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cum (Ræderer et Wagler, sect. 1, cap. 1). C'est en automne et au printemps que j'ai vu la fièvre typhoïde épidémique dans plusieurs villages de l'arrondissement de Lunéville.

Remarquons que c'est pendant ces deux saisons que les pluies sont abondantes, que les ruisseaux s'enflent, que les rivières sortent facilement de leur lit et inondent, plus ou moins loin, les plaines sur lesquelles, en se retirant, les eaux abandonnent des débris de plantes et d'animaux qui se décomposent, et par conséquent, infectent plus ou moins les lieux voisins selon les vents. Remarquons aussi qu'à ces deux époques de l'année le corps de l'homme est surtout en butte à la maladie ; car les fonctions du système cutané sont changées, phénomène qui est représenté chez l'animal par la mue.

Acclimatement. A Paris, où l'on nie la contagion de cette fièvre, la plupart des observateurs considèrent l'acclimatement comme une cause fréquente et puissante du développement de la fièvre typhoïde; ils soutiennent que le brusque changement d'air, d'eau, de lieu, de nourriture et d'habitudes engendre facilement cette maladie. A l'appui de cette manière de voir, ces auteurs rapportent le fait suivant : cette affection fait de grands ravages parmi les jeunes gens qui viennent habiter Paris. En lui-même, ce fait est exact; mais l'induction que l'on en tire est exagérée de beaucoup ; et en voici la preuve :

Sur 1,300 malades environ, j'en ai seulement rencontré quinze soumis à l'influence de l'acclimatement. Ainsi, à Lunéville et dans les petites localités environnantes, l'acclimatement ne peut pas à lui tout seul engendrer la fièvre typhoïde; ainsi, quand bien même cette cause se montrerait à Paris (ce qui, à mon avis, est bien loin d'être prouvé d'une manière péremptoire) ce ne serait point une raison pour qu'elle existât dans d'autres localités. Pour moi, ce n'est pas l'acclimatement, c'est-à-dire le changement d'air, d'eau, de lieu, de nourriture, d'habitudes, etc., qui engendre la maladie, mais un air humide et vicié. Cependant, dira-t-on, comment se fait-il donc que la fièvre typhoïde règne de préférence parmi les nouveaux arrivés à Paris? Si la dothinentérie paraît sévir de préférence contre les jeunes gens nouvellement fixés à Paris, il faut penser que peu de personnes âgées arrivent dans cette ville; que celles-ci, logeant dans des chambrées, sans amis, sans parents, sans fortune, sont forcés de se réfugier dans les hôpitaux. L'on peut donc comprendre maintenant pourquoi, dans les hôpitaux de la capitale, l'on rencontre atteints de la fièvre typhoïde plus de jeunes gens nouvellement arrivés que de ceux acclimates.

Je me résume et dis : à Lunéville et dans les communes environnantes l'acclimatement n'est point une cause de fièvre typhoïde. M. Forget, à Strasbourg, est arrivé au même résultat que moi.

Encombrement. On a dit, et l'on a invoqué les chiffres à l'appui de cette opinion, que l'encombrement était une cause puissante de développement et de la propagation de cette affection. Si ce fait est vrai à Paris, comme l'a démontré, le premier, mon maître M. le professeur Piorry, voyons ce que j'ai dû observer dans ma clientèle.

A Lunéville et dans les communes voisines, je n'ai jamais vu naître la fièvre par la seule cause de l'encombrement. Et, s'il n'en était pas ainsi, pourquoi certains villages (Nehainviller, Deuxville, Hériménil) où l'encombrement est plus grand que dans tels autres (Bénaménil, Bauzemont), seraient préservés des épidémies de cette fièvre? Pourquoi certaines parties de quelques communes (comme à Einville, Bauzemont) seraient-elles entièrement ou presque entièrement à l'abri de cette affection? Ainsi, l'encombrement seul nes uffit point pour causer le développement et la propagation épidémique de la dothinentérie; mais il aggrave le mal comme dans la variole, la scarlatine, la coqueluche. Sur ce point, je me trouve d'accord

avec Fernel, Pringle (Maladies des armées, 3o partie, chap. VII) et Parent-Duchâtelet. Après avoir parlé de l'acclimatement et de l'encombrement, il ne me reste plus à traiter que de l'habitation pour avoir répondu à cette quatrième question: Quelles sont à Lunéville et dans les communes voisines les conditions les plus propres à favoriser le développement et la propagation par contagion de la fièvre typhoïde? Il est un fait qui m'a beaucoup frappé et sur lequel je désire vivement appeler l'attention de mes confrères. Tous les villages où j'ai vu régner épidémiquement cette fièvre, sont placés sur une rivière ou sur un ruisseau dont le lit est marécageux, et qui, pendant les pluies même peu abondantes, ne suffit plus pour contenir les eaux chargées de beaucoup de limon. Voici les preuves de ce que je viens de dire:

Les villages de Lamath, de Xennaménil, sont près de la Mortagne; Bénaménil est sur la Vesouze; Einville et Bauzemont sont arrosés par le Sanon; Fraimbois est traversé par le Rhu; Ogéville et Réclonville sont baignés par la Blette; Chene. vières, près de la Meurthe, est traversé par des ruisseaux qui viennent des bois et de fontaines.

Voici maintenant quelques détails topographiques qui méritent toute l'attention de l'observateur.

Le village de Bauzemont, bâti en amphithéâtre sur le versant d'une montagne, regarde le Midi. Il est composé d'une rue principale qui tourne autour d'un mamelon, sur lequel se trouvent élevées l'église et quelques maisons. Le centre qui domine toute la partie basse de la commune et en est séparé par un flanc coupé à pic, finit insensiblement par être de niveau avec la partie nord de la rue qui le circonscrit. La partie basse est la portion du midi du village. Elle se compose spécialement d'un rang de maisons dont la face regarde le nord. Cette ligne de maisons se dirige de l'est à l'ouest parallèlement au cours du Sanon de la rive droite duquel elle n'est éloignée que de quelques mètres. Eh bien, c'est dans cette partie basse de Bauzemont, située près du Sanon, petite rivière dont le lit marécageux est souvent à sec, et qui, après une faible pluie fréquemment ne suffit plus: c'est dans cette portion de la commune que la fièvre typhoïde a régné plusieurs fois épidémiquement, où la propagation par contagion a été si palpable maintes fois. Mais comment dans ces épidémies la partie nord ou élevée du village a-t-elle été presque exempte de la dothinentérie? Le vent du nord passe au-dessus de Bauzemont, abrité qu'est ce village par un côteau très-élevé sur lequel on voit le château et les nombreux arbres qui l'avoisinent. Le vent du sud, au contraire, après s'être chargé de tous les miasmes végétaux et animaux qui se trouvent dans la prairie, où ils ont été abandonnés par les débordements du Sanon, vient frapper en plein sur le village, et ainsi le couvrir d'émanations méphytiques. Mais, dira-t-on, pourquoi donc dans la partie supérieure de cette commune la fièvre typhoïde a-t-elle été si rare? A cela je répondrai deux choses: 1° dans certains endroits de cette partie supérieure, le vent du sud, ne peut régner vu la manière dont sont placées quelques maisons; 2° on sait que MM. Rigaud et de Humbold ont prouvé que les émanations méphytiques qui se font à l'air libre ne s'élèvent jamais au-dessus d'une certaine hauteur.

Ainsi, l'on comprend pourquoi le village de Hénaménil, situé sur le Sanon, si près et presque en face de Bauzemont, n'a pas été atteint de cette fièvre épidémique. En effet, cette commune, placée sur la rive gauche de la rivière, est à l'abri du vent du nord qui pouvait lui envoyer les émanations méphytiques, en même temps que ce vent aurait pu, au contraire, préserver Bauzemont s'il avait pu balayer ce village.

La commune d'Einville, à 7 kilomètres au nord de Lunéville, traversée dans toute sa longueur par une route, est située dans un vallon sur la rive droite du Sanon.

Ainsi cette rivière marécageuse, sujette à manquer souvent d'eau, et à de fréquents débordements, qui baigne la partie sud de Bauzemont, vient à quatre kilomètres plus bas que ce village arroser la partie sud et basse d'Einville.

Ce bourg de 1,150 habitants, est composé de plusieurs rues principales: une à l'est qui, se dirigeant du haut en bas du nord au sud, part de la route pour aboutir au Sanon; trois autres presque parallèles entre elles et à la rive droite du Sanon, partent de la première, se dirigeant de l'est à l'ouest, de haut en bas, de telle sorte que les ruisseaux, les immondices qui les encombrent en grande abondance, surLout la basse, ou celle qui est le plus au sud et à quelques mètres du Sanon, viennent aboutir à un centre commun, lequel est constitué par la place où se voit la fontaine et par une petite rue qui établit communication entre cette place et la rue basse.

Si j'ai pu me faire comprendre, l'on voit que les immondices de trois longues rues et d'une place boueuse très-fréquentée, viennent tomber dans un lieu où se trouvent des maisons et qui sont à quelques pas de la rivière que j'ai dit être marécageuse.

Ce n'est pas tout encore: cette portion du village est battue par les vents du sud et de l'ouest qui balayent le vallon arrosé par le Sanon, tandis que l'autre en est à l'abri, protégée qu'elle se trouve par un côteau et le village de Raville.

Pour que ces causes d'infection fussent combattues, il faudrait que le vent du nord pût souffler dans cette localité : or c'est une chose tout à fait impossible, vu la présence d'un côteau élevé qui domine au nord tout Einville, et qui même, à l'ouest, est couronné par des forêts.

La topographie médicale, sous le point de vue de la fièvre typhoïde épidémique, est donc la même à Einville qu'à Bauzemont; aussi, dans ces deux villages, j'ai pu observer les mêmes phénomènes.

Ce que je viens de dire prouve jusqu'à l'évidence l'influence de l'humidité sur la production et la propagation de la fièvre typhoïde épidémique (voir Hippocrate, aph. 16, 3. 110). Ne pouvant tracer dans ce mémoire la topographie médicale, considérée sous le point de vue de la fièvre typhoïde épidémique de chacune des communes que j'ai indiquées, je ne veux plus m'arrêter un instant que sur celle de Bénaménil où j'ai vu deux fois cette affection régner épidémiquement.

Bénaménil, situé à 14 kilomètres à l'est de Lunéville, est composé d'une rue principale, longue d'un kilomètre environ, dirigé de l'ouest à l'est. Ce village étendu parallèlement à la rive gauche de la Vesouze, dont il est séparé par une prairie fertilisée par les débordements de la rivière, est traversé dans toute sa longueur par une grande route. Une vaste et épaisse forêt le protége contre les vents du sud qui, par le même motif, ne peuvent régner que faiblement dans les communes de Manonvillers et de Domjevin. Par suite de cette disposition, les miasmes méphytiques qui s'élèvent dans les vapeurs fournies par plusieurs ruisseaux marécageux, et par les débris animaux et végétaux abandonnés sur la prairie par les débordements de la Vesouze, ne sont point écartés par les vents.

Ainsi, pour que dans les environs de Lunéville la fièvre typhoïde soit contagieuse, ou puisse devenir épidémique, il faut que certains vents chassent sur les habitations peuplées de personnes qui se trouvent dans les conditions ci-dessus indiquées, l'air humide, chargé de miasmes putrides, produits soit par un cours d'eau marécageuse, soit par des débordements aussi marécageux.

