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voulons désigner l'appareil curieux qui a figuré à la dernière Exposition et obtenu une mention honorable. L'usage en est généralement adopté aujourd'hui dans toutes les maisons où l'on tient à la conservation du linge, ainsi qu'à une réduction importante dans les frais du blanchissage. Les Buanderies portatives et économiques, au moyen desquelles la lessive se trouve coulée en deux ou trois heures, peuvent se poser partout, en raison du peu de place qu'elles occupent. De plus, on peut employer l'appareil au besoin pour chauffer un bain, et servir de calorifère portatif. Voilà bien des motifs pour engager les dames, avant de quitter Paris, à en faire l'acquisition.

volants en travers, surmontés chacun d'un
petit agrément de passementerie; corsage plat,
montant des épaules et ouvert par devant dans
toute sa longueur; manches plates. Mantille de
dentelle noire. Guimpe en mousseline brodée.
Chapeau de paille pareil au premier.

Costumes d'hommes de Robin résumant dans
leur expression la plus simple et la plus vraie
les modifications mensuelles survenues dans les
modes masculines, pour lesquelles Robin a une
vieille réputation que l'élégance de sa coupe
justifie chaque jour davantage.

En parlant de fashion masculine, il n'est pas hors de propos de mentionner les chemises de Longueville, car la chemise joue un rôle Depuis quelques jours, dans les environs de fort important dans l'élégance et la distinction la Bourse, s'est ouvert un magasin de chaus-de cette partie du genre humain qui n'est pas sures d'hommes qui manquait à ce quartier comprise sous la dénomination de beau sexe, riche et luxueux. Aussi les propriétaires de ce et l'on convient généralement que de tous les nouvel établissement ont-ils voulu que tout chemisiers, Longueville est celui qui a le répondît chez eux aux besoins de l'emplace-mieux compris les exigences de sa spécialité. ment qu'ils ont choisi: richesse dans les décors, élégance perfectionnée pour les chaussures, tels sont les points qui nous ont frappé d'abord. Puis nous avons remarqué que les prix des bottes et des souliers divers, destinés, sans aucun doute, à la fashion parisienne, n'étaient pas plus élevés que ceux des autres magasins. Il est donc à présumer que les fondateurs de ce magasin jouiront bientôt d'une vogue générale et méritée.

BAL HISTORIQUE

DE LA REINE d'Angleterre.

Le récit du bal donné vendredi dernier au palais de la reine d'Angleterre remplit les colonnes des journaux anglais. Nous leur empruntons quelques détails sur cette soirée. On sait que M. le duc et Me la duchesse de Ne

Gravure 1251. Toilettes de ville. Robe en mousseline blanche et lilas, ornée à la jupe de trois grands plis; corsage plat, décolleté, à pointe arrondie; manches de mousseline blan-mours ont passé la mer pour y assister. che bouillonnées et coupées d'entre-deux brodés. Fichu Marie-Antoinette garni de trois rangs de dentelle, attaché par devant avec deux nœuds de taffetas rose. Chapeau en paille à jour doublé de crêpe rose, orné d'une plume blanche posée de côté, attachée par un rouleau de taffetas rose autour de la calotte.-Robe en taffetas rayé vert et blanc, ornée de deux hauts

Tous les invités ont figuré à ce bal dans le costume de l'époque de 1740 à 1750. Il y avait douze cents personnes, y compris le corps di plomatique et les principaux étrangers de distinction actuellement dans la capitale, qui ont tous adopté les costumes étrangers portés alors, et se sont montrés habillés selon la mode des diverses nations auxquelles ils appartiennent.

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La noblesse et les gentilshommes ont adopté bleus, gilet bleu foncé orné de dentelle d'or,

les costumes des membres de leur famille vi- bas rouges.

vant à cette époque, les costumes étant copiés sur des portraits de famille avec la plus grande

exactitude. Le duc de Wellington portait l'uni

forme du duc de Cumberland de ce temps-là ;

le comte de Cardigan celui du 11° dragons à la

bataille de Culloden ; et le marquis de Londonderry, celui d'officier de cavalerie; lord Forester était vêtu en capitaine du corps des Pensionnaires; le duc de Rutland avait le costume complet de chevalier de la Jarretière, tel qu'on le portait il y a un siècle; le chancelier de l'échiquier était costumé comme son prédécesseur de 1750.

u La duchesse de Nemours portait une robe de damas de Chine de couleur rose, richement ornée de blonde d'or, de perles et de franges d'argent; le dessous était en dentelle de point d'Alençon avec une large bordure et de grandes rosettes en argent. Le devant du corsage était rehaussé de gros brillants et de perles; sur l'épaule gauche se trouvait une magnifique rose, parsemée de diamants en guise de gouttes de rosée. La chaussure de la duchesse était en satin pourpre brodé de fleurs de lys en or et en diamants; ses gants étaient aussi brodés de fleurs de lys.

Le duc de Nemours portait le costume de colonel -général de l'infanterie française de l'époque habit de drap blanc couvert par devant de broderies d'or magnifiques, gilet en velours cramoisi richement brodé, bas de soie cramoisi à broderie d'or, souliers à talons rouges et boucles ornées de diamants. Le chapeau était orné de dentelle d'or et d'un bouton en diamant. Le baron Borel de Bretizel, aide-decamp de S. A. R. le duc de Nemours, portait l'uniforme du régiment de Louis XV: habit blanc orné de dentelle d'or, larges poignets

« La reine et le prince Albert, accompagnés

par leurs illustres hôtes le duc et la duchesse

de Nemours et par les membres de la famille royale, ont quitté le salon à dix heures et se sont rendus à la salle de bal, où ils ont reçu la société. S. M. et la famille royale s'étant placées sur l'estrade royale, la danse a commencé par une polonaise exécutée par la reine et le prince Albert, le duc et la duchesse de Nemours, accompagnés par leurs illustres hôtes.

« Tous les orchestres jouant le même air, la danse se prolongeait dans tous les appartements d'état. Après cette danse, la compagnie réunie a défilé lentement devant la reine.

« S. M. a quitté ensuite la salle du balet s'est rendue à la salle du Trône. Le premier menuet s'est alors formé: il était composé de la reine, du prince George, de la duchesse de Nemours, du prince Albert et d'autres personnages titrés. M. le duc de Nemours n'y figurait pas. »

-La Chapellerie s'occupe d'apporter chaque jour des améliorations dans la confection des chapeaux, mais souvent aussi il en résulte une augmentation dans le prix de la vente. Le vrai mérite consiste donc au contraire à trouver ces perfectionnements sans accroissement de dépense, et ce sont ces deux puissants motifs qui attirent une si nombreuse clientèle dans la maison Gaspart, où les plus beaux chapeaux, reconnus d'une qualité supérieure, ne se vendent que 13 fr.

Nous recommandons d'une manière toute spéciale cette maison à nos lecteurs.

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Robes de Me Forgues Cbout Bonne Nouvelle 17:
Fleurs de Cartier, & Tours le Grands 30.

Fermoir de gants pass-Delorme, 20,

Chapeau & corffure de Maillou. Montmartre, 6.3, Dentellas de Violard, r de Cheweul, 2 (bes).

Embrelle de Caral, bout: des Itations, 23.

Chaussures de Hoffmann, & de la Paix, 8

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Cedettas de M. Anice-Hewry, r.Basse du Kompart,18. –Chapeaux de M. Saillon & Montmartre, 63,

Fleurs de M Elman, & de Ménars, 2. Dentelles de Violard r. de Choiseul, 2 bis ; Mouchoirs de Chapron & Aubois, & de la Paix, 7

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Etoffes de la Chaussee -d'Antin, 9,

Ombrelles de Cazal bout des Italiens, 23,

Essences & flacons de Guerlain & de la Saur, 11 Chaussures de H. Hoffmann, & de la Faux, 8.

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