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travaux des autres chirurgiens auront eue sur les résultats auxquels il est parvenu. Je pense que l'on ne saurait procéder avec plus de logique et surtout avec plus de réserve : sous ce rapport, je fais un appel direct à votre équité et à votre bonne foi

connues.

En 1826, M. le professeur Velpeau publia ses recherches sur la compression appliquée au traitement de l'érysipèle des membres. Marchant sur les traces d'Ambroise Paré, de Theden et de M. Bretonneau, il arriva, comme ses devanciers, à recommander l'usage du bandage roulé comme agent principal de la compression, sauf qu'il insista sur la nécessité d'employer des pièces de remplissage pour ménager les saillies osseuses ou tendineuses. Voilà bien, je pense, l'origine de ce que M. Velpeau appelle son appareil compressif.

En 1829 et 1830, M. Velpeau se livra

des tentatives de perfectionnement du bandage inamovible de Larrey, et essaya de combiner le liquide solidifiant, usité par ce chirurgien, avec le bandage compressif qu'il employait depuis longtemps. C'était un plan de bandelettes de Scultet appliqué à nu sur le membre fracturé; par dessus, une épaisse couche de filasse bien imbibée d'un liquide composé d'eau de Saturne, d'eau-de-vie camphrée et de blancs d'œufs un second plan de Scultet, imbibé du même liquide, recouvrait l'étoupe, et le tout était assujetti au moyen du bandage roulé ordinaire. Des coussins et des attelles maintenaient l'appareil pendant trois jours, jusqu'à dessiccation complète. « Cependant, dit M Velpeau (1), je ne tardai pas à mettre de côté cette combinaison et à reprendre ma première méthode, c'est-à-dire l'ancienne. Je fus détourné de l'emploi du moyen de M. Larrey :

» lo Parce que, quand il y avait du gonflement au membre, il se faisait promptement un vide au-dessous du bandage;

» 2o Parce qu'alors je n'avais pas pensé à un avantage sur lequel je reviendrai bientôt;

» 3o Parce que chez deux sujets affectés de fracture compliquée de plaie, il survint des accidents qui ne permirent pas de laisser l'appareil au delà de quinze jours sans le renouveler;

4. Parce que pour enlever ce bandage on éprouve de grandes difficultés ;

» 5o Parce qu'enfin j'ai toujours été désireux de pouvoir lever et réappliquer sans peine la compression que j'établis sur un membre fracturé. »

Tel était donc l'état des idées et de la pratique de M. Velpeau, lorsqu'il renonça à ses tentatives d'amélioration des appareils à fractures: tel était bien le résultat de ses recherches. D'un côté, il avait obtenu pour appareil compressif la classique bande roulée et les bandelettes de Scultet! De l'autre, il avait abandonné la matière solidifiante de Larrey, et n'avait rien trouvé de mieux à faire que de reprendre sa première méthode, c'est-à-dire les anciens appareils, rien de plus, rien de moins. Veuillez observer, Monsieur, que si j'insiste sur ce point, c'est qu'il est extrêmement essentiel de bien préciser les faits et de bien faire connaître l'appareil que M. Velpeau désigna plus tard sous le nom de son ancien appareil compressif.

L'intelligence parfaite de ce point historique mettra naturellement vos lecteurs sur la pente qu'a suivie le savant professeur de la Charité, et fera comprendre l'enchaînement des circonstances qui ont amené la substitution de la dextrine à l'amidon, et l'adoption d'une méthode que son auteur lui-même a textuellement condamnée dans les cinq motifs que je viens de rapporter, motifs qui s'appliquent aussi exactement au procédé de M. Velpeau, qu'à celui de Larrey, comme on peut s'en convaincre par un peu de réflexion. Je n'insisterai donc point sur ce sujet. Pendant ce temps, que fait M. le professeur Seutin de Bruxelles, et à quels résultats est-il arrivé?

(1) Note présentée à l'Académie des sciences, l'Expérience de novembre 1837.

En 1834, il fait connaître ses premiers essais, et édifie le public médical sur les idées que ses tentatives lui ont suggérées. — Il suit les errements de Larrey, dont il modifie le bandage en y introduisant les attelles de carton et la bouillie d'amidon comme matière solidifiante. Il se sert encore de fanons jusqu'à dessiccation, et emploie de préférence les bandelettes de Scultet pour le membre inférieur, et le bandage roulé pour le membre supérieur. Il empèse le bandage de Desault pour les fractures de la clavicule, autorise la déambulation dans les ruptures osseuses du membre inférieur, et emploie généralement la compression.

En 1835 et 1836, M. Seutin reconnaît les inconvénients de l'inamovibilité complète, et pour y remédier, il se décide à rendre son bandage amovo-inamovible, au moyen de la section par des ciseaux forts qu'il fait fabriquer exprès. Il généralise l'emploi de la bande roulée, dans laquelle, en cas de plaie, il pratique des boutonnières pour le passage de la suppuration.

Les fanons sont remplacés par des attelles sèches en carton, et les lanières à boucle par la bande spirale.

Il fait des pansements fréquents sans renouveler le bandage qu'il rétrécit en faisant chevaucher les valves, ou en en retranchant une lanière, ou en mettant un remplissage, et qu'il élargit en laissant de l'espace entre les bords de la section, espace qu'il comble avec de l'ouate ou de l'étoupe.

La compression est évitée autant que possible, de sorte que le bandage devient plus contentif que compressif.

La méthode est développée, elle prend de l'extension et s'applique aux tumeurs blanches, aux varices, aux luxations, aux entorses, aux ruptures et sections de muscles, aux résections, à la nécrose et à la carie de certains os, aux amputations, à l'orchite, etc.

Vers cette époque, M. Seutin prend les précautions les plus minutieuses pour éviter la compression partielle, et ménager les saillies osseuses ou tendineuses qu'il protége au moyen d'un remplissage mollet.

Il fait des sections multiples sur les valves du bandage, pour pratiquer des languettes mobiles qui permettent de panser les plaies sans déranger le reste de l'appareil qui reste fixé par des bandes amidonnées.

Il ne se borne plus à autoriser la déambulation: il la prescrit depuis 1835 comme formule du traitement, et en étend si loin le principe qu'il se l'approprie pour ainsi dire. Vous voyez, Monsieur, par ce simple exposé, que j'ai abrégé autant qu'il a été en mon pouvoir, que la position de M. Velpeau était en 1887 aussi bien dessinée que celle de M. Seutin, et que la part de chacun était toute faite, lorsque notre compatriote se présenta devant l'Académie royale de médecine de Paris, pour soumettre à cette illustre Compagnie la méthode qui avait subi l'épreuve de l'expérimentation clinique entre les mains des chirurgiens les plus recommandables de la Belgique, de la Hollande, de l'Allemagne, de l'Angleterre, du Danemark, de la Russie, etc. Reste à examiner maintenant le point le plus délicat du débat dans lequel nous sommes engagés, savoir si M. Velpeau a oui ou non rendu justice à M. Seutin : si M. Velpeau a oui ou non emprunté ou, pour me servir de l'expression consacrée, contrefait le bandage de M. Seutin pour le populariser sous son nom?

:

Vous voyez, Monsieur, que j'aborde franchement la question, et que je ne cherche aucun détour pour éluder la discussion. Mes convictions sont trop bien établies pour cela, et je tiens trop à contribuer de toutes mes forces à faire prévaloir le suum cuique, abstraction faite et des rangs et des noms.

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Je dis donc et je prouve, que M. Velpeau n'a point rendu justice à M. Seutin! Les nombreuses citations que vous avez faites dans votre feuilleton le démontrent, et les dernières conclusions de la note insérée dans l'Expérience de novembre 1837 le confirment.

