Poésies nouvelles de Alfred de Musset: 1836-1852--Charpentier, 1852 - 298 pagina's |
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Pagina 11
... parler d'amour . A qui donc ce manteau que cette femme essuie ? Il est couvert de boue et dégouttant de pluie ; C'est le tien , Maria , c'est celui d'un enfant . Tes cheveux sont mouillés . Tes mains et ton visage Sont devenus vermeils ...
... parler d'amour . A qui donc ce manteau que cette femme essuie ? Il est couvert de boue et dégouttant de pluie ; C'est le tien , Maria , c'est celui d'un enfant . Tes cheveux sont mouillés . Tes mains et ton visage Sont devenus vermeils ...
Pagina 20
... parler . En longs ruisseaux de sang se déchiraient les nues ; Tel , quand Jésus cria , des mains du ciel venues Fendirent en lambeaux le voile aux plis sanglants . Un groupe délaissé de chanteurs ambulants Murmurait sur la place une ...
... parler . En longs ruisseaux de sang se déchiraient les nues ; Tel , quand Jésus cria , des mains du ciel venues Fendirent en lambeaux le voile aux plis sanglants . Un groupe délaissé de chanteurs ambulants Murmurait sur la place une ...
Pagina 22
... nuit éternelle Attendait de ses jours la dernière étincelle , Qui donc au moribond osait parler d'aimer ? Lorsque le jeune aiglon , voyant partir sa mère , En la suivant des yeux s'avance au bord du nid 22 POÉSIES NOUVELLES .
... nuit éternelle Attendait de ses jours la dernière étincelle , Qui donc au moribond osait parler d'aimer ? Lorsque le jeune aiglon , voyant partir sa mère , En la suivant des yeux s'avance au bord du nid 22 POÉSIES NOUVELLES .
Pagina 34
... parler du jeu , Que j'eus pour premier soin d'y perdre quelque peu . Vous ne vous trompez pas , je vous en fais l'aveu . De même que pour mettre une armée en déroute , Il ne faut qu'un poltron qui lui montre la route ; XXI . De même ...
... parler du jeu , Que j'eus pour premier soin d'y perdre quelque peu . Vous ne vous trompez pas , je vous en fais l'aveu . De même que pour mettre une armée en déroute , Il ne faut qu'un poltron qui lui montre la route ; XXI . De même ...
Pagina 51
... parler le cœur . LA MUSE . Crois - tu donc que je sois comme le vent d'automne , Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau , Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ? O poète ! un baiser , c'est moi qui te le donne ; L ...
... parler le cœur . LA MUSE . Crois - tu donc que je sois comme le vent d'automne , Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau , Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ? O poète ! un baiser , c'est moi qui te le donne ; L ...
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aime ALFRED DE MUSSET amant âme amour baiser beau beau sein beauté belle berce blanc blasphème Boccace bonheur bras brisé chanson chanter CHARLES NODIER charmant chère ciel cieux cœur contredanse désert Dieu dieux dire divin dormir douce douleur doux DUPONT DURAND enfant Épicure Est-ce éternel eût femme fleur front gaîté gloire hasard Hélas homme ici-bas immortelle Ischia J'ai J'aime j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'amour l'ange de ténèbres l'aurore l'espérance laisse Lamartine larmes lèvres LYDIE main maîtresse mélancolie mère Mimi Pinson misère Molière monde mort mourir murmure MUSE noir nuit oiseau de passage ombre pâle parler Parthénon passé pauvre pensée pleurs POÈTE Praxitèle qu'un regard reste rêve Rhin allemand rien RODOLPHE Rolla rose Saint-Blaise sais sang sentir seul Silvia soir soleil sombre songe SONNET souffrir soupir sourire souvenir t'en terre TITIEN tombe tombeau tremblant triste vent Vénus verveine veux vieux voile voix yeux ᎪᏞᏴᎬᎡᎢ
Populaire passages
Pagina 190 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Pagina 200 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment.
Pagina 90 - Recevant d'âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont à Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l'universelle voix... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle il nous reste une croix!
Pagina 48 - Ecoute! tout se tait; songe à ta bien-aimée. Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.
Pagina 66 - Entrouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux, Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux. Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse?
Pagina 87 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme: Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore j Tu dis que le passé te voile l'avenir.
Pagina 41 - Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans. Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Pagina 94 - Que ne détournais-tu la tête pour sourire, Comme on en use ici quand on feint d'être ému ? Hélas ! on t'aimait tant, qu'on n'en aurait rien vu. Quand tu chantais le Saule, au lieu de ce délire, Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre ? La Pasta fait ainsi : que ne l'imitais-tu...
Pagina 147 - Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. ./ Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Pagina 4 - Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ; Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité ; Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître...