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Narfex fe rend maitre de toute l'Italic.

P.46.

Chronic. Marcell.

faite des François mériterent par là & obtinrent aisément leur pardon de Narfez. Cette Victoire, une des plus entieres & des moins fanglantes pour les vainqueurs qu'on cuft jamais vûë, rendit ce Capitaine le plus illuftre homme de guerre de fon temps, & le fit mettre au deffus de Belifaire même. On en fit dans le camp des Romains des réjoüiffances extraordinaires que le General fut obligé de moderer; les Soldats s'abandonnant à la joye, & regardant cette victoire comme le dernier de leurs travaux.

L'Hiftorien Agathias rapporte une Epigramme Grecque gravée fur le bord du Cafilin, comme un monument éternel de cette grande journée. On y congratule ce fleuve d'avoir roulé avec fes flots jufques dans la mer Tyrrene les cadavres des François, que Bucelin avoit conduits en Italic; & on lui dit que c'eft pour lui une efpece de trophée bien gloricux d'avoir efté long-temps rougi du fang de ces Barbares. C'eft le nom que les Romains & les Grecs donnoient encore aux François.

La joye fut beaucoup augmentée dans le camp Imperial par la nouvelle qu'on reçût en même-temps de la ruiAppendix ad ne de l'autre armée des François fur le Pô par les maladies, & de la mort du General Leutharis. Peu de temps après Hamming autre Commandant François dont j'ai fait mention au commencement de cette guerre,ayant rafiemblé quelques Troupes tirées des garnifons, fut encore taillé en pieces par Narfez; & toutes les Places que les François avoient occupées dans le païs des Venitiens, & dans la Ligurie Te rendirent.* Un feul Barbare nom

mé Regnarés, Hun de nation, ofa encore fe mettre à la tefte de fept mille Gots, & fe jetta dans une Place forte appellée Campfas, où les Grecs l'affiegerent en vain pendant plufieurs mois. Enfin s'eftant réfolu à capituler, il eut en perfonne un pourparler avec Narfez entre le camp & la Place. Co Barbare y traita Narfez avec une fierté qui fit rompre la conference. On le renvoya avec indignation & mépris fans vouloir l'écouter davantage. Ce traitement qu'il méritoit, l'irrita, & après avoir avancé quelques pas du cofté de la Place, il banda fon arc & fe tournant tout à coup vers Narsez lui tira une flêche qui par bonheur ne porta point. Alors les gardes du General coururent fur le Barbare, & le tuerent lui-même ; après quoi la Place fe rendit. Ainfi tout tournoit à l'avantage de cet heureux Capitaine, qui par fes Victoires redoublées fe

rendit maiftre abfolu de toute l'Italie au-delà des Alpes, où les François ne retournerent de long-temps.

Sur ces entrefaites il fe fit un grand changement en France par la mort de Theodebalde Roy d'Auftrafie, qui tandis que fes deux Generaux faifoient la guerre hors du Royaume, languiffoit depuis long-temps d'une paralyfie dont il mourut la feptiéme année de fon regne, ne laiffant point d'autres heritiers que fes deux grands oncles Childebert & Clotaire.

C'est ici que nous voyons pour la premiere fois marquées expreflément dans l'Hiftoire deux chofes très-con

fiderables touchant le droit de fucceflion à la Couronne de France. La premiere que ce droit eftoit dans la Famille Royale de Clovis ; la feconde

Je n'ajoûte pas, comme plufieurs de nos Hiftoriens François, que les Places que les François poffedoient dans les Alpes fe rendirent avec celles de la Ligurie & du pais des Venitiens: parce que je trouve dans la Chronique de Marius de Laufanne, que ce ne fut que l'année d'apiés la mort de Theodebalde & de la défaite de Bucelin, que les François ayant eu leur revanche fur les Romains qu'ils battireut, en furent battus encore une autre fois, & que ce ne fut qu'après cette nouvelle défaite, qu'ils furent entierement dépouillez de toutes les villes qui avoient appartenu à Theodebert en Italie.

Mort de Theodebalde.

Gregor. Tu ron. 1. 4. C.2.

An. 555

بہرت

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que les feuls mâles pouvoient y prétendre,& que ces deux points eftoient dès-lors paffez en Loy. La Loy du pais, dit le Continuateur de l'Hiftoire de Juftinien, qui écrivoit fous le fucceffeur de ce Prince, la Loy du pais après la mort de Theodebalde appelloit à la Conronne d'Auftrafie Childebert & Clotaire comme fes plus proches parens.... Childebert n'avoit point d'enfans mâles qui puffent fucceder à fa Couronne après fa mort: mais Clotaire en avoit quatre tous vigoureux & braves. Nos Jurifconfultes François ont eu foin dans les occafions de faire valoir ce monument hiftorique autant qu'il vaut.

Clotaire s'empare du Royaume

Comme les enfans mâles des Rois devoient alors partager entr'eux la fucceffion de leurs Peres; auffi Childebert & Clotaire en heritant de leur petit neveu Theodebalde, devoient avoir chacun une partie du Royaume d'Auftrafie. C'eftoit-là, ce femble, un droit establi en ce temps-là; mais en ce temps-là auffi-bien qu'en celuici le droit cedoit fouvent à l'artifice ou à la violence.

Lorfque Theodebalde mourut Childebert fe trouva extrêmement malade. Clotaire fe fervit habilement Anjirafie de la conjoncture pour faire entendre aux peuples d'Auftrafie l'intereft qu'ils avoient de le reconnoiftre fcul pour leur Roy; que ces partages & ces frequens changemens eftoient à charge à la Nation & contre le bien de l'Etat ; que quand fon frere releveroit de fa maladie, il ne pourroit pas encore durer long-temps; qu'il n'avoit que des filles; que pour lui il avoit des fils dont on connoiffoit déja le merite, & que, quoi qu'il arrivaft, dans peu toute la Monarchie Françoife tomberoit dans fa famille.

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de fon empreffement à le reconnoître. Il fallut que Childebert agreaft lui-même ces mauvaises raifons. Le chagrin qu'il en eut ne l'empêcha point de fe faire en public honneur de fa moderation forcée, en faisant à fon frere une ceffion authentique de tous les droits qu'il avoit fur le Royaume d'Auftrafie. Mais la conduite qu'il tint dans la fuite à fon égard, & l'application qu'il euft à le chagriner & à lui fufciter des affaires en toute occafion, firent affez connoiftre par quel principe il avoit agi en celle-ci.

Il foumet les Clotaire avoit toûjours gouverné Stxons & les fon petit Royaume de Soiffons avec Turingiens. beaucoup d'autorité, & tenu fes Sujets & fes enfans dans une foumiffion Gregor. Tuparfaite. Il trouva bien-toft par fa ron. I.4.co. propre experience que les Princes en devenans plus puiffans, ne deviennent pas toûjours ni plus abfolus, ni plus heureux. Les Saxons qui depuis le regne de Thierri eftoient Tributaires de la Nation Françoise, secouerent le joug; & ayant engagé la Turinge dans leur revolte formerent une groffe armée, avec laquelle ils ravagerent une partie de la France Germanique. Clotaire marcha contre eux en perfonne, donna bataille, remporta la Victoire, mais en perdant beaucoup de monde, foumit les rebelles, & mit tout à feu & à fang dans la Turinge.

Čette défaite dompta les Saxons pour quelques mois. Mais ce peuple fier qui donna toûjours beaucoup d'exercice aux Rois de France, ne fuft pas pluftoft revenu de fa confternation, qu'il fe fouleva de nouveau, & obligea le Roy à revenir l'année d'après avec une armée pour le chaftier. Il les ferra de fi près qu'il les contraignit de recourir à fa mifericorde : ils lui demanderent pardon, lui promirent de payer exactement les tributs

An. 556.

6.141

qu'ils avoient payez à fes prédeceffeurs & de plus grands s'il le leur ordonnoit, pourvû qu'il leur fist gra

ce.

Le Roy fe laiffa toucher au regret Greg.Turon. qu'ils faifoient paroiftre de leur faute; mais l'armée s'y oppofa difant que c'estoient des fourbes & des perfides qui recommenceroient dès qu'ils verroient les François éloignez; & qu'il falloit les exterminer. Les Saxons firent de nouvelles offres, & confentirent à donner la moitié de leurs biens pour racheter le pillage. Enfin ils en vinrent jufqu'à prier qu'on leur laiffaft feulement la vie & la liberté; mais en vain. Les Soldats commencerent à crier de tous coftez, point de quartier, point de quartier. La chofe alla fi loin que le Roy qu'on n'écoutoit plus, & contre lequel la fédition commençoit à fe tourner, renvoya les députez malgré qu'il en euft, & mena ces furieux attaquer le camp des Saxons. La fureur d'un cofté & le défefpoir de l'autre firent que ce combat fut des plus fanglans, & le carnage fut égal à l'acharnement avec lequel on fe battoit. Mais enfin les François furent repouffez, & avec une perte qui ne leur permit pas de revenir à un fecond affaut. Le Roy fut obligé d'entendre à un accommodement, dont les Saxons firent eux-mêmes les conditions; après quoi il s'en retourna en France avec le refte de fon armée.Mais il ne fut pas pluftoft de retour qu'on lui apporta la nouvelle d'une autre revolte, qui eut beaucoup plus de fuite, & qui lui caufa dautant plus de chagrin, qu'elle eftoit excitée par un de fes propres enfans, & par celui enfans, & par celui qu'il avoit le plus tendrement aimé de

tous.

De fept Princes qu'il avoit eu de Pulcher & decorus ni- diverfes femmes, il lui en reftoit enmis, & acer core cinq; un deíquels extrêmement & callidus. bienfait, courageux, prudent, &

C.28.

adroit au poffible, s'eftoit attiré par Gefta Franc. tant de belles qualitez fon cœur & fa confiance.Il s'appelloit Chramne,nom qui ne fut donné depuis à aucun Prince de la maifon Royale, peut-eftre en execration de celui qui le porta le premier, & dont la perfidie le fit alors comparer à Abfalon.

Le Roy fon Pere lui avoit confié le Gregor. 1.4 gouvernement de l'Auvergne, & d'u- "9. ne grande partie des païs de delà la Loire, apparemment comme Clovis avoit fait au Prince Thierry: car le voifinage des Vifigots du Languedoc obligeoit les Rois de France à tenir là toûjours des Troupes & un Chef d'importance pour les commander. Il lui avoit donné pour fon confeil un Seigneur du païs nommé Afcovinde homme de bien & homme d'honneur, & d'une fageffe proportionnée à l'emploi dont fon maitre l'avoit honoré. Mais le jeune Prince ne put fouffrir long-temps une perfonne, dont les confeils ne lui plaifoient pas toûjours, & qui fembloit prendre encore à fon égard l'autorité de Gou

verneur.

Il fe livra au contraire à un méchant homme nommé Leon de Poitiers, décrié & odieux par fon libertinage, par fes debauches & par fa cruauté. Ce méchant favori l'engagea dans toutes fortes de défordres. Sa Cour n'eftoit compofée que d'une jeuneffe débordée. Ce n'eftoit ni par la naiffance, ni par le mérite qu'on y acqueroit du rang & du credit: Son confeil n'eftoit compofé que de ceux qui eftoient de fes plaifirs: Il n'avoit nul ménagement pour les gens de qualité, & leur faifoit fouvent des infultes & des violences. Il contraignoit les Senateurs du païs à donner leurs filles en mariage à des gens de neant, & enfuite il les enlevoit luimême à leurs maris.

Cap. 161

Сар 130

Le Roy fur les frequentes plaintes Cramne før

contre lui.

Gefta Reg.

As fe revelte qu'on lui en faifoit, le rappella auprès de lui. Mais il n'obéit pas, & époufa Franc, c. 18. même, fans attendre les ordres de fon pere, la fille d'un homme de qualité de fon gouvernement. Ce fut pour lui une neceffité de foûtenir fa défobéïffance, de peur de fubir le châtiment qu'elle meritoit. Il commença par lever des Troupes;& comme il connoiffoit la difpofition de fon oncle le Roy de Paris à l'égard de Clotaire, il ne manqua pas d'avoir recours à fa protection. Ils traiterent fecretement enfemble par des gens affidez; & Childebert lui promit de le fecourir de toutes fes forces. Le Prince ayant reçû cette affûrance à Poitiers, où il attendoit la conclufion du traité,en partit auffi-toft, s'affeura de plufieurs Places par où les Troupes de Clotaire pouvoient venir à lui, entre autres de Limoge, bloqua la Ville de Clermont en Auvergne, qui n'avoit pas voulu fe declarer en fa faveur, & commença à faire des courfes de toutes parts.

Appendix ad Marceil. Chronic.

Gregor,

Throu. 1. 4. C. 16.

Le Roy de Paris de fon cofté, fans fe declarer encore ouvertement,negocioit fous-main avec les Saxons pour les engager à une nouvelle revolte ; & il y réuffit. Clotaire dans l'embarras où toutes ces méchantes nouvelles le jettoient, marcha en perfonne contre les Saxons, & envoya contre fon fils rebelle deux autres de fes enfans, fçavoir Charibert & Gontran ou Gunthacram; car c'est ainsi qu'il eft nommé fur une de fes Médailles. Ces deux Princes entrerent avec leur armée en Auvergne, & ayant fait lever le blocus de Clermont, prirent la route du Limoufin, où eftoit l'armée des rebelles, pour les aller combattre.

Eftant arrivez en un lieu appellé par Gregoire de Tours la montagne noire, ils s'y camperent; & envoyerent de-là fommer leur frere de mettre les armes bas, & de remettre au Roy tout le pais dont il s'eftoit emparé.Il répon

dit qu'il confervoit pour le Roy tout le refpect qu'il lui devoit; qu'il ne prétendoit pas fe fouftraire à fon obéiflance: mais que l'eftat où l'on l'avoit reduit en le pouffant comme on avoit fait, l'obligeoit à prendre fes füretez.Les Envoyez de Charibert & de Gontran lui dirent qu'en cas qu'il refufaft de fe foûmettre, ces Princes avoient ordre de lui livrer bataille. II l'accepta fans balancer; & on commençà des deux coftez à fe préparer au combat. Les deux armées marcherent auffi-toft l'une contre l'autre ; mais comme on eftoit preft d'en venir aux mains, il fit un fi mauvais temps, que les uns & les autres comme de concert fe retirerent chacun dans leur camp.

Ibid.

Le Prince rebelle, ou ne fe croyant Cap. 17. pas affez fort, ou ne fe fiant pas affez à fes Troupes,ou ne voulant pas abandonner la décifion de fon fort au hazard d'une bataille, fe contenta d'avoir fait paroiftre à l'ennemi qu'il ne le craignoit pas, & ufa d'un stratagême pour l'éloigner. Il fuppofa aux deux Princes un Courier, qui feignit d'arriver de Germanie, & de venir avec empreffement leur apprendre que le Roy leur Pere avoit efté tué en Saxe. Cette nouvelle les déconcerta; & fans en examiner davantage la verité, ils prirent en grande hafte le chemin de Bourgogne. Chramne les y fuivit, afficgea & prit Chalons fur Saone; & s'approcha de Dijon, qui refufa de lui ouvrir fes portes, fans le traiter du refte en ennemi.

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Ibid.

Condamna

tion des trois Chapitres.

le dégaft du cofté de Reims, & ne defefperoit pas de fe mettre bien-toft en poffeffion d'une partie du Royaume d'Auftrafie.

