Poésies nouvelles de Alfred de Musset: 1836-1852--Charpentier, 1852 - 298 pagina's |
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Pagina 17
... joie et de supplice ! Mystérieux autel , où , dans le sacrifice , On entend tour à tour blasphémer et prier ! Dis - moi , dans quel écho , dans quel air vivent - elles , Ces paroles sans nom , et pourtant éternelles , Qui ne sont qu'un ...
... joie et de supplice ! Mystérieux autel , où , dans le sacrifice , On entend tour à tour blasphémer et prier ! Dis - moi , dans quel écho , dans quel air vivent - elles , Ces paroles sans nom , et pourtant éternelles , Qui ne sont qu'un ...
Pagina 32
... joie et chansons ; la roulette commence ; Ils lui donnent le branle , ils la mettent en danse , El , ratissant gaîment l'or qui scintille aux yeux , Ils jardinent ainsi sur un rhythme joyeux . XV . L'abreuvoir est public , et qui veut ...
... joie et chansons ; la roulette commence ; Ils lui donnent le branle , ils la mettent en danse , El , ratissant gaîment l'or qui scintille aux yeux , Ils jardinent ainsi sur un rhythme joyeux . XV . L'abreuvoir est public , et qui veut ...
Pagina 50
... joie ? Tremperons - nous de sang les bataillons d'acier ? Suspendrons - nous l'amant sur l'échelle de soie ? Jetterons - nous au vent l'écume du coursier ? Dirons - nous quelle main , dans les lampes sans nombre De la maison céleste ...
... joie ? Tremperons - nous de sang les bataillons d'acier ? Suspendrons - nous l'amant sur l'échelle de soie ? Jetterons - nous au vent l'écume du coursier ? Dirons - nous quelle main , dans les lampes sans nombre De la maison céleste ...
Pagina 52
... joie , En secouant leurs becs sur leurs goîtres hideux . Lui , gagnant à pas lents une roche élevée , De son aile pendante abritant sa couvée , Pêcheur mélancolique , il regarde les cieux . Le sang coule à longs flots de sa poitrine ...
... joie , En secouant leurs becs sur leurs goîtres hideux . Lui , gagnant à pas lents une roche élevée , De son aile pendante abritant sa couvée , Pêcheur mélancolique , il regarde les cieux . Le sang coule à longs flots de sa poitrine ...
Pagina 59
... joie , Tu me plains sans me consoler ! Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître . C'était par une triste nuit . L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul , courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie , Tiède encor d'un ...
... joie , Tu me plains sans me consoler ! Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître . C'était par une triste nuit . L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul , courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie , Tiède encor d'un ...
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Populaire passages
Pagina 190 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Pagina 200 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment.
Pagina 90 - Recevant d'âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont à Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l'universelle voix... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle il nous reste une croix!
Pagina 48 - Ecoute! tout se tait; songe à ta bien-aimée. Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.
Pagina 66 - Entrouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux, Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux. Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse?
Pagina 87 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme: Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore j Tu dis que le passé te voile l'avenir.
Pagina 41 - Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans. Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Pagina 94 - Que ne détournais-tu la tête pour sourire, Comme on en use ici quand on feint d'être ému ? Hélas ! on t'aimait tant, qu'on n'en aurait rien vu. Quand tu chantais le Saule, au lieu de ce délire, Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre ? La Pasta fait ainsi : que ne l'imitais-tu...
Pagina 147 - Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. ./ Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Pagina 4 - Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ; Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité ; Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître...