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the Forte.

Idem.

TRAITEMENT.

Pulv. Dower, gr. 6.

Le 5e jour on constate La pneu-
un exsudat pleurétique à|
monie Emulsio coïs. Lavement.
gauche diagnostiqué par guérit au Infus. fol. digital. purp.
la transposition du cœur; bout de 26 ex gr. 6 in unc. 5. Chlo-
matité dans une grande jours, plus roformii et olei oliv. ââ
étendue; égophonie. tard la ma- dr. j. Borac. Venet.
Résolution de la pneumo- lade fut scrup. j. Mel rosat. unc.
nie au 7e jour; le 15 jour transférée j. Cataplasmes.
exacerbation, pouls à ailleurs à

120; stomatite aphtheuse; cause

de

le 15e jour on constate un l'épanche-
thrombus dans la veine] ment
crurale.
pleurétiq.

Régulière. Résolu- Guérison

Pulv. Dower, gr. 6.

tion au cinquième jour. au bout de 7 sangsues. Cataplasmes

25 jours. chauds et applications
froides. Acetat. morphin.

gr. B.

Idem.

Le quatrième jour, Guérison

Observations.

Saignée de 40 onces.

La saignée était indi

pouls à 140; veines jugu- au bout de Applications froides sur quée par la cyanose.
laires très-gonflées, cya- 25 jours.
nose. Résolution au
septième jour.

la tête. Inf. digital. ex
gr. 10 in unc. 6. Pulv.
Dower, gr. 9. Cataplas-
mes chauds.

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MÉMOIRE SUR LA RÉDUCTION DE L'ÉTRANGLEMENT HERNIAIRE ET SUR LA KÉLOTOMIE, par M. le docteur ALF. LIÉGARD, membre correspondant à Caen (Calvados). (Mémoire auquel la Société a décerné la médaille d'or (Prix Seutin) au concours de 1860). (Suite. - Voir notre cahier de juillet, p. 27.)

OBS. 22. Au commencement de février dernier (1860), on me pria, de la part de M. le docteur Lentier, d'aller faire une opération de hernie étranglée à M. le curé de Maisoncelles (à 20 kilomètres); cet ecclésiastique, âgé de 65 ans, petit, d'une faible santé, portait depuis 10 à 12 ans, une hernie inguinale droite, volumineuse, presque toujours mal et incomplétement réduite par un mauvais bandage sans ressort. Il éprouvait depuis 4 jours des accidents d'étranglement qui avaient pris, le dernier jour surtout, une assez grande violence. L'opération ne présenta rien de bien remarquable, la hernie était formée uniquement par l'épiploon qui n'avait contracté aucune adhérence, mais qui, à cause de son volume assez fort ne put être réduit qu'après un débridement considérable de l'anneau. Il se fit pendant quelque temps une suppuration assez

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Idem.

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Régulière.

Résolu- Au bout de Cataplasmes chauds.
15 jours, Pulv. Dower, gr. 6.
transféré

tion au huitième jour.

en état de

convales

Régulière. Résolu

cence.

Guéri- Cataplasmes chauds.

tion au quatrième jour. son le 12 Pulv. Dower, gr. 6.

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Observations.

Régulière. Résolu

Guéri

tion au cinquième jour. son le 23

Vésicatoire. 6 sang

Le vésicatoire a été sues. Pulv. Dower, gr. 6. appliqué avant l'entrée à l'hôpital.

jour.

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abondante, dont le siége principal était au fond de l'anneau avec lequel l'épiploon resté derrière contracta de solides adhérences. Ce curé est venu me voir dernièrement (5 juin), il n'avait plus porté de bandage et sa hernie n'avait plus aucune disposition à se reproduire.

Lorsque le sac a été ouvert, et qu'on rencontre des adhérences entre les anses de l'intestin sorti; ou bien, lorsque cette portion d'intestin, étant trop considérable ou distendue par des gaz, on éprouve, malgré un grand débridement, une difficulté de réduire telle, qu'en insistant davantage, on pourrait craindre de contondre gravement l'intestin, Sabatier et beaucoup d'autres praticiens donnent, comme je l'ai déjà dit, le conseil de recouvrir tout simplement la tumeur intestinale avec des compresses imbibées d'huile d'olives et de maintenir le tout avec un bandage médiocrement serré, afin que l'intestin, attiré par le mésentère, puisse rentrer peu à peu et faire ainsi cesser les accidents. Ce conseil a été reproduit dans le numéro de décembre 1854, du Journal des connaissances medico-chirurgicales. Voici néanmoins un fait qui démontre les graves dangers attachés dans certaines circonstances à cette pratique.

-

OBS. 23. Au mois d'avril 1830, je pratiquai, en présence de M. Luard, l'opération de la hernie inguinale étranglée sur un homme de 35 ans environ. Il y avait 56 heures seulement que l'étranglement existait; mais la marche des accidents avait été très-rapide. Cet individu était ivre, il avait fait un repas très-copieux, au moment où sa hernie sortit et s'étrangla, ce qui rendait le cas beaucoup plus grave. Le ventre était ballonné, et la portion d'intestin faisant hernie, longue de 35 centimètres au moins, était elle-même distendue par des gaz, tellement que, malgré un débridement assez considérable et des tentatives réitérées et inutiles, il nous parut impossible d'opérer la réduction. Nous crûmes donc devoir suivre le précepte de Sabatier; les bords de la plaie furent rapprochés; on plaça une compresse de linge fin enduite de cérat; on mit par-dessus d'autres compresses qu'on fit arroser souvent avec une décoction de guimauve et de graine de lin, tous les accidents se calmèrent immédiatement : mais, dix heures après, au milieu de la nuit, les vomissements recommencèrent. On vint me chercher et je trouvai la hernie formant une sorte d'éventration; il y avait au moins 70 centimètres d'intestin sorti. J'opérai un nouveau débridement, je tachai de réintroduire, mais je ne pus y parvenir complétement et je renouvelai le même pansement. Le malade succomba le lendemain. A l'autopsie, nous pratiquâmes un débridement de 3 centimètres d'étendue, et la réduction fut encore impossible les gaz qui distendaient l'intestin resté dans le ventre, repoussaient sans cesse les portions qui avaient sorti et qui semblaient avoir perdu droit de domicile : nous n'y pûmes parvenir qu'en pratiquant une incision à l'intestin et en laissant ainsi échapper les gaz dont il était rempli. Il y avait à la fois gastro-entérite et péritonite intenses.

Il y aurait certainement injustice à faire peser la responsabilité de ce malheureux événement sur la méthode de Sabatier, suivie dans ce cas, car, trèsprobablement l'ivresse du malade et la grande quantité d'aliments qu'il avait pris, ont rendu ce fait beaucoup plus grave, et par conséquent exceptionnel. Cette méthode n'en sera donc pas infirmée. Mais, voici une question qui ressort nécessairement de notre observation et que je soumets aux maîtres de l'art : lorsque ce procédé a été suivi d'une sorte d'éventration, et que la distension des intestins s'oppose à la réduction, ne conviendrait-il pas d'y pratiquer une légère incision, afin de laisser échapper les gaz et les matières qu'ils contiennent et de suivre ensuite le procédé indiqué et suivi dans les 18e et 20e observations? ou bien comme quelques praticiens en ont donné le conseil, faudrait-il percer l'intestin à coup d'aiguilles pour en laisser sortir seulement les gaz, ce qui permettrait ensuite une réduction facile? Nous préférerions ici le trocart capillaire à l'aiguille; mais, nous pensons que notre procédé devrait être choisi de préférence les adhérences de la séreuse seraient encore plus faciles après l'incision qu'après la perforation gangréneuse de l'intestin. Nous avons vu plus haut (à la fin de la première partie) la règle trop exclusive posée par M. Malgaigne, proscrivant la kėlotomie dans toutes les hernies anciennes étranglées et surtout dans les épiplocèles. Nous avons dit quelles exceptions cette règle devait

admettre et nous avons signalé particulièrement les cas où une anse d'intestin vient à s'ajouter à cette hernie et à reproduire des accidents redoutables d'étranglement. M. le docteur Roulland, dans la brochure déjà citée, se montre partisan des opinions de M. Malgaigne, on pourrait dire, jusqu'à la témérité; après s'être posé cette objection: dans les épiplocèles anciennes, s'il y avait une portion d'intestin pincée, n'y aurait-il pas nécessité d'opérer? Non, dit-il, il vaut encore mieux agir comme s'il n'y avait qu'une inflammation simple, et courir même le risque d'une petite gangrène de l'intestin. La fistule stercorale qui en résultera sera toujours moins redoutable que l'opération même. Nous répondrons à cette exagération d'une théorie trop exclusive, que dans ces cas redoutables, ce n'est pas seulement à une petite gangrène de l'intestin que l'on s'expose par ce déni chirurgical, mais bien à la mort presque certaine du malade. Voici un fait qui, comme beaucoup d'autres analogues, démontre à quels dangers peut conduire un tel précepte.

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OBS. 24.J. Marie, petit et d'une assez bonne constitution, 28 ans, déchargeur de charbon de terre sur le Quai, portait depuis quelques années une hernie inguinale gauche, qu'il maintenait réduite avec un assez bon bandage sans ressort. Il avait été pris, au commencement de 1859, d'un étranglement de cette hernie qui n'avait pu être réduite qu'après plusieurs jours d'accidents assez graves. Le mardi, 10 avril 1860, en aidant à charger un sac de charbon sur les épaules d'un camarade; il sentit tout à coup sa hernie ressortir et presqu'aussitôt, des tiraillements, des coliques, des nausées, le forcèrent à rentrer et à se mettre au lit. Je fus appelé le soir et reconnus une hernie de la grosseur d'un œuf, suivant le trajet du canal inguinal et du cordon testiculaire, dans une longueur de 6 à 8 centimètres. Après quelques tentatives inutiles de réduction, une mixture composée des extraits de belladone et de jusquiame dans l'eau de laurier-cerise, fut appliquée sur la tumeur et la partie gauche du basventre et par-dessus un large cataplasme émollient; eau fraiche pour boisson et 30 grammes de sirop diacode en plusieurs doses; quelques vomissements eurent lieu dans la nuit, et, le 11 au matin, les choses étaient dans le même état ventre sans douleur à la pression; pouls calme, sans fréquence; tentatives de réduction un peu plus prolongées, mais sans résultat, même traitement et de plus, 6 gouttes de la mixture belladonée à prendre de 4 heures en 4 heures, dans 1/4 de verre d'eau sucrée; limonade gazeuse; la constipation persistet de plus, dans l'après-midi, les vomissements ayant été plus fréquents, un lavement avec l'infusion de tabac et 2 cuillerées de sel fut administré le soir. Il fut suivi d'une légère évacuation, quelques vents mêmes furent ensuite rendus par en bas. La nuit suivante fut assez calme; mais le 12 au matin, les vomissements avaient recommencé; il y avait des coliques, de l'anxiété et cependant le pouls restait calme; le ventre n'était ni tendu, ni douloureux à la pression; le taxis fut encore sans succès, on fit appliquer de la glace sur la tumeur; le lavement purgatif fut encore administré le soir; et une heure après, la hernie paraissait un peu diminuée de volume; les vomissements avaient cessé; la glace

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