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fortement les praticiens à méditer cette partie de la thérapeutique et à rechercher, par des faits, la solution des questions intéressantes qu'elle comporte. L'huile, dépourvue d'iode, a-t-elle quelque action, et en quoi diffère-t-elle des effets que produit celle contenant l'iodure de potassium à des doses variées ?

Il nous est arrivé, avant d'avoir connaissance des travaux de Taufflieb et depuis lors, de faire succéder à l'emploi plus ou moins long de l'huile de morue semblant inefficace, l'usage de l'iodure de potassium, dans des caries scrofuleuses et d'obtenir des effets vraiment surprenants et nous sommes en droit, certes, de demander si l'iode, précédé de l'ingestion de l'huile, n'a pas rencontré dans l'économie des éléments qui ont aidé, facilité ou favorisé son action? Certes, ce point de thérapeutique est assez intéressant pour appeler la méditation des expérimentateurs et nous osons prédire que le temps qu'ils emploieront à éclairer ce sujet ne sera pas perdu, que leurs travaux ne resteront pas stériles.

Pour que des expériences puissent fournir un résultat positif et certain elles doivent avoir un point de départ commun, à partir même de la substance qui en fait l'objet et de la manière de l'obtenir; mais que voyons-nous dans les écrits connus ? l'un préférer l'huile foncée, l'autre l'huile limpide, d'autres celle qui n'a pas été privée des matières insolubles; divers poissons l'ont fournie (1); elle a été extraite de leur foie tantôt à l'état frais, tantôt déjà putréfiés, ces circonstances sont-elles cependant sans aucun résultat sur les effets qu'elle produit?

Nous n'entrerons point dans tous les détails des procédés en usage pour recueillir l'huile de poisson, nous contentant de dire au rapport de Gmelin (2) qui lé tenait de M. Tiédemann négociant à Brême, que diverses qualités sont répandues dans le commerce provenant de Bergen en Norwége; là, en effet, les foies superposés dans des tonneaux à trois bondes sont exposés au soleil : par la première bonde on obtient l'huile la plus puré, celle qui surnage; par la deuxième on recueille celle de seconde qualité; enfin par le bas on obtient le produit le moins pur; on utilise encore le résidu en l'exprimant à chaud et l'huile épaisse et trèsfoncée qu'il fournit trouve son application dans la chamoiserie.

Plusieurs auteurs ont émis leur opinion sur les effets de l'huile de morue sur l'économie, très-peu ont cherché à rendre compte de son action intime, on s'est ordinairement contenté de constater son influence sur telle ou telle maladie.

Des écrivains allemands ont attribué à l'huile de poisson des propriétés laxatives. Schmidt de Stettin (3) est de cet avis, selon Reister (4), cela n'existerait que dans certains cas et Taufflieb regarde cet effet comme exceptionnel et le résultat de la dose ou de l'idiosyncrasie (5). Dans la théorie que donne M. Burggraeve (6) sur l'action de l'huile de morue, rien dans ses effets ne ressortirait de son action directe sur les intestins. Nous avons diverses fois rencontré pour résultat de l'ingestion de l'huile de poisson des évacuations alvines, mais alors ou la dose du médicament y avait contribué, ou les voies digestives étaient le siége de quelque altération sympathique; car en général, des doses légères d'huile paraissent plutôt déterminer l'effet contraire

(1) Klencke; Mémoire en réponse à la question suivante : Donner l'histoire naturelle, les propriétés physiques et chimiques, le mode d'extraction de l'huile de foie de morue et de baleine; faire connaître comparativement, par des fuits, leur histoire thérapeutique. Traduction de Berchem. Annales de la Société de médecine d'Anvers, 1843.

(2) Gmelin; o. c. Annales de pharmacie.

(3) Schmidt; Rust magazin, t. 35.

(4) Reister; eod. loc.

(3) Taufflieb; Gazette médicale de Paris, 1839.