Telle est la raison en vertu de laquelle les villages de Domjevin, de Frémenil, de Manonvillers, si près de Bénaménil, ravagé par deux épidémies de fièvre typhoïde, n'ont point souffert de cette épidémie; voilà pourquoi Ogevillers et Réclouville, situés comme Bénaménil, en ont été atteints; pourquoi Xennaménil, situé sur la rive droite de la Mortagne, a été frappé de l'épidémie plus tard que Lamath, placé

sur la rive gauche; pourquoi Hénaménil et Raville sur la rive droite du Sanon n'ont point éprouvé l'épidémie qui régnait à Bauzemont et à Einville, villages baignés par la rive gauche du Sanon; pourquoi à Einville, à Bauzemont, l'épidémie n'a ravagé qu'une portion donnée de la commune ; pourquoi dans d'autres communes où j'ai vu quelques cas de fièvre typhoïde, comme à Hériménil, Réhainviller, Mont, Blainville-sur-l'Eau, Authelopt, Vitrimont, Saint-Clément, etc., cette affection n'est point devenue épidémique.

Ne sait-on pas aussi que Fracastor, en 1505, attribua une épidémie de fièvre pestilentielle à un débordement du Pô; que Forestus, à Delft, fit la même observation; que Chirac, en 1694, remarqua que la fièvre épidémique de Rochefort provenait de vapeurs de marais formés par l'inondation de la mer, portées vers la ville par le vent qui soufflait de ce côté-là !

L'on voit d'après ce que je viens de dire, combien Hippocrate a eu raison de conseiller au médecin qui arrive dans une localité qu'il ne connaît point, d'examiner avec soin son exposition par rapport aux vents (Introduction au Traité de l'air, des eaux et des lieux).

Telle est la réponse à la question D.

Si maintenant l'on se représente à la mémoire les réponses que j'ai faites aux questions A, B, C, D, que j'ai dû poser pour résoudre celle-ci: Quelles sont les principales circonstances qui favorisent la contagion de la fièvre typhoïde dans plusieurs communes de l'arrondissement de Lunéville? l'on aura la solution de cette dernière.

Maintenant, à l'aide de ce que j'ai dit, j'avais recherché comment il se fait que, dans les hôpitaux de Paris (Andral, Clinique médicale, t. I, p. 485) et d'Angleterre, la contagion de la fièvre typhoïde ne se montre pas.

Les salles des hôpitaux sont propres, aérées, non humides; ainsi, déjà par ces seuls motifs, dans ces lieux, la propagation par contagion de la fièvre typhoïde doit être très-difficile. Ce n'est pas tout: j'ai prouvé ci-dessus que les individus forts et bien portants, sont exposés plus que les autres à la contagion de cette fièvre or, dans une salle d'hôpital où se trouvent un, deux, cinq typhoïdiens, tous les autres habitants ne sont ni forts ni bien portants; mais des individus soit en convalescence, soit affaiblis par une maladie quelconque. Donc, par ces motifs encore, la propagation par la contagion de la fièvre typhoïde doit ou manquer ou être excessivement rare dans un hôpital.

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L'on voit aussi que Stoll a eu tort de nier la contagion en s'expliquant comme il suit : « Si l'on admet un virus contagieux pour la fièvre pétéchiale, pour la miliaire et autres, comment se fait-il que ceux qui sont jour et nuit dans les hôpitaux demeurent exempts de cette maladie ? »

Je terminerai ce travail par les propositions suivantes :

1° La fièvre typhoïde est une maladie générale qui peut, dans plusieurs villages de l'arrondissement de Lunéville, et dans certaines circonstances que j'ai reconnues ie premier, se développer spontanément, devenir épidémique en se propageant par la contagion. Celle-ci, niée par les médecins de Paris, soutenue par MM. Bretonneau, Gendron, Leuret, Putegnat, de Lunéville, est admise aujourd'hui par MM. Chomel, Gautier de Claubry, Forget, Piorry.

ne

2o Un individu, de 15 à 40 ans, de l'un ou de l'autre sexe, sobre et robuste, portant point une maladie intestinale, et qui craint beaucoup la fièvre typhoïde, est très-exposé, dans plusieurs communes des environs de Lunéville, à gagner cette maladie par la contagion, s'il est soumis à certaines influences atmosphériques. Ces influences atmosphériques sont des miasmes méphitiques, provenant de la décomposition de débris végétaux et animaux, abandonnés au contact de l'air par un cours d'eau roulant dans un lit marécageux, tantôt à sec, le plus souvent insuffi

sant. Ces miasmes, qui ne sont point nuisibles ou qui ne subsistent pas quand ils ne reçoivent pas l'influence de l'humidité, me paraissent transportés et rendus actifs par l'eau en vapeurs.

3o Les moyens les plus efficaces d'éviter cette affection consistent : 1o à ne point la redouter avec frayeur ; 2o à ne pas séjourner dans une chambre dans laquelle est couché un typhoïdien, et à n'y entrer qu'autant que l'air y est continuellement renouvelé; 3o à habiter un lieu élevé, pas exposé aux vents qui balayent une colline dans laquelle serpente un cours d'eau marécageux, qui peut facilement être à sec ou se répandre sur les lieux voisins.

4o Ce travail, fruit de ma propre expérience, tend à prouver que la cause première et le génie épidémique de la fièvre typhoïde ne seront pas toujours inconnus. Puisse-t-il engager les observateurs, éclairés par les immortels ouvrages des Huxam, des Pringle, des Sydenham, des Ræderer et Wagler, etc., à fixer leur attention sur ce point de pathologie et d'hygiène digne d'un si haut intérêt!

De la nécrose des os maxillaires déterminée par l'action des vapeurs de phosphore. Note pour servir à l'étiologie des maladies des os; par F. W. LORINSER, chirurgien en chef de l'hôpital WIEDEN à Vienne (1).

Il n'est pas douteux que certains poisons minéraux, particulièrement quand ils ont agi longtemps et d'une manière continue sur l'organisme humain, déterminons des symptômes particuliers et caractéristiques, à l'aide desquels on peut, sinon reconnaître avec certitude l'espèce du poison, du moins la soupçonner avec beaucoup de probabilité. C'est ainsi que l'on connaît depuis longtemps les effets d'une intoxication lente par le plomb, le cuivre et l'arsenic, et qu'on a pu constater avec d'autant plus de précision et de certitude l'action spécifique de chacun de ces corps, que ceux-ci sont employés très-fréquemment et en grande quantité, et exercent, par conséquent, plus fortement leur influence nuisible sur notre organisme. Je crois pouvoir conclure de là, qu'indépendamment de ces minéraux, il existe sans doute encore d'autres substances nuisibles également susceptibles de produire dans l'organisme des phénomènes ou des symptômes caractéristiques, que nous devons connaître aussi, du moment que pour le besoin des arts ces substances sont employées d'une manière continue et en quantité proportionnellement aussi grande, et se trouvent ainsi en contact avec l'économie humaine.

Jusqu'à ce jour on n'a guère connu l'action du phosphore que par quelques expériences qui ont été faites soit sur l'homme avec de petites doses, soit sur les animaux avec des doses plus fortes. Dans le premier cas, on a vu que le phosphore se conduisait comme un excitant énergique, à action très-rapide, mais fugace, et stimulant les organes génitaux, produisant même très-souvent un sentiment de chaleur dans l'estomac, des nausées et des vomissements. L'acide phosphorique

(1) La fabrication des allumettes phosphoriques se faisant sur une assez grande échelle dans quelques localités de notre pays, et un grand nombre d'enfants des deux sexes étant employés à cette fabrication, nous avons cru utile de faire connaître à nos confrères le mémoire que M. le docteur Lorinser a publié, dans le Medic. Jahrbuch. des K. K. Oesterr: Staates (mars 1845) sur la nécrose des os maxillaires. En traduisant ce mémoire, nous avons voulu surtout appeler, sur l'influence et l'action des vapeurs du phosphore, l'attention toute spéciale des médecins qui peuvent se trouver en rapport avec les ouvriers des fabriques d'allumettes phosphoriques; l'affection morbide signalée par M. Lorinser est trop grave pour ne pas éveiller toute leur sollicitude.

Dr D......

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