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ont donné lieu à cette maladie, les moyens qu'elle considère comme hautement blåmad'y remédier, etc., etc.

Le bureau, ajoute M. le président, a cru pouvoir attendre jusqu'à la séance ordinaire, qui était très-prochaine, pour soumettre cette proposition à la Compagnie, attendu que déjà le Conseil de salubrité publique était saisi de la même question, et que les membres de la commission chargée de ce travail sont presque tous également membres de la Société, et qu'il a la certitude que ces derniers s'empresseront de communiquer le résultat de leurs recherches.

MM. BIVER et NOLLET approuvent la conduite du bureau, et sont d'avis que la Société, qui ne reste jamais en arrière lorsqu'il s'agit d'étudier des questions utiles à la science et à l'humanité, peut se dispenser d'un semblable travail, pour les raisons alléguées par M. le président. Les membres de la Société qui font partie de la commission du Conseil de salubrité, rempliront jusqu'à un certain point, cette tâche en communiquant à la Compagnie leur rapport qui est près d'être terminé.

M. VAN SWYGENHOVEN fait observer que sa proposition a perdu de son opportunité et qu'il serait trop tard actuellement de commencer l'étude de la maladie dont il est question; toute discussion à ce sujet serait donc sans objet. Il se range, du reste, à l'avis des honorables préopinants.

La proposition de M. Van Swygenhoven n'a pas de suite; la Société pourra s'occuper de la question qui en fait l'objet lors de la communication qui vient de lui être promisc.

L'ordre du jour appelle la lecture des rapports.

M. MARINUS, en son nom, et en celui de MM. Van Swygenhoven et Dieudonné, lit un rapport sur les associations de prévoyance en cas de maladie (voyez p. 588). La discussion est ouverte sur ce rapport.

M. VAN SWYGENHOVEN dit qu'il s'était proposé d'entrer dans quelques détails sur quelques points du rapport; mais il y renonce, attendu que le but qu'il s'était proposé a déjà été atteint, c'est-à-dire, que les sociétés dites de prévoyance, en cas de maladie, sont mortes. Il partage, du reste, les opinions exprimées dans le rapport.

M.DIEUDONNÉ se proposait de revenir sur les conclusions du rapport, mais les ayant relues depuis, il ne voit rien à y reprendre.

On entend ensuite MM. Dugniolle, Vanhoeter, Biver et Nollet qui présentent quelques observations sur les conclusions..

M. Dugniolle présente un amendement ainsi conçu : « La Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, déclare

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ble tout homme de l'art qui mettrait son titre à la disposition des sociétés de prévoyance contre les maladies, ayant pour objet une spéculation mercantile. »

Cet amendement et le rapport sont mis aux voix et adoptés à l'unanimité.

M. VAN SWYGENHOVEN demande l'impression du rapport dans le journal de la Société ; il propose en outre de faire un tirage particulier de ce travail, afin d'en adresser des exemplaires aux personnes qui, par leur position sociale, ont besoin d'être éclairées sur la portée des associations dont il s'agit.

Ces deux propositions sont successivement mises aux voix et adoptées.

M. PIGEOLET, en son nom et en celui de MM. Daumerie et Marinus, donne lecture d'un rapport sur une communication de M. le docteur MUSSCHE, de Hal, ayant pour titre : Neuvième grossesse chez une femme de 26 ans, menée à terme, après sept avortements successifs, par l'emploi des toniques et des saignées. Les conclusions sont : de conférer à l'auteur le titre de membre correspondant, et d'insérer son travail dans le journal de la Société.

La Société, après avoir entendu les observations de MM. Daumerie, Dugniolle, Biver, Dieudonné et Martin, et la réplique de M. Pigeolet, adopte les conclusions du rapport.

M. BOUGARD, tant en son nom qu'en celui de MM. Vanhoeter et Puttaert, lit le rapport suivant sur un travail communiqué par M. FAUCONIER, dentiste, à Bruxelles.

« Messieurs, vous m'avez chargé de vous faire un rapport sur un travail que vous a présenté M. Fauconier, dentiste à Bruxelles, relatif à un moyen de prothèse dentaire. Je viens m'acquitter de cette tâche.

