Et le pire, dans ce malheur, Comme on n'y vit point de blessure, De cette sinistre aventure. Fut que l'amour de sa maitresse Le corps fut donc à l'église porté, « Il est bon, dit-il à sa femme, Qui mourut hier à la maison. » J'ai quelque peur qu'on ne médise >> Sur cet inattendu trépas, » Et ce serait un mauvais pas, >> Tout innocents que nous en sommes. » Je me tiendrai parmi les hommes, » Et prierai Dieu, tout en les écoutant. >> De ton côté, prends soin d'en faire autant » A l'endroit qu'occupent les femmes. »Tu retiendras ce que ces bonnes âmes » Diront de nous, et nous ferons » Selon ce que nous entendrons. » La pitié trop tard à Silvie Était venue, et ce discours lui plut. L'ancien amour s'éveilla tout entier. Défaillante et poussant un eri, Comme une sœur embrasse un frère, Et comme la douleur avait tué Jérôme, L'un près de l'autre on les ensevelit. CHANSON. A Saint-Blaise, à la Zuecca, A Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là. Mais de vous en souvenir Prendrez-vous la peine? A Saint-Blaise, à la Zuecca, Dans les prés fleuris cueillir la verveine, A Saint-Blaise, à la Zuecca, Vivre et mourir là! 1835. CHANSON DE BARBERINE '. Beau chevalier qui partez pour la guerre, Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, N'est que souci? Vous qui croyez qu'une amour délaissée S'enfuit ainsi, Hélas! hélas! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. Beau chevalier qui partez pour la guerre, Si loin de nous ? J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux. 1836. Voir, dans le recueil des comédies de l'auteur, la pièce intitulée LA QUENOUILLE DE BARBERINE. CHANSON DE FORTUNIO 1. 1 Si vous croyez que je vais dire Je ne saurais, pour un empire, Nous allons chanter à la ronde, Que je l'adore et qu'elle est blonde Voir, dans le recueil des comédies de l'auteur, la pièce intitulée LE CRANDELIER. |