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de ces préparations, me paraissent les plus convenables, surtout lorsqu'il s'agit d'épuiser une substance végétale. J'ai dit ailleurs, il est vrai, que le castoréum se laisse épuiser difficilement par quatre parties d'éther; je pourrais le dire aussi du safran et de plusieurs autres substances; mais il faut reconnaître aussi que le double traitement de l'éther et de l'alcool donne beaucoup moins de force à cette objection, l'épuisement se faisant mieux par ces deux menstrues que par l'éther sulfurique seul. On pourrait donc à la rigueur s'en tenir strictement aux proportions du Codex, bien que ces proportions restent toujours insuffisantes, jusqu'à un certain point, pour le castoréum, le safran, les cantharides, l'arnica, etc. Le point important est de réaliser des médicaments aussi actifs que possible; et cette condition se trouve à peu près remplie en appliquant à la confection des éthérolés le modus faciendi que j'ai exposé. Ce qu'il y a de eertain, du reste, c'est que ce mode ne laisse pas grand'chose à désirer, en tant qu'il est appliqué au traitement de quelque partie végétale foliacée, la chlorophylle se dissolvant presque entièremeut par lixiviation dans deux parties d'éther, et l'extractif dans une égale quantité d'alcool faible. Ce qui se dissout après dans l'alcool que l'on surajoute ne constitue pas le seizième de la matière active; or cette fraction peut bien être négligée pour satisfaire à la considération qui domine toutes les autres, et dont l'esprit domine aussi toutes les parties de ce long mémoire.

En terminant ce travail, dont je reconnais l'imperfection, je confesse franchement que je crains de n'avoir que trop justifié ces paroles si vraies de Parent-Duchatelet : Si tout le monde se mêle d'expériences et se croit en état d'en faire, peu de gens sont capables de les bien faire; mais je reconnais aussi que si le sujet n'a pas été traité de manière à ne laisser aucun regret dans mon esprit, il a été exploré avec le désir bien sincère d'en tirer d'utiles enseignements, conformes aux vues d'une saine pratique. Or, si je ne me trompe, la question des éthérolés, restée obscure et incertaine jusqu'ici, peut être jugée désormais avec quelque profit pour la science, et prendre le rang qu'elle aurait occupé dès le principe si les produits auxquels elle se rattache avaient été dignes de toute la confiance qu'ils sont

susceptibles d'inspirer lorsqu'ils résultent du double traitement éthéro-alcoolique.

On dira peut-être qu'il y a quelque présomption de ma part à tirer de mon travail de telles conséquences; mais, en supposant qu'il en soit ainsi, on ne me refusera pas au moins le mérite d'avoir éveillé l'attention sur une classe de médicaments, dont la médecine peut retirer des avantages réels, et d'avoir fait tous mes efforts pour éclairer l'opinion des praticiens sur un sujet important. Au surplus, si j'ai manqué le but, je mets ma modestie à couvert sous cette formule du savant doyen de la Faculté, que j'ai prise aussi pour épigraphe : Il est toujours utile d'essayer de frayer la route, quand même elle serait imparfaitement tracée. L'application en serait heureuse pour moi si elle pouvait me valoir l'indulgence dont j'ai tant besoin, pour oser livrer cet essai à la critique des hommes qui doivent être appelés à le juger.

(Journal de médecine de Lyon, 1845.)

Nouvelles des sciences.

Dans la séance du 10 novembre, de l'Académie des sciences de Paris, M. Boutigny a proposé un procédé fondé sur les phénomènes de caléfaction, pour vérifier la nature arsenicale des taches obtenues à l'aide de l'appareil de Marsh.

Après avoir dissous la tache dans une goutte d'acide nitrique étendu, on la convertit en sulfure jaune par un courant d'acide sulfhydrique provenant de la décomposition du sulfure de fer. Le résidu dissous dans l'ammoniaque, est exposé à une chaleur rouge, dans un creuset où il prend la forme sphéroïdale. Le résidu étant maintenu en cet état, on y mêle alternativement de l'acide chlorhydrique et de l'ammoniaque, ce qui produit, si la tache est vraiment arsenicale, des alternatives de coloration et de décoloration tout à fait caractéristiques.

On peut, au reste, terminer l'analyse en ramenant la tache à l'état métallique et en projetant la matière qui la constitue sur des charbons incandescents pour constater l'odeur alliacée qui est propre à l'arsenic.