» M. Fauconier entre en matière en témoignant son étonnement de ce que, de nos jours, les dentistes paraissent affecter du dédain pour les dents à pivots, tandis que tous les auteurs sont unanimes pour recommander leur emploi de préférence à tout autre moyen de remédier à la perte des dents. L'auteur en énumère ensuite les avantages; il démontre aussi l'utilité des racines assez solides pour soutenir un pivot; il reconnaît que leur perforation est une œuvre très-délicate et d'où dépend souvent le succès de l'opération. Or, dit-il, les moyens que les dentistes possèdent pour l'effectuer, sont très-défectueux : le meilleur et le plus généralement employé, c'est l'écarrissoir; il agit par la seule force de rotation que lui impriment les doigts de l'opérateur. On conçoit dès lors combien cette perforation doit être longue et pénible, surtout

quand la racine a conservé toute sa dureté, aussi arrive-t-il souvent que l'on casse la racine ou l'instrument; cela est tellement vrai, que les dentistes ont inventé diverses pinces pour retirer les morceaux d'écarrissoir restés dans la racine. Le plus souvent, il est impossible de les saisir, et dans ce cas, non-seulement ils s'opposent au placement d'un pivot, mais ils peuvent encore occasionner des accidents, surtout s'ils sont en contact avec le nerf dentaire, et même mettre dans la nécessité d'extraire la racine.

>>> Ce sont ces considérations qui ont conduit M. Fauconier à imaginer un instrument qui réunit tous les avantages de l'écarrissoir, sans en avoir les inconvénients. Il a trouvé dans la scie à molette, le mécanisme propre à remplir le but qu'il voulait atteindre, et il lui a suffi de remplacer la scie par une roue creusée dans son milieu d'un canal carré destiné à recevoir le talon de la cheville perforatrice.

>> Il me paraît, Messieurs, que l'application que M. Fauconier a faite à son art, du mécanisme de la scie à molette, est tres-heu

reuse.

Je vous propose donc de lui adresser des remerciments pour sa communication et de remettre son travail au Comité de publication, pour être inséré dans le journal de la Société.

M. VANHOETER. M. Fauconier fils, dentiste, à Bruxelles, vous a fait remettre un travail sur la prothèse dentaire : j'ai l'honneur de faire partie de la commission que vous avez désignée pour examiner son mémoire; comme je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'opinion émise par notre honorable rapporteur, M. le docteur Bougard, je vous prie de bien vouloir prendre en considération les observations que j'aurai l'honneur de vous présenter.

M. Fauconier commence par dire que les personnes qui s'occupent de prothèse dentaire ont, dans ces derniers temps, affecté un certain dédain pour les dents à pivot; et pourtant, Messieurs, dans le dictionnaire en 60 vol., pag. 389-1814, je lis « Les racines des dents cariées ou fracturées, lorsqu'elles ne sont point douloureuses, sont d'une grande utilité pour recevoir les dents artificielles, etc. »

Dans le dernier numéro de la Revue médicale belge et étrangère, page 159, no 7, M. le docteur Bousson, dentiste, dans un article intitulé: Sur la prothèse dentaire, passe en revue: 1o les vices et les dangers des méthodes usitées pour fixer les dents à pivots; 2ol'indication d'un nouveau procédé pour les maintenir immobiles : dans ce travail, loin de réfuter les dents à pivot, il les recommande grandement, mais il a soin

d'énumérer les conditions qu'il faut observer pour en obtenir le résultat désirable: il paraît même que M. le docteur Bousson n'a jamais éprouvé les inconvénients de fracturer l'écarrissoir; son silence, à cet égard, me le fait du reste supposer.

D'après lui, les insuccès ne dépendent pas de la manière de faire une cavité pour y planter un pivot, et je suis de son avis; mais ce succès dépend de la manière dont ce pivot est implanté dans la racine: il entre dans de longs détails sur les pivots vissés à antennes et surtout à cliquets qui n'étaient tous que des foyers d'infection, parce que, ne remplissant pas hermétiquement les ouvertures, ils permettaient non-seulement l'introduction de l'air et de la salive, mais aussi celle des aliments qui ne tardent pas à se décomposer, etc., etc.

