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6. Enfin dans le cas où les alcalis salins s'y surajoutent, quoiqu'ils ne soient pas corrupteurs par eux-mêmes des humeurs, ils les dissolvent, les atténuent et rendent ainsi la décomposition putride plus facile, par la raison que les particules oléo-putrides se mélangent plus facilement aux humeurs très-ténues que si elles étaient douées d'un plus grand degré de consistance.

Ces prémisses étant posées, il ne sera pas difficile de découvrir la raison de tous les effets nuisibles signalés dans les hôpitaux et dont la cause doit être attribuée à la viciation de l'air; il ne faudra donc pas s'étonner :

1° Que les maladies légères s'y transforment en maladies graves et même mortelles; 2° qu'il s'y engendre de nouvelles maladies, quelquefois funestes; 3o que la convalescence des maladies s'y perpétue.

Nous allons passer en revue ces trois conséquences de la qualité nuisible de l'air, en tâchant d'appuyer notre explication de quelques exemples: 1. J'ai dit: Que cette qualité nuisible de l'air était une cause d'aggravation des maladies (1).

Combien de fois, n'ai-je pas vu et d'autres aussi, les varioles les plus bénignes, du meilleur genre des discrètes, se convertir, au stade de la suppuration, en fièvre putride; des pétéchies s'élever de tous côtés dans les interstices des papules varioloïques, puis survenir un dévoiement colliquatif des plus putrides, rebelle à tous les remèdes et qui enlevait le malade en très-peu de temps. Aucune cause ne pouvait être assignée à ce funeste changement, sinon la qualité nuisible de l'air insuffisamment renouvelé: car ces malades étaient convenablement traités par la méthode antiphlogistique et aucun soin d'aucune espèce ne leur faisait défaut.

Mais, nous le répétons, il suffit que cette cause soit de nature à relâcher les solides, à dissoudre les humeurs pour qu'elle les prépare non pas seulement à une altération plus ou moins grande, mais encore pour qu'elle les convertisse à l'état putride: transformation facile dans le corps d'un variolé, déjà grandement prédisposé à la corruption.

Faut-il donc s'étonner, si par suite de la laxité des fibres solides et de la dissolution des humeurs, les pétéchies se manifestent et que de cette dissolution suivie de la corruption, il résulte un flux de ventre d'un caractère putride? Nullement, si je ne me trompe. Ces deux phénomènes sont naturels et pour ainsi dire inséparables, puisqu'ils accompagnent presque toujours les effets de la dissolution putride des humeurs, ainsi que le constate l'observation des plus célèbres praticiens. Combien de fois n'ont-il pas vu dans les épidémies putrides, par exemple, mais d'une nature sans malignité et faciles à guérir, presque tous les

(1) C'est l'air vicié par les émanations putrides, par le septiose, qu'il faut surtout remplacer à chaque instant par de l'air pur; c'est l'atmosphère qui entoure les plaies, la gangrène, les excréments, l'urine qu'il ne faut pas laisser stagner et se corrompre ; la chirurgie doit surtout appeler à son aide l'hygiène et la médecine, et tel opérateur perdra ses blessés par l'action du septiose, tandis qu'un barbier de village guérira les siens, s'ils sont placés dans une atmosphère salubre. (PIORRY.)

(Gazette des hôpitaux de Paris, 1862, No 4.)

malades traités en ville parfaitement rétablis, tandis qu'ils voyaient, avec douleur, les malades atteints du même mal et traités suivant le même système, mais dans les hôpitaux, succomber presque tous, un petit nombre échappant à peine au désastre, malgré tous les efforts de l'art? Les médecins les plus habiles sont exposés, chaque année, à cette affligeante déception. Qu'il faille attribuer ce double résultat à la seule différence de l'air, qui donc en douterait, s'il considère que plusieurs malades, traités par les mêmes médecins et par des remèdes identiques, guérissent d'un côté, tandis que de l'autre la mort les enlève. La seule différence de l'air suffit pour produire tant d'effets différents; l'air de la ville, plus pur et souvent renouvelé, sera plus favorable à l'élimination des effluves qu'exhalent les sujets en traitement; tandis que dans les hôpitaux les corps des malades sont constamment fomentés dans un bain de vapeurs méphitiques, qui, repompées, augmentent la corruption et arrivent enfin à un tel degré de putréfaction que la fin de la vie en est le terme (1).

(La suite au prochain No.)

(1) En dehors de l'éloignement des causes d'insalubrité et des moyens d'y obvier, se présente aussi la diète des malades. Mal inspirés sont ceux qui leur imposent l'abstinence. elle ne fait que favoriser l'action des causes débilitantes qui les entourent.

Forestus, dit Pringle, fait à l'occasion d'une fièvre pestilentielle qui fit beaucoup de ravages de son temps, l'observation suivante, bien remarquable : Quicunque aquam ob ingentem calorem febrilem bibissent (ut villicus quidam, ad quem curandum alio morbo affectum, accitus essem, mihi narravit), correpti intra dies moriebantur. Qui vero cerevisiam bibebant, utpote potum mugis huic nostræ regioni consuetum, iis morbus

PROTRAHEBATUR.

Le docteur Rogers remarque que ceux qui ne mangent que de la viande et ne boivent que de l'eau sont sujets à des fièvres putrides et lentes. (PRINGLE. 290.)

Les fièvres pestilentielles sont fréquentes dans les pays où le mahométisme est établi; elles attaquent rarement les peuples chrétiens. L'une des causes consiste dans l'abstinence que les tures font du vin et de toutes les liqueurs fermentées, qui sont des antidotes souverains contre la putréfaction. Voilà donc un grave sujet de méditation pour les sociétés de tempérance.

II. REVUE ANALYTIQUE ET CRITIQUE.

Médecine et Chirurgie.

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Parmi les agents externes, les déplétions sanguines générales, déjà proscrites par Pinel, ne sont guère pratiquées dans les maladies mentales. Les saignées locales, au contraire sangsues dans le nez, à la tête, les ventouses scarifiées dans la nuque, sont fréquemment employées dans les congestions actives du cerveau.

Les ventouses scarifiées dans la nuque sont surtout indiquées dans les cas où les oreilles sont colorées et où il y a irritation spinale.

Les sangsues dans les narines, là, où le nez, les joues, le front sont colorés en

rouge. Toutefois on doit différencier cette teinte rouge de la couleur rouge bleuâtre passive du nez, où le cerveau est plus irrité et où les carotides battent plus fréquem

ment.

En appliquant les sangsues au nez, on soustrait le sang des ramifications des artères carotides cérébrales qui s'anastomosent dans cet organe, comme l'artère ethmoïdale. Les ventouses scarifiées dans la nuque soustraient le sang de l'artère vertébrale et soulagent l'occiput.

A l'asile de Zutphen, on applique chez les épileptiques des sangsues dans les narines après l'attaque, pour prévenir que le malade ne devienne maniaque. M. le docteur Kroon, médecin adjoint à cet asile, m'a assuré avoir obtenu d'excellents résultats de ce mode de traitement; il en a fait une étude toute spéciale et a publié sur ce sujet des mémoires très-intéressants et qui méritent d'être étudiés et propagés (Voir page 481 des Annales de la Société de médecine d'Anvers, 1861).

On a parfois recours au séton dans la nuque, dans les cas d'irritation spinale.

Il est indispensable que l'état général du malade et sa constitution soient toujours pris en considération.

Bains et douches. Les aliénistes néer. landais font un fréquent usage de bains et de douches, comme moyen curatif, hygićnique et disciplinaire.

Pour donner une appréciation de l'emploi de cet agent modificateur, j'indiquerai le nombre de baignoires employées dans divers asiles, au 31 décembre 1859 :

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Parfois la disposition des salles de bains est telle qu'elles peuvent servir aux deux sexes. Près des salles de bains se trouvent des chambres de toilette, où les malades se déshabillent et s'habillent, ou bien où ils peuvent rester au lit pendant quelque temps, en sortant du bain.

A l'asile d'Utrecht, la disposition des salles de bains et l'arrangement des divers appareils devant servir aux bains et aux douches m'ont paru les plus convenables et méritent d'être pris pour modèles. Tout y est organisé avec intelligence, tout y fonctionne avec une admirable facilité, tout y est d'un entretien facile et propre. A Zutphen, on a établi des salles de bains à proximité des divisions pour lesquelles elles sont plus particulièrement destinées; ce qui facilite beaucoup le service, et fait que chaque division a, pour ainsi dire, son ménage particulier et séparé.

Les bains tièdes avec douches froides sont beaucoup appliqués et considérés, par tous les aliénistes hollandais, comme trèsefficaces. Dans l'altération fonctionnelle de la peau exanthèmes, furoncles, dans la pléthore abdominale, les bains tièdes, prolongés depuis une demi-heure à 4 heures et plus. Dans la congestion cérébrale, la sitophobie, les bains tièdes avec douches froides. Dans la mélancolie avec dyspepsie, des bains de siége froids, dans l'aménorrhée et la leucorrhée. Les bains tièdes favorisent et excitent la fonction cutanée. La guérison de l'aliéné ne peut être obtenue que lorsque la peau est dans son état

normal.

Comme moyens disciplinaires et coërcitifs, on a recours, dans les asiles, à l'isolement dans une cellule, à la ceinture et la camisole de force, aux gants, aux entraves aux pieds et aux jambes, au fauteuil dont il est donné plus loin explication.

Le no-restraint, introduit depuis 1854, à l'asile de Meerenbergh, y est appliqué sur une très-large échelle. Il s'en faut cependant que ce système soit générale. ment adopté en Hollande. On prétend que l'expérience a donné la certitude que l'application du no-restraint a été plus nuisible chez plusieurs aliénés que l'application convenable de moyens coërcitifs matériels, qui empêchent les malades de faire du mal à eux-mêmes et aux autres et surtout qui n'obligent pas de les enfermer dans une cellule.

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Aussi les guérisons sont-elles rares. Le plus souvent les améliorations sont temporaires : on obtient parfois une diminution dans le nombre des attaques, mais elles reviennent plus tard avec plus d'intensité.

Les guérisons spontanées sont rares. L'ignorance de la nature, du caractère et de la cause de l'épilepsie a longtemps fait croire à un spécifique de cette maladie, qu'on pourrait administrer aveuglément. Il n'existe d'ailleurs de panacée pour aucune maladie. Ce qu'il importe de faire dans cette terrible maladie, c'est de fixer d'une manière plus rationnelle l'attention sur les causes éloignées et prédisposantes de ce mal cruel, en même temps d'en rechercher la cause prochaine, sur cette partie où les contractions convulsives prennent leur origine, c'est-à-dire la moelle allongée; il faut examiner l'état d'irritation de cet organe et en combattre les causes éloignées. La moelle allongée est considérée comme point de départ de l'épilepsie.

Les corps striés se trouvent dans un rapport intime avec le nerf hypoglosse. On a trouvé que chez les épileptiques, qui se mordaient la langue, les corps olivaires étaient extraordinairement développés.

La bonne et forte nourriture peut exer

Enrouement; danger de parler continuellement à voix basse. Utilité de parler et de chanter avec beaucoup d'air dans la poitrine; par AD. RAMOND. Le silence absolu présente souvent de l'utilité, mais ce qui n'en a pas, c'est de ne parler qu'à voix basse.

En effet, on conseillerait à tort à une personne atteinte d'enrouement dû à une laryngite médiocrement aiguë et surtout chronique, d'éviter de produire des sons vocaux par le larynx.

Pour la production de la voix basse, il cles du larynx agissent presque autant que faut un grand effort, dans lequel les muspour le langage pleinement articulé ; celuici fatigue fort peu alors que les poumons remplis d'air font vibrer le tuyau vocal. Il arrive ici ce qui a lieu pour le soufflet de l'orgue, qui donne d'autant plus facilement des sons qu'il est plus rempli de gaz atmosphérique.

De cette considération résultent des documents utiles pour comprendre l'importance de procédés bien simples, qui suffisent cependant, soit pour rendre la voix à

des

gens qui croient l'avoir perdue, soit pour améliorer de beaucoup le chant des personnes qui se livrent à cet agréable exercice. Les faits suivants vont fournir

cer une influence salutaire sur les épilep- les preuves de ce qui vient d'être dit.

tiques pauvres, misérables. L'emploi des farineux n'est pas favorable aux épileptiques. Un dérangement plus ou moins grand de l'estomac et des intestins a beaucoup d'influence sur la manifestation des attaques épileptiques. Il est indispensable de faire suivre à l'épileptique un bon régime diététique.

Il est d'observation que les attaques épileptiques sont ordinairement de courte durée lorsqu'elles sont suivies d'accès maniaques; elles sont, au contraire, de longue durée lorsqu'elles sont suivies de stupidité, d'affaiblissement mental.

Le remède le plus pròné est l'oxyde de zinc avec addition de magnésie. On le donne progressivement et à haute dose. On recommande aussi le nitrate d'argent, le sulfate de cuivre, l'extrait d'opium, l'hydrocyanate de fer, le valérianate d'atropine.

Les ventouses scarifiées, les sétons à la nuque, lorsqu'il y a forte chaleur de l'oreille et pour amoindrir l'intensité des attaques. Et, d'après la doctrine et la pratique de M. le docteur Kroon, des sangsues dans les fosses nasales.

(Annales de la Société de médecine d'Anvers, février et mars 1863.)

Un riche négociant de Rouen vint, il y a déjà quelques années, me consulter pour une aphonie telle qu'il ne pouvait émettre le moindre son vocal. Il faisait des efforts pour parler à voix basse, alors que la poitrine contenait peu d'air, et ne parvenait qu'à articuler avec les lèvres et la bouche des phrases à peine entendues.

Depuis six mois, il était dans cet état. J'examinai le pharynx, les voies aériennes, les poumons, etc. ; je n'y pus rien constater d'anormal. J'appris alors que ce malade avait été atteint, au début, des accidents d'une laryngo-trachéite aiguë, et qu'on lui avait alors recommandé, avec raison, de ne pas parler; mais lorsque le mal devint chronique, notre homme avait continué à ne s'exprimer qu'à voix très-basse, de sorte qu'étant débarrassé de l'affection du larynx, il était resté aphone par habitude. Je lui conseillai alors de faire une respira tion suspireuse, de dilater ainsi les poumons par de l'air, de retenir alors celui-ci et de s'efforcer tout à coup d'émettre, à très-haute voix, une phrase courte, telle que celle-ci Je voudrais pour tout au monde être guéri. Après quelque hésitation, il fit ce que je lui recommandais, et quelle fut sa surprise et sa joie, quand il proféra,

:

de manière à nous étourdir tous les deux, les paroles que je viens de dire!

Depuis ce temps, il s'exprima comme si jamais il n'avait été aphone, et repartit le lendemain pour Rouen. Dans deux autres faits, presque aussi accentués que le précédent, j'ai obtenu à la suite du même traitement des résultats analogues, et bien souvent dans les enrouements (hypophonie) chroniques, j'ai amélioré singulièrement la voix par le même procédé.

Mais c'est surtout pour le chant que des moyens du même genre que les précédents sont extrêmement utiles; le sirop d'érysimum, quelques autres préparations, composées en grande partie de sucre et de gomme avec addition d'un peu d'opium, de belladone, etc., constituent la médication employée par bien des gens pour enlever, comme on le dit vulgairement, le chat, qui tout à coup fait perdre la voix. Or, ce chat n'est autre chose que quelques mucosités épaisses qui viennent se placer dans les organes producteurs des sons et probablement vers les cordes vocales; difficiles à se détacher, elles empêchent les vibrations sonores de se former.

Dans une des représentations d'Herculanum à laquelle j'assistais, il arriva que le ténor éprouva tout à coup l'accident dont je viens de parler, et plusieurs fois de suite ce malheur se renouvela. Très-impressionnable, M. R... se laissa entraîner par le désespoir; il jeta même à ses pieds la couronne qu'il portait, et s'enfuit éperdu dans la coulisse. J'avais lu récemment à l'Académie des sciences mon mémoire sur les respirations accélérées et expultrices, et je vis tout d'abord la cause de cette perte de la voix qui pouvait porter un si grand tort à un grand artiste. Je me fis conduire sur la scène, et je trouvai dans les coulisses M. R... assis et désolé. Il ne me fut pas difficile de lui persuader de faire lentement de très-profondes inspirations suivies d'expirations très-brusques, et dirigées vers le larynx, de telle sorte que l'air expulsé par ce mouvement entraînât avec lui les mucosités qui gênaient l'action des cordes vocales.

L'acteur n'avait pas eu trois fois recours à cette pratique, qu'il évacua les liquides visqueux qui oblitéraient en partie la cavité du larynx où la voix se produit. M. R... continua à remplir son rôle. Sans doute, il n'a que très-médiocrement compris l'importance du service très-désintéressé que je lui avais rendu, car je n'ai pas eu même l'honneur de recevoir une carte de visite de lui.

Dans plusieurs autres cas, j'ai réussi à

faire disparaître, par le même procédé, un enrouement survenu subitement, et bientôt nous verrons que, dans les affections des voies de l'air plus profondes, les expirations brusques et expectorantes ont une extrême utilité.

La voix parlée ou chantée est infiniment améliorée et rendue beaucoup plus forte, plus sonore et plus étendue par le procédé suivant, que j'emploie lorsque je veux donner à ma voix, soit une grande énergie, soit un timbre meilleur, ou que je cherche à produire des sons plus graves ou plus aigus, plus pleins et moins rauques, que dans le chant qui m'est naturel. Je fais une inspiration très-profonde et très-complète, et je retiens pendant un certain temps l'air contenu dans la poitrine ainsi distendue; c'est alors que je m'efforce de produire un grand volume de voix parlée ou chantée. De cette façon, je parviens à dépasser de beaucoup le registre de ma voix. Plusieurs artistes, notamment M. Roudil, baryton de premier ordre et attaché à l'Opéra, en suivant cette méthode, a donné encore plus de force et d'étendue à son chant, Le tort de beaucoup de gens est de vider trop complétement d'air la poitrine alors qu'ils parlent, et de se fatiguer beaucoup en le faisant ; la timidité qui òte tout à coup la voix à certaines personnes ne parait pas agir autrement qu'en empêchant de respirer suffisamment pour donner les proportions d'air nécessaires à la formation des sons. (Revue de thérap, médico-chir., No 8.)

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Le charbon de sucre contre la dyssenterie. Sachant que le charbon de sucre est un remède populaire en Grèce, dans la dyssenterie, Policzky commença à en donner une demi-cuillerée à soupe par jour à chacun de ses malades, qui avaient de quinze à vingt selles par jour. Il augmenta la dose progressivement, de manière à en faire avaler une cuillerée entière. Comme adjuvant, il prescrivit des boissons mucilagineuses et la diète d'aliments. Légers ou graves, tous les cas ont été couronnés de succès au bout de quelques jours de traitement

(Hebdomario clinico et la Médecine contemporaine, No 18.)

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