ૉર્ટ CET OUVRAGE SE TROUVE : A Agen, chez Noubel. Amiens, Allo. Angoulême, Tremeau, Laroche. Aurillac, Ferrary. Bayeux, Lefrançois. Besançon, Deis, Bintot. Béziers, Cambon. Bordeaux, Gayet aîné, Lawalle jeune et neveu. Bruxelles, Lecharlier, De Mat, Berthot. Grenoble, Falcon, Dechenaux. Hávre, Chapelle. Liège, Desoër. Le Mans, Toutain. Lons-le-Saulnier, Escalle. Lyon, Faverio, Bohaire, Targe. Mons, Leroux. - Montpellier, Gabon, Sévalle. Nancy, Vincenot, Sénef. Nantes, Busseuil jeune. Nimes, Pouchon. Pau, Perris. Poitiers, Catineau, Doussin-Délys. Rennes, Dekerpen, Duchesne, Molliex. Rheims, Fremeau. Rouen, Renault, Frère, Bechet. Saumur, Degouy frères. Strasbourg, Février, Levrault. Toulouse, Vieusseux aîné, Gallon. J'ESPERAIS faire suivre plus rapide ment les livraisons de l'histoire que j'ai entreprise. Mais l'énormité des matériaux qui s'accroissent chaque jour, le soin que j'ai mis à remonter aux sources, la difficulté de recueillir les détails dont se compose la peinture des mœurs, tout cela m'a entraîné dans des recherches et des travaux plus longs que je ne posais. Tandis que le temps s'écoulait, mon ouvrage s'est étendu, et deux volumes m'ont à peine suffi pour arriver du 10 août au 31 mai; j'en consacrerai deux encore à l'achèvement de la con le sup vention; ainsi l'histoire de la convention seule, en y ajoutant l'espèce d'interrègne du 10 août au 20 septembre 1792, m'aura pris quatre volumes. Cette étendue paraîtra bien considérable comparée à celle que j'ai donnée aux assemblées constituante et législative; mais lorsqu'on réfléchira bien à l'importance des faits, à leur multiplicité, et j'ose dire à leur nouveauté pour la génération actuelle, on m'excusera de les avoir exposés avec autant de développement; et si je ne les ai pas défigurés dans ma narration, on les trouvera assez grands, assez intéressans pour mériter un récit de quinze ou seize cents pages. L'histoire de la convention n'existe pas; celle de la constituante et de la législative a été mieux traitée, ou du moins plus complètement. Celle de la convention, au contraire, n'a été ni bien ni mal faite, elle ne l'a pas été du tout. M. Tou longeon, le seul historien qui ait mis de l'étendue et de la conscience dans l'histoire de la révolution, a bien embrassé les années 93, 94 et 95; mais il s'est entièrement attaché à la partie militaire, et il a entièrement négligé ce grand phẻnomène de passions, de guerre, d'économie publique, d'administration, que présente la convention nationale. Peu de mémoires même nous dédommagent de ce silence de l'histoire, et, à part quelques récits de quelques victimes, nous ne possédons rien sur cette époque la plus extraordinaire de l'humanité (1). Il n'est arrivé jusqu'à nous que des cris douloureux; mais personne ne nous a peint en (1) Il ne s'agit ici que d'histoire détaillée, sans quoi je ne manquerais pas de citer, comme laissant peu à faire, le tableau politique et philosophique que M. Mignet, mon ami, a tracé de la convention et de la révolution tout entière. Le grand succès de cet ouvrage justifie son mérite; mais son but était différent, et il ne visait qu'à un tableau, et point à une histoire. |