Lettres inédites de Joseph II, empereur d'Allemagne: Précédées d'une notice historique sur ce prince, et suivies de détails sur ses derniers momensP. Persan, 1822 - 144 pagina's |
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Adieu ambassadeur amitié armée Arnau autrichiennes baron Bavière Bohême bonheur camp campagne chancellerie Charles cher Cherson Choiseul clergé cœur commissaires comte Comte DE MONTMORIN confesseur conseil cordon d'hiver cour couvens devoirs digne dignité Duc DE CHOISEUL Électeur de Brandebourg époux états héréditaires êtes Feld-Maréchal Ferdinand février Frédéric frère gloire guerre hommes impôts Inspruck j'ai j'espère Jaromirs l'administration l'archiduchesse l'Autriche l'empereur l'Empire l'état l'Europe L'impératrice de Russie Lascy Laudon Lemberg LETTRE VII LETTRE XLII long-temps Madame maison Majesté le très-obéissant Marie-Thérèse marquis de Pombal ment mère ministre Moldavie monarque Monsieur le Chancelier mort nation noblesse noce du doge Ofen paix Pays-Bas peuple pold Porte prince de Cobourg prince de Kaunitz prince Henri princesse principes Prusse et Électeur réforme règne rois Romains Rome rope royal Russie Saxe sentimens sera seul Silésie souverain sujets Swieten tion très-obéissant fils trône troupes vice-palatin Vienne wwwww LETTRE wwwwwww
Populaire passages
Pagina 109 - C'est avec le plus grand regret que je me » vois forcé de prier Votre Majesté de renoncer » à être médiateur dans les différends surve» nus entre moi et la Porte Ottomane.
Pagina 47 - ... mette à la place qui lui appartient , et qu'il ne lui laisse que l'Évangile en partage. En effet , n'est-ce pas un sacrilège d'empêcher par des lois que les fils de Lévi ne fassent le monopole de l'esprit humain ! < Le principe du monachisme depuis lepère Pacôme jusqu'à nos jours a été en opposition directe avec le sens commun.
Pagina 110 - équivalent ont-ils donné à l'Autriche pour les « possessions qu'elle a perdues dans le cours de « ce siècle ? « Mes prédécesseurs ont été forcés de céder « l'Espagne, lors de la paix d'Utrecht ; les royau« mes de Naples et de Sicile, par celle de Vienne; « quelques années plus tard, Belgrade et la Si...
Pagina 110 - Brandebourg consulta- 1- il la convenance des états, \oisins , lorsqu'il arracha le duché de Prusse à l'ordre dont il faisait partie ? Feu votre oncle ne prit-il pas à ma mère la Silésie , dans un moment où , entourée d'ennemis, elle n'eut d'autre soutien que la grandeur de son âme et l'amour de son peuple ? Qu'ont donc fait les cabinets qui prônent tant aujourd'hui leur équilibre européen?
Pagina 109 - ... ont détachées de ma couronne ? « Les Turcs, et peut-être ne sont-ils pas les « seuls, ont pour maxime de reprendre , dans des « temps opportuns , ce qu'ils perdirent dans des « temps de malheur. Pourquoi n'userais-je pas « de représailles ? « La maison d'Hohenzollern , pour arriver au « point d'élévation où elle se trouve, at-elle usé « d'autres principes? Albert de Brandebourg con...
Pagina 111 - J'espère que mes motifs pour faire la » guerre à la Porte paraîtront concluans à » Votre Majesté ; qu'elle ne méconnaîtra pas » la légitimité de mes prétentions , et qu'elle » ne sera pas moins mon ami quand même je » germaniserais quelques centaines de milliers » d'Orientaux. » Voire Majesté peut être sûre, au reste, que » dans les mêmes circonstances j'admettrai » même contre moi les principes que je pro
Pagina 111 - ... légitimité de mes prétentions, » et qu'elle ne sera pas moins mon ami quand même » je germaniserais quelques centaines de milliers » d'Orientaux. » Votre Majesté peut être sûre, au reste, que dans » les mêmes circonstances j'admettrai même contre » moi les principes que je professe aujourd'hui. » Je me recommande à la continuation de votre » amitié , et suis avec beaucoup d'estime, » De Votre Majesté , l'ami et bon frère.
Pagina 47 - Voilà ce qui a amené la décadence de l'esprit humain. Jamais un serviteur de l'autel ne voudra souffrir que le souverain le mette à la place qui lui appartient, et qu'il ne lui laisse que l'Évangile en partage. En effet, n'est-ce pas un sacrilége d'empêcher par des lois que les fils de Lévi ne fassent le monopole de l'esprit humain?
Pagina 10 - Mais il les connut à fond. Lorsqu'un jour le sanhédrin de l'ordre soupçonna son confesseur de probité , et que celui-ci manifesta plus d'attachement pour l'empereur que pour le Vatican , il fut cité à Rome. Prévoyant le sort cruel qui l'y attendait, il pria l'empereur de s'opposer à son voyage; mais tous les efforts du monarque furent vains : le nonce lui-même exigea le départ du confesseur. Irrité de ce despotisme, l'empereur déclara que « s'il fallait absolument » que ce prêtre allât...
Pagina 110 - Les Turcs, et peut-être ne sont-ils pas les » seuls , ont pour maxime de reprendre dans des » temps opportuns ce qu'ils perdirent dans des » temps de malheurs; pourquoi n'userais-je pas » de représailles ? » La maison d'Hohenzollern , pour arriver au » point d'élévation où elle se trouve , at-elle usé » d'autres principes ? Albert de Brandebourg con...