Vous arguez en effet, et M. Velpeau a toujours agi et parlé comme si le bandage de M. Seutin était un appareil inamovible proprement dit. Or, c'est là une erreur trop prolongée pour ne pas être volontaire : aussi, nous croyons-nous suffisamment autorisés à croire que si elle s'est accréditée en France, c'est surtout parce que M. Velpeau n'a point cherché à la détruire, lorsque lui-même employait l'amidon comme matière solidifiante.

Le bandage de M. Seutin est complexe, c'est-à-dire qu'il réunit en lui seul les conditions et les propriétés dévolues aux appareils inamovibles, et aux appareils amovibles. C'est pour cela aussi que son auteur l'a nommé amovo-inamovible.

Que l'on trouve la dénomination passablement élrange, c'est ce que je ne contesterai point: mais ce qui ne l'est pas du tout, c'est le mérite incontestable et les avantages précieux que cette double qualité lui communique. Aussi je vous avoue que je m'explique à peine la persistance de M. Velpeau à ne point vouloir comprendre l'utilité de la section du bandage par les ciseaux, section qui permet de visiter à chaque instant le membre fracturé, d'y porter toute espèce de médication ou de pansement, et cela sans rien déranger à l'appareil, sans compromettre la coaptation, et sans faire éprouver la moindre douleur au patient. Le plus beau titre de M. Seutin réside bien certainement dans cette modification qui est précisément celle qu'on a le moins mise en pratique à Paris.

Pourquoi? par vue d'économie sans doute? Mais la meilleure économie ne consiste-t-elle point à guérir le plus tôt et le mieux possible! Ne serait-ce pas plutôt parce que la section du bandage ne pouvait être remplacée par aucune opération similaire qui permît de convertir l'invention belge en une trouvaille française !... Ne serait-ce pas parce que la section du bandage ne se prêtait point comme l'amidon à une heureuse substitution !...

Toute la conduite de cette affaire nous prouve que l'on a préféré sacrifier la méthode entière plutôt que de donner droit de cité à une idée première éclose dans un cerveau belge. — C'est pénible, mais c'est malheureusement ainsi.

Quoi qu'il en soit, les citations que vous avez faites ont trait à deux points seulement, à l'amidon et à la déambulation.

Je ne dirai rien de l'amidon, parce que M. Seutin ne le considère que comme un accessoire de sa méthode amovo-inamovible. Il en est l'instrument passif et n'a sous ce rapport d'autre mérite que de donner la consistance aux pièces de l'appareil; aussi nous ne faisons pas plus de cas spécial de l'amidon, que de la liqueur solidifiante de Larrey, de la dextrine, du mastic, de la préparation de Henné des Bédouins, ou de toute autre substance capable de remplir les mêmes indications avec les mêmes avantages.

Quant à la déambulation, j'ajouterai un seul mot à tout ce qui en a été dit jusqu'à ce jour, et je demanderai si, avant 1835, l'honorable M. Bérard a fait ou a laissé marcher un seul de ses fracturés pendant le traitement. Je demanderai en outre, comment il se fait qu'à l'époque du séjour à Paris de MM. Seutin et Deroubaix, ces deux chirurgiens n'aient pu découvrir aucun appareil de Larrey disposé de manière à permettre la marche! Je demanderai enfin pourquoi l'un des internes n'a pas hésité à déclarer à ces Messieurs, qu'il n'avait jamais vu dans cet hôpital aucune trace de cette méthode de traitement des fractures, et pourtant il y était depuis dix-huit mois !

Est-il possible après cela, est-il convenable de tant insister pour revendiquer en faveur de M. Bérard, l'honneur d'avoir le premier constaté les avantages pratiques de la déambulation! D'après ce principe, l'opération du strabisme n'appartiendrait pas à M. Stromeyer, elle serait la propriété légitime du respectable Gensoul qui n'a pourtant jamais songé à la revendiquer.

Au total, voyons enfin ce qu'a fait M. Velpeau, et suivons le dans cette transition

insensible qui a amené les choses au point qu'aujourd'hui la méthode de M. Seutin se trouve effacée en France par le procédé que M. Velpeau appelle le sien, et que nous, médecins belges, nous considérons comme imitation défectueuse du bandage amidonné primitif.