M. Boutigny croit devoir recommander aux chimistes l'emploi d'un tour de main semblable, comme très-propre à les éclairer dans un grand nombre d'analyses.

III. VARIÉTÉS.

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1° Un travail de M. le docteur HENRIETTE, intitulé « Néphrite calculeuse. Rein unique. Abcès nombreux. Mort. Nécroscopie. »> (Renvoyé à l'examen d'une commission, composée de MM. Martin, Pigeolet, et Bougard, rapporteur.)

2o Une notice sur l'action thérapeutique des bains de Baréges et de l'oxy-sulfo-sulfate sodique, dans la goutte, le rhumatisme et quelques autres maladies, par M, le docteur KOENE, professeur de chimie à l'université de Bruxelles. (Commissaires : MM. Leroy, Biver, et Nollet, rapporteur.)

M. MARINUS présente, de la part de M. le docteur TALMA, ancien membre titulaire, quelques travaux imprimés relatifs à l'art du dentiste, et demande pour l'auteur le titre de membre honoraire.

Cette proposition est renvoyée à une commission pour faire un rapport sur les titres scientifiques du candidat.

L'ordre du jour appelle la lecture des rapports.

La parole est donnée à M. MARInus, pour lire, au nom d'une commission, dont il est l'organe, un rapport sur le travail envoyé par M. le docteur THIRY, relatif aux fissures à l'anus.

Les conclusions sont : de conférer le titre de membre titulaire à l'auteur du Mémoire, et de renvoyer celui-ci au comité de publication.

M. DUGNIOLLE demande que la discussion soit ajournée à la séance prochaine, afin qu'il ait le temps de prendre communication du Mémoire et du rapport.

M. VAN SWYGENHOVEN et quelques autres

membres appuyent cette proposition, qui est ensuite mise aux voix et adoptée.

M. VAN SWYGENHOVEN, au nom de M. Dugniolle, rapporteur, en celui de M. Dieudonné et au sien, lit un rapport sur des observations de médecine pratique présentées par M. MARTIN, membre titulaire, dont il demande l'impresssion en les faisant suivre des réflexions de MM. les commissaires.

M. Martin étant absent, la Société renvoie la discussion du rapport à la séance suivante.

L'assemblée ordonne ensuite l'impression du Mémoire de M. le docteur PUTÉGNAT, sur la fièvre typhoïde, qui pourra être discuté dans la prochaine séance.

M. VAN SWYGENHOVEN demande à lire une note sur la pustule maligne ; mais ayant fait observer que ce qu'il a à dire est relatif au travail de M. Martin, il consent à remettre cette communication à la séance prochaine.

M. VAN HOETER obtient la parole pour présenter quelques observations relatives à un passage du bulletin de la séance du 1er septembre, dans lequel M. Bougard répond aux réflexions qu'il a faites sur la com

munication de M. Fauconier.

M. BOUGARD répond à M. Van Hoeter et s'attache à se justifier du reproche que vient de lui adresser son collègue.

Plusieurs membres prennent successivement la parole sur cet incident, et la discus

sion s'éteint.

La séance est levée.

Ouvrages présentés.

La Société a reçu dans cette séance, les ouvrages dont voici les titres :

1o Gazette médicale de Paris, no 41-45. 2o Gazette médicale belge, no 41-45. 3o Gazette des hôpitaux, nos 117-129. 4o Journal des connaissances médico-chirurgicales, no d'octobre 1845.

50 Annales de la Société de médecine de Gand, livraison de septembre 1845.

6o Annales de la Société médico-chirurgicale de Bruges, 5o livraison, année 1845. 7° Annales d'oculistique, septembre et octobre 1845.

8° Zeitschrift für die gesammte Medicin, mit besonderer Rücksicht auf Hospitalpraxis und auslandische Literatur. Herausgegeben von F. W. OPPENHEIM. N° d'août et de scptembre 1845.

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12o Anatomie de texture, ou histologie appliquée à la physiologie et à la pathologie, par AD. BURGGRAEVE. 1 vol. in-8°, avec gravures intercalées dans le texte.

13o Bulletin de l'Académie royale de médecine de Belgique, no 9.

14° Gazette médicale de Montpellier, no 7. 15° Journal de médecine, par M. TROUSSEAU, cahier de septembre 1845.

16o Journal de chirurgie, par M. MALGAIGNE, cahier de septembre 1845.

17° Allgemeine medicinische central-zeitung, nos 77-84.

18° Annales de la Société de médecine d'Anvers. Livraison d'octobre 1845.

19o Journal vétérinaire et agricole de Belgique. Cahiers de septembre et octobre 1845.

20 De la structure des dents, de l'action pernicieuse exercée par le mercure sur ces organes, et des dangers de l'emploi des pâtes mercurielles pour le plombage des caries dentaires; par le docteur A. F. TALMA. Brochure in-8°, Bruxelles, 1845.

21° Mémoire sur la conservation des dents et sur quelques préjugés relatifs à l'art du dentiste; par A. F. TALMA. Brochure in-8°, Bruxelles, 1845.

22o De quelques affections douloureuses de la tête, déterminées par les altérations organiques, et spécialement par l'exostose de la racine des dents; par le Dr A. F. TALMA. Brochure in-8°, Bruxelles, 1844.

25o Bulletin de l'Académie des sciences et belles-lettres de Bruxelles, no 9, 1845.

24° Annalen der staats-arzneikunde. Herausgegeben von SCHNEIDER, SCHURMAYER und HERGT. 3e livraison, 1845.

25° De l'œsophagotomie, Mémoire lu à l'Académie royale de médecine de Belgique, dans la séance du 6 octobre 1845, par M. V. DE LAVACHERIE. In-4°, Bruxelles, 1845.

26° Zeitschrift der K. K. Gesellschaft, der Aerzte zu Wien. Redakteur, Dr FRANS ZEHETMEYER. Cahiers d'avril, mai et juin 1845. (Échange.)

27° Bemerkungen über die Jod und Bromhaltige kreuznacker Mutterlauge von Dr J. E. P. PRIEGER. In-12, Mayence, 1845.

ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE DE PARIS.

Séance du 10 juin 1845.

M. le docteur THEOPHILE ROUSSEL écrit à l'Académie pour rappeler qu'il y a trois ans, au retour d'un voyage en Italie, il a eu occasion de reconnaitre et de signaler le premier fait de Pellagre, observé à Paris, et que ce fait, publié dans le numéro de juillet 1842 de la Revue médicale, a précédé d'un an les observations qui appartiennent à MM. Gibert et Devergie.

M. HUZAND écrit qu'il vient de constater l'existence du cow-pox sur des vaches, près de Senonches. Une servante, forte fille, non vaccinée, qui trayait ces vaches, a présenté des pustules aux mains et aux bras, parfaitement caractéristiques de la vaccine.

MM. KERGARADEC et BALESTIER adressent l'observation d'une malade qui a rendu par les urines une grande quantité d'animaux vivants.

M. BLANDIN présente une malade sur laquelle il a enlevé très-heureusement la moitié entière du maxillaire inférieur. Une bride fibreuse faisant en quelque sorte l'office de l'os enlevé, s'est développée dans la bouche.

Séance du 24 juin.

M. GAULTHIER DE CLAUBRY lit un mémoire dans lequel il s'attache à prouver ces deux propositions: « la fièvre typhoïde est identiquement la même que le typhus.» « La fièvre typhoïde est contagieuse. »

M. HULLIN, de Mortagne, lit des réflexions pratiques sur un cas d'éclampsie puerpérale.

Séance du 1er juillet.

M. le docteur HAMEAU écrit pour rappe ler à la Compagnie que c'est lui qui, le premier, en 1818, a découvert la Pellagre dans les Landes. Il se plaint que, dans un travai lu à l'Académie, par un médecin de Bordeaux, il ne lui ait pas été, à cet égard, rendu plus de justice.

M. SEGALAS communique une observation de lithotritie sur une pierre châtonnée, opération pour laquelle il a fait subir une modification au brise-pierre.

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typhus et la fièvre typhoïde sont des maladies identiques; 2° que les faits observés ne sont pas suffisants pour admettre la contagion de la fièvre typhoïde.

Séance du 15 juillet.

M. LONDE lit pour M. LESAUVAGE (de Caen), correspondant de l'Académie, un mémoire snr les tumeurs albumino-gélatineuses (fibreuses des auteurs).

L'Académie procède à la nomination par scrutin de huit membres associés étrangers. Le scrutin accuse 78 votants. MM. Burdach (de Koenigsberg), Lawrence (de Londres), Muller (de Berlin), Brodie (de Londres), et Liebig (de Gieseh) sont les seuls qui obtiennent la majorité des suffrages; ils sont, par conséquent, proclamés membres associés étrangers. La nomination des trois autres membres est renvoyée à la séance prochaine.

M. Louis lit un rapport sur un mémoire envoyé par M. JACQUES, relatif à une épidémie de fièvre typhoïde obscrvée dans le département de l'Orne. Une discussion s'engage sur ce rapport dont les conclusions sont adoptées. Elles sont ainsi conçues : «1° Que des remerciments soient adressés à l'auteur; 2o qu'on l'engage à continuer ses recherches dans le même esprit; 3° qu'on inscrive son nom parmi les candidats au titre de membre correspondant, dont il sera un des plus habiles et des plus dignes. »

Séance du 22 juillet.

M. le préfet de police invite l'Académie à nommer une commission, à l'effet d'examiner la question de savoir si les sangsues qui ont été appliquées sur des malades atteints d'affections contagieuses et transmissibles, préalablement dégorgées, sont dangereuses. (Renvoyé à la même commission chargée d'examiner la question de l'ergot de seigle.)

L'Académie procède à la nomination de trois nouveaux membres associés étrangers. MM.Arrendt (de Saint-Pétersbourg), et Marshal-Hall (de Londres), obtiennent seuls la majorité des suffrages, et sont nommés à cette place. La nomination d'un troisième membre est renvoyé à la prochaine séance. M. RENAULT fait un rapport très-favorable sur l'anatomie artificielle du cheval, présentée par M. Auzoux.

Séance du 31 juillet.

M. RENAULDIN lit la relation d'un coup de foudre, dont il a été témoin, au mois de juin dernier. L'honorable membre a pu se convaincre, au moyen des pulsations de son pouls, qu'il pouvait diviser en quatre temps, que la distance entre l'éclair et le bruit avait

été de moins d'un quart de seconde. On découvrit que la foudre était tombée sur un arbre, à peu de distance de la maison. Un jardinier qui se trouvait dans une serrc voisine, fut renversé, perdit pendant quelques minutes le sentiment et le mouvement, sans que cependant il eût rien vu ni entendu. L'Académie procède à la nomination d'un huitième membre associé étranger. Au premier tour de scrutin, M. Næglè père (de Heidelberg) est nommé.

M. PARIZOT lit un mémoire sur le typhus du gros bétail et sur son traitement préservatif par l'inoculation.

M. GIBERT lit un mémoire sur la classification des maladies de la peau.

M. FUSTER lit une note sur les grandes révolutions du climat de la France.

Séance du 12 août.

moire de M. GIRAUD, relatif au traitement M. COLINEAU lit un rapport sur un méde la dyssenterie par l'opium. Les conclusions portent remerciments à l'auteur, dé- Adopté. pôt aux archives.

Le même membre lit un rapport sur un ment des fièvres muqueuses. » travail de M. THOMAS, intitulé: « TraiteL'auteur fait envelopper les malades dans des briques chaudes, afin de déterminer une aboncatoires, qu'il entretient avec soin, sur les dante diaphorèse, puis il applique des vésicuisses et les jambes. Il assure n'avoir pas perdu un seul malade, quand il a été appelé à temps.

La fièvre muqueuse de l'auteur est du reste, la dolhinenterie de M. Bretonneau, la fièvre typhoïde de la plupart des modernes.

Remerciments et dépôt aux archives. Adopté après une discussion animée.

M. TANCHOU lit une note sur la saignée, avec quelques inductions pratiques sur ce sujet.

M. BLATIN présente un appareil qu'il nomme Tamis-aqueduc, à l'aide duquel on peut soumettre à une irrigation abondante la tête d'un malade sans mouiller sa couche.

Séance du 26 août.

M. BOUDIN, médecin en chef de l'hôpital militaire de Versailles, adresse à l'Académie une communication relative à l'emploi thérapeutique des préparations arsenicales. Après s'être soumis lui-même pendant longtemps à l'usage de l'acide arsénieux, après s'être convaincu de son innocuité à dose thérapeutique, et avec la seule observation des précautions ordinaires dont on entoure le manicment de tous les médicaments héroïques, ce praticien affirme avoir soumis depuis cinq ans 2,947 malades de tout âge à la médication arsenicale. Il ne s'est pas

présenté une seule fois le moindre accident imputable à l'arsenic (4).

M. LONGET lit un mémoire sur les troubles qui résultent, dans l'équilibration, la station, la locomotion, chez les animaux, de la section des parties molles de la nuque.

M. DUPUY lit un mémoire sur le traitement de l'empoisonnement saturnin. Après avoir fait prendre un bain savonneux au malade, l'avoir soumis aux purgatifs, l'auteur prescrit un magma du sulfure de fer, qui a, dit-il, la propriété de neutraliser le poison, de hâter ainsi la guérison, et de prévenir la récidive des accidents.

M. JOBERT (de Lamballe) présente un malade qu'il a opéré d'un anus contre nature, et qu'il a guéri au moyen de l'autoplastie.

M. BONNAFONT présente des instruments destinés à opérer les polypes et les végétations du conduit auditif.

Séance du 2 septembre.

M. JOBERT (de Lamballe) donne lecture d'un rapport sur un procédé de suture intestinale proposé par M. MOREAU-BOUTARD. Ce rapport, qui est un véritable traité sur la matière, pris du point de vue de l'appréciation et de la critique, est renvoyé au comité de publication.

M. GAULTHIER DE CLAUBRY lit un rapport sur un mémoire de M. A. LEFÈVRE, relatif à l'antagonisme de la phthisie et de la fièvre intermittente à Rochefort. (Renvoyé à la commission des épidémies).

Séance du 9 septembre.

M. PIEDAGNEL lit un mémoire sur l'emphysème pulmonaire, considéré comme cause de mort subite.

Séance du 16 septembre.

M. BRICHETEAU fait un rapport sur un mémoire de M. le docteur LAVIELLE, relatif à la nature de la cause qui produit la fièvre intermittente.

M. BOURGERY lit la troisième partie de son mémoire sur les nerfs des séreuses. (Nous avons donné un extrait de ce travail.)

Séance du 25 septembre.

M. DUPUY lit un mémoire sur les maladies des ruminants.

M. VOISIN lit un discours philosophique sur l'estime de soi.

M. HUGUIER présente les pièces anatomiques d'un enfant né à sept mois, et sur lequel il était difficile de préciser le sexe.

(1) Ce n'est pas là une raison, nous semble-t-il, pour abandonner le sulfate de quinine, médicament héroïque dont on connaît la spé

Séance du 7 octobre.

M. KERAUDREN lit un mémoire sur les maladies qui peuvent être importées dans les ports, et sur les moyens d'en prévenir les habitants. (Renvoyé au comité de publication.)

M. MARCHAL (de Calvi) lit un mémoire intitulé: « De la paralysie de la troisième paire de nerfs crâniens consécutive à une paralysie de la cinquième paire. »

M. CONSTANT (de Naples) lit une note sur les rétrécissements de l'urèthre.

Séance du 21 octobre.

M. VELPEAU lit un rapport sur un travail présenté par M. le docteur DESJARDINS (du Havre), intitulé: « Observations d'ascite sans altérations organiques des viscères de l'abdomen et des organes circulatoires. # Séance du 28 octobre.

M. LAUGIER fait un rapport sur un scarificateur nouveau présenté par M. le docteur H. BLATIN. M. le rapporteur trouve dans cette invention un perfectionnement remarquable, et il conclut à ce que des remerciments soient adressés à l'auteur. — Adopté. Séance du 11 novembre.

M. CAZENAVE, de Bordeaux, membre correspondant, lit une notice statistique relative aux opérations de lithotritie qu'il a pratiquées pendant une période de quinze années et qui s'élèvent au nombre de 52, dont 45 ont guéri, 8 sont morts, un est demeuré souffrant quoiqu'il eût été débarrassé de deux calculs.

M. PRAVAZ lit un travail sur l'orthopédie rachidienne.

M. RAUD, membre correspondant, présente un petit appareil destiné à l'exploration du pharynx et auquel il donne le nom de pharyngoscope.

Séance du 18 novembre.

M. VELPEAU lit un rapport sur trois observations d'anévrysme de petites artères présentées par M. le docteur MONTRON, de Langres. Remerciments à l'auteur, inscription de son nom sur la liste des candidats au titre de membre correspondant. Adopté.

M. le docteur CAMILLE BERNARD fait hommage à l'Académie du compte-rendu de sa pratique obstétricale, quant à l'emploi du forceps dont il est l'inventeur, et qu'il a nommé forceps assemblé. — En 1836, l'Académie déclara que le forceps de M. Ca

cificité dans les fièvres intermittentes, et dont
le maniement offre bien moins de dangers,
(Note de la Rédaction.)

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