pour cela à Paris où fe trouverent Clodomir, Clotaire & Childebert. Thierri Roy d'Auftrafie n'y vint pas, & n'entra point dans cette ligue; parce qu'il n'eftoit pas fils de la Reine Clotilde, & que par conféquent il n'avoit pas les mêmes raifons ni les mêmes droits que les trois autres fur une partie de la fucceffion de Chilperic pere de Clotilde; outre que Sigifmond prévoyant la tempefte voyant la tempefte, avoit pris de loin des mesures pour empêcher qu'il ne fe déclaraft contre lui. Il y avoit réüffi en l'engageant dans fon alliance par le mariage de fa fille qu'il lui fit époufer en fecondes nopces; Thierri ayant perdu quelque temps auparavant fa premiere femme.

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Il eft battu

par les trois fils de Clovis, livré à Clodomir.

Gregor. Tur. 1.3. c.6.

Par-là il s'oftoit de deffus les bras le plus puiffant de ces quatre Princes: Mais Dieu qui vouloit faire un Saint de Sigifmond pluftoft qu'un Roy glorieux fur la terre, rendit fes précautions inutiles. Les trois freres entrerent en Bourgogne avec leurs armées jointes enfemble; livrerent la bataille à Sigifmond & à fon frere Godemar qui commandoit avec luiles Bourguignons; les défirent, les mirent en fuite. Godemar fe fauva, MariusAves& Sigifmond leur auroit auffi écha- tic. an. 23 pé, fi Clodomir ravageant tout dans la Bourgogne, n'euft obligé les Bourguignons, fous peine de voir leur païs entierement faccagé, à lui livrer eux-mêmes leur Roy.

Cet infortuné Prince fut non-feulement abandonné, mais encore pourfuivi par fes propres Sujets, dont un grand nombre fe joignit aux François pour les conduire par tout où il pouvoit trouver quelque retraite. Il s'enfuit dans un lieu defert fur une montagne que l'Hiftoricn* appelle *Paño fanci en Latin Verefallis, fe coupa les che- Sigifmundi

veux, & s'y déguifa en Hermite. On I'y découvrit cependant : quelques Bourguignons l'y vinrent trouver; & faifant femblant d'eftre touchez de fon malheur & de l'eftat pitoyable où ils le voyoient reduit, lui confeillerent de fe retirer au Monaftere de S. Maurice, où il pourroit demeurer caché, & où du moins il ne mourroit pas de faim, & s'offrirent à l'y conduire fûrement eux-mêmes. Il s'abandonna à eux : mais il ne fut pas pluftoft arrivé au Monaftere, qu'il fe vit invefti par les Troupes ennemies. On fe faifit de lui, & on le conduifit à Clodomir qui avoit déja en fa puiffance la Reine de Bourgogne & deux jeunes Princes fes fils; l'un nommé Gisclade, & l'autre Gondebaud. Il les envoya tous prifonniers à Orleans, où il fe rendit bien-toft après.

Godemar reLes Rois François ne furent pas prend ce que Les François pluftoft revenus chacun dans leur avoient pris Royaume, que Godemar parut de eu Bourgogne. nouveau à la tefte de quelques Troupes qu'il avoit ramaffées du débris de fon armée; reconquit en peu de temps tout ce que les François avoient enlevé du Royaume de Bourgogne, & y prit même la qualité de Roy. Cette révolution fi fubite fut felon toutes les apparences l'effet de quelque mefintelligence entre les trois freres; au moins voyons-nous que Childebert & Clotaire abandonnerent le deffein de pouffer davantage la guerre de Bourgogne, & que Clodomir fut le feul des trois qui marcha en campagne l'année d'après. Le prélude en fut bien funefte: jetter Sigif Car Clodomir avant que de partir mond, fa fem- pour cette expedition, apprehendant fans dans un que fes prifonniers ne s'échapaffent pendant fon abfence, prit la refolu

Clodomir fait

me & fes en.

puis.

Gregor. Turo.

L.z.6.6.

tion de les faire mourir. En vain fe faint homme Avitus Abbé de Micr auprès d'Orleans, lui demanda grace pour eux au nom de JESUS-CHRIST, lui promettant la victoire de la part de Dieu, s'il vouloit leur accorder la vie, & lui prédifant un funefte fort pour lui & pour les fiens, s'il executoit un deffein fi barbare, mais il ne put eftre fléchi. Il prononça l'arreft de mort contre le pere, la mere & les enfans; l'arreft fut executé & les corps furent enfuite jettez dans un puis. Ce fut une vengeance étudiée, pour rendre le deftin de cette malheureufe famille plus femblable à celui de la maifon de la Reine Clotilde, dont le pere, la mere & les freres avoient efté auffi crucllement traitez Gondebaud par perc gifmond après qu'il les eut furpris. dans la Ville de Vienne; ainfi que je l'ai raconté dans l'Hiftoire de Clo

vis.

de Si

Le lieu où cette execution fe fit eft appellé par le Moine Aimoin du nom de Calomnia; & l'on prétend avec beaucoup de vraisemblance que c'est un Village proche d'Orleans nommé aujourd'hui Coulmiers, où il y a une Eglife dediée fous le nom de S. Sifmond ou Sigifmond, qui eft un Prieuré dépendant de l'Abbaye de Mici appellée maintenant Saint Mef

min.