(6) Burggraeve; Note sur l'action thérapeutique des huiles grasses, Bulletin de l'Acad. royale de méd, de Belgique, 1843-1844, p. 61.

et la défécation devient plus rare; la réflexion nous met du reste suffisamment sur cette voie, car un léger révulsif intestinal n'est pas ce qui convient dans la circonstance, mais un modificateur général de l'économie, introduit dans le sang et agissant tout à la fois sur les diverses parties du corps après avoir rétabli la vitalité intestinale; et nous croyons que c'est à ce double titre qu'on obtient de ce médicament tant d'efficacité.

On a dit encore que ce moyen favorisait les sécrétions urinaire et cutanée (Reister). D'autres (Schenck (1) et Schütte de Ründeroth (2)) lui ont attribué une action sui generis, opinion admise aussi par Brefeld (3) en tant qu'elle n'exprime que le résultat d'une action thérapeutique inconnue; Trousseau et Pidoux l'ont rangé parmi les toniques (4).

Le docteur Klencke pense qu'elle agit comme correctif sur le principe des scrofules, comme excitant, quand le travail digestif est affaibli dans les intestins grêles etique la préparation du chyle est viciée.

Le docteur Taufflieb, sans cependant chercher à appuyer son opinion par des raisonnements, lui a attribué une action particulière sur les organes digestifs; elle influence, dit-il, favorablement les fonctions d'assimilation en améliorant les fonctions de nutrition, elle est donc analeptique en les rétablissant lors de leur perversion (5); d'accord avec lui sur ce point, nous ne pouvons admettre cependant, comme il le pense, que l'iode ne soit pour rien dans les effets obtenus, parce que, dit-il, cette huile réussit dans les cas où l'iode ne suffit pas, les scrofules des os, par exemple; on conçoit, en effet, le peu de portée de cet argument et pourquoi un traitement primitif ne viendrait-il pas en aide à l'action des moyens employés ultérieurement? De même que le genre de vie d'un individu a toujours beaucoup d'influence sur ses maladies, un médicament qui laisse des traces dans l'économie, dont l'action n'est pas locale et influence la composition du sang ou des organes, quoique n'apportant pas d'amélioration à la maladie actuelle, peut fort bien, par sa présence, favoriser l'action d'un remède mis, après lui, en usage et la rendre efficace. M. Burggrave, professeur à l'université de Gand, a cherché ce qu'avaient tenté de faire quelques praticiens allemands, d'interpréter de l'action intime des huiles grasses sur l'économie, y est-il parvenu? Il ne voit rien, comme nous l'avons déjà dit, dans ses effets qui résulte de son action sur les voies digestives; selon lui : Les huiles grasses agissent sur les actes chimiques de la respiration en activant la com>> bustion soit pulmonaire, soit générale. » Il a trop bien développé et appuyé ses idées sur ce point pour ne pas rallier à son opinion bon nombre de ceux qui méditeront son mémoire, et le docteur Klencke, en plaçant l'obésité parmi les contre-indications de l'usage de l'huile de poisson, a apporté une preuve de plus à son appui ; mais en admettant avec lui l'influence des huiles dans l'acte de l'hématose, nous ne pouvons pas nous refuser à croire que le rôle primitif de cet agent thérapeutique est de modifier l'état des voies digestives, d'y apporter des éléments qui manquent aux matières des sécrétions pancréatiques et biliaires et d'influencer les facultés vitales des intestins eux-mêmes; car on remarque souvent, dans les cas où l'emploi de ce remède doit être suivi d'un bon résultat, que les digestions sont moins laborieuses, l'appétit plus prononcé et la défécation plus régulière dès les premiers jours de son ingestion. Ces particularités sont sur

(1) Schenck; Hufeland's journal, t. 62.

(2) Schütte; Horn's arch., 1824.

(3) Brefeld ; Der stocküschleberthran in naturhistorisch pharmazeutischer hinsicht. Hamm, 1835.

(4) Trousseau et Pidoux ; Traité de thérapeutique, t. 11, p. 259. (5) Taufllieb; Gazette médicale de Paris, o, c., 1839.

tout bien remarquables lorsqu'on donne des soins à des enfants atteints de tubercules mésentériques, cas dans lesquels les phénomènes que nous venons de signaler sont accompagnés d'une diminution du volume du ventre, laquelle se prononce fortement longtemps avant que le médicament n'ait porté son action sur l'ensemble de l'économie. Depuis que les sciences chimiques ainsi que l'anatomie pathologique sont venues éclairer la médecine de leur flambeau, un scepticisme trop absolu s'est emparé de bon nombre de praticiens; on ne croit pas à ce qu'on ne peut ni voir, ni toucher et le vitalisme a été mis à l'écart. Il est cependant des faits où l'on ne peut refuser à l'influence nerveuse stimulée directement par un agent spécial, et sans le concours de la circulation, une action évidente sur la manière d'être d'une fonction : Le gaz ammoniac, par son action sur la pituitaire, ne rappelle-t-il pas la fonction pulmonaire momentanément suspendue dans la syncope, par sa seule influence sur les nerfs? Le genièvre ingéré ou appliqué à la surface du corps ne détermine-t-il pas à l'instant une suractivité des reins et longtemps avant que ce liquide ait pu parvenir à ces organes par le moyen de la circulation? Est-il possible que cela se produise ainsi sans augmentation de l'action nerveuse de la partie? Des phénomènes analogues ont lieu dans les effets de l'huile de poisson sur les rhumatismes chroniques; en voici un exemple : une personne d'une vie sédentaire, travaillait, pendant plusieurs heures chaque jour, ayant le bras très-rapproché d'une fenêtre; durant l'hiver dernier une douleur rhumatismale se déclara dans la partie radiale de l'avant-bras, six semaines se passèrent pendant lesquelles toutes les indications d'un traitement rationnel furent remplies sans aucun fruit, les douleurs plus fortes pendant la nuit empêchaient le sommeil, la digestion était influencée fortement, il y avait amaigrissement, et le froid du membre et la roideur musculaire semblaient chaque jour faire des progrès. L'huile de poisson vint promptement apporter des modifications avantageuses; au bout de quelques jours, le patient ressentit la chaleur se répandre dans son membre et en chasser la douleur (c'était son expression) et après une dizaine de jours de l'emploi de l'huile, la guérison était complète. Il est donc probable, selon nous, que l'action de l'huile de poisson sur l'économie est multiple; qu'elle augmente d'abord la vitalité des intestins, qu'elle apporte plus d'éléments à l'acte de l'hématose; qu'elle accroît peu à peu la vitalité de tous les organes de l'économie et finit, au bout d'un certain temps, non-seulement par mettre un terme aux actes morbides, mais par donner à la constitution de la personne qui en a fait usage une vigueur et une force de réaction dont elle n'avait point joui antérieurement. Nous regardons par conséquent les divers éléments qui ont été signalés dans la composition de ce corps gras, comme concourant tous à un but commun, et admettons la nécessité dans certains cas d'adjuvants dont diverses circonstances dépendantes de la maladie ou de la constitution du patient peuvent venir réclamer le secours.

De tout ce qui précède, il résulte qu'on aura souvent recours très-avantageusement à l'huile de poisson dans les maladies de la hanche.

Quand la cause première du mal sera rapportée à une cachexie scrofuleuse. Quand elle résultera d'une influence rhumatismale passée à l'état chronique. Lorsque, à la suite de la maladie, soit par sa durée. l'intensité de la douleur, ou l'effet de la médication, le malade sera tombé dans une sorte de marasme ou de grande débilité.

