Poésies nouvelles de Alfred de Musset: 1836-1852--Charpentier, 1852 - 298 pagina's |
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Pagina 8
... fils d'Adam , sous la sainte lumière , N'a , de l'est au couchant , promené sur la terre Un plus large mépris des peuples et des rois . Seul , il marchait tout nu dans cette mascarade Qu'on appelle la vie , en y parlant tout haut . Tel ...
... fils d'Adam , sous la sainte lumière , N'a , de l'est au couchant , promené sur la terre Un plus large mépris des peuples et des rois . Seul , il marchait tout nu dans cette mascarade Qu'on appelle la vie , en y parlant tout haut . Tel ...
Pagina 14
... fils d'un homme ! Et cette femme , Cet être misérable , un brin d'herbe , un enfant , Sur son cercueil ouvert dormait en l'attendant . O chaos éternel ! prostituer l'enfance ! Ne valait - il pas mieux , sur ce lit sans défense ...
... fils d'un homme ! Et cette femme , Cet être misérable , un brin d'herbe , un enfant , Sur son cercueil ouvert dormait en l'attendant . O chaos éternel ! prostituer l'enfance ! Ne valait - il pas mieux , sur ce lit sans défense ...
Pagina 32
... Ils jardinent ainsi sur un rhythme joyeux . XV . L'abreuvoir est public , et qui veut vient y boire . J'ai vu les paysans , fils de la Forêt Noire , Leurs bâtons à la main , entrer dans ce réduit 32 POÉSIES NOUVELLES .
... Ils jardinent ainsi sur un rhythme joyeux . XV . L'abreuvoir est public , et qui veut vient y boire . J'ai vu les paysans , fils de la Forêt Noire , Leurs bâtons à la main , entrer dans ce réduit 32 POÉSIES NOUVELLES .
Pagina 33
... les enfants au berceau ! XIX . O toi , Père immortel , dont le Fils s'est fait homme , Si jamais ton jour vient , Dieu juste , ò Dieu vengeur ! ... J'oublie à tout moment que je suis gentilhomme ; Revenons UNE BONNE FORTUNE . 33.
... les enfants au berceau ! XIX . O toi , Père immortel , dont le Fils s'est fait homme , Si jamais ton jour vient , Dieu juste , ò Dieu vengeur ! ... J'oublie à tout moment que je suis gentilhomme ; Revenons UNE BONNE FORTUNE . 33.
Pagina 52
... fils ses entrailles de père , Dans son amour sublime il berce sa douleur ; Et regardant couler sa sanglante mamelle , Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle , Ivre de volupté , de tendresse et d'horreur . Mais parfois , au ...
... fils ses entrailles de père , Dans son amour sublime il berce sa douleur ; Et regardant couler sa sanglante mamelle , Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle , Ivre de volupté , de tendresse et d'horreur . Mais parfois , au ...
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aime ALFRED DE MUSSET amant âme amour baiser beau beau sein beauté belle berce blanc blasphème Boccace bonheur bras brisé chanson chanter CHARLES NODIER charmant chère ciel cieux cœur contredanse désert Dieu dieux dire divin dormir douce douleur doux DUPONT DURAND enfant Épicure Est-ce éternel eût femme fleur front gaîté gloire hasard Hélas homme ici-bas immortelle Ischia J'ai J'aime j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'amour l'ange de ténèbres l'aurore l'espérance laisse Lamartine larmes lèvres LYDIE main maîtresse mélancolie mère Mimi Pinson misère Molière monde mort mourir murmure MUSE noir nuit oiseau de passage ombre pâle parler Parthénon passé pauvre pensée pleurs POÈTE Praxitèle qu'un regard reste rêve Rhin allemand rien RODOLPHE Rolla rose Saint-Blaise sais sang sentir seul Silvia soir soleil sombre songe SONNET souffrir soupir sourire souvenir t'en terre TITIEN tombe tombeau tremblant triste vent Vénus verveine veux vieux voile voix yeux ᎪᏞᏴᎬᎡᎢ
Populaire passages
Pagina 190 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Pagina 200 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment.
Pagina 90 - Recevant d'âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont à Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l'universelle voix... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle il nous reste une croix!
Pagina 48 - Ecoute! tout se tait; songe à ta bien-aimée. Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.
Pagina 66 - Entrouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux, Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux. Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse?
Pagina 87 - Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme: Ton âme est immortelle, et ton cœur va guérir. Le regret d'un instant te trouble et te dévore j Tu dis que le passé te voile l'avenir.
Pagina 41 - Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans. Je regardais Lucie. — Elle était pâle et blonde. Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Pagina 94 - Que ne détournais-tu la tête pour sourire, Comme on en use ici quand on feint d'être ému ? Hélas ! on t'aimait tant, qu'on n'en aurait rien vu. Quand tu chantais le Saule, au lieu de ce délire, Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre ? La Pasta fait ainsi : que ne l'imitais-tu...
Pagina 147 - Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. ./ Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Pagina 4 - Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté ; Où tous nos monuments et toutes nos croyances Portaient le manteau blanc de leur virginité ; Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître...