AIR DE TROIS NOTES'. (N° 53 du Recueil gravé in-folio.) Que le jour me du-re, Pas - sé loin de toi! Tou-te la na tu-re N'est plus rien pour moi. Le plus vert bo ca - ge, Quand tu n'y viens pas, N'est qu'un lieu sau-va-ge, Pour moi sans ap-pas. Hélas! si je passe Est près d'expirer. Le cœur me palpite Quand j'entends ta voix; Tout mon sang s'agite Dès que je te vois. Ouvres-tu la bouche, Les cieux vont s'ouvrir ; Si ta main me touche, Je me sens frémir. Tout dispose à croire que les paroles de cet air sont de Rousseau; ce RONDEAU COMPOSE POUR M. DE GRAMMONT, QUI A FOURNI LES PAROLES'. Larghetto. (N° 6 du Recueil gravé in-folio. ) Nous brûle-rons d'une flam-me par H faite, Le tendre Amour of―fre des biens, of-fre des biens char mants; Nous brû - le- rons d'u-ne flam-me par faite, Le ten-dre A-mour offre des biens char-mants, of FIN. fre des biens char-mants. Tant de plai · sir la 3 3 rend en-cor plus bel - le, Et nos deux cœurs n'en * Ce rondeau, composé pour une haute-contre, est dans le ton d'ut mineur. Il a été transposé ici pour la commodité de la voix. sont que plus constants. Tant de plaisir la rend en-cor plus 3 belle, Et nos deux cœurs n'en sont que plus cons-tants, n'en D. C. sont que plus cons-tants. Nous brû-etc. Pour nous l'A-mour dans 3 les transports qu'il cau-se Doit faire éclore à ja-mais le plai sir; Les noeuds char-mants que ce dieu nous pro-po - se D. C. jus-qu'au mot FIN. Sont le bonheur et l'a-me des plai-sirs. Nous brû |