Je regrette beaucoup que M. Fauconier ne nous ait pas parlé de la manière dont il maintient les pivots à demeure; vous l'avez entendu, Messieurs, cette partie de la science laisse encore beaucoup à désirer.

Suivons M. Fauconier: l'écarrissoir, dit-il, est un instrument d'acier trempé, à trois faces, monté sur un manche octogone, et ne peut agir que par le mouvement de rotation que lui impriment les doigts de l'opérateur, il suffit de ce simple énoncé pour faire comprendre tout ce qu'a de pénible, de fatigant pour le patient comme pour l'opérateur, une opération semblable qui doit durer un temps assez long, surtout si la racine est saine.

Un autre inconvénient est attaché à l'écarrissoir très-souvent il se trouve empáté par le détritus de la racine, son extrémité se casse et l'on a beaucoup de peine et de difficultés à retirer le fragment du canal où il se trouve logé, etc., etc.

Toutes ces considérations, dit M. Fauconier, m'ont conduit à imaginer un instrument que je crois dégagé de tous ces inconvénients, et présentant, sous tous les rapports, des avantages marqués sur l'écarrissoir.

Savez-vous, Messieurs, quel est cet instrument? Hélas! cet instrument n'est rien autre que la scie à molette, de Thomson et de Charrière, à laquelle il est vrai de dire qne M. Fauconier a fait subir quelques medifications, dont le but ne se trouve pas décrit dans son travail. En effet, il en a retranché le point d'appui, fig. 3, et il en a changé le mécanisme.

La scie à molette a été inventée pour pouvoir, en un temps donné, diviser plus promptement les parties, que ne pouvait le faire la scie ordinaire mue par la main: on est parvenu à résoudre ce problème en se servant de roues et d'engrenages de dimen

sions différentes. En examinant l'instrument de M. Fauconier, vous verrez que son pivot qui remplace la molette, ne tourne que 2 1/2 fois pendant un tour de la grande roue, tandis que, dans le modèle primitif, la molette tourne 5 à 6 fois dans le même temps donné.

M. Fauconier trouve que l'écarrissoir va trop lentement; il invente un instrument que nous connaissons depuis longtemps et que nous avons déjà eu occasion d'apprécier à sa juste valeur; mais celui-là va trop vite, il faut l'arrêter dans son élan, changer son mécanisme et détruire l'œuvre qui a coûté tant de peines à ceux qui l'ont inventé.

Oserez-vous, Messieurs, publier qu'une Commission choisie parmi vous, a proposé que l'ouvrage de M. Fauconier soit imprimé dans votre journal, parce qu'il a inventé un nouveau perforateur, dont la base se compose de la scie à molette?

Si M. Fauconier avait appelé l'attention des praticiens sur les avantages qu'on peut retirer du mécanisme de la scie à molette, en l'employant soit pour trépaner, soit pour forer des trous, je lui répondrais que, dans l'opération du trépan, on ne se sert plus de la scie à molette, quoiqu'on en ait fait usage, ni du vilebrequin, mais de la tréphine, parce que cet instrument peut être conduit d'une main, tandis que l'autre le guide et le maintient en place; pour perforer les racines, son instrument, pas plus que celui de MM. Deploeg, Fatori et Dewit, rue d'Accolay, et de tant d'autres qui sont relégués dans l'arrière-boutique des fabricants d'instruments, n'est bon, parce qu'il est 1° Impossible d'opérer seul.

2o Impossible de le maintenir dans le canal dentaire, qu'il ne fait qu'agrandir et suivre.

5o Plus sujet à se fracturer, etc., etc. Voici, d'après moi, la manière de faire pour perforer ou agrandir le canal dentaire: cette opération se pratique sur les incisives, les canines et les petites molaires.