Telle fut la fin de ce Prince, qui dans la ferveur de la penitence qu'il fit pour expier le peché qu'il avoit commis dans la mort de fon fils, demandoit fouvent à Dieu de lui faire la grace de l'en chaftier en cette vie comme il le jugeroit à propos, & de ne pas attendre à l'en punir dans l'autre. Il fut exaucé. Sa vie à cela près avoit toûjours efté très-fain

* C'eftoit une vengeance affez ordinaire parmi les François, de jetter leurs ennemis dans des puís. La Loy Salique ordonne des peines particulières pour cette espece de crime tit, 44. & en quelques autres endroits.

Godemar perd la bataille de Veference, &

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te. Inftruit par l'Evêque de Vienne Avitus, il avoit reconnu & abjuré publiquement les erreurs de l'Arianifme; ce que fon pere Gondebaud n'avoit jamais ofé faire, apprehendant la revolte de fes Sujets. Il fut après fa chûte, comme un autre David, un parfait modele de penitence; & il reçût d'une maniere fi chré tienne & fi foumife aux ordres de Dieu, la mort qu'on lui fit fouffrir, que la voix du peuple le mit depuis au nombre des Saints; & il a toûjours cfté honoré dans l'Eglife de ce glo

rieux Titre.

Clodomir cependant fe voyant abandonné de fes deux autres freres, Clodomir y eft & ne fe croyant pas tout feul affez fort pour aller forcer Godemar dans la Bourgogne, avoit invité le Roy d'Auftrafie à fe joindre à lui, & l'y avoit enfin engagé. Mais ce Prince ayant appris la mort de Sigifmond, dont j'ai dit qu'il avoit époufé la fille, protesta qu'à la verité il tiendroit la parole qu'il avoit donnée à fon frere, & qu'il attaqueroit avec lui les Bourguignons; mais que cela ne l'empêchero pas de venger la mort de fon beau-pere. Ils fe mirent donc tous deux en campagne, & la jonction des armées fe fit en un lieu nommé Veferonce affez près du Rhône & au-delà de la Ville de Vienne. Godemar y perdit encore la bataille & fut mis en fuite. Clodomir dans la chaleur de la poursuite emporté par fon cheval fe trouva engagé au milieu des fuyards, & s'apperçut qu'il n'avoit prefque perfonne à fa fuite. Il s'arrefta pour attendre quelques-uns de fes gens. Quelques Bourguignons qui s'eftoient ralliez, ayant reconnu ce Prince à fa longue chevelure & remarqué fon embarras, lui firent figne comme s'ils avoient efté des François. II avança vers eux mais dès qu'il fut à portée il fut percé de plufieurs

coups & tué fur la place.

Ibid.

An.524.

Bourguignons.

Godemar lui ayant fait couper la tefte, la fit mettre au bout d'une Les François lance, & marcha fierement aux Fran- taillent en çois fuivi de quelques bataillons qu'il pieces les avoit de nouveau formez, perfuadé que cette vûë leur feroit tomber les armes des mains. Mais il en arriva tout autrement : la mort de leur Roy victorieux changea leur courage en fureur. Animez du defir de la venger, ils fe jettent dans le moment fur ce refte de Bourguignons, les taillent en pieces, courent toute la Bourgogne, y mettent tout à feu & à fang, faifant paffer au fil de l'épée, femmes, enfans, vieillards; & ils ne fortirent point de ce malheureux Franc. L païs qu'après l'avoir entierement defolé.

La mort de Clodomir eft rapportée par Gregoire de Tours de la maniere que je viens de la raconter. Fredegaire y ajoûte une circonftance, & prétend qu'il fut trahi par les gens du Roy d'Auftrafie, qui l'abandonnerent dans la pourfuite des ennemis. Cela s'accorde affez avec la parole que Thierri avoit lâchée en partant pour cette guerre, qu'il vangeroit la mort de fon beau-pere.

Quoi qu'il en foit, ce brave Prince à la fleur de fon âge qui ne pouvoit eftre gueres de plus de trente ans, perit au milieu de fa victoire, laiffant trois fils en bas âge. L'aîné nommé Theodebalde ou Thibaud, le fecond appellé Gunthaire, & le troifiéme Clodoalde, fur lefquels la prédiction du faint Abbé, qui avoit en vain demandé grace à Clodomir pour Sigifmond, fut accomplie dans la fuite d'une maniere encore plus tragique que fur leur pere même, dont la mort fi prompte n'avoit déja que trop verifié cette prédic

tion.

Les Auteurs de noftre Hiftoire

Gefta Regum

Godemar fe

releve encore

une fois,

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