Après avoir expérimenté la méthode de M. Seutin, sur un certain nombre de malades à la Charité, M. Velpeau reconnut que les perfectionnements qu'elle renfermait, étaient parfaitement en harmonie avec ses idées; aussi l'accepta-t-il sur-lechamp. « Mais, dit-il, je me suis promptement aperçu que mon ancien appareil com• pressif (!) serait avantageusement substitué à celui de M. Seutín, de sorte que l'appareil des fractures de la jambe se réduit aujourd'hui, pour moi, à un simple » bandage roulé dont on agglutine les différents tours avec une colle soluble et » siccative quelconque... à trois ou quatre plaques de carton mouillé... et à quelques » remplissages sur les bords du tendon d'Achille... (Note de l'Expérience). »

D

M. Velpeau oubliait, sans doute, au moment où il écrivait cela, que les mèmes formules se trouvaient mot pour mot dans le mémoire de M. Seutin, et que les simplifications qu'il annonçait en septembre 1837, étaient depuis longtemps prescrites et mises en usage par l'auteur de la méthode amovo-inamovible. M. Velpeau oubliait également, que M. Seutin avait généralisé dans sa méthode l'usage de la bande roulée, et qu'il n'avait réservé les bandelettes de Scultet, comme du reste M. Velpeau l'a fait lui-même dans sa Médecine Opératoire que pour les fractures compliquées, où l'on doit redouter d'exciter trop de tiraillements et de douleur, en tenant le membre soulevé pendant l'application du bandage (Tome Ier).

Vous voyez, Monsieur, que les éléments de la contrefaçon ne manquent point ici, et que la trop précieuse dextrine reste impuissante pour caractériser à elle seule un procédé neuf, pour baser une nouvelle méthode. Du reste, M. Velpeau a eu l'attention d'avouer que l'idée d'une colle soluble et siccalive quelconque, appartient à la méthode de M. Seutin. (Note de l'Expérience.)

Maintenant passons rapidement en revue les trois conclusions finales de la Note dont je me suis occupé trop longuement déjà. « J'ajouterai, dit M. Velpeau, afin » d'éviter toute fausse interprétation sur mes prétentions, qu'il y a trois parts à faire » dans la méthode dont j'ai parlé ; la plus grande, celle de l'inamovibilité revient de » droit à M. Larrey. — M. Seutin peut réclamer la seconde, celle qui concerne La simplification plus grande encore de »l'amidon comme matière solidifiante.

» l'appareil, avec la généralisation de la compression, est la seule qui puisse m'ap» partenir. »

La première part attribuée à l'illustre baron Larrey est belle sans doute; aussi nous la respecterons et ne songerons point à la critiquer sérieusement, malgré les traditions qui nous sont arrivées et de l'antiquité et des pays lointains, où l'inamovibilité est pratiquée avec des succès constants. L'Algérie, par exemple, nous montre la Djebira qui chaque jour produit des cures merveilleuses.

Mais une circonstance grave devrait, me semble-t-il, amoindrir un peu l'importance que l'on affecte d'accorder aux travaux de Larrey : c'est qu'en 1837 M. Seutin chercha vainement dans tout Paris un appareil appliqué d'après les indications de ce chirurgien. C'eût été une occasion favorable de mettre en parallèle sa manière d'agir et celle du Nestor de la chirurgie française. Mais en vain prit-il des informations; nulle part, les internes ne se rappelaient de l'avoir vu appliquer. Comment se fait-il donc que M. Velpeau veuille attribuer à M. Larrey toute la gloire des progrès que l'on a faits dans ces derniers temps dans la thérapeutique des fractures? A-t-il oublié que le procédé de Larrey était tombé dans un discrédit complet ? (dit M. Lafargue). A-t-il oublié que lui-même, en 1830, avait été forcé de le reléguer parmi les procédés abandonnés! Il y a donc ici défaut de justice envers M. Seutin et

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erreur obstinée, puisque M. Velpeau ne saurait ignorer que la méthode de M. Seutin n'est point inamovible, comme je viens de le démontrer tout à l'heure.....

Que direz-vous maintenant, Monsieur, de la seconde part faite par M. Velpeau, de celle qu'il a laissée à M. Seutin? Ne trouvez-vous point que le savant professeur de la Charité a été bien généreux envers son collègue de Bruxelles, en lui accordant l'innocente bouillie d'amidon, la simple matière solidifiante ?... D'honneur on serait tenté, après ce que je viens d'exposer, après tout ce que M. Velpeau avait retiré de ses expérimentations, après les phrases laudatives qu'il avait accordées à M. Seutin, on serait tenté, dis-je, d'écraser sa plume pour ne point laisser déborder sa pensée...

Convenez-en donc, et de bonne foi, il y a encore ici injustice de M. Velpeau, et erreur volontaire !...

Disons deux mots en passant de la troisième part que M. Velpeau s'est réservée à lui-même avec une modestie tout à fait édifiante. La simplification plus grande encore de l'appareil et la généralisation de la compression est, dit-il, la seule qui m'appartienne! Mais, c'est bien là, si je ne me trompe, la part du lion, la part essentiellement intellectuelle, la seule enfin qui soit enviable. J'ajouterai même que c'est en elle que réside le mérite des progrès récents de la thérapeutique des fractures, et que sans elle, il n'y a plus ni méthode ni procédé qui vaillent la peine d'être revendiqués.

C'est ce que M. Seutin a compris aussi bien que M. Velpeau : c'est aussi ce que le monde médical a généralement apprécié...

Inutile de vous répéter que la simplification de M. Velpeau avait été indiquée par M. Seutin longtemps avant que M. Velpeau y songeât, et que la généralisation de la compression, revendiquée par M. Velpeau, avait été formulée en précepte par M. Seutin, près de deux ans avant que M. Velpeau reportât de nouveau sa puissante intelligence vers le traitement des fractures. Cela vous explique pourquoi l'Espérience de novembre 1837 contint une première protestation de notre savant oculiste, M. le docteur Cunier, et pourquoi M. Seutin lui-même s'adressa directement à M. Velpeau pour se plaindre de sa manière d'agir.

Il faut supposer que les diverses réclamations, publiées à cette époque, produisirent quelque effet sur M. Velpeau, puisqu'il écrivait de sa main à M. Seutin, le 30 du même mois : « Du reste, il sera dit, dans le rapport sur votre travail à l'Académie » de médecine, lo que vous avez inventé l'appareil amidonné ; 2o que vous avez le » premier établi en loi la déambulation dans les fractures; 3° que vous avez appli» qué ce mode de pansement à une foule de maladies, avant que j'y eusse moi» même songé. Si le rapporteur ne dit pas toutes ces choses-là, vous pouvez compter » que je les dirai, moi, d'autant mieux que je les répète chaque jour depuis plus » d'un an. »

Vous avez déjà fait, sans doute, un rapprochement entre les termes de cette lettre, et le texte de la troisième part que je viens d'examiner, de sorte qu'il me semble complétement superflu d'insister davantage en ce moment sur l'injustice de la répartition faite par M. Velpeau, et sur l'évidence de la spoliation scientifique. Tout cela vous paraîtra plus positif encore, si vous voulez bien, Monsieur, vous enquérir de ce qui se passa à Paris pendant le séjour que M. Seutin y fit en août 1837.

L'honorable professeur de la Charité fut loin d'imiter la courtoisie et l'empressement de ses illustres collègues, MM. Jules Cloquet, Breschet, Roux, Laugier, Bérard, Lisfranc, Guerin, Jobert, Pasquier, Gerdy, Fievée et Amussat, qui tous se firent un devoir de donner à notre compatriote la plus haute et la plus agréable idée de cette galanterie française qui domine jusque dans les rapports scientifiques les

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