Le patient est assis dans un fauteuil à dossier très-élevé pour y appuyer la tête; l'opérateur soulève la lèvre supérieure avec le pouce de la main gauche, glisse l'index le long de la face interne de la gencive, de manière à maintenir immobile la racine et à préserver les parties environnantes de l'action de l'instrument; de la main droite, il saisit l'écarrissoir d'acier non trempé (Lefoulon, 365), qui doit toujours être en rapport avec le canal dentaire et à 3 faces; on commence par de petits mouvements bien légers et en suivant le canal, sans cela on court le risque de faire éclater la racine. Cette opération, au dire de plusieurs dentistes, ne dépasse guère une demi-minute,

et sur cent fois on n'a même pas à regretter un seul de tous les inconvénients cités par M. Fauconier.

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Figurez-vous maintenant l'instrument qu'on vous propose, Messieurs, un instrument qui, à lui seul, exige l'emploi des deux mains. Comment voulez-vous soulever la lèvre et maintenir la racine pour qu'elle ne s'ébranle pas ? Comment dirigerez-vous l'instrument dont vous n'êtes pas maître? Par l'un comme par l'autre procédé, vous devez retirer 2 ou 3 fois l'instrument pour le dégager du détritus qui s'y attache, si vous ne voulez vous exposer à casser la racine. Comment ferez-vous, lorsque le nerf n'est pas bien détruit, le malade éprouvant une forte douleur, se jette à droite ou à gauche, comment ferez-vous, dis-je, pour dégager votre instrument? Avec l'écarrissoir ordinaire, vous ne courez pas le même risque, parce que vous êtes libre de votre main gauche pour maintenir la tête du malade, et que, d'un autre côté, si vous opérez sur la mâchoire supérieure, il peut tomber sans fracturer la racine ou sans se fracturer dans le canal dentaire.

Comment saurez-vous que vous êtes audelà de la racine, que vous entamez l'alvéole? Par aucun moyen, sinon par la profondeur qu'aura atteinte votre instrument, etc.

Toutes ces considérations, Messieurs, me forcent à vous prier de ne pas publier le mémoire de M. Fauconier, de lui voter des remerciments pour ne pas le décourager, et de l'engager à nous faire parvenir ses futurs

travaux.

M. PUTTAERT émet les mêmes réserves sur les conclusions du rapport.

M. BOUGARD. Messieurs, je suis étonné d'entendre M. Vanhoeter invoquer l'autorité du dictionnaire en 60 vol., pour prouver que, dans ces derniers temps, les dentistes n'ont pas dédaigné l'usage des dents à pivots, tandis que cet ouvrage a été publié il y a plus de trente ans. Si d'autre part, M. Bousson a cru devoir faire un travail pour recommander les dents à pivots et indiquer un nouveau procédé pour les rendre immobiles, c'est précisément parce qu'il avait reconnu que de nos jours les dentistes négligent cette partie importante de la prothèse dentaire, et qu'il jugeait nécessaire d'attirer sur ce point l'attention de ses confrères. Et parce que M. Bousson passe sous silence les inconvénients de l'écarrissoir, e estil rationnel de conclure qu'il n'a pas celui de se fracturer? Je ne le pense pas. Au reste, M. Bousson a traité la manière de planter et d'assujettir un pivot, M. Fauconier celle de pratiquer le canal qui doit le recevoir; ce sont deux opérations tout à fait différentes.

M. Vanhoeter s'est plu à répéter que M. Fauconier a inventé un instrument qu'il connaît depuis longtemps. M. Fauconier, que je sache, n'a jamais eu la prétention d'avoir inventé la scie à molette, du moins son travail ne l'indique en aucune manière; mais M. Fauconier a modifié la scie à molette à laquelle il a adapté des chevilles de son invention, et c'est de cet ensemble que se compose l'instrument qui vous a été présenté; vous voyez donc, Messieurs, que ce perforateur est bien de l'invention de M. Fauconier, et malgré l'extrême pénétration que je sais être l'apanage de M. Vanhoeter, il m'est impossible de croire qu'il le connaissait depuis longtemps. M. Vanhoeter jette les hauts cris contre l'impression du travail de M. Fauconier, parce qu'il n'a fait qu'inventer un perforateur dont la base est la scie à molette. Eh! Messieurs, qu'y a-t-il là dedans qui puisse mettre la bile de M. Vanhoeter en mouvement? Il prétend que ce perforateur est insignifiant; selon moi, il prévaut sur tous ceux qui ont été conseillés par les auteurs, et je soutiens que le travail de M. Fauconier ne sera pas déplacé dans notre journal.