Nos anciens Hiftoriens rapportent tout cela d'une maniere fi confufe, & femblent fi peu s'accorder pour la Chronologie de deux ou trois années, qu'il eft impoffible de deviner en quel temps précisément chaque chofe se pafla durant cette guerre, qui dura au moins trois ou quatre ans. Ils ne difent même rien du fuccez de la guerre de Clotaire contre les Saxons,ni de ce que devint l'armée de Charibert & de Gontran. Ce fut apparemment pendant l'hyver qui fuivit la premiere campagne, que Chramne fit le voyage de Parisdont parle Gregoire de Tours, où il s'aboucha avec fon oncle, & où ils s'engagerent par ferment l'un à l'autre à ne point faire de paix avec Clotaire, & de rejetter toutes les propofitions qu'il en feroit. On ne fçait rien non plus de ce qui fe fit dans la campagne fuivante qui fut celle de l'an 557. ou 558. Nous apprenons par la Chronique de Marius de Laufane que les François perdirent encore en l'an 556. quelque chofe en Italie de ce que Theodebert y avoit conquis: c'étoit fans doute quelques Places dans les Alpes que l'on avoit confervées après la déroute du Cafilin. Mais au défaut de ce détail de guerre, quelques monumens de l'Hiftoire Ecclefiaftique de ce temps-là,nous apprennent une chofe qui fe paffa au commencement de ces troubles,& qui merite bien d'avoir fa place dans l'Hiftoire de France; vû qu'un des deux Rois y prit grande part.

L'année 533. l'Empereur Juftinien voulant voir la fin de l'affaire des trois Chapitres qui troubloit l'Eglife depuis fi long-temps, fit tenir à Conftantinople le cinquiéme Concile general malgré le Pape Vigile. Les trois Cha

pitres y furent enfin condamnez; & le Pape qui refufa de foufcrire à cette condamnation, fut envoyé en exil par l'Empereur. Narfez qui lui eftoit favorable obtint fon retour l'année d'après; mais ce Pontife mourut en Sicile comme il revenoit à Rome.

A laquelle le Pape Pela

Il eut pour Succeffeur Pelage Archidiacre de l'Eglife Romaine, hom- ge fonferit. me que l'Empereur Juftinien favorifoit beaucoup, jufques-là qu'il avoit offert aux Romains de le faire Pape, même du vivant de Vigile.Pelage auffi-toft qu'il eut efté élu, avoit foufcrit au Concile & à la condamnation des trois Chapitres. Ce qui l'avoit rendu tellement fufpect & odieux aux Occidentaux, que quand il fut question de fe faire facrer à Rome, il ne fe trouva que deux Evêques, celui de Peroufe & celui de Ferenti qui vouluffent le faire, & l'on prit à la place du troifiéme,qui devoit eftre l'Evêque d'Oftie, un Prêtre de cette même Eglife pour fervir de fecond Alliftant dans la Ceremonie du Sacre. Le bruit même avoit couru qu'il avoit avancé la mort de fon Prédeceffeur; & ce bruit joint à la foufcription dont je viens de parler, fut caufe que malgré le credit & l'autorité de Narfez, quantité de perfonnes de qualité, de Religieux, & d'autres des plus diftinguez par leur probité dans l'Italie, refuferent de communiquer avec lui.

Anaftafius Bibliothec. In Pelagi,

Les Eglifes où il trouva plus de re- Baron. ad fiftance, furent celles qui avoient efté ann. 556. fous la domination de la France pendant la guerre des Gots; c'eft-à-dire, celles du Païs de Venife & de la Ligurie. Les mauvais traitemens que l'on faifoit à Conftantinople au Pape Vigile, & à quelques autres Perfonnes des plus confiderables de l'Eglife d'Occident, eftoient des motifs bien plaufibles que les François avoient fait valoir alors conformement à leurs interefts, pour donner à ces Peuples de

l'averfion

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