SECT. V. Des excitants spéciaux. Nous nous proposons de passer en revue, dans cette section, l'action des médicaments agissant plus particulièrement sur les intestins, les reins, la peau, de manière à déterminer dans ces organes un surcroît d'énergie, une augmentation d'activité et de rapidité de leurs fonctions. Dans le cours de l'affection de la hanche, il est quelquefois avantageux de faire

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usage d'un purgatif, mais ce n'est guère qu'avant que des lésions sympathiques se soient établies, qu'il est permis d'y recourir ; ce ne sera, du reste, qu'un moyen secondaire, mais administré à propos ; dès le début, il peut très-bien détourner le flux des humeurs établi vers la hanche, en produisant d'abondantes évacuations alvines. Brodie (1), qui dit n'avoir retiré de l'émétique en lavage aucun résulat, préconise le calomel uni à la rhubarbe, et Richerand (2) vante le même moyen dans les tumeurs blanches, tant qu'il n'y a pas suppuration. Nous avons retiré trop souvent des avantages marqués de l'administration du calomel dans certaines affections aiguës, chez des sujets lymphatiques. pour ne pas nous ranger de leur avis; nous croyons donc'qu'on entretiendra avec fruit un certain degré d'augmentation des sécrétions intestinales, et que cette médication, avec les autres moyens employés conjointement, concourra efficacement à la diminution de la fluxion à la hanche, si la lésion organique n'est pas trop profonde, si la constitution du sujet n'a pas été seule la cause du mal, et que les circonstances qui l'entouraient ont largement contribué à sa manifestation.

Mais on ne s'est pas contenté de recommander les purgatifs légers dans la maladie de la hanche, on a vanté aussi les médicaments drastiques. Brodie (3) a conseillé l'opium uni à la colchique, et les sels neutres joints aux sudorifiques, lorsque la synovite procède d'une cause rhumatismale. Duverney (4) indique même les hydragogues et la tisane avec les bois, afin, dit-il, de diminuer le gonflement des ligaments de l'article et de donner lieu à la tête du fémur de rentrer dans sa boite. Nul doute qu'au début d'une affection de la hanche, s'il n'y a pas de réaction, si le mal s'établit lentement et ne peut être attribué à une violence extérieure, un purgatif ne parvienne très-souvent à déplacer le point de fluxion des humeurs, mais qu'on ne se trompe pas, la cure ne serait point définitive, et il resterait alors à recourir aux moyens hygiéniques propres à donner plus de vigueur à la constitution, sous peine de voir récidiver le mal dans un espace de temps plus ou moins rapproché. C'est ainsi qu'on voit quelquefois la maladie préluder à diverses reprises, avant de s'établir fortement, et se dissiper d'abord par quelques moyens bien simples, tirés de l'hygiène ou de la thérapeutique, pour sévir dans la suite avec plus d'intensité.

Dans les cas où quelque disposition rhumatismale serait l'origine de l'affection, la colchique, sans doute, dont on a retiré en Angleterre particulièrement, une grande utilité dans les maladies qui dépendaient de cette cause. serait avantageusement mise en usage, surtout au début; mais au bout de quelques jours, ou dès que les os paraîtraient atteints, dès que la suppuration serait établie, on devrait bien se garder d'y avoir recours, surtout à dose drastique, car on pourrait déterminer dans les voies digestives une inflammation qui serait aussi redoutable que le mal primitif, et l'on se verrait privé de leur service pour utiliser les ressources qui doivent être ultérieurement mises en usage.

A toute autre époque de la maladie, quelle que soit d'ailleurs sa cause, pourvu que les symphathies n'aient pas été mises en jeu, ou soient suffisamment combattues par les moyens appropriés, on usera avec succès des laxatifs, car la maladie entrainant souvent la nécessité d'un repos absolu, cette cause s'adjoint aux autres qui déterminent la paresse des fonctions intestinales, et il sera d'ailleurs avantageux, comme nous l'avons déjà dit, de faire concourir cette voie d'élimination avec les autres, Les diurétiques et les sudorifiques comptent aussi leurs partisans dans la théra

(1) Brodie; Maladies des articulations. o. c., p. 127.
(2) Richerand; Nosographie chirurgicale, t. 2, p. 224.
(3) Brodie; Maladies des articulations, p. 25.

(4) Duverney; Traité des maladies des os. Paris, 1751, t. 11, p. 239....)

peutique de la maladie de la hanche; Duverney, qui a recommandé les diurétiques acres, indique ainsi que Ledran, les sudorifiques (1). Mais personne n'a poussé plus loin que Dzondi, l'usage de cette classe de médicaments, car c'est au point, comme nous l'avons dit en parlant de la saignée, qu'il proscrit toute autre médication qui tendrait à affaiblir l'activité de la peau (2). Il emploie, à cet effet, des bains d'une demi-heure à une heure, de 26o à 28o de Réaumur, et dont on élève rapidement la température dès que le malade y est plongé ; on lui fait boire de l'eau chaude et on l'enveloppe dans une couverture de laine au sortir du bain.

Dzondi recommande dans le même but, l'infusion théiforme du sureau, l'usage d'étoffes de laine, de taffetas ciré sur le membre, de la peau de jeune agneau à laine courte et frisée, agents dont l'effet est double, l'élévation de la température locale et la tension électrique. C'est pour parvenir au même résultat, qu'il administre la poudre de Dower, à la dose de 2, 5, 8 grains, répétée d'heure en heure, dans une boisson chaude, et la continue jusqu'à ce qu'il s'établisse une sueur abondante, et qu'il préconise aussi l'émétique à dose contro-stimulante, dans la première période; on sait les succès que procure ce médicament dans les affections rhumatismales articulaires, il le préfère combiné à l'opium, et donne ordinairement 12 grains d'émétique dans 6 onces d'eau, de quart d'heure en quart d'heure, par cuillerée d'une capacité relative à l'âge : la dose d'opium varie, pour la même raison, d'un cinquième de grain à plus ; il y a ordinairement tolérance d'après ce mode d'administration, et alors le sel agit comme contro-stimnlant. Nous croyons que le traitement indiqué par Dzondi, réussira souvent dans les affections qui reconnaîtront un refroidissement pour origine, tant que la suppuration ne se sera pas emparée de la partie souffrante et, comme nous l'avons établi plusieurs fois déjà, tout indique dans son ouvrage que les affections de hanche auxquelles il donna des soins, procédaient particulièrement de causes rhumatismales. Nous n'avons point l'intention de passer en revue toute la classe des sudorifiques ni des autres médicaments vantés contre les affections rhumatismales, car beaucoup, par un engouement dont ils n'étaient pas dignes, se sont répandus quelquefois avec une telle rapidité dans la pratique, qu'ils ont fait négliger l'usage des moyens dont l'efficacité avait été constatée depuis des siècles, pour être eux-mêmes abandonnés peu de temps après.

Nous terminerons ce chapitre en recommandant l'usage de l'acétate d'ammoniaque liquide, spiritus Mindereri, au début des affections rhumatismales, médicament très en vogue chez les Anglais; deux fois il nous est arrivé d'arrêter une affection rhumatismale articulaire qui s'annonçait avec assez d'intensité, en faisant prendre d'heure en heure, 15 à 20 gouttes de ce liquide dans une potion, jusqu'à production de transpiration."

SECT. VI. - De l'électricité et du galvanisme. L'application de l'électricité au traitement des maladies, était en grande faveur dans le courant du siècle dernier, le fluide électrique a été mis en usage contre toute espèce d'affection, et l'abus qu'on en fit, produisit l'effet qui résulte presque toujours en cas semblable, même pour les moyens les plus efficaces eux-mêmes ; le crédit s'use et l'oubli lui succède, précisément à cause de ce que l'on néglige toujours de bien formuler les circonstances de l'application. Les affections rhumatismales sont celles surtout contre lesquelles l'électricité a jouí d'une vogue particulière. Sauvages (3) assure avoir obtenu plusieurs guérisons de rhumatisme, en n'employant que l'électricité;

(1) Duverney; Traité des maladies des os, t. 11, p. 238.

(2) Dzondi ; Allgm. med. zeit., I. c.

(3) Sauvages; Mémoires historiques sur les effets de l'électricité. Montpellier, 1749.

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