Cet instrument n'est pas bon, dit M. Vanhoeter, parce qu'il est impossible d'opérer seul; de le maintenir dans le canal dentaire, qu'il est plus sujet à se fracturer.

Si M. Vanhoeter n'a pas été heureux dans ses essais, est-ce à dire pour cela qu'on doit en attribuer la faute à l'instrument? Je ne le pense pas, car j'ai vu M. Fauconier opérer seul, avec beaucoup de promptitude et de sécurité; la cheville se maintient avec la plus grande facilité dans le canal qu'elle creuse, et jusqu'à présent il n'est pas arrivé qu'elle se soit fracturée.

Il est étonnant que M. Vanhoeter prétende qu'en commençant par de petits mouvements bien légers, la formation d'un canal dans un corps aussi dur que la partie ossiforme des dents, n'exige qu'une demiminute, tandis que tous les auteurs disent le contraire, et que moi-même je suis resté plus d'un quart d'heure pour faire cette opération sur le cadavre. Si les mouvements de l'écarrissoir n'étaient pas plus sérieux que l'annonce M. Van Hoeter, les dentistes se seraient-ils évertués à chercher des moyens, à inventer une infinité de pinces, pour retirer les morceaux d'écarrissoir restés dans la racine?

M. Vanhocter se demande comment on fera pour relever la lèvre et maintenir la racine afin qu'elle ne s'ébranle pas. Je demanderai à M. Vanhoeter comment il s'y prendra pour maintenir une racine limée ou cassée au niveau du bord alvéolaire, et sur laquelle il est impossible

et inutile d'avoir prise. Quant à ce qui embarrasse si fort M. Vanhoeter, de trouver le moyen de relever la lèvre, la nature a prévu l'objection et je ne suppose pas que, chez les personnes qui voudront se faire placer une dent à pivot, on aura fait la section des muscles qui ont cet objet pour fonction.

Je maintiens mes conclusions.

Une longue discussion s'engage au sujet du mérite de l'instrument. MM. Vanhoeter, Dugniolle, Nollet, Dieudonné et Bougard y prennent part.

M. le président met ensuite aux voix l'impression du rapport, du mémoire et des réflexions présentées par M. Vanhoeter. Cette proposition est adoptée.

Ouvrages présentés.

10 Bulletin de l'Académie des sciences et belles-lettres de Bruxelles, No 7, tom. XII. 2o Gazette médicale de Paris, Nos 31-55. 3o Gazette des hôpitaux, Nos 90-101. 4o Journal de médecine, cahier de juillet et août.

50 Journal de chirurgie, cahier de juillet. 6o Gazette médicale belge, Nos 54-55. 7° Annales d'oculistique, cahier de juillet 1845.

80 Annales et Bulletin de la Société de médecine de Gand, livraison de juillet 1845. 9° Journal des connaissances médicochirurgicales, No d'août 1815, avec un atlas de 6 planches d'anatomie de grandeur naturelle gravées sur acier.

10° L'Abeille médicale du docteur Comet, août 1845.

11° Allgemeine Medicinische CentralZeitung, No 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63 et 64.

12o Journal vétérinaire et agricole de Belgique, cahier d'août.

15o Annales de la Société de médecine pratique de la province d'Anvers. Liv. 3o. 140 Gazette médicale de Montpellier, No 5.

45o Bulletin de pharmacie, No d'août.

46° De la maladie des pommes de terre en Belgique, et des moyens d'en arrêter les progrès dans le présent et dans l'avenir; par MM. les docteurs P. J. Vallez et P. J. Depotter. Broch. in-18, Bruxelles, 1845.

17° Zeitschrift für die gesammte Medieine mit besonder Rücksicht auf Hospitalpraxis und auslandische Literatur, Nos 6 et 7 von Dr OPPENHEIM.

18° Discussion de quelques faits historiques relatifs à la séparation de la médecine d'avec la pharmacie, par J. H. J. Pypers, pharmacien, etc., etc. Broch. in-8", Anvers, 1845.

49° Kort overzigt van de Weersgesteldheid, gedurende het jaar 1843. Medegedeeld door J. J. Bruinsma, te Leeuwarden. 20° Idem voor het jaar 1844.

Réclamation de M. VICTOR UYTTERHOEVEN au sujet d'un article inséré dans ce journal, à propos des pharmaciens.

Bruxelles le 5 septembre 1845. Monsieur le Rédacteur,

Le Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologic, publié par la Société des sciences médicales et naturelles de Bruxelles cahier d'août 1845), contient un article intitulé: Quelques mots sur une discussion au Conseil provincial du Brabant. Cet article est signé F. G. L.

La Gazette médicale belge a reçu, dans ses colonues des 24 et 31 août, une Protestation contre un blâme jeté aux pharmaciens, signée J. B. Sobry, et un Extrait du Journal de pharmacie d'Anvers, écrit par M. Pypers.

J'ai cru, Monsieur le Rédacteur, devoir rectifier l'opinion que l'on me prête dans ces différents articles, au sujet de MM. les pharmaciens, et je viens en conséquence vous inviter à insérer dans votre prochain numéro la réclamation suivante :

a Bien parlé, M. Pypers, votre pro» testation est juste et ne peut man» quer de rencontrer de nombreuses >> sympathies. »

(Gazette médicale du 31 août 1845.)

Quand il faut décider des affaires des autres, Nous jugeons sainement et raisonnons au mieux. La passion nous trompe et nous ferme les yeux, Aussitôt qu'il s'agit des nôtres.

(Le chev. PARTHON DE VON.)

Avant d'entrer en matière, je ne puis m'empêcher de déclarer que j'aime mieux les accusations et les protestations franches de MM. Sobry et Pypers, que les allures insidieuses et les jérémiades de M. F. G. L... Tout en livrant un de ses collègues de la Commission médicale de Bruxelles, à l'indignation de confrères dont les droits au

(1) Il ne fallait pas de grands efforts pour deviner l'auteur de l'article dont M. Uytterhoeven croit avoir à se plaindre; il ne s'est point caché sous le voile de l'anonyme, comme on le donne à entendre, puisqu'il a signé avec les initiales de son nom. C'est en sa qualité de membre du Comité de publication que M. Leroy a écrit son article. Or, en consultant la liste des membres du Comité qui se trouve en tête du journal, et où son nom figure seul comme pharmacien, il ne fallait pas beaucoup

raient été méconnus « sans intention! IL LE SAIT! il éprouve une extrême douleur..!! Mais venons au fait.

Mon collègue L..., car je crois le reconnaitre sinon à son style, du moins à la pensée qui domine dans son article (1) M. L... donc prétend que « dans la session du Con» seil provincial du Brabant, qui vient de » se terminer, les droits des pharmaciens » ont été tellement méconnus, qu'il croit » devoir relever quelques erreurs qui s'y » sont dites sans intention (je le sais, dit-il), » mais qu'il importe de signaler. »>

De quels droits s'agit-il, s'il vous plaît, dans la séance où il a été question de majorer un subside en faveur de l'Hospice des enfants valétudinaires de St.-Josse-tenNoode (2)? Voyons, M. L., le résumé de ce que j'ai dit au Conseil; les mots suivants sont extraits du travail des sténographes déposé aux archives de la province:

« ...Si vous voulez, Messieurs, soutenir » votre rôle vis-à-vis de l'Hospice des en»fants malades, vous devez l'accorder (le » subside). L'hospice contient 50 lits, et >> distribue au bureau des consultations » gratuites, des médicaments à plus de » 80 personnes par jour. Ces médicaments » sont préparés par des sœurs de charité, » tandis qu'ils devraient être préparés par >> un pharmacien. Or, il est impossible qu'on rétribue un pharmacien si vous ne » votez une augmentation de subside. Vous > compromettriez la santé des malades et » la sûreté publique en laissant les choses » dans l'état actuel...

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